Pages

02 septembre 2017

Rêves en stock

A Pierre, dont le titre « Rêveur en panne »  est beau comme une chanson de Bashung, et m'inspire quelques réflexions en vrac. Vous trierez.












Les rêves sont d'étranges oiseaux qui naissent d'un regard, d'un tremblement de cil, d'un bruit de cascade. Ils se nichent en ton coeur tels des souffles d'air frais. Ils frémissent sur les filles électriques, dans les plumes des hirondelles, ils courent dans les rues, sur les pierres brûlées de soleil, sur les feuillages luisant d'orage. Ils éclosent dans les fleurs des champs, ou dans un morceau de guitare. Tout est bon pour faire le nid d'un rêve.
Une parole entendue à la radio, un livre lu sur un banc, une phrase griffonnée à la hâte sur un mur d'usine. Et comme le quartz d'une pendule, quelque chose d'unique se met à vibrer en nous. Irrésistiblement.
Vivre sans rêves est impossible. Ce serait comme t'écraser sur le sol, avion anéanti par la pesanteur d'une tonne de glaise, figé. Vivant et mort à la fois comme le chat de Schrödinger...

Ce monde n'est qu'un songe où tout n'est qu'illusion, j'en suis intimement, définitivement et inexorablement persuadée. Un reflet dans un miroir, une caverne de Platon aux ombres dansantes. Un jeu de scrabble absurde où oxygène et asphyxie rapportent le même nombre de points, sur un plateau géant où les maux comptent triple. Une convulsion permanente.

Alors rêver, c'est survivre à toute cette incohérence. C'est donner du sens, du désir, cette énergie vitale qui te meut et t'émeut au plus profond. Tu ne sais pas pourquoi. Tu te mets à suivre une inconnue dans la rue, tu décides de partir, ou tu fais une chose que tu n'avais jamais faite, parce que tu ne t'en savais pas capable. Rêver, c'est vivre au carré, au cube, c'est vivre des dizaines de vies au lieu d'une seule, c'est mettre du technicolor dans le sépia, du panoramique dans le raplapla. 

Projette-toi par la pensée et ressens les bienfaits immédiats de ce plongeon en toi-même : sens comme cette incroyable force te pousse sans cesse vers ton ailleurs, tes découvertes, ton mieux-être. Voilà ce qui te rend vivant, qui t'accomplit, tel un Aborigène à la recherche de son «  Temps du Rêve » uchronique et mystérieux.
Ne renonce pas. Ne te décourage pas. 
Il n'est rien de plus réel que le rêve. Sans lui, sans ces projets fous, ces échafaudages de la pensée, ces échappatoires précieuses, tu ne serais pas vraiment toi. Juste un pantin désarticulé posé sur des rails rouillés.

Tes rêves ne sont pas en panne. Ils sont simplement en train de naître, avec ce petit bruit délicat de coque qui se fendille dans la chaleur de l'éclosoir. 
Ecoute. Tu as tout ce qu'il te faut en kit. Un coeur, des poumons, de l'énergie qui circule. Sois pour toi-même un soleil qui réchauffe tes aspirations les plus secrètes. Décroche tes étoiles. 
 La vie est une muse qui nous inspire à chaque instant nos plus belles pages. 

¸¸.•*¨*•


A Chinou, aussi, ma belle rêveuse.
Et à tous les rêveurs qui fréquentent ce blog mal famé... 

Musique: Debussy, rêverie.

91 commentaires:

  1. Et bien voilà, maintenant je sais pourquoi je vis dix vies en parallèle, pourquoi je ne bâtis pas que des châteaux en Espagne, pourquoi il me manque toujours 36 heures pour terminer ma journée...
    Bref, c'est épuisant d'être un rêveur... et très injuste que rêveur soit amalgamé à faignant.
    Ti bacio Bella di sogni

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est vrai, la vie est injuste. C'est parce que tu es un rêveur « actif » qui vit son rêve plutôt que de rêver sa vie.
      Tu es quand même un paradoxe sur patte: ben oui, un Suisse qui n'a jamais le temps, ça n'existe pas, ça n'existe pas...
      Et pourquoi pas ?
      baci di sogno
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Pourtant le dicton africain est bien connu:
      "Vous avez les montres et nous avons le temps."
      Ce qui est, tu l'avoueras (peut-être) plus plausible que la fourmi de 18 mètres chère à Juliette...
      uno baci lungo tanto quanto la formica di Giulietta

      Supprimer
    3. Alors si les Suisses se mettent à citer des proverbes africains maintenant...

      Supprimer
  2. A propos des rêves, le Baleinié, qui est le Dictionnaire des tracas et fournit des mots pour les désagréments ineffables de la vie quotidienne, donne cette définition :
    jubjoter : émerger d'un rêve sans savoir la fin et tenter d'y retourner pour connaître la suite

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah...ce Baleinié est quand même un sacré rafiot ! On s'y plonge avec délice, c'est là qu'est l'os...et on oublie le temps, pire qu'un Suisse paradoxal...
      J'ai souvent jubjoté le matin, mais je n'ai jamais réussi à retrouver le fil interrompu...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  3. Rêve de grandes choses, écrit Jules Renard, cela te permettra au moins d’en faire de toutes petites. Le rêve, c’est le luxe de la pensée… Autrement dit, sans un minimum d’imagination, aucune créativité n’est possible. Si l’Homme n’avait pas rêvé de voler comme un oiseau, aurait-il eu l’énergie nécessaire pour construire le premier aéroplane ? J'adore la photo qui illustre ton très beau texte

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Le rêve éveillé est en effet le moteur principal de la création. Et qui dit création dit joie (d'après Bergson, que j'aurais assez envie de suivre dans ses raisonnements sur la joie)
      Rêver rend donc joyeux, quand cela permet de s'approcher de son rêve jusqu'à le réaliser.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  4. De quoi bien vivre en coffret en écrin, ce qu'il nous reste en minutes, en secondes, ce qui est en train de naître". Merci à toi ma chère Célestine, moi qui ne fais que passer en ce moment, mais qui t'élis en coeur, toujours... le regard frémissant qui serpentine dans l'ailleurs, vagabonde dans le joli de tes mots... Douce journée ma belle, avec l'Eole qui souffle hardiment sur la rentrée...
    Bisou.
    Den

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui Eole transforme août en novembre avec de petits jets de pluie aigres et piquants.
      Mais te lire me reste un bonheur, même si tu te fais un peu plus absente...
      Et cet écrin de mots est tout ce que j'aime.
      Bisou belle d'âme.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  5. C'est un magnifique plaidoyer pour le rêve que tu fais là, Célestine. Voir les rêves comme des oiseaux, voila une image qui me plaît. Cette évocation rappelle qu'ils gardent leur liberté d'apparaître et de disparaître, nous laissant alors face à un vide… qui nous invite à garder prêt le nid qui en accueillera de nouveaux.

    Rêver c'est accueillir, c'est cueillir mais, comme tu le dis, c'est aussi (se) projeter. Se catapulter, s'envoler, se transcender. Rêver les yeux ouverts avec un objectif lointain ardemment désiré. Cependant, si les rêves du quotidien s'offrent à nous à chaque instant, les grands rêves, eux, portés par les souffles puissants du désir et de l'élan vital, sont plus insaisissables, versatiles, fugaces. Ils ont besoin de vents favorables. Tout au plus peut-on être prêt à chevaucher l'aquilon le moment venu. On aurait beau être empli de trésors de rêves en devenir, si les conditions de leur éclosion ne sont pas là, beaucoup demeureront à l'état de germes. Et ce serait alors infiniment regrettable.

    Vient alors la question du pouvoir de chacun dans l'éclosion de ses rêves enfouis. Il réside sans doute dans le choix des destinations, car il y a des lieux où soufflent les vents et d'autres qui en sont protégés. Peut-être faut-il déjà rêver de rêver. Vouloir rêver… Et agir en ce sens.

    Un grand merci pour cette dédicace, sous forme d'ode au rêve, Célestine. Tu me rappelles le sens de l'action.
    J'aime particulièrement ton dernier paragraphe. Il est plein d'espérance encourageant à la mise en route.

    Je t'embrasse

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Le nid de tes grands rêves est vide pour l'instant, mais je suis certaine que tu vas le remplir de belle façon en cherchant simplement ce qui manque au moteur pour démarrer.
      Il suffit souvent d'un déclic, une étincelle, une idée nouvelle qui n'apparaît que lorsque l'on se met en position de l'accueillir...Et pour cela, changer de focale aide beaucoup à décoincer les prises de vue.
      Bises solidaires et amicales
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Ce qui manque pour démarrer, c'est un objectif : que veux-je (rêve-je de) faire du reste de ma vie ? C'est pas rien, quand même. Mieux vaut faire les bons choix ;)

      Et tu vois, d'avoir écrit à ce sujet, d'en avoir parlé, ça m'a déjà permis de comprendre ça. Je devais être en position de l'accueillir. C'est un premier pas…

      Bises ragaillardies

      Supprimer
    3. Si je ne craignais d'écrire quelque chose d'un peu galvaudé, je dirais qu'aujourd'hui est le premier jour du reste de ta vie...
      En tout cas je suis contente que mon billet t'aide un tout petit peu... ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  6. Ah le chat de Schroedinger ce casse-tête qui me rappelle mes cours de physique quantique...
    Il y a un moment qu'il m'était sorti de l'esprit.
    Y a du niveau dans ce blog, y a pas à dire !
    Enfin si y a beaucoup à dire justement c'est pour ça que tu as tant de commentaires à chaque fois.
    Ugh!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Un exercice de pensée bien perturbant n'est-ce pas, pour nos petits cervelets spongieux incapables de concevoir que l'on puisse se trouver dans plusieurs états apparemment contradictoires en même temps.
      Et pourtant, ça fait un bien fou de s'agiter les neurones.
      Et puis, ne dit-on pas « être dans tous ses états ?»
      la sagesse populaire avait-elle la préscience de la Physique Quantique ?
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Question chats imaginaires, je suis plus familier du sourire du chat de Cheshire que du chat de laboratoire d’un scientifique au langage quantique pour moi abscons...
      Plus familier des traversées du miroir de l’humour du poète Lewis Carroll que des pensées cauchemardesques d’être mort-et-vivant, quasi zombie-mort-vivant...

      Pourtant, pourtant... de très banals, cruels et graves soucis de vieillesse à santé chaotique me font imaginer (sans gaz ni corde cependant!) de passer de vie à trépas, avec le sourire du chat en viatique pour traverser le miroir et aller où qu’c’est qu’on rêve pour l’éternité !

      Supprimer
    3. Ce savant fou était sans doute abscons (comme ses pieds) mais moi son expérience me fait rire...car elle a fait couler tant d'encre et de supputations...
      Mais le chat du Cheshire a quelque chose de plus...C'est le chat d'Alice.
      Je te souhaite longue vie, quand même, Rem étoile.
      On n'est pas pressés hein ? Fais donc comme si tu étais parti pour rester, comme dit Francis. ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  7. Après cette brillante mise au point sur l'absurdité de l'existence, Debussy !
    Manquait plus que lui, c'est pas ça qui va me remonter le moral...
    Comment ?
    On peut rêver ?
    Si tu le dis...
    :o)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est même fortement conseillé.
      Sinon, tu préfères la corde ou le gaz ? ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  8. Ton barlu est là rangé le long d'un trottoir, un trottoir côté impair d'une rue au nom de pinceaux, de couleurs, de soleil. Coupe les amarres, laisse choir les haussières dans le caniveau et taille le large...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Un beau barlu tout neuf...
      J'appareille bientôt. :-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  9. Tout comme toi, je pense que les rêves sont notre essence.
    Sans eux, nous ne serions que des automates programmés à la réalisation de certaines tâches.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Autour de moi, je ne vois que cela: des gens qui vivent « par » et « pour » leur passion, mais pas « de » leur passion. Alors ils attendent le soir, le week-end ou les vacances pour vivre vraiment, et leur boulot n'est que leur gagne-pain.
      Mais moi je dis: heureusement qu'ils tiennent ces rêves qui enjolivent leur existence.
      A côté d'eux, certains sont devenus des automates dont la vie n'a plus de sens. C'est triste.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. " Faire de sa (ses) passion(s) son(ses) métier(s)"
      C'est ce que j'eus la chance de vivre. Et ce fut mon bonheur.
      Enfin quand je dis la chance : je devrais plutôt dire "l'audace"...
      A présent, je fais de ma vie une passion .... avec les divers ses du mot....

      Supprimer
    3. L'audace n'est-elle pas déjà une chance ?
      En même temps, t'entendre parler de chance, de ta part, c'est une grande leçon de vie. Une grande claque salutaire dans la tête de tous ceux qui se plaignent d'un pet de travers...
      Faire de ma vie une passion, oui, ça me résume bien.C'est ce que j'ai fait et que je ferai encore jusqu'au bout, si je le peux.
      Bisous mon babar
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    4. Je ne vis peut-être pas d'une de passions, mais je vis d'un métier que j'ai choisi puisque je me rêvais maîtresse quand j'étais petite. C'est déjà une grande chance.
      Et le jour où je me passionnerai pour un autre horizon, je ne sais pas si j'aurais de "l'audace" pour sauter le pas, mais je me donnerai tous les moyens de le faire.
      Pour ne jamais regretter ... Il y a suffisamment de choses dans la vie qu'on ne maîtrise pas et qui apportent des regrets ; alors quand on peut prendre le taureau par les cornes et changer les choses, autant en profiter. C'est ainsi que je vois votre "audace" cher AlainX : vous êtes descendu dans l'arène et vous avez tout fait pour l'attraper. :-)

      Supprimer
    5. Je laisse Alain répondre, alors...

      Supprimer
    6. Mais tu peux répondre également, seule la dernière phrase est plus "ciblée" ;-)

      Supprimer
    7. Alors je dirais simplement que j'avais le même rêve de petite fille et que j'ai vécu ma carrière comme un long rêve éveillé. Je ne dis pas qu'il n'y a pas eu ça et là quelques épisodes un peu cauchemardesques, mais dans l'ensemble j'ai adoré mon métier et ce blog en témoigne.
      Quant à l'audace je pense que si tu te donnes tous les moyens d'atteindre ton objectif, c'est ce qui s'appelle être audacieux.
      En tout cas, faire autre chose me semble une bonne solution quand on ne supporte plus ce métier bien trop exigeant pour pouvoir le faire à contrecœur...
      Bises et courage pour lundi
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  10. Ce blog malfamé est pourtant plein d'air pur, de montagnes qui ne demandent qu'à être gravies, de rêves qui n'attendent qu'une chose : que nous fassions semblant de dormir pour nous emmener en voyage dans nous, les autres, le monde, l'impossible à portée de main et de respiration...

    Baci sorrelita!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ce blog mal famé, parce que les poètes, les rêveurs, les frondeurs, ceux qui aiment la vie, les optimistes, les enthousiastes, eh bien, ils sont toujours un peu louches...
      J'aime enfourcher tes rêves, sorella. Ils me font du bien comme de voler sur le dos d'un jars...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  11. en onirologie il est dit que ne pas rêver lorsque l’on dort, rend fou
    mais les rêves éveillés les plus fous deviennent l’ accomplissement de notre personnalité
    bises

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'aime particulièrement ta vision de la vie, jak.
      Je crois que l'on peut dire de toi que tu es une belle personne accomplie. ;-)
      Et je t'admire beaucoup d'avoir su prendre soin de tes rêves et de continuer...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  12. Ta nouvelle bannière me fait rêver...
    Comme ton texte.
    Tu écris tellement bien, je rêve de te voir passer à l'émission de Ruquier, un jour.
    Bises
    Angela

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je vais te décevoir, mais passer dans cette émission, sous la moulinette de Yann Moix, ne me fait pas trop rêver...
      La Grande Librairie plutôt, oui, ça me plairait bien, la Grande Librairie...
      -Rhôô célestine tu te la pètes !
      - ben quoi, c'est ça, rêver...
      Bisous ma belle
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. un français sur 3 parait il est un écrivain secret; bien sur bloguer n'est pas précisément secret, mais il y a en effet de belles plumes et de beaux philosophes sur le net qui mériteraient que leurs mots échappent à la consanguinité des blogs ; il manque une émission douce (radio ?) dédiée à la littérature des blogs

      Supprimer
    3. La consanguinité des blogs ? Ou la confidentialité ?
      Très belle idée à creuser, l'émission sur les blogs...
      Moi, écrivain ? Je n'ai pas cette prétention, mais partager mes écrits avec davantage de monde, pourquoi pas ?
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  13. Bonjour amie Céleste,

    Les pierres s'accumulent en tes pensées , tes rêves.
    Je ne sais laquelle précisément à l'instant tu saisis. Mais l'essentiel est que celle-ci entre en résonance avec toi, avec ton être en état de rêve.
    Mes tourments familiaux que tu sais me permettent de goûter avec joie ta belle envolée lyrique. Je m'accroche à ton nuage magique comme à un vaisseau maitre en matière de rêve décapant et prometteur.

    Ah Capitaine , mon Capitaine , je sais que tu nous conduis toutes et tous au pays des merveilles. J'ai confiance en toi.

    Belle journée de rêve

    Bisous magiques
    Pierre

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est comment, un bisou magique ? ;-)
      Pierre Alter et ego m'a inspirée ce billet.
      Toi tu es Petrus pour la facilité, car il est vrai qu'il y a plus d'une pierre en un jardin...
      Merci pour la citation de Whitman, le grand poète.
      Bises célestes z'et étoilées
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  14. C'est un billet de rêve chère Célestine que j'ai lu toujours avec grand plaisir. Les rêves sont essentiels dans la vie, ils nous font avancer et nous donnent de la force. Tes mots sont savoureux et ta bannière est très belle. Tout est rêve même la musique de Debussy.
    Bel après-midi Célestine.
    Mes bisous ♥

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Quoi de mieux pour celle qui dit si bien les rêves d'Eugénie ?
      Merci pour tout, belle rêveuse.
      A bientôt pour découvrir chez toi un autre rêve de nature.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  15. Toujours ces belles images et c'est bon mots. Ton écriture est comme une musique qui sait susciter les émotions. Je suis un rêveur, un doux rêveur.....Et comme toi je pense que la vie n'est qu'une grande illusion. D'ailleurs c'est nous qui créons notre propre vie comme on pourrait peindre un tableau. Le mental est mon pinceau et les émotions sont me couleurs.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tout se rejoint: nous créons notre vie, et comme dans o'hoponopono nous en sommes responsables à cent pour cent.J'essaie, quant à moi, de prendre soin de ce tableau en étant attentive à l'harmonie des cool heures...
      Je t'embrasse, doux rêveur
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  16. Je ne veux pas trier. Je veux prendre en vrac, tout, tout comme ça vient, tellement c'est bien.
    Je peux facilement me dire comme Pierre me dit "Rêveur en panne" - son texte n'est d'ailleurs pas pessimiste s'il attend une situation, un environnement propice aux rêves. Mais c'est vrai que tu as raison, nous sommes la situation, nous sommes l'environnement.
    En tous cas, une nouvelle fois je suis emporté par ton texte, ton rythme, tes images brillantes. Je prends tout.
    Bises

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. La fréquentation de certaine bibliothèque y est certainement pour quelque chose.
      Les livres sont le ferment de la belle écriture échevelée qui épanouit son souffle au coeur des mots.
      Il suffit d'une petite carte à quinze euros, finalement...
      Cela dit, tu as raison : nous sommes la situation, elle ne vient pas à nous si on ne fait pas un pas pour la débloquer...
      Bises

      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  17. Chaque fois qu'on me parle de rêves, me revient cette phrase de Serge Lentz, auteur pas assez connu à mon goût de l'émouvant "Les années sandwichs", du somptueux "Vladimir Roubaïev" et du truculent "La stratégie du Bouffon": "A tout prendre, vivre ou rêver, c'est un peu la même chose; il suffit d'y mettre un peu d'application".
    Je me demande même si je ne l'ai pas déjà déposée chez toi, en commentaire d'un billet où déjà, tu faisais de tes rêves un moteur de vie. Continue à nous dérouler ta voluptueuse passion!
    Bises de septembre au soleil

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui, c'était sur mon billet "la poupée qui tousse" je m'en souviens très bien. Tu as de la constance, j'aime.
      Le rêve, c'est un peu mon fil rouge, un « fondamental » à vie.
      Un thème de prédilection, en tout cas, dans ce monde qui en manque toujours autant.
      La phrase est effectivement magnifique. Et tu donnes envie de lire cet auteur pas très connu (en tous cas de moi)
      Merci la belle
      Je t'offre en échange la phrase de Vigny:
      "C'est le rêve qui est ma vie réelle, et la vie en est la distraction"
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Je lis que tu me crois rêveuse ! je pensais être une contemplative, une "intriguée", qui dans sa vision des choses et de la vie trouve matière à faire, comme tu le dis si bien, le nid d'un rêve. Le rêve est synonyme d'espoir, de futur, de piste aux étoiles. C'est aussi un beau chemin sur lequel tu avances en te disant allez, je vais jusqu'au prochain carrefour, et si tu n'y parviens pas....tu as tout de même essayé et tu en ressens l'émotion . Je rêve toujours d'un monde meilleur, d'amour et d'amitié qui jamais ne déçoivent. Mais il y a aussi les projets, les fantasmes, les souhaits, les désirs, les espoirs et autres espérances .......tous ces "rêves" faits pour embellir la vie, faire avancer pour les atteindre et en garder toujours quelques uns inassouvis. Pour le moment , je vis pleinement tout ce que j'aime et tous ceux que j'aime.....c'est ma survie, ma bouée, la bonne humeur dont je veux éclabousser mon entourage.
      Bonne nuit ma Céleste......fais de doux rêves.

      Supprimer
    3. C'est très beau ce que tu dis, ma Chinou.
      Eclaboussée de bonne humeur...je veux bien !
      Ce sont des embruns qui ne se refusent pas...
      Oui j'aime vraiment ta façon de voir la vie, si proche de ce que je ressens. Merci pour ce beau commentaire brillant comme un diamant sous la pluie.
      Kisses
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  18. @ Célestine, je prends! Quant à l'œuvre littéraire de Serge Lentz, qui tient je crois dans les 3 titres que j'ai cités (il est aussi traducteur et fut journaliste), si je ne devais t'en conseiller qu'un, ce serait "Vladimir Roubaïev ou les provinces de l'irréel" (rien que le titre doit déjà te parler). "Les années sandwichs", ce serait plutôt d'abord pour Le Goût des Autres. ;-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Les provinces de l'irréel...C'est vrai que ça jette du feu !
      Je note dans mes tablettes secrètes. Celles que j'ai toujours avec moi quand je me rends à la bibli.
      Bisous ma blonde
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  19. Faut-il avoir mauvaise réputation pour fréquenter ton blog malfamé...?
    un blog où le rêve est élevé non pas au carré,ni au cube mais pourquoi pas à la puissance infinie tout simplement? D'ailleurs, le rêve ne peut avoir une dimension,algébrique,numérique,mathématique... c'est tout le contraire!
    Pas mal,tes réflexions en vrac, je prends!
    J'ai déjà déposé chez toi un petit commentaire tout bête sur le rêve en son temps et avant de lire ta réponse à La Baladine,je ne savais plus où!
    Si un jour un rêve ou "quelque chose" que l'on peut appeler un rêve ne m'avait animé, je n'aurais jamais écrit un seul commentaire chez toi...
    toute chose accomplie,toute réussite a d'abord été un rêve,une vague idée vaporeuse...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Une vague idée vaporeuse...Mais quelle fut-elle ?
      En tous cas une fameuse idée de passer ma porte, je tiens à te le dire.
      Au moment où je vais fermer la boutique, toc, y a Xoulec qui dépose son petit cadeau souvent enrubanné de musiques...
      Ton commentaire sur la poupée n'était pas un « petit commentaire tout bête » d'ailleurs, ce n'est jamais ainsi que je qualifierais tes interventions...
      Alors pour tout cela je te dis merci.
      Tout simplement.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Je suis très touché! Merci à toi.
      Je t'embrasse.Tout simplement.

      Supprimer
    3. J'aime quand on se congratule, comme dit le congre à Tulle...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  20. "La vie est une muse qui nous inspire à chaque instant nos plus belles pages."

    Quand j'ai rencontré la mienne cet été elle avait pris la forme d'une boîte aux lettres dans un cimetière. J'ai cru rêver !

    Merci de tes conseils aux poètes écossais : "Ecoute. Tu as tout ce qu'il te faut en kilt."

    Je suis d'humeur taquine ce matin ! Bon dimanche à toi, Céleste nièce !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'aime ton humeur taquine, mon oncle.
      Une boîte aux lettres dans un cimetière ?
      Un macchabécédaire en quelque sorte...
      Bisous mouaf mouaf
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  21. Rêver, Célestine ? Vivre, plutôt. C'est quand le rêve cesse d'en être un qu'il devient vraiment passionnant. Mais pour cela, il faut l'avoir longtemps rêvé, parfois.

    Merci de ce joli chemin tracé.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Chaque rêve est différent...Et chaque façon d'aller au bout ou non...
      Le rêve, c'est le contraire de l'assurance. Mais la vie n'est-elle pas par définition un château de sable sur du vent...
      Merci à toi pour ton passage
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  22. mal famé ? Tu parles ! Continue à nous faire rêver ma divine Célestine

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Si si , très mal famé... explication ICI...
      Bisous mes bestioles
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  23. J'ai toujours été un rêveur aussi loin que remonte ma mémoire. A l'école déjà, mon institutrice m'en faisait grief. Peut-être que le rêve et les songes me préservaient d'une enfance quelque peu difficile ?
    Merci pour ce joli texte, comme toujours.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Connais-tu "La complainte du Petit garçon ?" de Jean Rivet
      Je crois que tu aimerais beaucoup.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  24. rêver, c'est donner du sens, oui, car le rêve c'est notre réel

    RépondreSupprimer
  25. Tu es un rêve à toi toute seule, Célestine. Est-ce que tu t'en rends seulement compte ?
    Tes écrits font du bien, ils me font rêver. Ils me donnent la pêche, car dès que je t'ai lu, il me semble que rien n'est impossible. C'est tout ce qui compte
    Bises
    Angela

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu es trop gentille, voilà ce dont je me rends parfaitement compte.
      Et je sui si contente si ce que j'écris te fait du bien...
      Bisous ma belle
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  26. Bonjour Célestine,

    je ne t'infligerai pas le récit de mon rêve de cette nuit, trop prosaïque en regard de ton texte si poétique et si riche en références. Tout de même, un point commun émerge entre eux : les rêves sont parfois provoqués par des images réelles du quotidien et y répondent d'une façon plus ou moins cohérente, plus ou moins déformée (ou révélatrice?).
    Bises,
    Mo

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'aurais pourtant bien aimé que tu me racontes ton rêve !
      Dans mon billet je parle surtout des rêves que l'on fait éveillé...
      Bisous chère jardinière.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  27. Hello Célestine,
    Si j'accrochais mes rêves bout à bout, ils enguirlanderaient la terre de joie et de sérénité. Cependant ils restent de jolis pansements pour le coeur et le spleen des heures grises .
    Merci pour ce moment de poésie. Bises d'un petit bout d'océan, entre deux vagues ensoleillées.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah que j'aime le mot « enguirlander » mais pourquoi est-il devenu synonyme de houspiller ?
      Mais tu accroches tes rêves bout à bout dans tes poèmes, Balaline.
      Et c'est un bonheur à lire.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  28. Réponses
    1. Merci Adrienne.
      C'est un peu ce que je sais faire de mieux...
      Mon fonds de commerce, en somme ^^
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  29. Ce we, place à la musique classique. J'ai eu la chance d'écouter les quatre saisons de Vivaldi dans un hangar d'arrivée de télécabine à 2300 mètres. Il neigeait. Et pendant que la tempête grondait dehors, je me suis envolée, emportée par la musique et j'ai rêvé de jours meilleurs. Et puis en redescendant sur terre, je me suis dit que ce rêve était ma réalité et que je devais m'inscrire dans le moment présent. C'était tout beau et tout doux. Merci pour ce beau billet infatigable rêveuse. Bises alpines.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est très romantique ce concert au milieu des premières neiges...
      Et tu as raison: c'est dans ces moments-là que nous vivons notre vraie vie, les choses pas belles et pas douces ne sont que des parenthèses.
      Renverser la vision des choses, c'est déjà faire émerger son rêve.
      Bisous la belle.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Dis donc, Celle, je viens du côté obscur, là où le Doyen a fait un hommage à la Mireille.
      C'est bien de ta part, je trouve, de lui en adresser aussi un. C'est pas forcément un rêve, mais j'imagine que la photo d'illustration de ton post, c'est elle, plus jeune que dans " Le grand blond " et aussi moins pas décolletée, mais moins je sais pas comment on dit pour l'arrière d' une robe? Elle voit, celle-ci?
      Me reste à aller négocier France vs Luxembourg en direct à la télé.
      Putain, c'est pas gagné!

      Supprimer
    3. Ah cette robe noire ...elle en aura fait couler de l'encre...(entre autres)
      Décolletée du dos, comment on peut dire ? Dédossetée ?
      Tu sais que tu peux regarder les matches sur ton ordinateur, si tu veux. Je dis ça parce que ça évite bien des négociations...
      Bisous mon petit Bof qui est si mignon.
      🌹

      Supprimer
  30. Un jour, mes rêves ont pris couleur : j'étais amoureuse. Depuis, je ne sais plus, mais l'amoureuse, l'est toujours... ;)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est vrai que les rêves donnent de la couleur à la vie.
      Et c'est joli, ce que tu dis. :-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  31. Mon rêve est le premier mot d’un vers
    Celui qui jaillit du fin fond de moi
    Quand les herbes s’inclinent sous le vent
    Celui qui frétille et qui secoue ma peau
    Devant un regard lointain d’une passante
    Mon rêve est ce difficile mot qui nait soudain
    D’un éclair quand mes yeux sourient
    Mon rêve c’est de redessiner un matin
    L’éclosion de la rosée qui suspend son vol
    En prenant possession d’une rose
    Mon rêve c’est d’être un rêve à offrir
    Aux saltimbanques joyeux et tumultueux
    Et par mon rêve j’accrocherai un nuage blanc
    Pour auréoler de rubans d’arc en ciel
    Le doux visage de ma muse énivrée

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Quel merveilleux rêve, Bizak.
      Je retrouve ta plume colorée qui volette autour des fleurs comme un colibri
      Cette inspiration qui m'avait tant plus quand tu étais arrivé sur mon blog, je ne sais plus quand.
      Il y a si longtemps.
      C'était un temps où les poètes accrochaient leurs rêves au fil des fleuves, aux quais des ports, aux branches des pins, comme des lambeaux de soie.
      C'était un temps de rêve où le bonheur courait les rues comme un vent affolé.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  32. Depuis que je suis sur Terre, je suis une rêveuse et ce n'est pas parce que j'ai appris à vivre de plus en plus dans le moment présent que je n'ai pas tout plein de rêves qui m'accompagnent... :-)
    Un bien joli billet, Célestine. Merci.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je vis dans le moment présent moi aussi, et je rêve beaucoup...
      Les deux ne sont pas incompatibles...je confirme !
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  33. Juste une photo qui me fait rêver... mais ça, tu le sais...
    Bises rêveuses.

    RépondreSupprimer
  34. Celestine,

    Je croise souvent ta plume sur les blogs que je suis...
    Dont notamment celui de Pierre.
    J'aime beaucoup ta réponse vibrante que tu fais à ce rêveur en panne.
    Plein de poésie, d'images fortes, de vibrations d'espoir.
    C'est un beau texte qui porte le cœur vers le rêve.

    Merci pour ce beau message de lumière.

    Ju'Lyn

    RépondreSupprimer



Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.