29 octobre 2022

Quand l'eau monte, le bateau s'élève...

 






Par hasard, je suis tombée (sans me faire mal) sur ce proverbe japonais issu du Hakagure, le code de conduite des samouraïs.
J'aime bien les proverbes japonais. Ils contiennent, tout comme les haïkus, d'infinis sujets de réflexion dissimulés dans une simple métaphore.
Au-delà d'un bel hommage au principe d'Archimède, j'y vois, humainement, une allusion à notre formidable capacité d'adaptation aux événements. A nos forces qui s'aiguisent dans la difficulté. A une certaine nécessité de cultiver cette force intérieure pour ne pas se laisser submerger par l'adversité. J'y vois aussi la nécessité d'évoluer, plutôt que de s'arc-bouter à de vieux principes, de vieux conditionnements éculés nous entraînant par le fond.
Je rêve d'un monde où le mot force ne serait plus synonyme de violence, de contrainte,  ou d'oppression, mais de cette énergie vitale qui crée les conditions d'une belle existence. 
Où la réussite ne serait plus synonyme de compétition, d'écrasement de l'autre, de dictature ou de tyrannie,  mais seulement de victoire sur soi-même.
Je rêve d'un monde où l'on ne confondrait pas estime de soi et égoïsme, solidarité et esprit de sacrifice. Où se contenter de ce que l'on a, ne voudrait pas dire renoncer à ses rêves, ni accepter une condition injuste, mais cultiver la gratitude et la sobriété chaque fois que c'est possible.
Je rêve d'un monde où l'harmonie ne signifierait pas l'uniformité, et où les différences se seraient pas sources de discorde mais d'enrichissement.
Bref un monde où les seuls guerriers existants seraient pacifiques, lumineux, pleins d'humanité. Des combattants de paix. Et ne cherchant qu'à se commander eux-mêmes plutôt qu'à diriger les autres.
Oui, je sais, c'est pathétique, à mon âge et à l'heure qu'il est, de croire encore à un monde meilleur... Mais j'écoutais Vivaldi, ça m'a rendue mélancolique.

73 commentaires:

  1. Demain, je pars dans la Drôme, Célestine. Mardi je serai à Châtillon en Diois, je penserai à toi. Je t'embrasse

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    1. Mais qui es-tu cher(e) anonyme ?
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  2. Bizarre, bizarre, je n'ai pas pu m'identifier dans mon commentaire au-dessus ! voilà, je ne suis plus Anonyme.

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    1. Oups, tu as rectifié pendant que j'écrivais ma réponse...
      Ravie de te voir par ici, Anne Doublétoile. Mais pourquoi attends-tu que je sois en Anjou pour aller chez moi ?
      Ô cruauté du destin !
      Profite bien de ma belle région.
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  3. J'ai cru un instant que tu allais nous parler d'écluses...
    Ceci dit, je ne vois pas de raison pour mettre un âge de péremption sur ses rêves, Je n'oublie pas que ce sont les utopistes qui font avancer la société et que les gens raisonnables la font reculer. Je trouve que depuis 40 ans, il y a beaucoup trop de gens "raisonnables" qui prétendent vouloir notre bien en nous imposant une moralité de grenouille de bénitier tout en nous dépouillant de notre dû.
    Ti bacio forte Cara

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    1. D'écluses ? Oui certes, j'aurais pu, en souvenir d'une très belle que nous avions visitée ensemble...la vie est un canal plein d'écluses, de pas à franchir, d'étapes pas toujours faciles...
      Les gens raisonnables me fatiguent...Et quand ils ne le sont pas, c'est que leur folie entraîne le monde à sa perte...Enfin, ça fait du bien de rêver un peu...
      Baci, caro
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  4. Des samouraïs ? Oui, mais pas ceux-ci ! ;-) :
    "Puis un type inconnu de tous avait pris la parole, un invité de marque avait-il été précisé, intervenant rémunéré pour la circonstance, coach d'entreprise, consultant en performance commerciale, en motivation, et préparateur mental. Il parlait fort, avec de grands gestes de télé évangéliste, avec des mots qu'il répétait tout le temps en désignant du doigt l'un ou l'autre dans la salle, mi-gêné, mi-ravi de se voir ainsi, l'espace de quelques secondes, sorti du rang. Vous êtes des samouraïs, des guerriers, martelait-il en boucle devant un auditoire silencieux qui n'attendait que le buffet promis à treize heures."
    Extrait de :
    "Ce matin-là" Gaëlle JOSSE

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    1. Oh non, en effet, pas cela. Ce portrait de l'homme d'affaires aux dents longues à rayer le parquet, du trader, du startupper, toujours prêt à bouffer son voisin pour arriver au sommet, me débecte.
      Je parle de guerriers pacifiques, de guerriers de lumière.
      Merci Biche de me donner l'occasion de préciser.
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  5. Mais non, mais non, Céleste nièce, tu n'es pas si thétique que cela ! ;-)

    Que devrais-je dire de mon côté, moi qui me réjouis de voir Snoopy et Woodstock dans le même bateau et personne qui tombe à l'eau, qui préfère l'allegro au largo chez Vivaldi et qui n'ai pour rêve que d'amuser ma voisine et mes voisins avec des mots drôles et des musiques de chanteurs morts ?

    Sans parler du bonheur que l'on peut éprouver à découvrir des peintres inconnus qui vous ravissent l'âme :

    https://surrealism.website/Olbinski.html

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    1. Tu vois ce que j'aime dans l'exercice des blogs, c'est le côté partage et découverte. Et ce peintre m'a ravie, moi aussi. J'ai passé une heure à aller explorer ses tableaux. Merci cher oncle facétieux, toi qui me confortes à chaque fois dans l'idée que la joie est bonne pour la santé, nécessaire, indispensable même à la survie de l'humanité...
      Grosses bises, cher amuseur de voisines.
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  6. Un monde meilleur….

    Cent fois j’ai fait ce même rêve d’un monde parfait. Je ne voyais alors que ce qui dans le mien n’allait pas exactement comme je l’aurais souhaité. Puis j’analysai ce monde là, le mien, je scrutai avec attention chaque détail, cherchant en filigrane quel pouvait en être la secrète harmonie. J’y découvris des richesses infinies. Plus j’avançais dans l’observation, plus je m’émerveillais. « Et si ce monde parfait n’existait pas ? Et si ce monde meilleur, j’y étais déjà ? » et je repartis cultiver mon petit jardin pour que cet automne enrichisse le printemps.
    Je vous embrasse, chère maîtresse.
    Le petit nouveau, à qui vous avez appris à regarder le monde du bon côté de la lorgnette…

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    1. Y a-t-il un bon et un mauvais côté de la lorgnette ? D'aucuns te diront qu'il faut être "réaliste" et ne pas faire l'autruche...
      Cela dit, j'ai toujours préféré cette façon de voir le monde, Petit Nouveau.
      Attention, je n'ai pas parlé de monde parfait...La perfection a quelque chose de terminé, qui bloque les évolutions... mais plutôt d'un monde plus juste et plus humain.
      Sans doute la fréquentation assidue cette semaine de deux petites fées blondes m'a donné cet espoir qu'elles auront une belle vie, et éviteront les horreurs qu'on nous prédit.
      Je m'emploierai jusqu'à mon dernier souffle à leur apprendre la beauté des choses.
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  7. Quand Célestine se montre, la pensée s'élève !

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    1. Tu ne saurais me faire plus beau compliment, mon cher Boss.
      Je te nomme président de mon fan-club. ;-) ;-)
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  8. "Je rêve d'un monde "
    C'est bien le mot...
    Mieux, tu aurais dû écrire "Je rêve un monde "...
    Pour ma part, comme pour beaucoup, l'important n'est pas de chercher à s'affirmer, c'est inutile : on est. point.
    Et on rit quand on est... (comme disent les Chinois)
    Pour le reste, point n'est besoin de chercher la bagarre, c'est inutile et contreproductif.
    Elle arrive sans qu'on la cherche, comme la maladie et là, on ne doit que faire face.
    Il n'y a rien d'héroïque à ça, c'est la seule voie possible.
    (je pense à ce qu'on entend quand on a la malchance de devenir le repas préféré d'un crabe "il se bat avec un courage... Ho la la..." alors qu'en fait que veux-tu faire ? A part "faire face" ? Bref... Comme disait Monod : "Le hasard et la nécessité" mais il ne parlait pas des mêmes choses.)
    Bises, Célestine.

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    1. Je te trouve très intéressant en philosophe (chinois)
      Et tu dis tout un tas de choses très sensées dont certain(e)s feraient bien de s'inspirer, notamment dans les medias, ça donnerait un peu d'air frais à une société qui ne cesse de parler de bonheur et ne voit plus où il est.
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    2. Ça c’est bien dit ! :)

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    3. Tiens tu es là, toi, ma chère bestiole ?
      Mais où étais tu donc passé ?
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  9. Trouver la force, l'énergie viale et la partager avec ceux qui nous entourent, s'oublier un peu aussi, Je ne connais pas ce mot ni cette philosophie japonaise, merci à toi de la citer Clémentine !
    Cet été j'ai tenté d'aller puiser cette énergie ou en tout cas ne pas la laisser se diluer car tout nous pousse à baisser les bras, j'ai fait silence. Je te remercie de ne pas m'oublier, j'y suis sensible .
    Respirer, admirer, partager il faut tendre à cela et puis écouter l'inquiètude qui plane et le vent dans les arbres...
    Il suffit que tu signes Clémentine je n'en connais qu'une !
    Prends soin de toi, je t'embrasse

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    1. Moi c'est Célestine, non pas Clémentine...Je crois que ton correcteur de saisie te joue des tours... 😁
      Mais tu as raison : dans un monde où « tout nous pousse à baisser les bras » rien n'est plus important que de recentrer son énergie sur ce qui va bien, plutôt que de se laisser aller à la morosité.
      Dénoncer les horreurs du monde, c'est bien, mais ça ne les changera pas, même si on en parle tout le temps...
      Respirer, admirer, partager. j'aime ce programme !
      Bisous Marine
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    2. Tu sais Célestine dans les romans provençaux il y en a beaucoup et j'aime assez également, bon, mon correcteur n'est pas assez fùté et puis de toute façon il ne me dis rien, il fait la sieste...

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  10. ... L'énergie vitale bien sûr...
    Mon allergie ophtalmique due à la sécheresse, la poussière et je ne sais quoi encore, trop long à énumérer, fait que je vois assez trouble, alors je me relie mal, désolée !

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    1. Tu te relis mal, mais tu te relies très bien aux autres !
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  11. Toujours regarder vers le haut du flot,
    regarder vers la lumière qui est vie , espérance,  joie..
    Refuser les sirènes de la violence qui nous entraînerait vers le bas.
    Néanmoins il n'est pas interdit de scruter au fond de l'eau pour admirer les beautés du monde marin, toujours dans le souci de les partager pour aider à les faire respecter....
    L'eau est indissociable de la vie.
    Mais je partage déjà ton rêve d'un monde au sein duquel amour, respect,
    coopération, douceur, compréhension seraient les seules valeurs humaines à construire, respecter et rechercher

    Bises solidaires

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    1. C'est sans doute cette même vision d'un monde humain et solidaire qui nous a rapprochés, jusqu'à faire naître entre nous cette belle amitié qui ne se dément pas au fil des ans.
      Je t'embrasse mon cher Petrus
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  12. Enfant (petit, tout petit), j'imaginais que les guerriers devraient se battre, cuisses et bras nus, armés de seules poignées d'orties. Les défaites (il n'y aurait pas de victoires) cuisantes devant les persuader de s'accorder sur la paix.
    Je n'ai pas été entendu.

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    1. Tu avais de drôles de rêves pour un petit garçon...
      Des rêves d'artiste un peu écorché vif.
      Tu n'as pas été entendu ? Je te rassure (ou pas) : la vie est dure pour les rêveurs, les poètes...
      Grosses bises

      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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    2. Je ne trouve pas que la vie soit dure pour les rêveurs, les poètes et les utopistes. Elle est seulement sélective. Et lorsque les imbéciles, les jaloux, les profiteurs, les égoïstes te mettent de côté, ça fait de la place pour les gens biens et ça libère du temps de ne plus avoir à les subir.
      Je ne me suis jamais senti dévalorisé par des avis négatifs sur ma pomme, Tout au plus, je les intègre dans les rapports mathématiques incluant des valeurs négatives. Un commentaire négatif venant d'une personne négative devient, de facto, une éloge... :-) Par contre, ça permet de faire le ménage dans des relations parfois subies, et c'est d'autant plus profitable. Le tout étant de pouvoir remplacer une relation pourrie par une belle et bonne relation. Même si ce n'est pas des plus facile.
      Mille baci Carrissima

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    3. « Un commentaire négatif venant d'une personne négative devient, de facto, un éloge.. »
      Tu sais que tu es génial toi ?😁
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    4. Un coup ne fait pas pute, comme le dirait une amie que tu connais bien :-) Je vais faire l'éloge d'un prof que je n'appréciais pas du tout d'ailleurs.
      C'est lors d'une leçon de math qu'il s'est évertué à nous faire comprendre la bizarrerie des nombres négatifs, nous expliquant que moins par moins égal plus. C'est en appliquant cette règle mathématique aux rapports humains que j'ai cessé de me faire du mouron face à une critique non justifiée. Ce qui n'empêche pas quelques inquiétudes lorsque je reçois une éloge d'un imbécile... (toujours ce problème de math :-D
      Baci

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    5. J’aime bien cette façon de voir les choses en tout cas… et puis, oui, je confirme qu’il y a des profs bien…
      ♥️

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  13. Un monde meilleur, oh oui! Au-delà de toutes les frontières, ce serait le bonheur mais voilà, pas évident.
    Pour commencer, amour au sein de la famille, respect avec notre entourage et partage de gentillesse.
    Merci Célestine pour ton billet.
    Gros bisous ♥

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    1. Oui, voilà la sagesse : essayer de créer ce monde au sein de notre entourage proche, sans se bouffer le nez.
      Pas si évident, déjà, pour nombre d'entre nous...
      Merci chère Denise, d'apporter des graines de paix et de bonheur avec tes images de nature. Elles font beaucoup de bien.
      ❤️
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  14. Je pense tout à fait comme notre ami Blutchy. Qui aime citer je crois Audiard et ses aphorismes… je crois que parler aux cons, ça risquerait de les instruire et qu’on n’a pas que cela à faire.
    Alors autant se tourner vers les étoiles, l’amour et toutes ces choses précieuses et sublimes que vous savez si bien mettre en valeur. Du haut de mes quatre vingt-six ans j’essaie quotidiennement de n’en perdre aucune miette. Et en cela, vous m’aidez beaucoup, délicieuse, vous vous aidez tous, nous qui aimons votre enthousiasme et votre amour de la vie .
    Je vous embrasse
    ~L~

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    1. Vous êtes un hymne à la joie de vivre, cher Lorenzaccio. Et je vous remercie d'associer notre ami à votre commentaire. Il y a sur ce blog un réseau tissé de belles personnes et j'aurais beaucoup de mal à m'en passer totalement.
      Longue vie à vous, qui êtes le plus jeune d'entre nous.
      Bien à vous
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  15. Tes propos me font penser à Albert Jacquard, (1925 – 2013) qu'aujourd'hui on a probablement oublié, mais dont les ouvrages, les engagements de toutes sortes autant associatifs , scientifiques que politiques vont dans le sens de la défense de tes propos.
    Il était hostile à toute forme de compétition dans quelque domaine que ce soit. Des JO à la concurrence effrénée mondialisée, ou dans une famille, en passant par le foot… et inutile de préciser qu'il détestait la moindre violence.
    Une citation parmi tant d'autres : "Être vivant, c'est être ouvert. Je ne suis pas Albert Jacquard, je suis un " Albert Jacquard " construit par son environnement, qui participe lui-même en même temps au façonnage de cet environnement. Si l'on est enfermé dans son égoïsme, on est perdu, et malheureux". (Lors d'une conférence en 2004)

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    1. C'était un grand monsieur. Un avant-gardiste, espérons-le. Comme Pierre de Coubertin et son idéal olympique...Je suis toujours outrée par la compétition acharnée, pour moi la seule compétition c'est celle qui nous permet de nous mesurer à nous-mêmes et de repousser nos propres limites.
      Je suis heureuse d'avoir constaté au niveau de mes petites-filles qu'il existe des jeux de société coopératifs, ou tout le monde oeuvre pour le même but. Par exemple faire rentrer tous les animaux polaires dans un igloo, ou sauver les lapins du loup.
      Merci d'éévoquer Albert Jacquard à mon propos, c'est un grand honneur que tu me fais.
      Je t'embrasse
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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    2. Il fallait venir ici , chez Célestine , pour que soit évoqué Albert Jacquart . C'est pour moi , un souvenir de lectures et de conférences du siècle passé . Au XXI-ième siècle , j'avais même oublié son nom .
      J'ai la mémoire qui flanche , je ne me souviens plus très bien , il doit y avoir quelque part au fond de ma bibliothèque un ou deux livres de lui , et peut-être des articles rangés dans un dossier . Je vais essayer de retrouver les vestiges de ma période Jacquardesque .....
      Moi non plus je n'aime pas la compétition acharnée qui toujours crispe nos mâchoires et nos lèvres, je lui préfère nettement un joli sourire à la vie .

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  16. Tu fais bien de rêver Célestine, nous sommes nombreux à faire ainsi parmi lesquels certains verront, d'autres non, la réalisation de ce rêve. A l'heure où je m'adresse à toi, tu as les pieds bien ancrés dans la réalité familiale et çà, c'est un cadeau inestimable. Je t'embrasse.

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    1. J’ai conscience de cette grande chance : une famille, un refuge …
      La réalité familiale ne m’a pas empêchée de rêver, au contraire, de voir mes petites filles si candides et adorables, j’ai encore plus envie d’un monde apaisé …
      Bisous ma Chinou
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  17. et moi je rêve d'une vie sans petscan, ni biopsie pour mon mari!
    bises

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    1. Je comprends ma Cathy.
      Je comprends.
      ♥️

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  18. Nan mais tu te rends compte ? Si Archimède avait pris une douche au lieu de se tremper le cul dans une baignoire, il n'y aurait jamais eu de principe! À quoi ça tient tout de même...

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    1. Oui c’est dingue. Et du coup je n’aurais pas pu écrire mon billet …
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  19. Bisouxes, Martine (Lutte, Terre ! Queen !)

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    1. Ouh la ! C’est trop, je suis loin de valoir ce grand homme …
      Mais c’est adorable de ta part.
      Bisousss
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  20. Et moi je rêve d'un monde qui comporte encore des rêveuses et des rêveurs. ;-) Bises alpines.

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    1. C’est très bien dit !
      Merci frangine.
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  21. Célestine, regarde la réalité, ce monde existe vraiment. La seule nuance est que les minorités qu'on souhaiterait voir inexistantes savent faire parler d'elles. Alors que toutes les personnes qui sont en harmonie avec des "Vivaldi" travaillent, s'activent, ont un don de soi énorme (voit tous ces bénévoles qui œuvrent toutes les semaines depuis des années...),.... , bref vivent, ces personnes laissent les réseaux sociaux et les médias indifférents car ceux ci veulent buzzer sur du pathétique et du négatif. C'est bizarre, car ils devraient nous INFORMER et en réalité nous désinforment. La folie humaine a toujours existé mais la sagesse, la bonté, la bienveillance, le respect de l'autre.... sont tellement pluriels et silencieux! Du coup, il faut vouloir évacuer les uns pour trouver les autres.

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    1. Heureusement que tu es là pour me remettre dans le droit chemin de mon optimisme congénital…
      Les accès de nostalgie ne me valent rien : je me mets à voir tout en noir…
      Alors merci beaucoup Marieswiss, ta fidélité à mon blog m’impressionne. Je t’embrasse 😘
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  22. Je viens de publier mes élucubrations, elles sont parties en anonyme mais je refuse cet état...Alors me voilà!

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    1. Ça des élucubrations ? Je veux bien être changée en cornet à piston si c’en est !
      Quand à cette manie de traiter mes amis d’anonymes, je maudis blogspot jusqu’à la treizième génération !
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  23. J’ai relu grand nombre de tes billets.je lis ça comme un roman à épisodes. J’adore comme tu écris. Et ce qui me fait du bien, c’est justement que tu rêves. Dans ce monde de brutes toujours au ras du sol, c’est vraiment important les gens comme toi.
    Bises
    Angela

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    1. Tu ne saurais me faire plus plaisir, Angela.
      Merci beaucoup !
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  24. Ton titre est le principe même de l'écluse ! Maîtresse Yoda, sort de ce corps ! 🙂​
    Je rêve d'un monde où... Je ne suis pas très fort en histoire, mais il me semble bien que quelqu'un a déjà dit cela, par le passé...Ben oui, suis-je bête : MLK.
    Je te rejoins. Je rêve d'un monde où la force ne serait que tranquille. Un truc qui déplacerait les montagnes en douceur, un truc qui pousserait à s'élever sans marcher, sans écraser ses congénères, pour atteindre l'inaccessible étoile, un monde où la force ne serait qu'intérieur, de cette force qui nous fait nous relever et tenir débout, devant
    les épreuves de la vie. Je rêve aussi d'un monde où la vie serait plus facile pour les rêveurs, sans être "obligé" de revêtir des costumes d'ours pour éviter de se faire manger la laine sur le dos, pour se protéger. Un rêve d'utopiste, me dirais-tu ! Pourquoi pas ! Cela me fait penser à cette citation :« Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait ».
    Ton billet est plein d'optimisme, et j'aime ça. Ça fait du bien à lire, ça fait du bien à ressentir, je suis sûr que malgré la mélancolie, il t'a fait du bien à écrire.
    Pardonne mon commentaire tardif, malgré une newsletter personnelle, je ne vois pas le temps passer et j'ai l'impression d'en avoir de moins en moins. Enfin, c'est surtout qu'il me faut du temps, pour rédiger.
    Bises de la nuit.

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    1. Je te pardonne d'autant plus que ma réponse est affreusement tardive aussi...
      Les costumes d'ours n'ont jamais été pour moi, même si ça m'aurait bien servi par le passé, d'avoir le cuir un peu plus tanné...Une peau de fée, c'est quand même fragile...
      Mais il y a quelque chose qui sert d'armure d'invincibilité, c'est l'amour.
      C'est grâce à lui qu'un jour, peut-être, les hommes accèderont à ce monde utopique.
      En attendant, je suis heureuse de revenir parmi les blogueurs pour un petit tour dans le monde des souhaits et des rêves... On en a fort besoin !
      Gros bisous d'un dimanche soir
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  25. J'arrive tardivement, ayant quelque peu déserté le monde des blogs ;)

    Je note quelque chose que je trouve intéressant dans ta formulation. D'abord du écris plusieurs fois « Je rêve d'un monde... » et finalement tu conclus en disant « croire encore à un monde meilleur ». Rêver et croire, est-ce de la même teneur ? À mon sens le rêve est porté par la spontanéité, comme un élan venu des profondeurs de soi, tandis que la croyance est volonté. Ce que je trouve intéressant c'est que tu utilises ce terme après l'avoir fait précéder du qualificatif peu élogieux de « pathétique ». Ainsi tes rêves ne le seraient pas, mais ta croyance oui.

    Voilà, je te fais juste part de ce que je perçois et qui "me parle" :)
    Bises

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    1. Rêver et croire...C'est presque un sujet de philo !
      Je suis d'accord, il y a plus de spontanéité dans le rêve. peut-être alors que la volonté de la croyance vient s'immiscer dans le rêve pour le rendre moins irréalisable, moins inaccessible ?
      Qui sait ?
      Quant au terme « pathétique» il n'était là que pour faire un peu d'autodérision, mais tu me connais ...N'est-ce pas ?
      Merci d'avoir partagé tes ressentis et pardon pour le retard (voir ma réponse à Xoulec)
      Bises amicales
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  26. Continue à rêver et à nous faire rêver céleste Célestine, un jour viendra où le nombre de rêveurs sera suffisamment important, alors naturellement et en douceur un nouveau jardin fleurira, il faut y croire profondément... Bises et doux dimanche ensoleillé. brigitte

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    1. Toi aussi, comme le dit Pierre, tu mêles rêver et croire dans une belle harmonie.
      L'essentiel est de ne pas baisser les bras et de continuer à porter l'espoir.
      Je t'embrasse ma Plume
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  27. D'aucuns disent que les eaux
    Qui se démontent permettent
    Aussi à tous les bateaux de s'élever ...

    Et j'aime comme tu rêves ...

    Bisous

    Graphene


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    1. Cher Cavalier...
      Je ne savais pas que tu me lisais toujours. je suis très touchée.
      Et je t'embrasse toi aussi
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  28. Avec Vivaldi, un feu dans la cheminée, un bon cognac, tout est possible.
    Refaire le monde ou l'imaginer meilleur, ça ne change rien mais ça fait du bien.
    Ton texte est un camaïeu de vérités que je partage.
    Bises de mon long voyage qui va prendre fin bientôt.

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    1. Les voyages sont des fenêtres grandes ouvertes sur le monde, comme des yeux curieux.
      Ils sont le substrat des poètes.
      Je te souhaite un bon retour, mon Etienne
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  29. Il n'y a rien de pathétique, ma chère Célestine, à croire en tout cela. Ce sont de beaux rêves, et nous sommes nombreux à les faire, le monde en a besoin, le monde a besoin de ces rêves d'humanité et de paix. Continue à en distribuer, ma douce, il n'y en aura jamais assez. Je t'embrasse fort.

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    1. J'aime ta réponse. Elle contient toute ta bienveillance et ta simplicité, des valeurs que je cultive comme des fleurs précieuses.
      Bisous douce d'âme.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  30. Je rêve du même monde que toi. Tu en parles si bien, tu sais si bien mettre des mots sur l'essentiel. Tu es encore et toujours une merveilleuse fée !

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    1. Je m'y emploies quotidiennement.
      Et je crois que je réussis assez bien, finalement, sans vouloir m'envoyer des fleurs d'automne... ;-)
      Bisous petite miss.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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    2. Emploie sans S bien sûr ! Rhalala l'orthographe !
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  31. Bon... Ben là, hommage obligé !
    http://niak65poletique.canalblog.com/archives/2022/11/11/39705646.html
    Zoubis, Mémé ! 😜

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    1. Répondu chez toi, en coeur et en corps.
      Zibous
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  32. Ah ah j"ai retrouvé cette news, sortie de nulle part, et je pense à la chanson, quand la mer monte, je monte, je monte, etc restons corrects !

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Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.