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27 septembre 2009
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Petite recette pour aimer la vie: avoir toujours des rêves, des rêves sages ou des rêves fous, un plein panier de rêves, pour y piocher de l'énergie les jours de peine ou de désespoir, ou simplement quand l'horizon se bouche.
Alors, dans mon panier, à l'heure actuelle, il y a , entre autres:
-aller à Venise (oui je sais , c'est kitsch, et alors?)
-publier mes livres
-m'asseoir sur un banc dans Central Parc et regarder la nuit tomber sur New-York
-voir le soleil de minuit
-chanter Brassens et Cabrel dans les bars l'été avec un pote et deux guitares
-passer l'hiver à Menton, et me promener sur la plage désertée par les touristes
-apprendre l'italien
-avoir au moins 6 petits enfants
-aller en Hollande à vélo en passant par la Belgique
-savoir enfin tailler les rosiers
Bon, ce n'est qu'un échantillon, bien sûr, j'en ai tant d'autres. Je ne parle pas des utopies, comme "la paix dans le monde", qui devrait être le rêve de chacun ici-bas, ou des souhaits comme "rester en bonne santé le plus longtemps possible"
Non, là j'énumère des choses réalisables pour vous comme pour moi, à condition qu'on y croit très fort et qu'on s'en donne les moyens, tout ce que l'on aimerait faire avant de terminer sa vie, ce qui motive, ce qui donne envie de se projeter, ce qui donne du sel à l'existence.
Alors, et vous, qu'est-ce qu'il y a dans votre panier? (je suis curieuse...)
23 septembre 2009
Thérapie (ah! les blogs! suite)
Une amie -très chère à mon coeur- me demande, dubitative: "pourquoi un blog?"
Que répondre ? sinon qu'écrire est ma thérapie, ma planche de salut, ma bouée de sauvetage. Pour moi, un besoin aussi vital que boire ou respirer. Ecrire dans son sens le plus social, c'est à dire pour communiquer, pour laisser une trace, pour témoigner, pour donner un sens à tout çà.
C'est un peu comme se demander "pourquoi les premiers hommes ont-ils gravé à coups de coin des signes cunéiformes sur des stèles sumériennes?"
Pourquoi dire le monde? Pourquoi crier , chuchoter, exprimer des sentiments, des émotions, des rêves...Pourquoi les poètes, les écrivains, les romanciers? Pourquoi les livres, dans lesquels on se livre justement... Pourquoi se mettre à nu, se dévoiler, se débarrasser de ses vieux démons en les fixant avec un peu d'encre sur du papier ou sur la toile?
Peut-être aussi pour faire passer des messages d'amitié en se cachant pudiquement derrière un pseudonyme...
Comme toutes les formes d'écriture, un blog est une toute petite fenêtre largement ouverte sur l'insondable mystère de la pensée humaine.Et, ça tombe bien, je ne crains pas les courants d'air.
21 septembre 2009
Journée du patrimoine
Image empruntée à
http://www.villagesdefrance.free.fr/dept/dept_images/ph26_autichamp.jpg
Ce fut une journée très agréable, qui commença par une visite au château d'Autichamp où expose une artiste néerlandaise très douée: ThéodoraPlas. Elle mélange avec bonheur la peinture et la littérature, utilisant les textes et les couleurs comme deux matières équivalentes , et c'est très réussi.
Repas dans un cadre agréable aux mets simples et raffinés à la fois.
Puis nous découvrîmes dans la petite ville de Crest, quelques gouaches originales d'une autre artiste , Katrin Heim, qui utilise des livres blancs comme support.
Deux coups de coeur que je réutiliserai certainement en classe avec mes élèves, si l'on ne perd pas de vue qu'un instit pense toujours un peu au boulot, même en week-end.
Enfin, un détour par la cathédrale nous permit d'assister à une démonstration de grandes orgues, tant sur le plan technique qu'artistique, avec une très belle toccata de Bach.
Quand je pense qu'hier, certains ont fait la queue quatre heures pour visiter l'Elysée... Chacun sa conception du patrimoine.
17 septembre 2009
message personnel
Je pense à toi ce soir, qui souffres et qui es seul.
Je t'envoie mes pensées, mes rires, mon courage
Pour que ta vie te semble un peu moins épuisante
Et absurde et cruelle , et vide, et sans espoir
Je pense à toi, ce soir, qui remets tout en cause
qui n'a plus le désir de te battre et d'aimer
D'avancer , de lutter, toi qui baisses les bras
Toi qui te sens atteint au tréfonds de ton être
Je pense à toi, ce soir, je t'envoie ma chaleur,
ma passion de la vie, et tous mes enthousiasmes
afin que dès demain revienne sur ton coeur
un rayon de soleil , une raison d'y croire
15 septembre 2009
13 septembre 2009
Ah! les blogs...
Quelle mine d'or que ces pages personnelles où chacun déverse un peu de lui, bonheur, joies, doutes, passions...Magie du vocabulaire internet qui utilise à bon escient le mot "lien".
"Qu'est-ce que signifie apprivoiser?" demande le petit Prince au renard. -"C'est un mot trop oublié, cela signifie créer des liens" répond le renard avec un brin de nostalgie dans la voix.
Que n'eût-il connu internet et la blogosphère! Combien de minuscules liens se tissent sur la toile , combien de milliards d'informations blotties au creux de ces milliards de pages?
Et cependant, combien parfois se sent-on seul devant son clavier malgré tous ces amis du bout du monde! C'est que rien ne remplace le contact, la bonne vieille chaleur humaine, et les effusions, les accolades, les embrassades, les tapes sur l'épaule, les serrements de mains, les baisers...
Entrer dans le domaine de chacun, le voir vivre et évoluer au fil de ses billets, de ses photos, a quelque chose de frustrant car cela reste virtuel. C'est pourquoi, je n'hésiterai jamais entre une après midi de "blogage" et une promenade à la campagne, entre un email et une petite visite impromptue, entre une carte virtuelle et une boite de chocolats. Que voulez vous, il faut que je touche, moi, que je sente, que je voie de visu, que j'entende, que je hume, que je tripote, que je caresse. On ne se refait pas!
08 septembre 2009
La grande question (pour Marinello)
La question existentielle la plus importante à mes yeux est celle des priorités. Comment mener sa vie autrement que guidé par ce sentiment de priorité, celle-là même que l'on doit accorder aux choses importantes de la vie.
Tout le reste n'est que mauvaise littérature.
Bon sang, Marinello, c'est toi qui as raison à cent pour cent.
Au diable les détails insignifiants, dont on nous aveugle à longueur de temps, au diable les détours vides de sens par lesquels on voudrait nous éloigner de la voie que l'on sait, pourtant, être la meilleure. Sachons prendre la courageuse initiative de nous démarquer du troupeau bêlant, vivons l'instant en ne nous préoccupant que du bien-être que nous sommes capables de répandre autour de nous, pourvu que nous nous en donnions les moyens. En clair, n'en faisons qu'à notre tête, personne n'est autorisé à nous dicter ce qui est bien ou mal, hormis nous-mêmes. Et surtout, envisageons la vie du côté du coeur plutôt que de la raison. Sortons des sentiers battus, n'ayons pas peur des maux, inventons de nouvelles idées, de nouveaux chemins, fuyons le conventionnel, l'attendu, le mesquin. Vivons vrai!
Ouf! Quel souffle d'air pur soudain nous a fait balayer d'un grand revers de bras tous ces carcans dérisoires qui emprisonnent notre vraie façon d'être nous-mêmes!
Wouaouh! Quelle douche salutaire a lavé tous les miasmes de nos hésitations, de nos peurs, de nos blocages!
Mmmmh! Comme on se sent neuf après avoir un beau matin décidé d'en finir avec d'inutiles contraintes, en se posant les seules vraies questions: ce que je fais, là, l'ai-je décidé vraiment? Est-ce utile à ma vie ou au bien-être de ceux qui comptent pour moi? Ou bien ne suis-je devenu qu'un pion inconsistant, un rouage rouillé d'une machine asservissante qui m'empêche de me poser, au final, les vraies questions?
Bises, Marinello, tu as saisi l'essentiel de l'existence.
PS: je me suis concentrée sur mes fautes de frappe, qu'en dis-tu?
PS2: merci à Mathéo pour la musique de la Campanella.
Tout le reste n'est que mauvaise littérature.
Bon sang, Marinello, c'est toi qui as raison à cent pour cent.
Au diable les détails insignifiants, dont on nous aveugle à longueur de temps, au diable les détours vides de sens par lesquels on voudrait nous éloigner de la voie que l'on sait, pourtant, être la meilleure. Sachons prendre la courageuse initiative de nous démarquer du troupeau bêlant, vivons l'instant en ne nous préoccupant que du bien-être que nous sommes capables de répandre autour de nous, pourvu que nous nous en donnions les moyens. En clair, n'en faisons qu'à notre tête, personne n'est autorisé à nous dicter ce qui est bien ou mal, hormis nous-mêmes. Et surtout, envisageons la vie du côté du coeur plutôt que de la raison. Sortons des sentiers battus, n'ayons pas peur des maux, inventons de nouvelles idées, de nouveaux chemins, fuyons le conventionnel, l'attendu, le mesquin. Vivons vrai!
Ouf! Quel souffle d'air pur soudain nous a fait balayer d'un grand revers de bras tous ces carcans dérisoires qui emprisonnent notre vraie façon d'être nous-mêmes!
Wouaouh! Quelle douche salutaire a lavé tous les miasmes de nos hésitations, de nos peurs, de nos blocages!
Mmmmh! Comme on se sent neuf après avoir un beau matin décidé d'en finir avec d'inutiles contraintes, en se posant les seules vraies questions: ce que je fais, là, l'ai-je décidé vraiment? Est-ce utile à ma vie ou au bien-être de ceux qui comptent pour moi? Ou bien ne suis-je devenu qu'un pion inconsistant, un rouage rouillé d'une machine asservissante qui m'empêche de me poser, au final, les vraies questions?
Bises, Marinello, tu as saisi l'essentiel de l'existence.
PS: je me suis concentrée sur mes fautes de frappe, qu'en dis-tu?
PS2: merci à Mathéo pour la musique de la Campanella.
07 septembre 2009
Bonheur du jour
Mais, qu'est-ce que...?
Je ne rêve pas, oui, sur le grand arbre derrière chez moi, ce sont bien des ...
C I G O G N E S ! ! ! ! !
Quelle merveilleuse apparition dans le soleil couchant, et quel bonheur de voir de si près ces grands oiseaux mythiques!
Du coup, tous les voisins sont sortis appareil photo en main.
C'était beau, tout simplement.
06 septembre 2009
C'est encore l'été!
Mon bureau donne sur le plus joli coin de notre petit jardin.Franchement, ça incite au travail un temps pareil? L'été me nargue.
Le temps d'une photo, et je referme les volets pour travailler, car l'appel du dehors est terrible, alors que j'ai une tonne de choses à faire pour mettre en route ma classe.
Des étiquettes à imprimer,
des listes à établir,
des papiers à remplir,
des livres à couvrir,
des programmations à faire,
des séquences de français ou de maths à peaufiner.
des listes à établir,
des papiers à remplir,
des livres à couvrir,
des programmations à faire,
des séquences de français ou de maths à peaufiner.
Faut s'y mettre, Célestine, adieu le farniente.La chaise longue me tend les bras:
"Viens! Viens!"
Je serai incorruptible. Pas question de céder à ses doucereuses incantations. Non, mais des fois.
Quoi que, peut-être...vers 17 heures, ne serait-ce pas l'heure du THÉ ?
02 septembre 2009
Vive la rentrée (suite)
La cybersphère m'a joué un tour à moi aussi. Alors que je venais d'écrire un billet de vingt lignes, une fausse manip et hop! plus de billet...
Bon en gros, je disais à peu près ceci:
Vous chers internautes lecteurs de ce blog, vous dont la rentrée s'est faite discrètement et dans l'indifférence générale, vous ne pouvez pas vous imaginer ce que c'est, une fois par an, de se lever au radar, de se glisser sous la douche et là, d'entendre la radio s'exclamer: "Aujourd'hui, c'est la Rentrée, nos chères têtes blondes et leurs PROFESSEURS vont reprendre le chemin des écoliers.
S'ensuivent des dizaines de commentaires, de reportages et d'interviews sur le sujet. Sans parler des publicités pour les cours de soutien parascolaires, les assurances scolaires ou les bombes anti-poux. Au vu de ce matraquage, on pourrait penser qu'ils ont tous peur qu'on oublie d'y aller!
Alors, avec le savon qui coule dans l'oeil et le léger frisson qui vous parcourt l'échine en ce petit matin frileux de septembre, vous qui nagiez dans l'insouciance et le bonheur il y a seulement quatre jours, au milieu des vagues ou des cigales, vous vous sentez soudain comme mis à nu (c'est le cas de le dire) observé, traqué, filmé, surveillé , comme si un index accusateur était pointé vers vous avec l'air de dire : "Encore tout nu? Allez, debout, fainéant, assez de vacances, la France a besoin de toi!"
C'est bien simple: c'est tellement gênant que maintenant, le jour de la rentrée, je n'allume plus la radio dans ma salle de bains ...
Bon en gros, je disais à peu près ceci:
Vous chers internautes lecteurs de ce blog, vous dont la rentrée s'est faite discrètement et dans l'indifférence générale, vous ne pouvez pas vous imaginer ce que c'est, une fois par an, de se lever au radar, de se glisser sous la douche et là, d'entendre la radio s'exclamer: "Aujourd'hui, c'est la Rentrée, nos chères têtes blondes et leurs PROFESSEURS vont reprendre le chemin des écoliers.
S'ensuivent des dizaines de commentaires, de reportages et d'interviews sur le sujet. Sans parler des publicités pour les cours de soutien parascolaires, les assurances scolaires ou les bombes anti-poux. Au vu de ce matraquage, on pourrait penser qu'ils ont tous peur qu'on oublie d'y aller!
Alors, avec le savon qui coule dans l'oeil et le léger frisson qui vous parcourt l'échine en ce petit matin frileux de septembre, vous qui nagiez dans l'insouciance et le bonheur il y a seulement quatre jours, au milieu des vagues ou des cigales, vous vous sentez soudain comme mis à nu (c'est le cas de le dire) observé, traqué, filmé, surveillé , comme si un index accusateur était pointé vers vous avec l'air de dire : "Encore tout nu? Allez, debout, fainéant, assez de vacances, la France a besoin de toi!"
C'est bien simple: c'est tellement gênant que maintenant, le jour de la rentrée, je n'allume plus la radio dans ma salle de bains ...
01 septembre 2009
Vive la rentrée
De toutes façons, ça ne peut pas durer toujours, les vacances...Alors autant prendre le bon côté des choses: voilà comment je compte aborder cette nouvelle année . En prenant chaque jour mon lot de petits plaisirs épicuriens, comme je le disais à Mathéo dans un commentaire sur "le blues de la rentrée", et en essayant de faire abstraction de la fatigue, de l'énervement, du bruit, de la sinistrose ambiante, pour me concentrer sur ma mission d'éducation.
Bon, facile à dire, comme cela, le premier septembre, alors qu'on a juste repris une journée, sans les élèves, partageant café et croissants tout en se racontant nos vacances.
Facile à dire quand on a un métier enrichissant (culturellement bien sûr) quand on travaille avec des enfants, dans une jolie classe décorée de leurs dessins, avec des livres, de la musique, des crayons de couleur, des cahiers qui sentent bon, des éclats de rire et des émerveillements, facile à dire quand on aime son métier.
Facile à dire surtout quand on rentre de vacances, bronzée et gonflée à bloc. Je ne tiendrais pas le même langage si je faisais un boulot dégradant ou répétitif, sale ou ennuyeux, certes.
Et pourtant, dans n'importe quel métier on peut ne voir aussi que les inconvénients, même dans le mien, et alors travailler devient pour ceux qui le vivent ainsi un infect pensum, une corvée barbare qui les sort du lit chaque matin pour leur faire vivre un cauchemar. Ainsi, je connais des enseignants qui sont à la torture chaque fois qu'ils vont travailler,
et au contraire, des caissières de supermarché épanouies et heureuses. Parce qu'au fond, il existe en chacun de nous la faculté de positiver dans n'importe quelle situation, même les plus terribles. Cela s'appelle la résilience, très bien décrite par Boris Cyrulnik. Un grand monsieur dont j'ai toujours apprécié l'optimisme. Sa théorie s'applique à l'ensemble de l'univers, et c'est pourquoi elle est si fascinante. Elle explique pourquoi reverdit une prairie même après le passage des Huns, n'en déplaise à la légende.Allez lire "le murmure des fantômes" ou "un merveilleux malheur" et soudain, la vie vous paraîtra insolemment belle malgré la rentrée et ses petits soucis.