12 février 2023

J'aurais pu...

 



J'aurais pu vous conter le ciel bleu sur la Seine
Velum à la Sisley tendu sur l'horizon
Un de ces bleus nimbé de nuages légers
Mêlant les touches de cobalt et de lin blanc
Les gigantesques grues déchirant Notre-Dame
De leurs longs bras d'acier écarlate et safran.

J'aurais pu raconter l'odeur des croissants frais
La fumée du café, l'air froid de la Cité
Et les reflets changeants des quais
Et nos sourires

J'aurais pu aussi bien écrire le velours
Des fauteuils, du rideau rouge de la Gaité
Et les lèvres carmin de la belle Carmen
Ses jambes comme des compas donnant au monde
Son équilibre, et la musique de Bizet.

J'aurais pu dire aussi mes émerveillements
Dans ce musée qui fut une ancienne gare
Ses horloges géantes, 
Ses corridors feutrés recelant des merveilles
Mon coeur battant devant Van Gogh, devant Gauguin.

J'aurais pu vous décrire le coutumier bazar
De la Place du Tertre au coeur du Sacré-Coeur
Les attrape-touristes et les attrape-coeur
Et l'ombre et la lumière de la Butte éternelle
Et tant de souvenirs enfuis

J'aurais pu vous parler de cette Coulée Verte
Comme un trait de nature au milieu du béton
Les premiers amandiers en fleurs
Et les mollets fourbus d'arpenter le bitume
De Vincennes à Wagram et d'Anvers à Raspail

J'aurais pu tracer l'épopée
De l'immense vaisseau tout de verre et d'acier
dressant ses voiles majestueuses
Au jardin d'acclimatation
Et qui m'a laissée bouche bée

J'aurais pu simplement vous raconter Paris
Celui d'Heure-Bleue, celui du Goût, 
Notre rencontre, et le café, et les gâteaux
Le parfum âcre et doux des bistrots parisiens
Le trottoir de nos amitiés

J'aurais pu, mais je n'en ferai rien, quoi qu'on dise
J'ai tout gardé sous mes paupières
comme des éclats de diamant
Le goût de tes baisers comme une Bastille à la menthe
Et ce je-ne-sais-quoi qui flotte et qui nous dit
Revenez-y ! Revenez-y !




























•.¸¸.•*`*•.¸¸☆•.¸¸.•*`*•.¸¸☆•.¸¸.•*`*•.¸¸☆•.¸¸.•*`*•.¸¸☆•.¸¸.•*`*•.¸¸☆






109 commentaires:

  1. Magnifique poème et splendides photos ! Tout est envoûtant dans ce post. Est-ce le square Debussy, la 13e photo en partant du bas ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Non c’est un groupe d’immeubles à l’angle de l’Avenue Daumesnil et de la rue Abel. Mais c’est vra, ça ressemble au square Debussy.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  2. Waouh, quelle poésie... phtos et mots, bravo Célestine !
    Que de lieux enchanteurs, l'amour inspire indéniablement 😊
    Merci pour ce généreux voyage. Bisous

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci ma Julie. Ce furent trois jours enchanteurs c’est exact.
      Merci pour ton enthousiasme
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  3. Merciiii, c'est magnifique à lire, à regarder...à imaginer ♡
    PaoDora

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah Paris… ma ville lumière préférée…j’aime m’y retrouver pour un grand bain de « grande ville »…avec tous les plaisirs associés.
      Bisous Paodora
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  4. Justement je disais ce tantôt à ma chérie aimée : " ô amour de ma vie , j'ai comme une envie d'aller à Paris où jadis en ma jeunesse lointaine j'ai vécu , envie d'aller flâner sur le boulevard Saint Michel , au trocadéro , sur les quais , prendre le métro trainer dans les musées, ou au théâtre , bref une envie de Paris me taraude ".
    C'est quoi la troisième photo ? Le petit château médiéval ?
    Ton texte me met l'eau à la bouche , tel un apéritif cool et agréable .

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ravie de te servir d’apéritif 😊
      Trèfle de plaisanterie, tu as raison : c’est très sympa d’aller musée à paris de temps en temps, pour. Pis les pauvres provinciaux qui manquons sérieusement d’opéras, de brasseries ouvertes jusqu’à deux heures et de grands musées nationaux…
      Et puis la ville des amoureux …ça ne se refuse pas !
      Belle escapade chez Marco
      Ta chérie aimée va apprécier !
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    2. Pour nous les pauvres provinciaux… mon portable écrit n’importe quoi surtout à minuit 😁

      Supprimer
    3. Cher Marco, bien sûr …pfff…
      Quoique, « chez Marco » ça doit bien exister à Paris…

      Supprimer
  5. Comme Paris est jolie et proprette pour ceux qui l'aiment, pour ceux qui aiment...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tiens, tu mets Paris au féminin...Ça m'a toujours fascinée, le sexe des villes...
      La Rome Antique, Nice la Belle, le vieux Rome, le vieux Nice...
      Va t'en savoir pourquoi...
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    2. Tout simplement parce que "Paris" est la forme condensée de "La ville de Paris" :-)

      Supprimer
    3. Une petite signature, cher(e) anonyme ? Que je sache à qui je parle ?...😁
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  6. Réponses
    1. J'en viens !
      Mais je veux bien y retourner...
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  7. Ton texte magnifie la capitale! Malheureusement, la dernière fois que nous y sommes allés, des rats se sont faufilés entre mes jambes...La saleté régnait tout comme l'insécurité.......

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Et encore, tu n'es pas allée en Ukraine ni en Syrie.
      Pour l'insécurité et la saleté, là pfiouuu !!!

      Supprimer
    2. @Cathy
      Je n'ai ressenti ni l'un ni l'autre. J'ai même trouvé que les trottoirs étaient beaucoup plus propres que dans mon souvenir...
      Mais j'avais sûrement mes lunettes roses...
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  8. Ce conte de Paris est absolument merveilleux 🤩😍
    Dolce vita

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est exactement le mot qui m'est venu aux lèvres tout du long. Il faut dire que j'avais concocté un programme aux petits oignons...
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  9. Tu as l'oeil d'une Parisienne pour sa ville.
    Merci Célestine !
    Je suis sûr que tu rendrais classieuse la Porte de Clignancourt !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Flatteur va. Mais c'est un peu vrai. J'aime chercher le meilleur dans chaque chose. Comme dans chaque personne d'ailleurs...
      Merci mon Goût préféré.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  10. Vous avez du rentrer un peu fatigués, la prochaine fois, vous irez faire un tour dans le Marais.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Fatigués, nous ? Jamais. Promis, on ira.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  11. Superbe cette Bastille à la menthe… du grand vous.
    Il y avait longtemps que vous ne nous aviez écrit un poème. Celui-là est très réussi. Et vos photos ne gâtent rien.
    Merci pour ce voyage en Harmonie.
    ~L~

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Quel beau pays l'Harmonie...J'avoue que je m'y promène avec délices...
      Et que les délices m'inspirent toujours de jolis mots.
      Merci cher ami
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  12. J’aime beaucoup flâner dans Paris. Et comme toi je préfère ne voir que le bon côté des choses…c’est tellement plus positif !
    Bises
    Angela

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Les fameuses lunettes roses...
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  13. tu aurais pu .. et tu as su faire en nous éclater l’émotion
    devant un si beau poème et des si belles images

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Nous sommes des êtres d'émotion, chère jak.
      Et il est bon de la faire éclater aussi souvent que possible.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  14. Ah les charmes de Paris, tu les dis si bien Célestine, les quais, les jardine, les immeubles, les musées, à la descente du train les bistrots au petit matin quand la nuit fut longue, un air si particulier qui flotte, nous happe, nous émerveille et à présent me fait peur, car je ne le connais plus...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est étrange comme nous avons toujours peur de ce que nous ne connaissons pas, ou plus...Mais pour te rassurer, je te dirai que l'essentiel de Paris n'a pas changé. Il y a toujours cette ambiance unique de ville poétique, de chansons éternelles, de petits squares et de balayeurs pleins de balais. Un Paris d'amour et de lumière, n'en déplaise aux grincheux.
      Bisous chère Marine
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  15. Amie, tout ou presque est dit..
    Aussi" je me contente d'écouter le bruit que fait le monde quand je n'y suis pas," et du presque en moi....
    Merci à Ch.Bobin pour ce précieux aphorisme , et sourire à la vie belle que tu contes 🌞

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Paris est une fête, comme disait un grand de la littérature.
      Et écouter le bruit de Paris quand j'y suis, c'est aussi très agréable.
      Douces pensées
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  16. Ca c'est Paris. Ca, c'est Celestine. Le Paris qu'on aime, ce n'est pas toujours le cas avec Lutèce. La Celestine que j'aime. Ca c'est toujours le cas. 💐

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Si tu savais le nombre de bancs que l'on trouve dans cette ville, c'est à donner le tournis...Autant d'occasions de penser à toi, du coup. Kisses my friend, from miss W.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  17. - Je n'ai jamais lu de plus belle prétérition !
    - Hè ! Ho ! Reste avec nous, oncle Joe ! Quelle langue que tu causes encore, là ?

    ;-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu sais que j'ai failli appeler ce billet "prétérition". Et puis je me suis dit que le mot manquait de "glamour"...
      Et que, de toutes façons, les esprits aiguisés comme le tien ne sauraient passer à côté. ;-)
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  18. Coucou Célestine, merci pour ton magnifique texte et tes merveilleuses photos. Je ne connais pas Paris mais cela me donne vraiment envie d'y aller. Tu racontes si bien, j'aime tes mots.
    Gros bisous et bon lundi après-midi ♥

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Si j'ai un conseil à te donner, chère Denise, c'est d'aller voir Paris. Au moins une fois dans une vie, c'est incontournable.
      Tu vas adorer
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  19. Tu aurais pu mais tu n'en as rien fait... chut, seuls les yeux du cœur ont vu... Merci pour ce voyage céleste Célestine, tu nous fais palpiter le palpitant et c'est bon ! Bises du lundi. brigitte

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Les yeux du coeur, le renard avait raison.
      Merci ma Plume, pour cette référence à un de mes livres fétiches.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  20. un bel album de photos et une poème en plus. Avec le sourire

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oh ma Lilou, quel bonheur de te voir par ici.
      Merci de ton passage.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  21. Je me souviens d'un déjeuner place du Tertre, une journée caniculaire, un rosé bien frais, et le regard bleu de la très belle femme assise en face moi...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Vivre une telle journée, en bonne compagnie, sur la Place du Tertre, laisse des souvenirs indélébiles.
      Et marque un coeur à jamais d'une petite musique enivrante et douce.
      Une belle fabrique à souvenirs, que cet endroit...
      Mille baci
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  22. Je constate que tu n'as pas quitté tes lunettes roses ! ;-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je crois que je ne les quitterai jamais. Mes yeux y sont tellement habitués... :-)
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  23. Quel joli hasard que d'avoir trouvé cette péniche Heure bleue, j'adore...
    Joli texte et photos très sympas, merci d'avoir partagé votre balade...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui c'était incroyable : juste avant notre rendez-vous, je tombe sur cette péniche.
      Je crois qu'elle a apprécié cette coïncidence.
      Il faudrait juste que j'éclaircisse un peu la photo, car tu es la seule qui ait remarqué...
      Mais est-ce si étonnant ? Tu as l'oeil précieux de la photographe.
      Je t'embrasse
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  24. Tu aurais pu... Mais comme tu ne l'as pas fait, je n'ai rien à commenter :-D
    ma comunque pieno di baci

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Et me voilà prise au piège de la prétérition...
      J'ai pourtant d'excellents souvenirs avec toi à Paris, et il m'eût plu que tu les évoquasses à nouveau... ;-)
      Pino di baci anche
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    2. Je me souviens de notre première rencontre, sur une terrasse dans un carrefour tout pourri et pollué, mais ta présence rendait le lieu féérique. Sans oublier la guinguette du bois de Meudon où nous nous restaurâmes en compagnie de Françoise, la régionale de l'étape, et puis cette attablée avec ton frère en famille) et ton fils, et puis, et puis...
      Molto baci Carrissima

      Supprimer
    3. La place Gambetta, oui, beau souvenir, et puis un trajet en voiture dans Paris, l'esplanade des Invalides baignée de soleil, les quais de la Seine, et la soirée chez Françoise, bella Ciao et Johnny Halliday, et puis et puis...C'est bon de se rappeler les bons souvenirs, mio fratello
      Grazie mille
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    4. Si j'ai bonne mémoire, le Covid avait brisé ton élan dans l'organisation d'un symposium Blogbo... T'as pas envie de reprendre ton élan :-)
      Mille baci

      Supprimer
    5. On va peut-être laisser B. se remettre de son pépin...
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  25. J'aurais pu évoquer mes souvenirs de gosse
    Quand nous rejoignions nos cousins 'parisiens' ou plutôt 'villed'avraisiens'...
    Ce Jardin d'acclimatation où nous découvrions nos premières voitures à conduire sur circuit, bien loin tout ça de tes voiles en verrières futuristes...

    J'aurais pu évoquer notre découverte des films sur grands écrans,  comme la légendaire "Conquête de l'Ouest".... à des décennies de ta Carmen en opéra embastillé...

    J'aurais pu dire ma surprenante découverte du vieux Paris sous le parvis d'une Notre Dame encore indemne de tout incendie...

    J'aurais pu t'evoquer ma place du Tertre, lieu sans doute où naquit en moi l'ambition de me consacrer aux portraits, après que ma silhouette eut été adroitement découpée par tel artiste aux ciseaux chargés d'humour...

    Mais je préfère, et de loin, me réjouir de ton bonheur présent, celui qui nous permet de savourer à travers ton beau texte et tes chouettes photos tes récentes découvertes.

    Bises amicales

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Un joli commentaire en miroir de mon billet. Je vois que la prétérition n'a pas de secret pour toi.
      Tes souvenirs parisiens sont jolis. On dirait une photo de Doisneau...
      Belle journée à toi mon cher Pierre.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  26. Ben, comme un petit gibus, si j'aurai pu, j'aurai pas v'nu.
    Paris mise en billet, Paris encensée, Paris versifiée, mais pari gagné.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Quel talent ! Mêler adroitement dans deux lignes de commentaire, Louis Pergaud et Charles de Gaulle, il n'y a que toi pour le faire aussi bien.
      Merci Didier.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  27. Ça m'a un chouia rappelé un jour de novembre 2012 où j'ai rencontré la fille au voile rose...... https://tatinic.typepad.fr/myosottises/2012/11/le-bord-du-voile.html
    :-) <3

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'ai eu grand plaisir à relire le billet dithyrambique que tu avais écrit pour l'occasion.
      Et aussi les commentaires de mes aficionados de l'époque. Certains sont toujours là, d'une fidélité bloguesque à toute épreuve...
      Mais il y a une chose qui m'a estourbie : 11 ans déjà que nous nous sommes rencontrées. C'est dingue !
      Il faut absolument reprévoir une rencontre.
      Kisses my sister of heart.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  28. Il s'agit du Paris de quel pays ?
    Où se trouve cette ville enchanteresse ? :-)
    La (très) jolie poésie te va bien, Célestine, et Paris a une dette envers toi, à présent.
    Jolie prise de la Bastille :-)
    Belle journée, bises.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci Rom ! Il s'agit bien de notre paris, mais vu par une fée, ça change tout...
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  29. Tu pratiques magnifiquement cette figure de style avec grande aisance. J'aurais pu dire que ton reportage est d'un indéniable intérêt, mais je garderai trace de la Bastille à la menthe !… Tournure digne du Génie !
    N'empêche que Paris me manque parfois. Il me restera les souvenirs…

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Génie, n'exagérons rien...Mais je trouvais le jeu de mot assez poivré...
      Bisous cher Alain. Si un jour tu veux que j'aille photographier quelque chose de Paris qui te tient à coeur, tu n'as qu'à passer commande, je me ferai une joie de l'honorer.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    2. Oh ! Ta proposition me fait grand plaisir et me va droit au cœur. Je vais y réfléchir. Je te dirai.
      (J'ai apprécié ton jeu de mots, et j'ai alors tenté une allusion au… Génie de la Bastille !)

      Supprimer
    3. Ah chouette. Je te promets que je le ferai, avec un immense plaisir.
      C'est moi qui étais à l'ouest, pour n'avoir pas repéré ton jeu de mots...J'aurais dû repérer la majuscule à Génie...
      Mais en ce moment les majuscules me font des misères : ça faisait trois jours que j'essayais de connecter un appareil à ma box, en mettant une majuscule au début du mot de passe, alors qu'il n'y en a pas...
      Pfffiou....
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  30. Je suis allée me balader dans Paris plusieurs fois, la dernière étant lorsque mon fils y travaillait, avant qu'il n'aille s'installer en Bretagne. J'ai aimé, mais je n'ai pas d'aussi beaux souvenirs que les tiens. Merci de nous en faire profiter, tu en parles si bien...
    Bonne soirée, Célestine. Bisous.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. D'où vient que je ne vois jamais la même chose que les autres, où que j'aille ?
      Parfois, je me demande si je suis bien normale... ;-)
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  31. Au faiot, dans les paramètres de ton blog, quand tu insères un lien où une photo, demande "ouvrir dans une nouvelle fenêtre" plutôt que le "current window" qui oblige à redonner l'adresse de ton site quand on ferme la photo ou le lien.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Voilà qui est fait, mister !
      Tes désirs sont des ordres.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  32. J'essaie à nouveau de commenter, plus moyen de le faire "simplement comme dans le bon vieux temps" :) Ah quelle parisienneté tu t'es donc offert, et que ça fait du bien de lire, voir, imaginer le bonheur. La vie est si vaste quand on est heureux... Baci sorellita

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui, la vie est large et belle quand on est amoureux, comme un film en cinémascope.
      Mais je ne t'apprends rien...
      Et j'avoue que ce séjour à Paris m'a vraiment bottée !
      baci sorella
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  33. Tu décris si bien l'âme de cette ville et tes photos sont à la hauteur de tes mots.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je me sens l'âme très parisienne quand j'y suis.
      C'est un peu comme une seconde peau, cette ville dans laquell j'ai tant de souvenirs.
      Et le seul endroit où l'on découvre de nouvelles choses à chaque visite...
      Un vrai régal.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  34. Quelle belle flânerie parisienne ! Il y a tellement de douceur et de poésie dans tes mots, je ne parle pas de tes photos, qui donnent envie de marcher au petit bonheur la chance sans autre but que de découvrir des petites choses que personne ne voit. Merci pour la promenade !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci Miss ! C'est vrai que les petites choses que personne ne voit fourmillent dans Paris.
      Et que j'aime les dénicher, le coeur au vent...
      Bises
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  35. Vous avez le compas dans l'œil, Céleste, et c'est aussi avec le compas de vos jambes que vous arpentez le trottoir de Paris : bref, vous êtes une « fille de joie ». J'applaudis ; je n'ose pas dire que je vous suis, vous appelleriez la police.
    Je vais revoir « L'Homme qui aimait les femmes »…

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est toujours un petit événement quand vous franchissez le Rubicon pour venir poser un commentaire par ici.
      Alors merci. Pour votre humour, et votre délicatesse aussi.
      Vous êtes le Charles Denner de la blogosphère, ce n'est pas rien.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  36. C'est Paris dans tous les sens. Tout vibre.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Absolument. Une fête des sens toujours renouvelée.
      Belle soirée cher Laurent.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  37. J'arrive bien tardivement mais je tiens à te dire que restitues admirablement l'ambiance de "Paris vu par les provinciaux". Ceux qui connaissent la ville et y reviennent suffisamment rarement pour s'esbaudir devant les joyaux architecturaux qu'elle recèle, tantôt dans la magnificence du "grand paysage", tantôt dans le quasi-secret de recoins à l'écran des touristes. J'y étais il y a quelques mois et ai découvert qu'il y avait plusieurs GR (oui, parfaitement, de chemins de Grande Randonnée) qui permettaient de visiter une Paris insolite.
    Quant aux musées et autres lieux au service de l'art ou de la connaissance, ils y sont inégalables.

    Merci pour cette jolie promenade inspirante :)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pfff, "à l'écart des touristes", pas "à l'écran" (quoique...)

      Supprimer
    2. En tout cas, ce qui est inégalable, c'est le plaisir de me faire traiter de provinciale par toi, cher Pierre.
      C'est vrai, je l'avoue, j'ai les yeux ronds de la provinciale quand je débarque "à la capitale"... Et un rien m'étonne et me transporte de joie.
      Les noms des rues, notamment...Et cette impression délicieuse de se promener dans un roman de Simenon ou une chanson de Brassens. Non, je ne parlerai pas du monopoly.
      Un jour peut-être, on se retrouvera, comme dit Mouloudji, et par les rues on ira.
      Bises d'amie
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  38. Heureuse Célestine qui répand son bonheur. Merci !

    RépondreSupprimer
  39. J'ai oublié de te dire que j'ai aimé que tu penses au Douanier Rousseau à la lecture de mon poeme, ce tableau si plaisant !
    Oui Paris le beau Paris, comme tu le dis si bien, mais à Paris il faut beaucoup marcher et j'ai du mal à présent !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah oui, une moyenne de quatorze kilomètres par jour, presqu'autant qu'à Rome où j'étais il y a quelque temps...
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  40. Coucou. J'ai aimé Paris, découverte grâce à plusieurs amis de blog. Aujourd'hui, un de ces amis s'en est allé (j'en avais parlé sur mon blog) et Paris n'a plus le même goût pour moi. D'autant plus que la dernière fois que j'y suis allée, c'était le 13 novembre 2015. Funeste date. Mais j'ai plaisir à revivre certaines saveurs en te lisant aujourd'hui. Bises alpines.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Chaque lieu est forcément toujours entaché de négatif...Peut-être serais-tu surprise d'y retrouver l'âme de ton ami, débarassée de tout sentiment triste...Avec juste, comme dans la chanson de Trenet, sa petite chanson qui court encore dans les rues...
      Bisous frangine
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  41. Bonjour Célestine, wouah ! que de beautés, les photographies de Paris, éternelle muse , de Notre Dame de Paris avec ces grues réconfortantes qui la soigne d'une profonde blessure et pus, ton texte à la fois poétique et sensuelle, d'une grande sensualité lorsque tu écris " la belle Carmen dont les jambes comme des compas donnant au monde son équilibre" Je songe à François Truffaut et j'adore ce souvenir là. J'aurai pu y penser mais tu l'as fait

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. L'homme qui aimait les femmes... Cette phrase est restée gravée dans ma mémoire, elle est très belle, même si d'aucuns la trouveront sans doute sexiste et en tout cas surannée...
      Bisous cher zicos
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  42. Quel beau texte pour magnifier cette belle ville qu'est Paris ! Tu écris vraiment bien !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci Daniel. La beauté m'inspire toujours, comme tu le vois. Et je sais la dénicher sous la laideur que d'autres voient toujours en premier...
      Je t'embrasse
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    2. Chère Célestine, ta vision est Stendhalienne, tu cristallises.
      L'étonnement lu dans certains commentaires (dont le mien) est souvent feint, c'est de l'admiration déguisée.
      Quel est le vrai Paris ? Dans ton écrit, c'est le tien, il t'appartient et tu lui appartiens.
      Que l'on me demande de décrire ma mère, elle sera la plus belle femme du monde, ce monde qui n'appartient qu'à elle et à moi.
      "Aux mines de Salzbourg, on jette dans les profondeurs abandonnées de la mine un rameau d'arbre effeuillé par l'hiver ; deux ou trois mois après, on le retire couvert de cristallisations brillantes : les plus petites branches, celles qui ne sont pas plus grosses que la taille d'une mésange, sont garnies d'une infinité de diamants mobiles et éblouissants ; on ne peut plus reconnaître le rameau primitif. Ce que j'appelle cristallisation, c'est l'opération de l'esprit, qui tire de tout ce qui se présente la découverte que l'objet aimé a de nouvelles perfections.
      En un mot, il suffit de penser à une perfection pour la voir dans ce qu'on aime." (Stendhal - De l'amour)

      Supprimer
    3. C'est merveilleux ce que tu écris. Même mon commentaire va être stendhalien, je te préviens.
      On vit une époque fabuleuse où l'extase, l'étonnement, la joie sont souvent dénigrées comme faisant partie des sacro-saints "bons sentiments". Moi je continue à "cristalliser", parce que j'ai été formatée comme cela par mon père (ce héros au sourire si doux) qui m'a appris à voir le beau. Et loin de m'en culpabiliser, comme à une époque, j'en suis désormais fière, et j'aime l'écrire, le dire, le vivre.
      Pourquoi feindre son étonnement ? Pourquoi déguiser son admiration ? Moi, je suis pour la vérité dans ce qu'elle a de plus authentique. Et de plus revigorant.
      Merci pour ta participation, Rom. Tu es un lecteur exceptionnel.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  43. J'aime Paris, la nuit, le jour, mais tu le sais depuis longtemps...
    C'est la seule ville qui m'a pris dans ses bras!
    Mon premier vrai amour y est né et y a péri, comme un enfer sucré.
    Montmartre doit encore en avoir les traces.
    j'y retourne souvent, au mois d'août, pour me régaler de ses rues dévorantes auréolés de tous ces petits espaces secrets ravissants.
    Tes photos m’ont fait rêver, et ça c'est cool.
    Bises french-cancan.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Un enfer sucré, bel oxymore...
      On sent que tu as souffert et à la fois que c'était beau et intense.
      de tout coeur avec toi frabngin.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸❤️

      Supprimer
  44. Ce qui est chouette c'est que en lisant les commentaires , je suis allé voir la page Wikipedia de Prétérition puis cela m'a mené à celle de antiphrase , et je ne parlerai pas ici d'Anticatastase qui m'a fait voyager jusqu'au cahiers de narratologie ...... rire

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. En quelque sorte, mon voyage à Paris t’a fait faire un autre voyage … c’est bien !
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  45. A chacun de mes séjours là-bas je découvre. Hélas, maintenant je ne prends plus le même plaisir à faire ces flâneries en solitaire.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pour moi c'est le contraire : je m'y suis tellement baladée seule, dans Paris... J'apprécie d'être accompagnée.
      Il reste que Paris a quand même de la magie, même seule, c'est une autre magie mais elle est puissante aussi...
      Bisous
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    2. C'est bien ce que je te dis : j'apprécie de ne pas être seule.

      Supprimer
  46. Waouh, très chère Lest'in☆ !
    Cette balade onirique n'est rien mois qu'une ballade sensorielle. J'ai badé, tout du long, avec, surgissant d'un coin l'autre du souvenir, des souvenances, dont j'avais oublié avoir nourri tant d’appétences. Merci, merci, merci !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Avec plaisir cher Titi !
      Je suis le "tour operator" de la blogo...
      Ça me va!
      Bisous, bisous, bisous !
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer



Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.