Cette image m'a évoqué un épisode de ma vie heureusement enfui à jamais.
Mais tant de gens y sont encore confrontés... ça me révolte que de telles personnes existent.
Un bel organe, un imperturbable aplomb, plus de tempérament que d’intelligence et plus d’emphase que de lyrisme, achevaient de rehausser cette admirable nature de charlatan, où il y avait du coiffeur et du toréador...
Quoique...A la réflexion, je suis peut-être encore loin de la vérité. Et très injuste envers les coiffeurs et les toréadors. A ton arrivée dans les lieux, et dans ma vie, mon monde avait comme chaviré de la balustrade vers un sol froid de marbre. Avec un bruit d'éclats de verre.
C'était ta façon d'être qui éclaboussait.
On te trouvait agaçant, imbu de toi. Je te trouvais insolent de charisme. La grande classe dans ton manteau havane. Hâbleur. Fascinant.
J'aurais aimé m'envoler dans un grand élan de défense. Prendre ta défense. Comme si tu en avais eu besoin...
Je restais avachie sans mot, dans mon silence. Tu réussissais à me rabaisser et me culpabiliser sans cesse, et sans raison.
Et la honte m'intimait de me taire, de son long doigt griffu.
Certaines phrases assassines font tellement plus mal que les coups physiques...indécelables, impossibles à prouver, elles détruisent à petit feu les âmes sensibles et altruistes dans mon genre.
C'est terrible de se sentir nouille au point de ne proférer aucune parole, et de renier son courage. Et sa nature profonde. De se sentir glisser peu à peu vers le chaos intérieur.
Je te trouvais des excuses constamment. Tu me soufflais le chaud et le froid, de ton haleine fétide de mort. Tu n'avais rien d'admirable.
Ce que l'on prend parfois pour de l'amour, n'est qu'une forme d'idolâtrie paralysante, qui rend bête. Il m'en a fallu, du temps.
Quand je l'ai enfin admis, que j'ai réussi à m'arracher à ton emprise, pilée comme un miroir en miettes, tu es parti injecter ton venin dans d'autres peaux. Et, comme tous les salauds de ton espèce, te servir des gens comme de pauvres marionnettes, pris dans les fils gluants de ta toile. Les toxiques tels que toi, ont constamment dans la poche un revolver psychique braqué sur leur proie. Hideux derrière leur masque faussement aimable.
Pervers. Narcissique. Manipulateur.
Tu n'avais que l'aspect d'un brave, avec l'entrain d'un commis voyageur.
Quoique...à la réflexion, je suis injuste aussi envers les commis voyageurs.
***
Pour le 64° devoir de Lakévio du Goût.
Pour en savoir plus :
ça me glace!
RépondreSupprimerOups ! En cette saison ce n’est pas malin de ma part 😁
SupprimerHeureusement tu t'en es sortie et, si je ne me trompe, encore apte à faire confiance. Il doit être vachement chouette l'heureux homme pour t'avoir convaincue !
RépondreSupprimerJe t'embrasse.
SupprimerTous les êtres humains ne sont pas bienveillants comme toi, hélas...mais j’ai retrouvé peu à peu une confiance en moi que je n’avais jamais vraiment eue...le résultat d’un long travail.
Chouette est un doux euphémisme cher Boss.
Je t’embrasse 😘
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oui je comprends très bien et ça colle au tableau, en plus
RépondreSupprimerIl faut de tout pour faire un monde disait ma grand-mère ,,,
SupprimerCertes. Mais certains éléments ne sont pas vraiment indispensables à l’humanité ...
Belle journée madame Adrienne.
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Bonjour Célestine, tu décris extrêmement bien ce genre de personnage... Et je sais que certaines restent engluées dans cette toile, n'osant pas quitter un conjoint pervers et manipulateur en pensant protéger des enfants en bas âge... Et comme il les a convaincu qu'elles étaient incapables de subvenir seules à leurs besoins, il leur est très difficile de s'extraire de cette situation. J'en frémis pour elles.
RépondreSupprimerLibérée, délivrée ! ;-)
Lu chez Marie Ribeill à l'instant :
SupprimerDepuis, je m'autorise, encore timidement peut-être, mais je progresse, à rayonner dans mon propre sillon sans me comparer à celui des autres.
Alors vous aussi, brillez à votre propre mesure. Plus ou moins fort, qu'importe. Vous êtes à votre juste place, et vous faites partie de cette grande et magnifique toile qu'est la Vie.
En rayonnant qui vous Êtes, vous participez à sa Beauté...
.
Centrez-vous sur vos valeurs, vos talents, vos qualités... Et rayonnez !
J'y ai repensé ces jours-ci, parce que dans une série que je suis, il y a ce genre de personnage en ce moment et qu'ils ont tous le même profil.
SupprimerJ'avais eu le même frisson rétrospectif en regardant « Mon roi » le très beau film de Maïwenn avec Vincent Cassel et Emmanuelle Bercot.
Oui, je pense souvent à ces femmes qui n'osent pas...et je les plains de tout mon coeur.
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Merci pour ce beau texte de Marie.
SupprimerRayonner dans son propre sillon, c'est très bien dit.
J'aime beaucoup ces messages bienveillants. Ça réchauffe.
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Un devoir criant de vérité, j'ai adoré ce devoir.
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour ce cri du coeur, heure-bleue. ;-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Tu as eu le courage de sortir de ses griffes et la chance de croiser sur ta route une belle personne qui t'a aidée à retrouver confiance en toi. Tu sais, maintenant, ce qu'est le vrai Amour, c'est-à-dire un Amour respectueux et bienveillant.
RépondreSupprimerJe t'embrasse fort, Célestine.
Et c'est un vrai bonheur, ma belle d'âme...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Hé bé !
RépondreSupprimerIl t'a salement roulée dans le farine, ce type.
Vu de mon côté de mec, on n'est pas toujours reluisant mais tout de même le fond cruel de certains types, c'est flippant.
Et on s'étonne que parfois un coup de fusil maladroit parte quand la femme range le fusil du mec...
Bon, ce n'est pas recommandé mais parfois si compréhensible, même si la fuite me paraît préférable.
Il y a aussi des hommes sous emprise de femmes atteintes du même mal.
SupprimerEt ils vivent le même calvaire.
Heureusement je n'ai pas eu à décrocher le fusil...
Mais fuir, oui, loin, très loin...
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Saisissant, mais malheureusement encore trop vrai.... ces crapules dévastatrices revêtues d'habits de lumière détruisent peu à peu leur proie... et il en existe d'autres, dans l'ombre, tout aussi prédatrices, jadis et/ou actuellement, qui attouchent sans violer les petits-enfants, les ados, promettent monts et merveilles, sans pénétrer, et les réduisent à néant à jamais !
RépondreSupprimersurtout ne pas parler, dire en mots ces choses inconnues, dans des familles auréolées de ce qu'elles pensent essentiel : la protection du sacro saint ! ; heureusement qu'actuellement les remparts tombent comme ces manipulateurs au charisme flamboyant, qui détruisent...
tu en es sortie, fort heureusement.... on a toutes croisé, dans notre vie, de loin ou de près de tels caméléons coupés de leurs émotions qui jouent au chaud au froid, ces pervers narcissiques, dans l'emprise la domination, qui s'emparent de l'autre pour attirer sans aimer ses faveurs....
merci et bisous Céleste.
Douce semaine.
Tu en parles avec fougue, et quelque chose me dit que c'est avec raison que tu t'indignes...j'en ai connu beaucoup dans ma carrière, de ces enfants détruits par les attouchements d'un adulte.
SupprimerLes déviances ont sans doute leur source dans des mal-êtres d'enfance. Mais impossible de les excuser, ils font trop de mal. Des caméléons, c'est vrai, qui fuient comme des anguilles et retombent toujours sur leurs pieds...Des crapules dévastatrices, tu as raison.
Merci pour ton témoignage.
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Certainement, comme tu le dis, l'origine remonte à leur propre enfance... mais pas d'excuses pour autant !
SupprimerAucune excuse ! Juste une explication...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
C'est tellement bien dit, ça sent le vécu ! Je n'ai jamais aimé ce genre de personnage, imbu de sa personne, pourtant j'ai connu un pervers narcissique.
RépondreSupprimeril disait "tu n'es qu'une bulle, tu n'es rien"... Longtemps plus tard j'en ai fait un poème, plus que les coups les mots font mal...
Dégustes ta nouvelle vie Célestine avec une personne bonne et agréable à vivre.
Bisous
Je savoure, comme jamais...
SupprimerJe compatis à la souffrance que tu as du éprouver avec ce triste individu.
J'aimerais lire ton poème. Moi, j'ai écrit un livre entier pour m'extirper de ces douleurs de jeunesse.
Je t'embrasse
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Wouaouhhh!! C'est tellement bien dit... j'ai une amie qui n'arrive pas à se défaire de sa relation toxique, qui se rabaisse, se trouve nulle, etc... Dur, dur!! Je me suis trouvé dans cette situation mais très peu de temps, mes enfants m'ont sauvés en m'obligeant à vivre et à sourire, pour eux. Dur, dur!! C'est tellement bon de savoir que tu as retrouvé, tendresse et bonheur. Bisous
RépondreSupprimerCe qui est surprenant, c'est qu'on en parle beaucoup, en tout cas beaucoup plus qu'avant, quand il n'y avait pas internet, et qu'il y a quand même plein de gens qui se font avoir et se retrouvent dans des relations toxiques...Ça m'interpelle vraiment...
SupprimerJ'aime bien ce que tu dis de tes enfants. Leur amour est puissant.
Bizou ma Brizou
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Comme tu ce que tu évoques est juste ! Eh oui moi aussi j'ai eu affaire à ce type d'individu ... C'est quand il s'en est pris aux enfants que j'ai réussi à partir, a m'enfuir serait plus exact en tremblant de peur. Avec le recul je me dis que ce départ a été l'action la plus courageuse de ma vie tant j'étais sous son emprise. Merci de ce texte criant de vérité petite sœur. Je t'embrasse.
RépondreSupprimerQuitter une situation toxique ou anxiogène demande énormément de courage.
SupprimerEt je sais, pour te connaître un tout petit peu à travers tes écrits, que tu n'en manques pas.
Je pense souvent à toi. j'espère que tu vas bien, grande soeur de coeur.
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Nous sommes au delà de l'amour dans ce texte saisissant, Célestine. l'être aimé, admiré et craint tour à tour fut pour l'entourage de la victime (euh oui ..) une personne à éviter et portant, le cœur à ses raisons que la raison ignore et son insolent charisme fit le reste....
RépondreSupprimerOn ne sait pas ce qu'est l'amour avant de l'avoir éprouvé vraiment.
SupprimerOn le confond souvent avec d'autres sentiments, passion, possession, adulation.
La fascination, par exemple, me fait penser au serpent du livre de la jungle...Je lui préfère de beaucoup l'admiration, (surtout quand elle est mutuelle). Elle me semble beaucoup plus saine et positive que cette espèce d'attirance malsaine où l'on se perd, parfois...
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Merci en tout cas à toi d'en avoir si bien parlé, ce qui n'est pas évident je le conçois ....
SupprimerSourire :-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Il faut toujours se méfier des apparences mais la vie se charge de faire éclater la vérité......Des personnes toxiques peuvent ainsi vous détruire. Les mots que tu emploies sont violents comme un exutoire. est ce ton histoire.....Si oui, bravo pour avoie eu le courage de t'extraire des griffes de ce dangereux pervers.
RépondreSupprimerCes mots m'ont permis, en effet, quand je me suis fait aider, de faire sortir de moi toutes ces choses qui ont encombré le début de ma vie. Pour devenir enfin moi-même, et savoir ce que je voulais et surtout ce que je ne voulais plus.
SupprimerOui, c'est mon histoire, Daniel, et je ne la renie pas.
Merci pour tes mots à toi.
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bravo pour t'être ...libérée! Ton récit colle très bien avec l'image , il est donc normal que le souvenir se soit réveillé!
RépondreSupprimerPeut-être parce que j'étais assise à un bar quand je l'ai rencontré...
Supprimer(Mais je ne fumais pas ;-) mais surtout parce que j'ai ressenti un malaise en voyant ce personnage, et surtout la façon dont sont positionnés l'homme et la femme. L'un dominant l'autre déjà par la hauteur.
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Bonsoir ma belle Maitresse spirituelle ;)
RépondreSupprimerPourquoi j'ai l'impression de connaitre cette vile personne... dans le doute, voulez vous bien joindre une photo que l'on puisse la reconnaître au cas où l'on croiserait sa route ? :D
Bouleversant billet, dont mon gros doit me dit qu'il sera sans doute lu par le type en question.
Allez Maitresse, plus jamais l'âme prise ni de se laisser broyer par un petit merdeux narcissique.
Je vous embrasse tendrement.
Merci Julie.Toi aussi tu me bouleverses par tes mots. ;-)
SupprimerJe n'ai pas vraiment envie d'imaginer qu'il lise mon blog. Il est sorti de ma vie pour toujours, et je n'ai évidemment pas gardé de photo (lol)
Mais tu as raison, et Christine Petit-Collin dit ça très bien, on a toujours l'impression de connaître ce genre de personne, parce que ce sont des clones, qui n'ont que quatre ficelles : la séduction, la victimisation, la culpabilisation, et l'intimidation ...
Et bien sûr, des personnes très immatures.Tu as donc raison de parler de « petit merdeux »narcissique.
Je t'embrasse aussi.
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Dans mon immense modestie, je me dis parfois qu'on devrait enseigner dans les écoles le dialogue du Sage et du Fou... :-D
RépondreSupprimerJe crois que la société actuelle, où la compétition est la règle de base, favorise de tels comportements.
Dominer, écraser l'Autre sont devenus les règles de base de la déshumanisation actuelle.
Ti bacio forte Carrissima e TVB
Ah...le dialogue du sage et du fou...Tu sais que ton texte m'a bien aidée, à une époque ? Alors tu peux en être fier.
SupprimerJe serai néanmoins plus optimiste que toi : je pense que dominer et écraser sont de tout temps...Mais l'amour aussi est de tout temps, et toujours là même dans les moments les plus sombres....La lutte éternelle entre le bien et le mal...
Ti bacio anche, caro
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Ah, c'est donc lui ! Je le reconnais. Pendant quelques années il a été mon gendre !
RépondreSupprimerTu as raison. ce type de personnage est cloné à des milliers d'exemplaires, hélas...:-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Ouf, je respire à l'idée que ce soit de l'histoire ancienne... Bravo, noble fille, d'avoir pris la poudre d'escampette, tu es en vie et vivante, certaines y laissent leur peau. Bises ensoleillées céleste Célestine. brigitte
RépondreSupprimerJ'ai la chance d'avoir eu cette force.
SupprimerMerci pour ton soleil, ma Plume.
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Un allumeur, en quelque sorte.
RépondreSupprimerBleck
(ah ! je parviens à poster un commentaire, l'effet 2021 probablement)
SupprimerFormid ! je croyais que tu étais mort. Ou pire : que tu boudais. ;-) ;-) ;-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
C'est magnifiquement écrit et décrit. Et quelle belle et puissante image ce 'revolver psychique"
RépondreSupprimerL'image a surgi en regardant l'illustration. Tu ne trouves pas que le personnage semble tenir un révolver dans sa poche ? On le devine presque à travers le tissu du manteau.
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Il faut que le traumatisme que tu as vécu ait été bien profond pour qu'une image de ce genre suffise à ramener dans tes pensées actuelles, dans ta nouvelle vie inondée de bonheur, un trouble exprimé avec tant de force.....
RépondreSupprimerBises solidaires
Comme je le disais à un de mes amis par mail, j'ai surtout pensé à ceux (ou celles) qui vivent encore ce genre de situation. Et voulu leur dire que c'est possible de s'en sortir et de connaître un vrai bonheur.
SupprimerMerci mon Petrus, pour ta sollicitude.
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Tu lui as réglé son compte, et si j'ose dire, le voilà habillé pour l'hiver ! Comme ça a dû te soulager le jour où tu l'as fait !
RépondreSupprimerIl y a des gens toxiques et tellement dangereux, d'autant plus qu'ils finissent pas faire croire à leurs victimes qu'elles sont nulles
J'ai mis du temps à ôter de mon chemin les gens indésirables.
SupprimerDans le cas évoqué ici, j'étais jeune et inexpérimentée. Mais tout au long de ma vie, j'ai eu à gérer ce genre de relation, notamment une prétendue amie qui m'a bien entamée...
Et puis un jour, je suis née à moi même. Enfin.
Et à partir de ce moment-là, je n'ai plus jamais laissé personne avoir du pouvoir sur moi.
« Les gens n'ont que le pouvoir qu'on leur donne » est un de ces aphorismes qui ont changé ma vie.
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Bonjour, très chère 'lestine☆ ;)
RépondreSupprimerRavi de retrouver ta verve narrative qui en ajoute, avec brio, à l'ambiance grinçante de cette image (proche d'un Ed Hopper, hein ?). Que 2021 te voie évoluer, toujours aussi inspirée.
Des bises à toi et tes fidèles.
Merci Tiniak. Tout est si bien résumé en quelques mots !
Supprimer(La toile est de Vettriano, mais il y a du Hopper dedans, je suis d'accord...)
Belle année à toi !
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Ah ! et puis, note que mon blog 'paVupApRi' migre doucement vers un nouvel espace 'poLétiquement vôtre'...
RépondreSupprimerà suivre sur mon pseudo ou ci-après : http://niak65poletique.canalblog.com/
C'est noté !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
À la différence des produits dangereux, ce genre d'individu toxique, n'arbore pas de petit logo descriptif, identifiable au premier coup d'œil, sans quoi, on saurait à quoi s'en tenir.
RépondreSupprimerIl est des maux qu'il faut qu'ils sortent, d'une manière ou d'une autre. Je me permets de te dire que tu les as exprimés avec talent et intelligence.
Mais ça, je crois que tu le sais. Il est d'autres maux dont on se libère entre les lignes, dans des commentaires d'apparence anodins. Le résultat est le même : un nouvel oxygène.
Quant aux "toxiques", il en est des hommes comme des femmes, qui ne savent "briller" que sur le dos des autres, un peu comme une tique.
À la réflexion, je crois que je connais une personne de cet acabit. Le courant n'est jamais passé, peut-être une sorte de méfiance naturelle m'a mis en état d'alerte, une sorte d'instinct qui m'a fait penser : "je ne la sens pas". La suite me donna raison.
Je comprends que cette image ai pu t'inspirer, le type en question ne regarde pas cette femme, il la toise de son œil inquisiteur il la « possède » déjà.
bises de la nuit
Oui voilà, c'est ça : il la toise. Il la possède, il la domine.
SupprimerIl a un air suffisant.
J'aime bien ta comparaison avec les tiques. ce sont en effet des parasites de la société.
Quant à l'oxygène, je respire, maintenant, comme je n'ai jamais aussi bien respiré.
Merci pour tes mots, une fois de plus ils me touchent.
Mais tu sais déjà, toi qui as lu Alpharêves.
Bises du lendemain.
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D'un passé pas si simple, tu en as fait un passé décomposé...
SupprimerJoli !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
J'aime bien quand tu sors ton flingue !
RépondreSupprimerT'inquiète pas! Je témoignerai que pour toi que c'était de la légitime défonce... euh défense ! ;-)
je n'en doute pas, cher oncle.
SupprimerAllez, promis, je serai plus légère prochainement !
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Comme un bloc de glace détaché du passé. Cette banquise-là, elle peut bien fondre.
RépondreSupprimerComment se défait-on de l'emprise, qu'il faille toujours la raconter ? C'est terrible et les mots sont durs, malgré la beauté de leur agencement. C'est cela qui m'a touché
Et moi, je te le redis : je suis touchée que tu sois touché...
SupprimerEt je t'embrasse
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j'ai écrit beaucoup de poèmes, depuis longtemps pour exorciser ce qui fait mal et aussi pour louer la nature et les êtres que j'aime, c'est ma façon à moi de m'exprimer. Je cherche le fameux poème dans mon vieil ordinateur Célestine
RépondreSupprimerMerci Marine. C'est adorable de ta part.
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Tes mots résonnent, Célestine, douloureusement.
RépondreSupprimerL’ancienne moi, optimiste, enthousiaste, battante, prompte à l’émerveillement, s’était éteinte sous les brimades, les accusations, les dénis. Qui étais-je pour oser prétendre au bonheur ? L’abandon aux idées noires. Destructrices. Marasme devenu quotidien. L’obscurité pour tout repère. Avec le recul, je me suis souvent demandé comment j’avais pu sombrer à ce point. Comment j’avais pu devenir imperméable à tout ce qui était beau.
Chaque nuit, m’endormir en espérant ne pas me réveiller.
Chaque matin, ouvrir les yeux et maudire les battements de mon cœur, ma respiration régulière.
Me pencher au bord du vide, sur le balcon, talon sur le grillage de protection, à scruter les pots de plantes, les affreuses poules en céramique. Ne pas oser, par peur d’en réchapper. J’entrevoyais l’absence éternelle comme seule solution. Il y a dans l’impermanence de la vie quelque chose de réconfortant. Savoir que l’on n’est pas condamné à souffrir indéfiniment est rassurant. Effleurer son chapeau, petite révérence, salut, l’artiste !
Heureusement, j'ai tenu.