- Quel âge avez-vous, mademoiselle Célestine ?
- Dix-neuf ans, monsieur le directeur.
J'en avais dix-neuf, certes, mais avec mes tresses, ma jupe plissée et mon chemisier sage, j'en faisais seize. J'ai toujours fait plus jeune que mon âge.
Je n'oublierai jamais son regard mi-amusé, mi-suspicieux, se demandant s'il pouvait vraiment confier une classe de trente élèves à une enfant.
Je n'ai rien oublié, d'ailleurs, de cette première année, l'odeur de la craie, l'accueil des collègues, mes déboires sentimentaux qui me faisaient parfois arriver en retard, rougissante et essoufflée, l'indulgence un peu paternelle de ce sacré directeur, le prénom de chacun de mes premiers élèves... Leur regard clair. Leurs difficultés. Leur éclat de vivre. L' amour infini que je lisais dans leurs yeux, et qui me troublait, moi qui n'avais que huit ans de plus qu'eux. Comme une grande soeur...
Aujourd'hui, j'ai rencontré Nancy, l'une de mes premiers petits schtroumpfs. A vrai dire, c'est elle qui m'a reconnue, elle servait les clients dans une boutique de confiserie où je ne m' attendais pas à un tel choc.
En un instant j'ai vu en superposition une petite fille vive et charmante, dont j'ai gardé une image très nette, et une femme épanouie qui m'a semblé avoir mon âge.
Par quel sortilège le temps a aboli les écarts, comme faisant de nous deux amies heureuses de se retrouver ?
Elle était vraiment émue de se répandre en souvenirs et en compliments, les yeux mouillés. Moi aussi, je l'avoue. Ça m'a touchée. Beaucoup. Comme à chaque fois que l'on a le coeur saisi par son passé.
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C'est une belle histoire que tu nous contes dame célestine et qui fait chaud au coeur. Comme quoi,les qualités d'une personne traversent les années et l'accompagnent toute sa vie. Merci pour cette histoire qui me fait plaisir à lire ce matin. Bises
RépondreSupprimerLes plus belles histoires sont souvent celles qui ont un ancrage puissant dans le réel de nos vies, même si l'écriture leur donne un coup de lumière comme le diamant qu'on taille.
SupprimerBelle journée, Dédé
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Comme je t'envie d'avoir gardé un tel souvenir...
RépondreSupprimerJ'ai tout effacé de mon côté, au point où quand une bribe remonte à la surface, elle me semble toute inventée... Ma mémoire est sur le banc des suspects... et puis il n'y a personne avec qui confronter ces bribes de souvenirs...
Tu parais toujours jeune, via tes écrits...
Là aussi je t'envie. Sans trop, tout de même...
L'absence de mémoire est une prison, c'est ce qu'évoquent tous les amnésiques, qui en souffrent énormément.
SupprimerMais il y a des amnésies salutaires, qui permettent de se reconstruire.
Je crois que l'énergie, la joie profonde de vivre, la candeur, l'amour des autres et pour les autres, cela illumine de l'intérieur bien mieux la meilleure des crèmes hydratantes.
Et puis j'ai rencontré des gens qui m'ont fait comprendre que la vraie jeunesse est celle du coeur. Et depuis, j'ai perdu ma peur de vieillir.
Bisous célestes
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La question de l’âge est tellement aléatoire… Il y a l’aspect physique, bien sûr, le corps qui prend de l’âge, et la part qui vient d’intériorité, laquelle se moque des chiffres et des années. Je suis convaincue qu’on porte tous les âges en soi, tout le temps : on garde l’enfant qu’on était, et on se projette aussi dans le vieux qu’on sera. On peut se sentir très proche d’un enfant, même tout petit, et d’un vieillard, très très vieux, au même niveau de sensibilité, en situation d’amitié. Et très éloigné d’une personne ayant notre âge civil, n’ayant en commun avec cette personne qu’une… date. Ce qui tend à nous rapprocher des gens de notre âge, ce sont les expériences, les étapes de vie, à partir desquelles on peut plus facilement partager. Ta schtroumpfette n’a pas changé, fondamentalement, et toi non plus. Ce qui pouvait dans le passé constituer un écran, une barrière a aujourd’hui disparu. Il ne reste plus que deux belles personnes, ravies de se revoir et qui auraient tellement, tellement de choses à se raconter !
RépondreSupprimerC'est très vrai ce que tu dis. Quand on est connecté aux autres, on a tous les âges, on n'a pas d'âge, on se sent simplement en phase.
SupprimerJe ressens souvent cela avec mes enfants. Les qualités humaines priment sur l'apparence physique, tout en la conditionnant. Comme disait Coluche, si on n'est pas responsable de la tête qu'on a, on est responsable de la gueule qu'on fait.
Nous avons pris rendez-vous, nancy et moi, pour discuter un peu plus longtemps autour d'un verre.
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"Leur éclat de vivre"... L'expression est jolie, elle va bien à l'enfance, comme elle jaillit de tes écrits.
RépondreSupprimerCertains d'entre nous ont la chance d'avoir, parmi la flopée d'enseignants qui ont traversé leur jeunesse, d'avoir croisé un phare, de ceux qui nourrissent l'âme autant que l'esprit, qui donnent envie, qui donnent confiance...
Tu es de ceux-là, aucun doute...
Je ne me lasserai jamais d'entendre cela, parce que c'est le moteur de toute ma vie.
SupprimerFonctionner à l'affectif...tu sais qu'à une époque, c'était presque devenu un gros mot.
Moi j'ai revendiqué le droit à l'amour au travail, toute ma carrière. On n'attrape pas les mouches avec du vinaigre.
On ne donne pas le goût d'apprendre en enfonçant les choses à coup de marteau dans la fontanelle des mioches pour leur endurcir le coeur.
Alors, oui, pas de fausse modestie, je suis de ceux -là.
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Quand sortilège rime avec privilège, celui de partager un éclat de grâce, une pépite sur votre route à toutes deux. J'en suis profondément heureux. Je t'embrasse. ATTB.
RépondreSupprimerEt tu sais comme moi que le bonheur et la joie sont communicatifs...
SupprimerKisses from angel baby
attb
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19 ans institutrice ?? C'est pas bac +3 ?? Si oui, tu as gazé. Oui c'est jeune en effet...et tu étais rousse chatain à l'époque :D
RépondreSupprimerEh non...A mon "époque", c'était bac+2, et comme j'ai eu mon bac à 17 ans...tu calcules...
SupprimerC'est passé à bac+3 à l'arrêt de mort des Ecoles Normales d'Instituteurs zet trices, en 1990...Merci Jospin.
Snif.
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Ha d'accord, je ne le savais pas. C'est vrai que dans le contexte actuel, je pense que plus personne ne commence à être instit à 19 ans...
SupprimerNon, Mindounet, plus personne, maintenant c'est bac+ 5 ce qui repousse d'autant l'âge de départ à la retraite...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
ah oui, les débuts, quand on vous prend pour une élève ;-)
RépondreSupprimermoi aussi je me souviens parfaitement et dans le détail de mes premiers élèves! et en effet, les rencontrer, ça fait tout bizarre, on a le même âge :-)
Un jour, j'ai vu débarquer à l'école la fille d'un de mes anciens élèves...Et là je me suis dit Ouh la !
SupprimerMon but, alors, a été de me tirer avant d'avoir en classe les petits enfants d'icelui.
Mais dans l'avenir, vu qu'ils veulent faire travailler les gens jusqu'à 67 ans, ça ne va pas être facile d'y échapper ... ;-)
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Ah oui, ça fait tout de même tout drôle ce coup d'oeil dans le rétroviseur, je crois qu'on y échappe pas.
RépondreSupprimerLors de mon passage de l'état non pas de travailleur mais de salarié à non-salarié j'ai beaucoup eu de flashs type "et lui où en est-il et l'autre ah ouais l'autre..." et puis un évidence mais "tain ils sont morts tout simplement ils ne sont plus là, évidemment !! Mais c'était principalement pour ceux qui m'ont fait caguer grave et il y en a eu quelques uns... sont plus là et comme Pierre j'ai repris deux fois des moules.
Bleck
Ça me fait penser que j'ai mangé des moules hier...
SupprimerPas de nostalgie, juste un étonnement normal de constater la fuite du temps, et la joie de me dire que finalement le boulot n'a pas réussi à avoir ma peau.
Et pourtant, il s'y était appliqué !
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Je revois souvent ma prof de français, de 4e et 3e, au cinéma, c'est que c'est vraiment sympa
RépondreSupprimerMa prof de français de 4° 3° est morte, hélas, d'une sclérose en plaques, et c'est fort dommage, j'aurais tellement aimé la revoir...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Quel joli souvenir et quelle belle rencontre...
RépondreSupprimerDes souvenirs du métier, j'en ai engrangé des milliers dans mes journaux intimes ...mais j'ai tourné la page, et seuls des événements comme cette rencontre fortuite les font parfois ressurgir.
SupprimerJ'aime me tourner vers l'avenir.
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Se retrouver dans une boutique de friandises... tout un symbole ! .... ;-)
RépondreSupprimerun bonbon à la menthe et un bonbon à l'aimante...
la différence n'est pas bien grande...
Je fonds, tu sais bien que j'ai un coeur en guimauve...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
J'ai eu peu d'élèves, n'ayant enseigné que pendant deux ans. Et j'avais largement gagné l'âge adulte, et ils étaient de charmants ados. Mais je regarde ma photo de classe avec un étrange plaisir, et ils ont grandi et j'ai rencontré l'un ou l'autre sur Faceboook, le temps de se certifier que oui on se souvient bien...J'ai eu une longue amitié - jusqu'à ce qu'elle se taise, atteinte de la maladie de Parkinson - avec ma prof de religion, l'ayant cherchée et retrouvée 20 ans et plus après. Je l'appelais des Etats-Unis, on s'envoyait des photos, on s'est un jour revues chez sa soeur à Bruxelles... C'est parfois un lien presque familial...
RépondreSupprimerBaci bella maestra!
Je ne savais pas que tu avais enseigné sorellita...Ou alors je l'ai lu il y a longtemps et j'avais oublié...
SupprimerCe qui est certains, c'est que le lien entre maître et élève a quelque chose d'unique, qui est difficilement exprimable mais assez universel pourtant...
Baci per te, ragazza
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C'est curieux, quand j'étais en primaire, mes instits me semblaient très très vieux ! Je n'avais que 8 ans. Récemment je suis tombé sur deux photos de classe de cette époque, surprise ! Ils étaient très jeunes, 25 ans à tout casser !
RépondreSupprimerComme quoi tout est relatif, n'est il pas Albert ?
Ah oui, ce vieil Albert...c'est lui qui a découvert qu'une heure n'avait pas la même durée, selon que l'on est pendu par les pieds, ou assis sur un banc à contempler Paris...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Assis sur un banc à contempler Paris... ça me rappelle un bien joli souvenir, une fdemme dans mes bras, Paris là, tout en bas ];-D
Supprimerje suis sûre qu'une heure t'avait paru cinq minutes...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
C'est vrai que c'est sympa, une rencontre comme cela... Ayant eu peu d'élèves, cela m'arrive rarement. Je suis quand même allée voir un ancien élève qui est devenu un bon artiste et exposait près de chez moi. Il y avait mes adultes aussi, mais je les ai totalement perdus de vue. Par contre, j'ai retrouvé mon instit de 6ème primaire, mais elle ne semble pas désireuse de nous rencontrer, dommage !
RépondreSupprimerParmi mes anciens élèves, j'avais raconté une fois l'histoire de celui qui aurait été considéré comme un handicapé de nos jours et qui est devenu prof aux beaux-arts.
Supprimerle billet est ICI, toi qui aimes bien suivre mes liens...
Bisous la belle
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Quelle chance il a eue Damien, de te croiser sur sa route enfantine! J'ai eu comme ça une madame Goupil, en CE1, qui a su canaliser en douceur la petite fille remuante, bordélique, bavarde que j'étais, mais plutôt douée, il faut croire, puisqu'on m'a catapultée dans sa classe dix jours après ma rentrée en CP... Je savais lire, à la grande stupéfaction de mes parents! Cette année-là est restée comme un épisode magique dans ma mémoire... L'année suivante, une instit qui ambitionnait de devenir directrice (du genre à prendre dans sa classe les élèves des instits qui faisaient grève en 68) m'attachait à ma chaise et me scotchait la bouche. Zéro de conduite toute l'année! J'ai pris un malin (et malsain) plaisir à squatter le trio de tête de classe les trois trimestres, rien que pour l'enquiquiner, et punaise! elle ne s'en cachait pas, il faut lire les appréciations sur le carnet de notes, c'est assez hallucinant!
SupprimerInutile de dire que j'en ai définitivement conçu une grande méfiance du monde des adultes, une haine farouche pour la discipline strictissime et un ennui profond pour l'école... Seule une prof d'histoire-géo a réussi à réveiller la flamme, l'espace de deux années de lycée, elle aimait tellement ce qu'elle faisait, et elle aimait tellement partager sa passion!
C'est là que la synchronicité joue à plein.
SupprimerJe vois que tu suis mes liens comme des cailloux de petit Poucet. Que penses-tu de ce que j'écrivais ICI ?
Troublante ressemblance n'est-ce pas... ;-)
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Les looongues heures de lecture, uniques moments d'immobilité... J'ai lu tout ce qui comportait des pages écrites chez moi, y compris les SAS que mon père stockait dans sa table de chevet! ;-)
SupprimerOui, l'insolence! Je répondais peu, mais ne baissais pas les yeux...
Je t'admire d'avoir pénétré le système pour y infuser ta flamme... Moi je l'ai fui à toutes jambes! Curieusement, ma fille s'ennuyant ferme (tout en étant brillante) au collège et au lycée, m'a dit un jour "tu aurais dû être prof de français; au moins avec toi, personne n'aurait roupillé!" Et quand je lui ai répondu que j'aurais sûrement été une peau de vache, elle m'a répliqué "peut-être, mais pas méchante, et juste, et puis tu nous aurais fait rire!"
C'est le plus beau compliment que j'ai jamais reçu dans ma vie...
Pffuit... Plus rien... Bouououh!!!
SupprimerMon cher hébergeur de blog te poursuit de ses assiduités, chère Baladine, il envoie systématiquement tes messges dans les spams !
Supprimermais je veille au grain.
Oui c'est un beau compliment que ta fille t'a fait.
Les qualités essentielles de l'enseignant(e) sont là
Bienveillance, justice, exigence et humour...
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Euh... C'est l'évocation des SAS, ou la peau de vache? ;-)
SupprimerQui sait ? ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Un come-back réussi, il m’a semblé être la petite mouche qui percevait votre émoi
RépondreSupprimer♥♥♥
Il m'a semblé en effet, entendre zonzonner au-dessus des calissons...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Superbe rencontre ! Et quelle belle expérience que ces deux espaces-temps qui, juste une seconde, se superposent. En plus, je sens que ça t'a fait chaud au coeur, ce qui est bien, lui qui était tout triste il n'y a pas si longtemps...
RépondreSupprimerMon coeur est comme une plage : s'étonne-t-on du flux et du reflux ?
SupprimerJe le laisse la marée de mes émotions l'investir de ses hauts et de ses bas, sans m'y accrocher trop.
Comme dit Verlaine, la joie venait toujours après la peine
Depuis samedi, j'ai retrouvé la joie, et c'est sans doute pour cela que j'ai fait cette belle rencontre réjouissante.
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C'est quelque chose que j'ai connu parfois, même si je n'ai pas enseigné de la même façon que toi. Tu racontes cela si joliment. Avec le recul, c'est ce qui me surprend le plus, le fait que nous étions à peine plus âgée que nos élèves; en tout cas au début ;-)
RépondreSupprimerJe n'ai jamais vraiment compris pourquoi tu n'avais pas continué...Mais il est vrai que c'est une passion assez dévorante qui m'a animée, et tout le monde n'a pas ce rapport-là à ce métier.
Supprimerma plus ancienne élève avait quatorze ans quand j'en avais dix-neuf, autant dire qu'aujourd'hui on ne verrait plus du tout la différence... ;-)
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Les souvenirs de jeunesse et d’enfance sont la part de notre innocence et de ce bonheur enfoui, lointain qui nous revient comme un éclairage, une lumière douce et bénéfique pour nous apporter cette chaleur dont notre cœur a tellement besoin quand il vit des temps de tiraillement, de doute en soi, bref des difficultés de la vie d’adulte. Pour le poète Khalil Djibran : « Du temps vous voudriez faire un fleuve, sur la berge duquel vous seriez assis pour le regarder couler ». Et dans ta dernière et superbe funambulle ,Céleste, cette citation est vérifiée.
RépondreSupprimerBises d’amitié.
Merci pour tes compliments sur ma funambulle, tu sais combien ça me touche et m'émeut à chaque fois.
SupprimerCe fleuve du temps a embarqué des êtres chers vers d'autres rivages, et je reste là, un peu sonnée, comme tout le monde, à vivre la citation de Djibran de l'intérieur...
Avec des rêves de bateaux plein la tête.
Bises de même, cher Bizak
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J'avais 19 ans moi aussi quand j'ai eu ma première classe et comme toi on m'en donnait plutôt 15 ou 16 ! Mais j’étais en maternelle à Paris et j'avais quand même 14 ans de plus qu'eux !
RépondreSupprimerCes élèves aujourd'hui ont 48 ans mais je n'en ai jamais revu ! Juste certains sur le web ! dommage j'imagine que ça doit faire quelque chose :)
Oui ça fait quelque chose. Je tiens un carnet dans lequel je note ce que mes anciens élèves sont devenus...
SupprimerUne sorte de retour sur investissement à long terme...
Et pour cela, le net et "copains d'avant" aide beaucoup...
C'est une magnifique source d'émotions, en fait, le net. N'en déplaise aux grincheux qui ne savent l'utiliser que pour râler contre... :-)
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Séquence "émotions et souvenirs" ♥
RépondreSupprimerC'est fou ce que ça fait plaisir ce genre de rencontres!
J'avais 18 ans quand j'ai joué à "élève-maîtresse" de l'Ecole Normale et c'était un CE2 ☺☺☺☺☺☺
Et moi j'avais 13 ans quand j'ai passé le concours, en troisième...
SupprimerÇa tue, non ?
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Avec les très bons profs, j'avais de très bonnes notes, avec les inintéressants je n'en fichais pas une ramée, comme quoi, celui qui enseigne a un grand pouvoir sur la vie future d'un enfant. Mais toi, avec le nom que tu portes, c'est le ciel qui t'a envoyée pour que tu sèmes la bonne parole et tu le fais bien. La preuve cette jeune femme était émue aux larmes en te revoyant. Tu mérites bien des bisous.
RépondreSupprimerJe les prends avec bonheur.
SupprimerUn jour j'ai expliqué ça à ma sup' hiérarchique...qua la meilleure récompense pour un enseignant, c'est la gratitude de ses élèves ou de leurs parents. Autant réciter Verlaine à un tonneau de bière...
Elle n'a rien compris.
Bisous et merci
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J'ai un très bon souvenir de mon institutrice de CP, mais je crois l'avoir déjà évoqué ici. J'avais d'ailleurs fait un billet sur elle ( Melle Vallin ). Quand j'ai fait ce billet, et que j'ai retrouvé sa photo, j'ai été très émue.
RépondreSupprimerSinon, j'ai une amie, ancienne institutrice, qui, au début de sa carrière, s'était fait houspiller par le directeur pour qu'elle rejoigne le rang des élèves (sourire). Il faut dire qu'elle n'était pas très grande (elle ne l'est toujours pas d'ailleurs), et elle les dépassait à peine. :-)
Bel après-midi à toi, belle amie. Gros bisous.
J'avais l'avantage d'être grande, je n'ai eu qu'une seule fois dans ma vie une élève plus grande que moi. Quand son père venait la chercher à l'école, il faisait au moins deux mètres dix, il ne passait pas sous la porte, je me sentais petite ! C'était une famille de géants...
SupprimerBonne soirée je suis allée lire ton portrait-hommage à ton institutrice.
Bisous belle amie
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Quelle jolie rencontre dans la confiserie. Ce sont de merveilleux moments, de surprises lorsque l'on ne s'y attend pas et les souvenirs reviennent à grands pas. J'aime ton billet Célestine, très touchant. Ces instants heureux donnent des ailes :-) Merci pour ton joli billet.
RépondreSupprimerJe te souhaite une très douce fin de journée.
Bisous ♥
Comme dit Alain X un peu plus haut, une rencontre dans une confiserie, c'est tout un symbole...
SupprimerIl est vrai que les belles images de la vie, rencontres, souvenirs, donnent la pêche: pourquoi s'en priver quand elles sont là ?
Merci Denise, bisous
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C'est la première fois que vous nous parlez de vos débuts...On avait l'impression que vous étiez née devant un tableau noir, un morceau de craie dans la main et tous les espoirs du monde dans le regard...
RépondreSupprimer~L~
Comme vous y allez, mon ami...Vous savez bien que je suis née sur une autre planète et que j'ai d'abord été une petite fille à tresses horizontales portant un cheval à bout de bras ? Non ? Vous aviez oublié ? ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
"J'ai toujours fait plus jeune que mon âge. "
RépondreSupprimerPff... T'es bien une nana. ;-)
Mais c'est bien aussi...
C'est marrant, parce que c'est souvent des mecs qui me le disent...
Supprimermais c'est bien aussi... ;-)
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Tu vois qu'on sais de quoi il s'agit...
Supprimeron sai"T" avec un "t" à la fin.
SupprimerMais vous êtes formidables, vous les mecs...
SupprimerEt on vous aime à un point que vous pouvez même pas imaginer.
C'est simple, on peut pas se passer de vous. ;-)
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Heureusement que vous nous aimez énormément.
SupprimerSinon vous ne pourriez pas nous supporter...
Et certains jours je me demande si la réciproque n'est pas vraie (gnagnagna non mais)
Mais parfaitement...ça s'appelle la complémentarité...une grande idée à creuser, en ces temps troublés ...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Mais qu'est ce qu'elle faisait dans une confiserie, celle-ci, et en cette période? Je reviens bientôt, c'est promis, mais là, j'ai encore une réunion de chantier, c'est pas possible, après ce que j'ai enduré de maladie grave, que même je suis pas guéri complètement et que j'ai enduré ce qu'aucune bête n'aurait supporté, même mon cousin, de qui je t'enverrai une photo dès que j'ai le temps.
RépondreSupprimerC'est vrai que ce n'est pas du tout le moment d'aller acheter des chocolats et des friandises....
SupprimerMoi je dis que tu es un héros, mon BOF: la preuve, tu n'es pas mort, et pourtant visiblement les dieux t'en veulent ! réunion de chantier en plein vent qui rend fou, quand on sort d'une pneumonie, c'est vraiment pas cool !
La photo, j'attends ça avec impatience.
Et au fait, je suis contente de te revoir, il y a looooongtemps que tu n'es pas venu...
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Y a bien que la porcelaine pour le grog réparateur.
SupprimerMais blanche très fine? Décorée?
Faut que j'interviewe les producteurs de miel très locaux et les fabricants de porcelaine très locaux également.
Je me demande ce qu'elle en pense, celle-ci?
Toute porcelaine que tu trouveras belle, je la trouverai de même.
SupprimerElle va pas faire la fine bouche celle-ci...
Elle est bien trop émue.
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Depuis quelques années, à mes séances d'aqua-gym hebdomadaires, j'ai le grand plaisir d'être complice de mon ancienne bibliothécaire de mes années lycée. Je l'admirai car toujours de bonne humeur, recherchant ce que nous souhaitions, nous aidant. Le bac en poche, j'avais espéré poursuivre des études de bibliothécaires, mais il aurait fallu partir à Paris. Et ça... à l'époque !
RépondreSupprimerEt j'ai pu le lui dire et c'est un plaisir de la retrouver chaque samedi.
Pour les rides, il y en a peu, malgré le seuil des soixante passé, mais ça c'est grâce à mes rondeurs. :)))
Je ne sais plus qui a dit " je n'ai jamais eu qu'une ride, et je suis assise dessus..."
SupprimerPlus sérieusement c'est génial de retrouver ta bibliothécaire...
Surtout pour faire une activité complètement différente de celle qui vous avait fait vous connaître.
¸¸.•*¨*• ☆
[Mode HS]
RépondreSupprimerUn des commentaires me fournit l'occasion de citer Pierre Doris qui écrivait « Ma femme est tellement paresseuse qu'elle ne fait même pas son âge.»
Pierre Doris, dont la misogynie n'était que feinte et uniquement scénique, adorait littéralement son épouse
[/Mode HS]
Je me demandais, après avoir lu ton billet, si, dans cinquante ans, une émotion identique, aussi belle, authentique, pourrait réunir, à la faveur de retrouvailles inattendues, un ancien élève et son professeur d'école.
J'aimerais ne pas douter de la réponse, j'aimerais avoir tort d'en douter.
Bises.
1/ J'adore la citation de Pierre Doris.
Supprimer2/ en revanche je ne comprends pas tout à fait ce que tu te demandes dans ton deuxième paragraphe... Parles -tu de mon cas particulier ? Parce que dans cinquante ans, je crains de ne plus avoir de dents pour manger les confiseries de Nancy... Ou bien dis tu qua dans cinquante ans, les profs et les élèves n'existeront plus ?
¸¸.•*¨*• ☆
De ton cas particulier ?
SupprimerJ'ai utilisé, à dessein, l'article indéfini "un professeur, un élève "
Je peux me montrer farfelu mais là, tout de même :-)
Ma question s'intéresse à l'avenir, Célestine, celle des structures scolaires, des mentalités, du degré d'implication des futurs enseignants, du rôle que l'on voudra leur attribuer, du regard qu'auront les prochains élèves sur leurs maitres/maitresses.
Pourra-t-on lire, dans cinquante ans, un billet similaire, rédigé par un ancien professeur des écoles ?
Pardon d'avoir mal compris en fait je n'étais pas très concentrée quand j'ai répondu à ton com...
SupprimerVoilà ce que c'est de faire deux choses en même temps...
Oui, on peut effectivement se poser la question...Les réponses sont multiples...Y aura-t-il encore des professeurs ? des élèves ? Des écoles ? de l'électricité pour les ordinateurs ? Internet sera-t-il encore là ?
Alors tu as raison, j'aimerais ne pas en douter...
Bisous nocturnes et cependant plus attentifs que tout à l'heure...
¸¸.•*¨*• ☆
Oh, j'adore la citation de pierre Doris ! (pierre Doris dont, au passage, je ne connais quasiment rien je vais donc à la pêche aux informations et je te remercie d'avoir entre-ouvert cette porte, merci encore)
SupprimerBleck
Oui la citation de Pierre Doris est fabuleuse...
SupprimerC'est Rom qu'il faut remercier, cher Bleck.
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C'est merveilleux l'empreinte qu.un bon professeur peut laisser. Pour moi c'est ma maîtresse de grande section, madame Vermeulen, elle m.a a jamais transmis une grande curiosité pour la peinture et les grands peintres. Tu as dû être une inoubliable prof et ça ne m.etonne pas du tout
RépondreSupprimerTu sais quoi, je vais t'offrir des apostrophes pour Noël, de belles apostrophes toutes fraîches.
SupprimerJe te taquine, mais je suis très touchée par ton commentaire, petite miss. Et je pense beaucoup à toi en ce moment. ♥︎
¸¸.•*¨*• ☆
Une rencontre dans une confiserie!Si ce n'est pas une cerise sur le gâteau,ça y ressemble!
RépondreSupprimerJe n'ai jamais revu une ancienne maitresse d'école,ni même un maitre.Au lycée,j'ai côtoyé le frère d'une que j'aimais bien.
reconnaissant le nom de famille,je demande si par hasard il n'aurait pas une sœur instit? "Mais oui, comment tu le sais?" J'explique que j'ai eu une mademoiselle M....... comme institutrice dans mon village.Par"frère" interposé,elle se souvenait parfaitement de ce village ou elle avait débuté,même que,"il y avait une fontaine"!c'était la preuve que c'était bien elle!La fontaine est toujours là...
A l'école où nous avons appris l'ABC
La maîtresse avait des méthodes avancées.
Comme il fut doux le temps, bien éphémère, hélas !
Où cette bonne fée régna sur notre classe... G Brassens
(je préfère la version de Maxime le forestier)
https://www.youtube.com/watch?v=jXt6Hh1pKik
C'est tout mignon, ton histoire...
SupprimerQuant à la chanson de Brassens, c'est un hymne aux maîtresses d'école qui m'a toujours beaucoup plu.
Merci de me la rappeler.
Bisous étoilés
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Une histoire mignonne,parmi d'autres...
SupprimerDes souvenirs de parties de luge,et autres batailles de boules de neige avec les instits qui n'étaient guère plus âgés que nous! C'est aussi cela l'empreinte qu'ils et elles allaient laisser dans nos souvenirs.Mais c'était un autre temps,les batailles de boules de neige n'étaient pas interdites!
bises nocturnes
Eh oui, les enfants n'ont plus le droit de jouer à rien, ni de faire des carrioles, ni de grimper aux arbres...
SupprimerBises de la nuit
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Oui, c'est (presque) toujours émouvant ce genre de rencontre. De temps en temps, nous rencontrons des gens que nous avons connu enfants quand j'étais chef d'unité chez les scouts. Y en a qui sont grand-pères aujourd'hui, comme moi !
RépondreSupprimerAh...le petit "presque" sans lequel tu ne serais pas Walrus...
SupprimerBises mon Boss
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Je suis de nouveau en connexion bout de ficelle. Impossible de tout lire et commenter.
RépondreSupprimerTi bacio
Pas grave...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Je confirme que tu fus une maîtresse extraordinaire.
RépondreSupprimerLes yeux brillants de mon fils quand il parle de toi en sont la preuve.Bises ma belle
Angela
Merci pour ce témoignage en direct.
SupprimerJe te renvoie le compliment.
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Ha ha Je parie que les papas venaient tous aux réunions de parents d'élèves :)
RépondreSupprimerComme les lecteurs de ce blog, qui, je te le rappelle, sont pour moitié des lectrices.
Supprimer;-)
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J'ai remplacé dans une classe maternelle où l'atsem, mère de famille et femme bien plantée, avait été mon élève quand elle était au CP.
RépondreSupprimerÇa nous a fait rire et j'ai bien aimé travailler (1 période ) avec elle. Elle aussi m'a-t-elle dit quand la titulaire a repris son poste.
Tout ça pour dire que je comprends bien ton émotion.
Le seul retour réel et authentique que nous avons de notre pratique ne peut se faire que des années plus tard, quand les petites graines que nous avons plantées ont germé pour donner de belles plantes... ;-)
SupprimerFoin des rapports d'inspection verbeux et filandreux !
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Bonjour,
RépondreSupprimerje me souviens avoir eu en cours, il y a une quinzaine d'années, une jeune étudiante qui est très vite devenue ministre et qui, conseillée par des spécialistes de science de l'éducation qui n'ont jamais enseigné ni éduqué qui que ce soit, réforme les réformes avant même qu'elles aient réformé quoi que ce soit.
Elle n'était pas nécessairement brillante, mais particulièrement active, ceci expliquant sans doute cela.
Je pense pas la croiser à nouveau un jour, sauf à me rendre avant juin 2017 rue de Grenelle, ce qui apparaît fort peu probable.
Elle est active, voire activiste, à dépouiller l'école de son joyau principal, la laïcité. A en faire un palais des courants d'air où les élèves s'enrhument à force d'être pris pour des rats de labo ou des hamsters.
SupprimerQuant aux pédagogistes de tout poil qui ont transformé cette même école en tube à essais, et en champ d'expériences toutes plus fumeuses les unes que les autres, déstabilisant pour de longues années le moral des troupes, je ne leur dis pas merci.
Je ne serai jamais ministre, ceci explique sans doute cela. ;-)
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J'avais raconté mon début dans la vie active, 19 ans, couettes frisées au babylis, et jupe plissée.
RépondreSupprimerMon Dieu ! Comment pouvait-on me prendre au sérieux moi aussi ?
L'habit ne fait pas le moine, nous en sommes la preuve ! :D
"Sortie" du CMP de madères par un fiancé pâtissier qui avait peur que je ne trouve du charme aux jeunes éducateurs, je me suis retrouvée derrière le comptoir de la pâtisserie familiale de Jean, au milieu de sucre d'orge et autres sucettes Pierrot Gourmand ! Comme ta Nancy ! J'espère qu'elle s'y plaît et que son sourire donne envie à tous les passants de s'arrêter devant les gourmandises qu'il y a dans sa boutique.
Les rencontres y sont variées et je ne me sentais plus de joie et de fierté lorsque madame Beller, mon prof de français-latin (pour mes trois premières années au lycée) s'est installée dans "mon" salon de thé. J'ai régressé vitesse grand V, et en devenait timide et rougissante.
Je me souviens encore avec ravissement de son éclat de rire lorsque je lui ai avoué le mal au ventre que j'avais souvent quand je savais que je n'avais pas apporté assez de soin à mon travail et que je craignais d'être interrogée !!!
-Comment ? Mais Marie-José, je ne me rappelle de vous que souriante et ...bavarde ! Mal au ventre ? Vous ?
Bien entendu, je lui ai fait confiance (lol), je préférais ses souvenirs aux miens !
Bisous Célestine. Tu ne joues pas à la pelote, par hasard ?
J'essaie d'écrire quelque chose qui tienne la route et le téléphone n'arrête pas de sonner, ma copine Annie cherchait UNE quatrième, je lui ai trouvé UN quatrième. Mon copain de tennis, il va nous atomiser ! Maman !!!
de MAZÈRES-LEZONS et pas du CMP de madères !!! lol
SupprimerEh non, je ne joue pas à la pelote !
SupprimerDommage car tu me fais tellement rire, ce doit être quelque chose de jouer avec toi...
Ton anecdote est fort drôle. je t'imagine bien, tremblante dans ta pâtisserie en voyant ta prof !
Quand même quelle influence peut avoir un prof, des années après...
Alors, vous vous êtes fait atomiser au tennis ?
Bisous chère Mari-jo(sé)
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Eh bien non ! Et pourtant, il a essayé de "m'allumer" même quand je jouais AVEC lui ! Il frappe la pelote comme un branque ! :D Et à la pelote, on joue l'un derrière l'autre, pas côte à côte comme au tennis ! Oui, tu aurais rigolé, car eux ne s'en sont pas privé ! Je gueulais en baissant la tête et en jouant les écarteurs landais pour éviter la pelote ! Tu ne vas peut-être pas me croire, mais de temps en temps, j'arrivais à en attraper quelques-unes et vlan et pan ! :D elle est teigneuse, la vieille Marie-Jo(sé) ;) Je suis contente de t'avoir faite rire ! Allez, j'ai encore joué au tennis ce matin alors qu'hier...nous étions au ski ! 5 jours consécutifs de sports différents...vivement le week-end ! :D Bises
SupprimerLa façon dont tu écris et dont tu sembles vivre me fait penser que tu devais être un excellent professeur n'hésitant pas à sortir des sentiers battus.
RépondreSupprimerSortir des sentiers battus, c'est toute ma vie, Daniel...C'est peut-être ça qui m'aide à rester jeune (dans ma tête...)
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le coeur saisi par son passé....quelle belle expression! saisi comme un main qui vous agrippe, une ronce qui se prend dans les cheveux, merci Célestine
RépondreSupprimerUne ronce délicate alors...qui ne fait pas trop mal.
SupprimerBisous chère Sylvie
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Un petit moment plein de nostalgie... Ces rencontres qui font chaud au cœur nous font mesurer le temps qui passe. Et Dieu seul sait à quel point il passe vite. Il aurait pu y penser en mettant la machine en route!
RépondreSupprimerBises.
De ces moments dérisoires où l'on mesure le temps.
SupprimerBises cher poète
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Je peux témoigner de l'affection que j'avais pour un enseignant André de son prénom, qui n'est plus de ce monde.....
RépondreSupprimerCet homme m'avait pris en affection ; dommage qu'à un moment précis de mes problèmes d'orientation je n'aie pas su le comprendre vraiment.
Mais je retiendrai toujours ce que, comme à d'autres, il m'avait appris de fondamental :
Intelligent cela vient du latin intellegere , choisir parmi
"Donc mes chers enfants" nous disait-il , "Il est absurde de distinguer ceux d'entre vous qui seraient des manuels , de ceux qui seraient des intellectuels : tous nous sommes quotidiennement face à des choix .....
J'ai grande envie de lui dire merci, alors si ma pensée aujourd'hui pouvait l'atteindre je serais rempli de joie
Bises à la maitresse
Il avait raison, André. Chaque enfant est différent, et va à son rythme. Chacun devrait avoir une place dans la société...
SupprimerJ'aime beaucoup l'origine latine du mot intelligent...
Bises
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Ce doit être vraiment émouvant de se retrouver ainsi, apres tant d'années. Et puis, tu dois avoir le sentiment d'avoir bien fait.
RépondreSupprimerBises chère fée
Oui c'est exactement cela, Emilie. Un sentiment d'avoir réussi quelque chose, alors que je n'y suis que pour une toute petite part...
SupprimerBisous ma luciole
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Des beaux souvenirs!
RépondreSupprimerAgréable soirée à vous Célestine!
Bisous
Merci Mari
SupprimerBelle soirée
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Dis-moi, était-ce en achetant du nougat? C'est touchant oui, en effet et cela doit faire tout drôle... bisous sucrés
RépondreSupprimerIl y avait plein de délicieuses confiseries dans cette boutique, et ma rencontre fut en quelque sorte un peu comme la cerise sur le nougat !
SupprimerBizou ma Brizou
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Une très belle rencontre émouvante parce qu'elle se souvient d'un passé pas si éloigné que cela Célestine, qui a marqué tes élèves, et toi-même, évidemment... c'est beau de croiser hier et de voir qu'il se rappelle si joliment... merci Célestine .....
RépondreSupprimerun bisou pour la nuit.
Den
C'est vrai, Den, le passé ne semble pas si éloigné, quand on y pense ! le temps défile à toute allure, ma carrière est déjà derrière moi et cette vie nouvelle qui m'attend me tourne un peu la tête...
SupprimerMerci pour ton bisou nocturne
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