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19 septembre 2022

Mes étincelles

L'amour maternel est avant tout un acte de résistance contre la férocité du monde.
Françoise Lefèvre







  Ma prunelle. Ma merveilleuse étoile. La voilà, le jour de son mariage, si belle et si pleine d'amour. Deux ans déjà, c'était hier. Une jolie fête, comme une parenthèse de grâce au milieu du tintamarre covidien, de cette lancinante grisaille médiatique qui n'a pas réussi à entamer sa joie de vivre.
Cette photo m'emplit d'une émotion indicible. Un flot de souvenirs joyeux et nostalgiques en même temps.
Je ne sais pourquoi, je suis toujours terriblement émue, remuée, brassée par ma progéniture. Quel est cet étrange fil qui me lie à eux ? On a beau avoir coupé le cordon, ce lien est indéfectible. Solide comme une racine de chêne. 
Quand ils vont bien, une douce paix m'envahit et je respire plus large. 
Quand ils ne vont pas bien, le soleil brille moins. Telle une perle ternie par la buée. 
Ils me manquent souvent. Je les aime sans conditions. 
Je donnerais tout pour eux, même ma vie. Parfois je pense qu'un jour je ne les verrai plus et la tristesse s'insinue en moi comme un sirop amer.
Mais le plus souvent je suis heureuse et fière de les avoir mis au monde. Et j'exulte quand je les vois, que je peux passer un peu de temps avec eux. 
C'est banal, direz-vous. C'est cliché.
C'est que l'amour maternel ne s'exprime que par phrases toutes faites. Intemporelles. Universelles. Des phrases de mère, de toutes les mères, des phrases qui jaillissent du coeur en étincelles.

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54 commentaires:

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    1. Un cri du cœur qui me touche, venant d’un super grand-père et père 😁
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  2. Banal? non! Cliché? non! Simplement l'amour indéfectible d'une mère. Bises alpines.

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    1. Ah ma Dede, chère frangine des Alpes, je t’aurais reconnue entre mille.
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  3. Mais bon sang... c'est pénible ces commentaires qui s'affichent sans le nom. Désolée.

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    1. A qui le dis-tu ! A chaque réponse que j’écris ici, je suis obligée de redire comment je m’appelle…
      Pas un vrai progrès, de ce côté là, monsieur Google !
      Bisous de mon sud
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  4. Le lien qui relie une mère à son enfant ressemble aux racines des arbres d'une même terre qui ont leurs réseaux de communication intérieure.
    Pour que ça fonctionne correctement il faut en effet que le cordon soit coupé des deux côtés.
    Il y aurait aussi à parler de l'amour paternel. Mais les hommes sont pudiques…

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    1. Ta métaphore sylvestre ne m’étonne pas de toi : ton arbre tutélaire est un si beau symbole de ces racines intérieures que tu cultives avec bonheur.
      Merci d’être toujours là, avec ton acuité et ta délicieuse pertinence.
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    1. Je confirme.
      Photographe douée et beaux modèles 😃
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  6. Je ne peux rien dire.
    Je ne suis que père et ce n'est pas une sinécure... ;-)

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    1. Je suis certaine que tu écrirais de très belles choses sur ce sujet…
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  7. Coucou Célestine, j'aime tes mots d'une maman au grand coeur et je ne trouve pas du tout banal. C'est normal d'avoir tous ces sentiments dans le coeur, quoi de plus beau. Merci pour cette magnifique photo.
    Gros bisous ♥

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    1. C’est ma fille qu’il faut remercier de m’avoir permis de la publier.
      Rien n’est plus beau, en effet, que l’amour que l’on porte à ses enfants.
      Bisous chère Denise, merci pour tes mots. ♥️
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  8. Oui, reste à savoir quel genre d'étincelles ! ;-) Selon les humeurs des uns et des autres :-)

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    1. Ah c’est certain, la vie n’est pas un long fleuve tranquille…
      Bisous Biche
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  9. L'amour paternel a plus de mal à s'exprimer mais il est là aussi. Evidemment le peu qu'on a fait pour que ces enfants soient là, c'est quand même de la gnognotte. ;-)

    Question participation à l'éducation et à la vie familiale on a de toute façon moins à rougir que les générations précédentes, non ?

    En même temps je déteste être rangé dans une case "génération" ! ;-)

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    1. De la gnognote…comme tu y vas. Disons que les hommes font leur part, une part assez indispensable, si l’on veut bien y réfléchir…
      Quant à l’évolution des mœurs éducatives, je suis d’accord avec toi: on va vers un meilleur partage des tâches, même si les vieux schémas ont encore bonne presse, hélas…
      Bisous oncle Joe
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  10. Mon mari souffre tout autant que moi sinon davantage de l'éloignement géographique de notre fils!
    Ils ont une complicité qui leur est propre ☺☺☺☺☺
    Ce lien indéfectible dont tu parles existe également entre père et fils!
    gros bisous ♥♥

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    1. ... Ou entre le père et sa (ses) fille(s) ! ;-)

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    2. On va dire que toutes les relations familiales ont la même intensité et la même spécificité : mère/fils c’est pas mal non plus !
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  11. Avant il y avait bien eu le coeur au bord des lèvres, puis soudain le doux frémissement feuille de tremble au creux du ventre, viendront les envies pressantes, très, jusqu'au jour ou la nuit du puissant tsunami qui laisse sur le rivage de notre peau, un tout petit gluant, dont les yeux peinent à s'ouvrir et que déjà nous aimons follement.
    Entre lui-elle et ses frères et soeurs à venir , c'est pour toujours..
    L' on s'apprivoisera, s'étonnera, bercera grondera, consolera...
    Il y aura des larmes de part et d'autres, des rires en cascade ,des bras en collier autour de notre cou, des heures anxieuses qui excéderont la mesure du temps ,
    Il y a longtemps que nous ne traçons plus de traits à la verticale du mur. .Nous avons pris quelques cheveux blancs , et nous sommes passées de maman à grand maman , le trésor palpitant d'une nouvelle petite vie entre nos bras,
    Et nous nous remémorons le proverbe yiddish " Dieu ne pouvait pas être partout, alors il a crée la mère "



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    1. Très joli ce proverbe yiddish.
      Et si vrai… tu écris très joliment les balbutiements du lien mère/enfant.
      C’est vrai, la première naissance ( mais les autres aussi) est un véritable tsunami physique autant qu’émotionnel. A tel point que c’est un des rares événements de sa vie que l’on n’oublie jamais, comme s’il s’était passé hier…
      Merci chère Lucile pour ta façon unique de poser ton grain de sel sur mes billets. C’est toujours juste et magnifique.

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  12. Je dis souvent que la plus belle chose que j'ai faite dans ma vie, ce sont mes fils ♥ alors tes mots me parlent et me touchent. J'aimerais les voir plus souvent moi aussi, mais je sais qu'ils vont bien, alors je suis heureuse. Je les aime, tout comme tu aimes tes enfants, d'un amour inconditionnel. Je pense aussi au temps où je ne serai plus là, mais laissons ce temps, il n'est pas encore là, et profitons des moments présents passés en leur compagnie.
    Bisous doux, Célestine.

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    1. Tu es la sagesse, chère Francoise.
      J’ai eu un petit coup de blues parce qu’un de mes enfants est dans un creux de vague.
      Mais dans quelque temps cela ira mieux, et je dirai comme toi.
      Je t’embrasse belle d’âme
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    2. Bon tu auras compris que c’était moi…😁

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  13. Les deux premières lignes m'ont fait penser au pire... Ouf !

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    1. Je te rassure ma baroudeuse.
      Mais c’est vrai qu’envisagé sous cet angle, on aurait pu penser à des choses plus graves.
      Bisous et pardon de t’avoir inquiétée.
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  14. Alors... "j'exulte quand je peux passer un peu de temps avec eux" au mot prés je suis complètement raccord, lorsque tout va bien et ça va plutôt très bien, j'aime passer un peu de temps avec mes enfants, beaucoup me demanderai un effort.

    Bleck

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    1. Ma grand-mère, cette sage femme, disait toujours : «  l’excès en tout est un défaut »
      Y compris bien sûr l’excès d’amour …Jamais été une mère possessive, et pour être mère je n’en suis pas moins femme.
      Alors complètement raccord avec ton commentaire mon cher Bleck.
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  15. J’aime beaucoup la citation de Françoise Lefèvre. Je suis une « mamma » italienne et je sais de quoi on parle !
    Bises
    Angela

    Ps tes billets se font rares dommage tu écris tellement bien.
    Ça me manque de te lire en buvant mon café le matin :)

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    1. J’ai eu trois semaines assez trépidantes avec un gros chantier dans la maison ( tu sais ce que cents quand il y a de la poussière partout et des outils, et des perceuses et des escabeaux comme déco … )
      Ensuite je suis partie me mettre au vert en Ardèche, loin de tout réseau… bref, pas vraiment les conditions idéales ni le temps d’écrire. Mais je reviens toujours tu le constates !

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  16. Ton billet me fait frissonner.
    Tes mots, judicieusement choisis, sont beaux.
    Tu as tellement raison.
    Et pas seulement parce que tu es une maman.
    Je me retrouve dans cette évocation du lien avec les enfants.
    Ils sont tout.
    Et tu l’as joliment écrit.
    Bises Frangine.

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    1. Mon frère de cœur… ce n’est pas pour rien ! Tu as les mêmes ressentis que moi, depuis bien longtemps je m’en suis aperçue…
      Comme tous les hypersensibles nous sommes des êtres de lien.
      Je t’embrasse
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  17. Quel beau texte, la puissance indéfectible de cet amour dont tu parles si bien !

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    1. Merci ma petite miss. Je suis sure que tu sais ce que je veux dire ! ;-)
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  18. Si l’amour maternel est si puissant, c’est parce qu’il naît depuis la première seconde de vie, qu’il couve doucement en grandissant dans un corps qui se transforme pour cela et qu’il n’est que don. Il n’attend pas de retour, de contrepartie…ce n’est pas un amour d’échange.
    Il arrive qu’il soit blessé, qu’il soit déçu…mais ça ne lui enlève pas de force.
    C’est quan l’amour attend quelque chose en retour qu’il se brise souvent. Mystère d’un échange de dons, sans calcul.
    Merci chère Célestine de ce délicieux billet. Je vous embrasse.
    HSCB 😉

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    1. Ce cher HSBC… cela faisait si longtemps que vous n’aviez pas garé votre char par ici…
      Le don de soi est entier quand il s’agit de ces autres nous-mêmes que sont les enfants.
      Et vous l’exprimez si bien !
      Merci pour ce passage plein de panache et de sagesse.
      Revenez souvent
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  19. Merci au coeur de maman d'exister, d'aimer sans conditions.
    Ravie de te lire en repassant par ici Célestine :-)
    J'ai ressenti toute la puissance et la douceur de ce lien d'amour maternel.
    Je reviens petit à petit par ici :-)
    July.

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    1. Oh ma Julyn c’est vrai que cela faisait longtemps aussi pour toi.
      J’aime quand mes fidèles lecteurs reviennent me voir.
      Cel me donne l’impression que je rajeunis !
      Je t’embrasse, chère revenante.

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  20. Nos enfants sont des merveilles que l'on aime sans cesse. Nos enfants sont nos étoiles Nos enfants sont nos fragilités. Nos enfants sont nos forces. Nos enfants sont nos joies et nos inquiétudes. Nos enfants

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    1. Nos forces et nos fragilités tu as raison ma Suzame. Tout le mystère réside dans cette magnifique contradiction.
      Bisous de fée
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  21. Je me demande si j'ai vraiment coupé le cordon un jour .... Disons, comme ce n'est pas moi qui l'ai coupé, je fais comme si je n'étais pas au courant ;-). Myo

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    1. Le couoe-t-on vraiment un jour ? La est la question … il en reste toujours une trace. Tu sais bien que l’on est pareilles toutes les deux …
      Bisous sister
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  22. Universel, cet amour des mères, oui, rien n'est plus vrai. J'ai beaucoup voyagé et j'ai toujours remarqué, dans quelque pays où je me trouve, ce regard si particulier des mères pour leurs enfants, fierté et tendresse, même dans les pires conditions, comme en Inde. Vous l'écrivez si bien, chère précieuse.
    Merci pour ces rappels d'humanité qui font un bien fou à ceux qui les lisent.
    ~L~

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  23. "Quand ils vont bien, une douce paix m'envahit et je respire plus large.
    Quand ils ne vont pas bien, le soleil brille moins. Telle une perle ternie par la buée.
    Ils me manquent souvent. Je les aime sans conditions. "
    J'aurais pu écrire la même chose..... mère inconditionnelle je suis...
    manoudanslaforet

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  24. Je suis une mère juive et une grand'mère juive mais je me retiens heureusement pour eux.

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  25. Comme Françoise Lefevre à la merveilleuse plume sensible, tu nous fait pénétrer Céleste dans notre intimité la plus secrète et la plus mystérieuse, celle de mère, qui respire quand sa couvée va bien,ou retient son souffle quand elle est "au creux de la vague", s'interroge....nos petits, nos forces et nos éreintements, nos merveilles, nos épuisements sans limite, sans conditions, nos prolongements, nos étoiles qui nous lient d'amour. Toujours.
    Puis maman devient mamy et ce n'est pas mal non plus..... "l'amour ne se divise pas, il se multiplie".
    Merci ma chère Âmie pour tes mots délicieux en ce petit mât-teint.
    Doux samedi.
    Bisous.

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  26. Elle était belle, lui aussi ! Elle m'aimait, lui aussi. Maintenant c'est à mon tour de transmettre ce que j'ai reçu et de l'adapter à leur façon de vivre puisqu'ils sont si/trop loin de moi.

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  27. L'amour d'une mère est inconditionnel et je partage ton propos : la "météo" de nos enfants nous touche profondément, on n'y peut rien, c'est comme ça, la chair de notre chair ne peut que vibrer d'un son unique... Bises dans la douceur du soir céleste Célestine, à bientôt. brigitte

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  28. La Grosse, de Françoise Lefèvre

    "La vie c'est parfois comme ça, il faut se quitter. Alors on songe à tous les moments passés ensemble où l'on ne savait pas qu'on était heureux. "

    Je viens d'accompagner Jean jusqu'au train pour son retour au Danemark...
    Il vient de passer avec nous deux bonnes semaines.
    Nous étions tous ensemble occupés , chacun pour sa partie, dans les travaux d'aménagement de notre entrée.

    Ce lien entre mère et fils ou fille j'en suis témoin depuis l'arrivée césarienne  de chacun des trois.....

    Pour le père que je suis, cet attachement spécifique et durable pour leur mère a été source d'interrogations....
    Mais j'ai toujours eu mon rôle et ma place auprès d'eux.... Je les aime tous autant, sans condition et sans faire de différence.

    S'il est commun de constater un lien fort entre mère et enfants en raison de son rôle éminent dans l'entrée au monde de ceux ci, en l'absence de référence romanesque précise, J'ai du mal à saisir en quoi etre mère serait la marque de
    la résistance à la férocité de l'existence.

    Pour finir, en matière de lien, heureusement qu'il y en a un entre nos blogs et que j'ai pu ainsi découvrir ton present billet pour m'en réjouir..... En effet, j'ignore par quelle mauvaise manoeuvre je me suis privé de la notification qui m'en était faite par mail.

    Bises en étincelles

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  29. "Allo, Papou ? Je galère encore sur ce poème de Keates; c'est quoi déjà cette figure de style qui veut que..."
    30mn plus tard...
    "Et puis, tu sais quoi ? et patati et patata..."
    Un quart d'heure plus loin...
    "Sinon, patin, couffin..." et tout ce qui s'ensuit de son présent estudiantin, en lice pour l'Agreg' à Aix, mais pas que... Avec du perso épicé et des bulles dans son quotidien : mon aînée, ma fille chérie, ma Jolie Belle Douce... Alice.

    Ma mère n'en a tellement pas été une pour ses trois enfants (dont je suis l'aîné) que je pense en être devenu une pour Alice, depuis que j'ai quitté notre foyer, il y a de cela plus d'un lustre. La sienne, de mère, semble avoir pris pour un gros mot que sa fille soit homo.

    L'instinct maternel ? J'en doute. L'amour maternel ? Je le conçois et le constate auprès de mes sœurs. L'amour maternant, je m'y emploie du mieux possible, depuis ma planète Mars ;)

    Il m'aura fallu quelque temps avant de porter commentaire à ce billet revigorant, je l'avoue.

    Bravo, Belle Mère, aux élans étoilés dans la crinière, tout feu tout flamme, où vient flotter ton âme.

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  30. Coucou Célestine , ah la rentrée c'est toute une affaire : mettre en place la musique , le sport , organiser sa semaine , et puis voilà des amis qui ont débarqué d'Allemagne , et puis il fallait faire quelques travaux dans la maison, bref courir après le temps et résultat : j'ai pris du retard dans mes activités blogatikoïdes .
    Je viens de lire ton billet et tous les commentaires, c'est très touchant et l'on voudrait qu'il en soit ainsi pour l'humanité entière , que ce lien maman-enfant ne se dégrade jamais.
    Moi je suis plutôt papa que maman, allez donc savoir pourquoi ? Je comprends bien la joie de voir les enfants , et combien on se sent mal lorsque l'un a des problèmes , l'immense joie qui rayonne à l'intérieur de nous lorsqu'ils vont bien et ont du succès, lorsqu'ils sont heureux, lorsque l'on passe un peu de temps tout simplement avec le bonheur d'être ensemble.
    Et si l'on sent que ça dérape, ne pas parler trop vite , rester patient , espérer que les situations s'améliorent , essayer de trouver les bons mots qui consolent, qui guident , qui aident à y voir plus clair , tout en étant le plus concis possible, espérer surtout , et se faire aider par un psychologue lorsque l'on est désarmé devant la vie , chercher les bonnes réponses aux situations qui se présentent . La paternité pour moi fut une sacrée leçon de vie , ou plutôt une leçon sacrée !
    ô Célestine continue surtout à écrire tes billets , ils ont du succès vu le nombre de commentaires , car ils nous parlent de la vie.
    Je vais dire ici quelque chose que je n'ai jamais dit à personne de mon entourage : je ne suis pas catholique pourtant lorsque mes enfants ont à vivre une épreuve , je vais prier à la cathédrale discrètement , je pose un cierge et je prie , je ne vis pas dans un milieu catholique et je pense que ceux qui m'entourent ne comprendraient pas . J'ai l'impression que c'est là que se dépose les espoirs profonds qui viennent du fond de nous-même, nos gros chagrins et deuils , déceptions , et surtout nos espoirs.


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Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.