En réécoutant le récit des amours tumultueuses de Michel Berger et de Véronique Sanson, je n'ai pu m'empêcher de tisser un parallèle audacieux avec le triangle amoureux de la Commedia dell' Arte.
Michel, Pierrot rêveur au visage lunaire, poète sombre et doux, blessé par les ombres de son passé. Pour le comprendre, il faudrait savoir qui il est...
Pierrot abandonné par une Colombine-Véronique, courant se jeter dans les bras d'un Stephen Still rutilant, magnétique dans son apparence d'Arlequin moderne...
Arlequin ou Pierrot ?
Colombine hésite, assise sur un caillou entre deux routes poudrées de doutes. Il n'y a qu'elle pour savoir que c'est un déchirement, un choix cornélien. Enfin, elle, et toutes les Colombine du monde qui se sont trouvées un jour dans cette situation...
Elle sent cette force l'attirer irrésistiblement vers le soleil de l'Ailleurs, et elle sent une autre force qui la retient ici, peut-être un peu moins impérieuse...
Mais ils croient quoi, tous ? Ceux qui jugent, ceux qui critiquent, que c'est facile ? Elle n'a pas beaucoup de temps pour se décider. Elle sait qu'elle va faire du mal en partant comme en restant. N'en déplaise à Verlaine, elle n'est pas cette « frêle enfant méchante aux yeux pervers qui conduit un troupeau de dupes, la rose au chapeau ». Elle n'est qu'une femme écartelée par ses sentiments, prise dans le « fatidique cours des astres ». Sa vie est devant elle, mystérieuse et insolente comme l'aventure. Ou douce et plane comme un jardin.
Alors elle choisit l'aventure.
Elle écoute son coeur. Ou son corps, en l'occurrence. La sulfureuse attirance d'une vie qu'elle pressent ample et vertigineuse. Elle préfère les remords aux regrets. Elle se lance.
Des regrets, elle en aura, bien sûr. Et très tôt après le feu de paille. La passion l'a dévastée. A tout brûlé sur son passage.
Et elle chante dans le port de Vancouver, sur des souvenirs amers...
Qu'y a-t-il sous les masques, lorsqu'ils tombent ?
Et quel jeu vaut une chandelle morte, quand on y réfléchit ? Le costume clinquant d'Arlequin cachait les fêlures d'un rocker violent et veule, alors que Pierrot dissimulait sans doute le soleil sous son masque de lune pâle.
Mais la vie, au clair de la terre, ne nous dit jamais rien à l'avance.
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Verlaine: Colombine
« Fêtes Galantes »
chantée par Georges Brassens
Michel Berger : Pour me comprendre
Veronique Sanson : Vancouver
Musique: Tout feu tout flamme, instrumental générique
C'est beau ce que tu te dis.
RépondreSupprimerQui n'a pas un jour été attiré par un feu flamboyant qui peut se révéler éphémère ?
Oui Suzame. Je crois que c'est quelque chose dont personne n'est à l'abri, puisque c'est l'essence de l'humain...
SupprimerNe pas juger, voilà l'attitude que j'ai toujours essayé d'avoir dans ces cas-là.
Je me demande toujours pourquoi des êtres humains pleins de défauts se permettent de juger d'autres êtres humains pleins de défauts...
Bisous douce amie
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Je suis de ces personnes attirées par le Feu !
SupprimerJe n'en doute pas une seconde, chère Suzame...
SupprimerJe suis du même bois.
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Dangereux de mélanger le bois et le feu...:-P
SupprimerC'est vrai, je me suis cramée plus d'une fois...
SupprimerJe la trouve bizarre, ta nécrologie de France Gall ! ;-)
RépondreSupprimerPoème prémonitoire :
"L'implacable enfant,
Preste et relevant
Ses jupes,
La rose au chapeau,
Conduit son troupeau
De dupes"
N'est-il pas plutôt Mademoiselle Rimbaud enlevant Paul à Mathilde ? ;-)
Paul... à la fois lune et soleil...
SupprimerMais c'est toi le spécialiste de Rimbaude !
Et France Gall n'a rien à voir là-dedans mon oncle. Entre eux, ce n'était vraiment pas du rugby. ;-)
¸.•*¨*• ☆
Mais pourquoi donc Colombine a-t-elle voulu faire une pause cigarette ?
RépondreSupprimerEn principe, ce sont les mecs qui, courageusement, annoncent aller acheter des clopes (ou des allumettes) et qui ne reviennent jamais... Un sacré mec cette Véronique :-)
Peut-on dire dans ce cas que Véro nique Berger?
Ti bacio Céleste
Va savoir comment vient une envie subite de descendre au tabac du coin ?
SupprimerMême à moi, qui n'ai jamais touché une clope de ma vie, ça pourrait m'arriver.
D'où ce serait un truc de mec, dis donc, tu serais macho toi ?
Première nouvelle... ;-)
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Pas macho, observateur.
SupprimerUne femme qui quitte un homme explique en long, en large et en travers (si nécessaire) le pourquoi du comment elle se tire.
Les mecs, du moins un certain nombre, n'y vont pas par 4 chemins. Ils se cassent et la fille, qui n'a rien vu venir, fait la tournée de hostos et des commissariats avant de comprendre...
D'autres ont une méthode qui a l'avantage de ne pas plonger la famille dans l'angoisse... ils nettoient par le vide avant de se tirer.
A part ça, Célestine qui serait capable de se tirer comme ça, sans explications...... tu me la copieras :-P
Baci
Oui je comprends ce matin ce que mon esprit embrumé ne saisissait pas hier soir : tu étais sur la forme et j'étais plutôt sur le fond...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
ma connaissance de la vie amoureuse des vedettes françaises est absolument nulle, je ne goûte donc pas le sel de ce billet ni des commentaires :-)
RépondreSupprimerChère Adrienne
Supprimerje crois que tu n'as pas saisi que l'histoire de ces vedettes n'est qu'un point de départ pour parler des femmes en général, de la passion et de toutes ces choses qui font le sel (et le poivre) de la vie...
Tu sais bien qu'il ne faut jamais, chez moi, s'arrêter à la première lecture de mes mots...
Peut-être une seconde lecture plus métaphorique t'éclairera-t-elle ?
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Une des chansons de la merveilleuse Véro que je préfère, c'est "Je me suis tellement manquée" dont j'aime la chute :
RépondreSupprimer"S'il me reste un sanglot
Une petite lampe allumée (dans mon âme)
je les offrirai aux autres
Je me suis pardonnée".
Ces paroles me parlent beaucoup. Surtout la dernière phrase.
SupprimerC'est drôle je le vois écrit « Je me suis tellement manqué » sans « e », dans le sens de quelqu'un qui était absent et à qui on dit tu m'as tellement manqué.
Si on met un « e » ça prend le sens de « je me suis tellement ratée, ou loupée » remarque, oui, ça peut vouloir dire cela...
La magie de la grammaire et de ses nuances hyper fines...
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Je suis comme l'Adrienne, dans une chanson, je m'intéresse à la qualité des paroles et de l'interprétation. Les aventures domestiques plus ou moins tumultueuses des pipoles-chanteurs me laissent de glace. C'est pareil pour les bouquins où je partage (à ma grande honte) l'avis de Marcel dans "Contre Sainte-Beuve": il n'est pas nécessaire de connaître la vie de l'auteur pour apprécier un livre.
RépondreSupprimerIndépendamment de cela, ta comparaison des deux situations est, comme toujours, tout à fait pertinente. C'est sans doute dû au regard que portent sur les choses tes yeux-revolvers ;-)
Mon cher Walrus, comme à L'Adrienne, je te répondrai que ce billet n'est en rien une chronique pipole.
Supprimermais bien plutôt une réflexion sur les rapports humains parfois compliqués quand la passion s'en mêle (et s'emmêle)
ta dernière phrase me laisse supposer qu'en réalité tu as très bien compris qu'à travers cet exemple, je parlais de beaucoup de monde...et aussi de moi...
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Bien sûr que j'ai compris, ma toute belle ! Je suis Belge, mais pas à ce point :o)
SupprimerRhôô ! Loin de moi cette idée saugrenue !
Supprimer♥︎
Elle a préféré les sunlights à la chandelle de l'ami Pierrot, elle est allée chez la voisine, là où on battait le briquet )
RépondreSupprimerChoisir... Ah choisir, la quiétude du quotidien, ou le tumulte de Moher, les gondoles du Rialto... Il faut choisir chère Emma ! ];-D
Emma ? Comme Bovary ?
SupprimerC'est vrai, il est humain de se demander comment est l'herbe à côté...
En attendant le retour d'un Ulysse de banlieue...
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Et oui Emma comme Bovary ! Nous avons toujours le choix, j'ai horreur de l'expression : "je n'avais pas le choix" qu'on devrait remplacer par : "je n'ai pas eu le courage".
Supprimer
SupprimerJe demandais ça parce que j'ai deux lectrices qui s'appellent Emma
Pout le reste, tu as parfaitement raison. On a toujours le choix.
Et souvent on choisit de ne pas choisir, c'est faire un choix aussi. ;-)
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Le temps a, non pas éteint complètement le feu que tu décris si bien Célestine, un peu seulement cette passion qui brûle la belle jeunesse.... j'aime ta façon, ta jolie manière de traduire ces choses perçues entre les lignes. C'est très beau à lire à ressentir, à pleurer aussi, baladée entre tout feu tout flamme magnifique instrumental, entre Pierrot le sensible, le rêveur, si candide, amoureux de la sage Colombine, entre les amours de Michel et Véronique, d'autres, les nôtres, "entre lune et sOleil"... merci pour tes mots, ce billet...
RépondreSupprimerBisous.
Den
Tu as, comme toujours, saisi la « substantifique moelle » de ce billet, au carrefour des interrogations de tout être humain qui tient dans ses mains cette richesse: le pouvoir de choisir...
SupprimerMerci Den.
Je t'embrasse entre lune et soleil
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Ah ! la "substantifique moelle"... cette expression rendue célèbre par Rabelais dans le prologue de Gargantua, en 1534, où il décrivait ainsi ce que doit être la lecture non passive : « C'est pourquoi (il) faut ouvrir le livre et soigneusement peser ce que y est déduit (…) puis, par curieuse leçon et méditation fréquente, rompre l'os et sucer la substantifique moelle.... le meilleur, le plus précieux, le plus profond, le sens caché...
Supprimermerci Célestine de poser aussi ici en mots le questionnement...
"questionner le questionnement". Philosopher ce n'est pas seulement questionner, c'est également réfléchir à l'imbrication des questions et des réponses."
Entre l'astre de la nuit et l'allume-hier.
Bisou.
Den
Ce cher Rabelais avait parfaitement compris les différents niveaux de lecture...
SupprimerLe meilleur, le plus précieux, le plus profond, le sens caché... je sais que toi comme moi n'y sommes pas insensibles...
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Il n'y a pas que les masques des protagonistes de la passion qui tombent. Le masque de la passion elle-même peut tomber également. La passion se nourrit d'interdit et de secret. Une fois exposée au grand jour, elle peut s'éteindre avec la même fulgurance que lorsqu'elle s'est emparée de nous. C'est là que réside toute sa grandeur, son irrésistible attraction et son prix...
RépondreSupprimerL'ambivalence de l'être humain est toute entière dans cette attraction pour les choses qu'il s'est lui-même fixées comme interdites, et le conflit permanent entre le coeur et la raison...
SupprimerMais il est vrai que la pomme que l'on croyait d'or devient souvent un fruit blet dès qu'on la touche, à l'inverse d'un certain roi antique... ;-)
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Bien sûr, tout cela on ne le sait -qu'après- et c'est là que le bas blesse. La passion ronge, brûle, mine, fait perdre la raison (cf Rodin et Claudel), et abat les interdits. Nous le savons mais nous laissons dévaster par elle.
RépondreSupprimerDans l'histoire de Véronique et Michel j'ai bien aimé les "joutes" musicales dans lesquelles, au-delà de l'océan, ils s'affrontaient, se déchiraient pour mieux écrire leur amour dans un langage qui n'appartenait qu'à eux.
«Nous nous laissons dévaster par elle »
SupprimerCertes. Toute l'ambiguïté de l'existence est là : qu'est-ce que vivre ? pourquoi souffrir ? où est le jeu et où est la chandelle ?
« Pour qu'une histoire ne s'arrête jamais, il ne faut pas qu'elle commence.» Certes. mais à ce moment-là, on ne sort plus de son lit, et on arrête de se brosser les dents, comme dit Cioran...
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La citation exacte de Cioran est la suivante: « Ce matin, après avoir entendu un astronome parler de milliards de soleils, j'ai renoncé à faire ma toilette : à quoi bon se laver encore ? »
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
C'est très joli ce petit conte.... J'aime l'image de Michel Berger en Pierrot : ça lui va si bien
RépondreSupprimerCela m'a frappé, ces jours-ci, cette ressemblance, sur certaines photos...
SupprimerMerci douce miss
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Les gens qui vont au bout de leurs rêves et de leurs désirs m'ont toujours fascinés.
RépondreSupprimerCela demande beaucoup de courage, à commencer par celui de prêter le flanc à la critique, comme tu le dis si bien.
Moi je dis chacun sa vie, et je ne me permets jamais de juger parce qu'on ne connaît jamais les gens assez bien pour se permettre d'émettre un jugement.
Bises
Angela
Oui, mais tout le monde n'est pas comme toi. Et dans certains milieux, le « qu'en dira-t-on » est élevé au rang de «principe »...
SupprimerTant de vies non vécues...à cause du regard des autres...
Bisous ma belle
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Peut-être que le choix est étroit lorsque les possibles sont vastes ?
RépondreSupprimerPeut-être qu'on apprend vraiment l'amour des chagrins qu'il provoque ?
Peut-être faut-il être d'abord comme corne d'aurochs, sur les femmes nues des musées, faire le bouillon de ses baisers ?
Le bouillon de ses baisers ? Intéressant lapsus calami !
SupprimerTant que ce n'est pas de la bouillie (intellectuelle) ;-)
Mais j'aime beaucoup tes peut-être.
Ils ont quelque chose du signe griffonné sur l'arbre pour le pèlerin égaré sous la pluie.
♥︎
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Je vais aller en forêt avec mon Opinel…
Supprimer;-)
Tu manies bien l'antonomase...
Supprimer¸¸.•*¨*• 🦋
Je ne connaissais pas cette marque de couteau
SupprimerBleck
Elle est pourtant réputée ! lol
SupprimerFaire un choix, c'est déjà "vivre"!
RépondreSupprimerMais tout à fait, chère Cathy.
Supprimerla vie n'est qu'une succession de choix...
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Choisir ?
RépondreSupprimerPeut-on choisir entre deux amours, deux envies, deux espoirs ?
Ah ! Le cœur, cette fragile mécanique qui use les sentiments en laissant refroidir le sang dans des veines toujours en furie. Dilemme cornélien. Partir ? Rester ? Revenir ? Mourir peut-être ?
Tant que le choix n’est pas fait nous n’en savons rien. Aimer deux personnes de cette façon c’est se condamner à souffrir en faisant souffrir les autres. La raison n’est plus qu’un champ de larmes, une torture autant cruelle qu’infinie.
Et pendant ce temps la vie continue dans l’écho du rire de ceux qui nous regardent sans comprendre. Les regrets, les remords n’ont plus de frontière. Même respirer devient une épreuve.
Deux bises, pour ne pas choisir la joue qui les recevra.
On sent que tu parles d'expérience, cher Etienne.
SupprimerComment se fait-il que ce cas de figure se présente à certains êtres et pas à d'autres ?
Est-ce une façon de concevoir l'existence, une ouverture de coeur ? Une essence particulière ?
cela reste un mystère pour moi..
Bises de même
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J'ajoute ma voix à celle de letienne, qui décrit très bien la cruauté contagieuse du dilemme.
SupprimerOui un dilemme est toujours cruel.
SupprimerSurtout ceux-là.
Je suis d'accord. ;-)
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Il n'est pas toujours facile de savoir ce qui est bon pour soi, savoir si l'on part, si l'on quitte, savoir si l'on reste, continue... Dans tous les cas, il faut ensuite assumer sa décision, et ne pas avoir de regrets. Pas toujours facile.
RépondreSupprimerSais-tu que je suis la reine de l'indécision, Célestine ? :-)
Bonne soirée, gros bisous.
Non je ne le savais pas. Je te pensais quelqu'un d'affirmée dans ses choix.
Supprimermais ce n'est pas un jugement.
Ce ne doit pas être facile pour toi tous les jours.
Bonne soirée belle d'âme.
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Les choix sont difficiles pour toutes les colombines de la planète...
RépondreSupprimerMais qui vivra verra...
Bises Célestine
Mo
Je reconnais bien là ton tempérament optimiste.
SupprimerBisous belle jardinière
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Comprendre qui l'on est , comprendre qui est l'Autre, choisir d'aller vers l'Autre au risque de se tromper est le lot de chacun .
RépondreSupprimerMais balancer entre deux êtres sans jamais faire de choix c'est encore augmenter la difficulté pour soi et pour les autres.
Tu as raison de souligner l'impasse que cela peut représenter; souhaitons a qui cela arrive de rapidement faire le choix qui lui correspond le mieux pour rester dans la lumière et la joie
Bises affectueuses
Le sujet n'est pas tant l'indécision que l'erreur, en l'occurrence.
SupprimerVéronique Sanson n'est pas restée longtemps dans l'indécision...mais elle a eu des remords toute sa vie d'avoir fait ce choix-là.
Peut-on jamais être certain que nous choix nous « correspondent » ?
Bises en retour cher Petrus
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Personnellement, j'ai trouvé ce billet très intéressant. Quand même... Les personnes m'intéressant, je peux m'intéresser à leur histoire aussi. Même si ce n'est qu'un point de départ pour une réflexion plus vaste (ou plus personnelle) (ou plus du ressort de l'intime). Justement, hier, je regardais des bribes d'une rediffusion d'un docum sur Gall/Berger. J'ai poursuivi sur wikipedia, je ne sais pas pourquoi, peut-être parce que je cherchais quelque chose sur la chanson Cézanne peint (ma préférée, et pour cause, doublement pour cause).
RépondreSupprimerA la fin de sa vie, Cézanne j'allais dire, non, Berger vivait déjà avec quelqu'un d'autre. Il allait quitter France Gall (sans doute). Leur couple n'avait pas été épargné. Il n'aurait peut-être pas tenu. Mais en l'occurrence, il s'agit de Samson. Ils ont continué à se dire qu'ils s'aimaient par le biais de chansons interposées. La chanson, la poésie, l'écriture, c'est parfois très pratique pour dire qu'on aime quelqu'un ("et c'est l'autre que je préfère, il n'a rien dit, mais il me plaît-aît..." sans le dire vraiment. Je dirais bien que tout littéraire connaît bien cela, mais je ne veux pas généraliser.
Difficile de dire si elle aurait été plus heureuse avec Berger qu'avec son rocker...
En tout cas, la passion est trompeuse. Je crois qu'avant la consommation, elle s'alimente de fantasmes... De croyances, d'enthousiasmes. Et ne tient pas forcément la route dans la réalité. Je le sais... La difficulté étant qu'après, effectivement il faut assumer ses choix. Et ses échecs. Certains choix qu'on a faits restent d'ailleurs une énigme, encore vingt ans après, et pourtant, je suppose que revenu en arrière, on referait la même erreur (quand c'est une erreur), sauf si on savait bien sûr... Mais on ne sait pas... Heureusement.
En tout cas cela permet de donner des avis que je crois judicieux à ses enfants.
Maintenant, pour ce qu'ils en feront, je n'en sais rien du tout !
Mais au moins on peut dire avec raison "que celui qui n'a jamais pêché lui jette la première pierre" o;)))
Tes remarques sont extrêmement intéressantes, autant que mon billet, Pivoine !
SupprimerJe retiens quand même de ta conclusion que tu ne juges pas la vie privée des gens, et ça, crois-moi, c'est un atout.
Je suis toujours sidérée par l'ingérence des journalistes et surtout des paparazzi, qui sont prêts à tout pour avoir le scoop de leur vie...au détriment souvent de la dignité des personnes qu'ils traquent. je repense à Romy Schneider notamment, à la mort de son fils.
Bref, cela n'épargne personne, même les plus illustres inconnus qui ne sont pas à l'abri de la bave des voisins et de leur vindicte hargneuse.
ne pas se soucier du qu'en dira-t-on demande beaucoup de force.
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Vrai que c'est si facile de condamner, de dire Y avait qu'à... Surtout ceux qui eux, n'ont jamais cédé à la tentation, ont résisté et s'y sont détruit l'organisme et la joie de vivre. Je ne dis pas qu'il faut foncer vers la moindre tentation pour l'assouvir, si on est ainsi mieux vaut ne pas s'engager, mais qui sommes-nous pour savoir quel est le détail infime qui fait tout basculer?
RépondreSupprimerTu dis mieux que moi ce que je viens d'écrire à Pivoine, Sorellita.
SupprimerCondamner est facile. Comprendre demande un autre niveau de réflexion...
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Oui sans doute mais elle aurait pu éviter de se servir de lui après en chantant ses chansons sans demander à la légitime.
RépondreSupprimerElle a surtout exprimé son désespoir, et il lui a répondu le sien...
SupprimerCela a donné les plus belles chansons de leur répertoire, mais je ne crois pas que l'on puisse parler de « se servir » comme si tout avait été prémédité à des fins commerciales.
Quant à la légitime, elle savait quand même qu'il y avait eu une autre femme qui avait beaucoup compté dans la vie de son légitime, non ? (entre nous, je ne le trouve pas très romantique, ce mot sorti tout droit d'un roman de Simenon 😉) L'amour est enfant de Bohême et n'a jamais connu de loi, c'est donc un jeune anarchiste tchécoslovaque, comme disent les cruciverbistes.
Oui la colombe y a laissé quelques plumes.
RépondreSupprimerC'est amusant, car tu ne peux pas le savoir, mais la colombe est le surnom que me donne mon amie Olga.
SupprimerUne vieille histoire d'une époque où je servais de pigeon voyageur pour faire passer des messages entre deux amoureux...
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En effet, je crois qu'elle en souffre encore...
RépondreSupprimerDans tous les cas, on ne sait jamais ce qu'il 'est dit, ce qui s'est passé... Je veux dire... L'a t-il poussé dans ses bras? Croyait-elle que l'un ne l'aimait pas vraiment ?
Bisous chère fée
J'avais vu une interview dans laquelle elle parlait de cette souffrance, c'était poignant.
SupprimerBien sûr que nous ne pouvons pas savoir exactement ce qui s'est passé, simplement penser que cela a dû être très difficile et même cornélien, comme je le disais.
Bisous ma luciole
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C'est une femme, une vraie, très amoureuse d'un homme qui vit avec elle, et qui rencontre un autre dont elle devient aussi amoureuse... Petit drame personnel dans sa tête et dans son cœur... Lequel des deux hommes aurait été capable de lui dire: "Vis ta vie et tant mieux si tu y associes la mienne"? Ou "Davantage de bonheur, c'est davantage de vie"?
RépondreSupprimerLa phrase qu'on entend dans ces cas-là (que la personne en double amour soit une femme ou un homme), vieille comme le monde et ses erreurs, c'est: "Il faut choisir". Et choisir, c'est renoncer. En l'occurrence, renoncer à quelqu'un qu'on aime et qu'on désire, c'est renoncer un peu à soi-même.
Je dis ça parce qu'en lisant ton très beau texte (écrit par une femme, une vraie), la question qui me vient c'est "Est-ce qu'on PEUT aimer plusieurs personnes à la fois?".
J'ai bien écrit PEUT, pas A LE DROIT ni DOIT.
Juste pour réfléchir à la question, et peut-être s'apercevoir que chacun/chacune porte une réponse en soi, et que si on farfouille un peu, on s'apercevra que ce n'est pas la même réponse pour toutes et tous.
(((Berger disait qu'il était le ciel, et France la terre; Véronique est sans doute aucun le feu)))
"Est-ce qu'on PEUT aimer plusieurs personnes à la fois?".
SupprimerUne réponse est dans le livre de Françoise Simpère "Aimer plusieurs hommes".
Bises
Une autre façon de poser la question : est-ce que quelque chose empêche qu'on puisse aimer plusieurs personnes à la fois ?
SupprimerSi rien ne s'y oppose alors vient ensuite, éventuellement, la question du renoncement...
@La Baladine
SupprimerC'est drôle, parce que l'on ne se pose jamais la question de savoir si l'on peut aimer plusieurs personnes à la fois quand il s'agit de nos enfants, ou de nos frères et soeurs, ou même de nos amis.
Sans doute le « grand amour » unique et éternel exige-t-il une exclusivité et un don total qui exclut de fait d'autres relations possibles.Chacun, au tréfonds de soi, sait, ou est capable de dire si cela correspond à son être profond ou pas.
Dans le cas de Veronique, il est évident que les circonstances et l'éloignement ont fait qu'elle a dû choisir.
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@Blutchy
SupprimerUn livre fort intéressant, au demeurant, et toujours un peu décalé par rapport à son temps.
mais qui secoue de façon subtile le cocotier des vieilles croyances et idées reçues...
@Pierre
SupprimerOui, plein de choses empêchent.
A commencer par la pression de ce fameux « qu'en dira-t-on ? »
Et puis ses propres interrogations personnelles, pour ne pas dire ses déchirements internes : formatages, peurs, croyances, enfin tu vois quoi...
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Peut-être peut-on aimer plusieurs personnes à la fois (enfin, deux déjà, c'est bien assez pour occuper le temps), mais peut-être pas de la même façon... Enfin, c'est ma réponse personnelle. Mais de là à le vivre au vu et au su de tout le monde, il y a loin. Et avec le temps, on voit ça encore différemment.
SupprimerPour qui ne la connaîtrait pas, Françoise Simpère est de type eurasienne. Parlant de son mari, elle dit que son phantasme c'est les blondes à forte poitrine et qu'en conséquence elle est très mal équipée pour répondre à ce phantasme.
SupprimerSon questionnement: Peut-elle priver son mari de réaliser son phantasme?
Sachant qu'il n'y a pas de remplacement ou de mise à l'écart. Que c'est juste une autre chose qu'elle ne peut lui donner.
Elle dit aussi que s'il ne peut pas répondre à toutes ses attentes, il serait prétentieux pour elle de penser pouvoir combler toutes les aspirations de son homme à elle seule.
Un livre certes décalé, mais d'une grande humanité et lucidité.
Ca fait plus de 40 ans que le couple fonctionne ainsi et à les voir ensemble, on dirait deux jeunes amants...
De plus, leurs filles n'ont pas eu à changer de père ou de mère en cours de route...
Ti bacio Cara mia
Je confirme !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Bref, de tout ça il ressort qu'on n'est pas maître de ce qui nous emporte.
RépondreSupprimer(ça va, là ? C'est assez light ?)
Pourquoi cette question ?
SupprimerJe t'ai reproché quelque part de ne pas être light ?
Cela dit, je préciserais en disant qu'on n'est pas « toujours » maître de ce qui nous emporte...
mais parfois, si. ;-)
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C'est juste que c'est un terrain risqué.
SupprimerOu on divulgue et ça peut avoir des conséquences, ou on garde pour soi et ça n'enseigne personne.
Mon idée est que l'important est de faire en sorte que, si la situation se présente, personne ne souffre des entorses à l'exclusivité souhaitée par toute personne amoureuse et payée de retour.
Car je pense que "se partager" n'est pas plus une partie de plaisir que faire un choix.
Choix qu'il n'est pas toujours possible de faire.
L'exclusivité, c'est le sens de la propriété...
Supprimer"Tu m'appartiens parce que je t'aime." tiens du foutage de gueule. Comment peut-on prétendre "posséder" une femme (ou un homme)? Ca s'achète comme une bagnole?
D'ailleurs "posséder" a deux interprétations possibles...
Aimer c'est vouloir le bonheur de l'autre. Ce bonheur doit-il passer par des interdits et un asservissement?
Les Italiens ont une jolie formule pour dire je t'aime: Ti voglio bene (Je te veux du bien.)
Tu as raison que se partager n'est pas une voie royale pour autant. C'est le même genre de chemin caillouteux que la monogamie. Au pire on peut se retrouver dans la situation d'une rupture non-désirée... comme dans le rapport "classique" finalement...
@Blutch
SupprimerOn sait tous (enfin, normalement) qu'aimer c'est aussi laisser partir.
Normalement, l'amour ne consiste pas entraver l'autre, le bâillonner ou lui bander les yeux.
Hélas, on sait tous aussi que les humains, comme tous les animaux, sont des bestioles jalouses et n'aiment pas voir leur camarade de jeux jouer aux mêmes jeux avec un autre représentant de l'espèce.
(même les piafs, j'ai vu en Alsace une cigogne arriver en retard, virer une autre cigogne du nid où il y avait son mec cigogne et éclater l'oeuf pondu par la concurrente)
Bon, il y a toujours des couillons et des couillonnes pour penser être propriétaire de l'autre moitié du couple.
Mais c'est plus de la confusion entre l'amour et l'amour-propre.
J'aime bien ce que vous dites l'un et l'autre.
SupprimerMerci à tous deux.
💜
@ Le Goût
SupprimerJe crois que peu de gens savent aimer. Ils aiment surtout l'idée d'être adulé...
Grand cocu devant l'Eternel et champion de l'humour en autodérision, Sacha Guitry avait dit que les blessures d'amour sont souvent des blessures d'amour-propre...
C'est bien ce que je disais : vous êtes d'accord, tous les deux.
SupprimerEn même temps, ça ne m'étonne pas...
Je suis sûre que vous vous entendriez bien.
Bisous et baci
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Histoire vécue ?
RépondreSupprimerEuh ??
SupprimerBleck
@Daniel
SupprimerPlusieurs fois oui, dans ma longue vie aventureuse, j'ai dû choisir.
jamais facile !
Il veut dire quoi, le Bleck, avec son "euh" ?
SupprimerVa savoir...
SupprimerÉtymologiquement, passion vient du latin passio, souffrance. Ainsi ne pourrait-on que pâtir d'un amour fou ?
RépondreSupprimerTrès justement vu, Miss !
Supprimerpassion égale souffrance (cf la Passion du Christ) et même dans son acception moderne, être passionné par un sujet jusqu'à en devenir monomaniaque, ou addict, c'est vrai que ce n'est pas forcément une partie de plaisir.
Le choc du coeur et de la raison fait de nous des êtres complexes...
Et le juste milieu difficile à trouver entre les égarements et l'ataraxie.
Et dans amour fou, il y a fou...
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Oh des regrets, des regrets, des regrets... "Elle en aura, bien sûr". Qui n'en a pas eu un jour?
RépondreSupprimerEn suivant leurs échanges, leurs correspondances par chansons interposées, on ne peut s’empêcher de penser, de ressentir le déchirement, la décision de Colombine, de Véronique...
Terrible décision, d'autant plus difficile lorsque l'on y a été confronté un jour...
Il m'a été impossible de me mettre à la place de Colombine, pour avoir été à la place du berger sans moutons à compter. Plus de papillons à accrocher à une étoile, juste réussir à accrocher une larme aux nuages...
Chaque interprète n'est pas nécessairement auteur/compositeur!
Je dois reconnaître qu'avant d'écrire la première ligne, le premier texte poétique, ou pas, je suis resté sans voix, sans son! Les mots ont afflué pendant longtemps, des mots doux, des mots à... A faire pleurer des rivières. Les mêmes qu'elle me disait, qu'elle lui disait. J'ai compris que l'on pouvait aimer deux personnes à la fois.
J'étais Michel et j'étais Stephen et je savais au plus profond de moi que je ne serai pas.
Je n'ai rien fait pour l'influencer, ce choix-là lui appartenait en totalité.
Comme Den, le temps n'a pas éteint le feu, cette petite flamme, cette indéfinissable... braise qui couve toujours.
Le plus "drôle", c'est qu'avec le recul, je crois que je n'aurai pas fait autrement!
pour avoir été à la place du berger sans moutons à compter. Plus de papillons à accrocher à une étoile, juste réussir à accrocher une larme aux nuages...
SupprimerQuels jolis mots pour quelqu'un qui ne se dit pas poète.
Ton témoignage est fort émouvant, didier, et l'on sent combien tu es un être respectueux pour avoir laissé s'envoler ton étoile, malgré les souffrances que cela a dû te procurer.
On ne commande pas les sentiments, et il ne sert à rien de retenir quelqu'un qui a décidé de partir, car plus jamais ce ne pourra être comme avant. Cette renonciation, cette abnégation sont peut-être la plus grande preuve d'amour qui puisse exister.
Peut-être mesure-t-on la grandeur d'un amour une fois qu'on l'a perdu ?
J'ai quitté. Et j'ai été quittée. Je sais donc doublement ce dont je parle.
Merci pour ce témoignage sensible.
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Renaud l'a écrit:"on r'connait le bonheur parait-il au bruit qu'il fait quand il s'en va"...
SupprimerBon, je te rassure, j'ai survécu, C'est l’essentiel! Sinon je ne serais jamais arrivé chez toi. C'eut été dommage!
Je ne me dit pas du tout poète, j'ai toujours préféré être que paraître.
Je prends tes compliments comme des friandises, des cerises sur un très bon gâteau !
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Les amours des personnalités sont comme les notre sujets aux turbulences et au crash... Ils ne sont que des humains après tout... Je trouvais le couple Berger/ Gall en parfaite harmonie...ça faisait rêver. Quand à ceux qui décident de partir pour un autre, et bien tant pis pour eux. Quand on aime passionnément quelqu'un, l'idée d'aller voir ailleurs ne vous effleure même pas...alors se lamenter après ne sert à rien...
RépondreSupprimerBisous et bravo pour ce joli texte!
C'est ton avis, chère Maryline, et même si je ne suis pas tout à fait d'accord, je le respecte.
SupprimerPeut-être, en fait, Colombine n'aimait-elle pas « passionnément » Pierrot, après tout, et là tu aurais raison.
mais parfois, la peur de tomber dans la routine et de passer à côté de sa vie peut frôler certains êtres, surtout dans leur jeunesse, et les inciter à se lancer dans l'aventure ?
Bisous et merci
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Ou bien c'est quand l'âge commence à venir que certains ou certaines s'en vont voir ailleurs. C'est leur choix et leur droit... mais j'admire ceux qui surmontent les vents et les tempêtes car leur amour est le plus fort.. c'est de plus en plus rare... et je n'en fait pas partie..
SupprimerL'amour donne souvent des ailes...
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Ha oui, ces relations amoureuses ne sont simples pour personne, pas même michel Berger...qui avait quitté France Gall lorsqu'il est mort...une autre histoire avait commencé !
RépondreSupprimerÇa je ne savais pas qu'il l'avait quittée.
SupprimerElle a été terriblement affectée par sa mort en tout cas...
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Oui, probablement, d'autant que leur histoire d'amour s'achevait !!
SupprimerElle a pas eu une vie facile France Gall, pour moi elle restera une grande interprète des chansons cousues main de Michel Berger. Je n'ai jamais accroché avec la femme si je puis dire...
Pourtant, j'ai eu l'occasion de la voir ces jours-ci, quelle femme admirable, courageuse et qui a su rester simple.
SupprimerMais c'est ton droit de ne pas l'aimer. Comme tu le sais depuis un fameux débat chez toi, je ne confonds jamais l'oeuvre et la vie privée de celui qui la produit. ;-)
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J aime les trois sommets de ce triangle, un peu moins ce qu en ont fait les medias. La vérité de ce triangle est sûrement différente de celle du papier glacé, parfois glaçant... Heureuse de te relire, meilleurs voeux, il est encore temps!
RépondreSupprimerToujours heureuse de te revoir, tu vois, je suis toujours là...
SupprimerMeilleurs voeux ma belle !
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Chère amie des mots et du cœur de la femme ...
RépondreSupprimerTon texte est magnifique ...
Il me touche au plus haut point et je pense bien oui qu'on peut aimer en même temps deux personnes, différemment bien sûr ... Le tout est de se l'autoriser déjà ;)
et faire un choix ? quel dit l'aime ?!
Alors quand on est gourmandes ! ah ah
Corps né lien
Le choix
de la reine
des cœurs
:)
Je t'embrasse, comme tes billets sont passionnants, tes lecteurs aussi, je ne prends pas assez le temps pour lire hélas.
Comme c'est gentil, Veronica.
SupprimerOui mes lecteurs sont formidables et tu en fais partie.
Un dit l'aime, c'est une belle façon de dire que l'amour n'est jamais limitable. Jamais petit.
la reine de coeur est fatiguée, ce soir, son coeur a peut-être trop battu...
Mais il y aura un printemps qui refleurira.
Je t'embrasse en bouquet d'étoiles dans mes yeux.
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Pardonnez mon retard douce enfant.
RépondreSupprimerJ'ai fait un petit séjour à l'hôpital, à mon âge c'est plus probable que de partir dans les îles...
J'aime beaucoup votre billet, et ce parallèle très fin avec l'histoire éternelle.
Elle a raison, votre amie Veronica: vos billets sont passionnants.
Bien à vous, délicieuse.
~L~
Quel retard cher ami ?
SupprimerVous savez bien que je n'ai pas d'horaires. :-)
J'espère que vous allez mieux.
Merci pour votre petit mot
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