L'écume des jours, c'est ce qui reste de nous comme digne d'être dit, partagé, raconté, et enfin placé sur les étagères du souvenir. Ce sont les petits riens qui tissent les grands liens.
L'écume des jours se ramasse délicatement, chaque soir, avec une épuisette extraordinaire, celle de l'attention à l'autre. Une écumoire retenant le fort, l'important, le magique, et laissant filer le dérisoire à travers ses trous bien réguliers.
S'il était une seule résolution de janvier, dans mon panier d'intentions pour l'année naissante, ce serait celle-là : partager chaque jour, avec mes aimés, un détail, une photo, un message. Une phrase tirée de lectures, une toile d'araignée surprise dans la rosée de l'aube. Un appel spontané et sans attente.
Le Noël dernier m'a donné l'occasion de réfléchir à tout cela.
Ne pas attendre de se revoir. On croit qu'on aura tout le temps de dire tout ce que l'on a loupé depuis deux mois, mais rien ne vient. On ne rattrape jamais ces moissons quotidiennes de petits bonheurs, d'anecdotes délicieuses, ils s'envolent tels des phalènes dans une nuit chaude. Dissous par le temps, ils ne supportent pas d'être mis en conserve, ils se dégustent dans la pleine fraîcheur de l'instant.
Nous ne sommes plus au temps des correspondances épistolaires de Madame de Sévigné, bien sûr. D'aucuns le regrettent. Mais poster une lettre par jour, qui le fera ?
Heureusement, les moyens de communiquer fleurissent sous nos doigts, à nous de les saisir.
Gardons le lien, soyons des diaristes, tissons ce petit fil de chaîne en organsin, léger, mais solide et torsadé, cultivons l'amour en distanciel, faisons du présentiel une éclaboussure de joie.
Et, pour n'avoir pas perdu le fil, goûtons à la délicieuse impression, quand on se revoit, de s'être quittés hier, riches de nos expériences mutuelles.
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Pour l'atelier de Filigrane, merci à la Licorne.
L'impermanence des choses et des gens... se sentir plus ou moins prisonnier d'une gestion catastrophiste d'un virus qui aurait pu n'être qu'ordinaire, si...
RépondreSupprimerReprendre possession de la joie de vivre, contourner les entraves au plaisirs de la Vie, rire, chantez, dansez, aimez, embrassez, serrez dans vos bras ceux que vous aimez, trinquer en oubliant les esprits chagrins qui veulent nous persuader que ce sont des activités mortelles. Les festivités clandestines ne débouchent pas sur des foyers d'infection, alors...
Ti abbraccio forte Carrissima e TVB
Jusque là ce régime ne m’a pas trop mal réussi.
SupprimerLà il est de toute façon une maladie mortelle ( sexuellement transmissible) comme disait l’autre…
Alors … reste à ne pas céder à la psychose.
Mille baci Caro moi.
Prends soin de toi.
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Et puis les relire plus tard, ces tout petits riens qui nous ont enchantés, ravi le coeur et fait sourire l'âme. Et se dire que si on ne les avait pas écumés soir après soir, on les aurait peut-être oubliés....
RépondreSupprimerC’est un peu le principe du journal intime en somme… sauf qu’on le partage avec nos aimés…
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Il est des relations dont la présence est tellement là, qu'elles se situent hors du temps.
RépondreSupprimerC'est pour ça que quand revient l'époque de la revoyure, sous quelque forme que ce soit, on dit que c'est comme si on ne s'est jamais quittés..
Elle n'est par ailleurs la vie éternelle… elle est dans les relations qui ne finissent jamais.
Non, elle n’est pas ailleurs.
SupprimerElle se trouve au fond de nous. Dans cette faculté que nous avons de nous relier aux autres.
♥️
RépondreSupprimerJe te retrouve bien là, l'épicurienne littéraire, avec tes petits liens tissées avec amour et le fil du temps. J'aime cette idée qui fut mienne il y a presque 40 ans ou, par amour, j'ai écrit 1000 lettres en 740 jours... Parfois je lui écrivais même quand nous étions ensemble... C'est te dire combien j'étais gourmand.
Aujourd'hui, de par une application téléphone, avec tout le monde créé grâce à notre rencontre, chacun poste une photo par jour, sans obligation ni commentaire. Le thème est selon l'humeur. Certes ce n'est pas un lien en écriture, mais un lien d'amour et c'est aussi bon qu'un sucre d'orge.
Mais rien ne remplacera nos embrassades... et c'est le plus souvent possible.
Joli texte comme je les aime.
Bises brodées avec le fil de la vie.
Bien sûr, rien ne remplace le contact réel.
SupprimerMais en attendant, il est bon de rester au courant de ce que font nos êtres aimés. Comme autant de petites flammes sur notre chemin, ils nous éclairent.
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J'adore ! L'année commence fort, ça promet ! Et comme tu tiens toujours tes promesses...
RépondreSupprimerJe t'embrasse !
Merci Boss.
SupprimerJ’essaie déjà de tenir ma résolution avec les enfants…
Pour le blog, je suis mon cap: ne pas trop tarder entre deux billets.
Et garder le bonheur d’écrire.
Avec des lecteurs tels que toi, ça stimule !
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Je ne crois pas trop aux "bonnes résolutions",
RépondreSupprimermais je crois fort à la contagion...
des passions. ;-)
Si on aime partager des mots, des histoires,
des photos ou des dessins...
et qu'on y met du sens et du coeur...
alors cela se fait "sans peine" et comme naturellement...
Paradoxalement, c'est souvent un peu plus délicat de le faire
avec des personnes très très proches...
Comme si la proximité des liens entraînait avec elle
une certaine pudeur des sentiments...
Mais j'aime beaucoup ton idée de début d'année...
Et je te souhaite le meilleur pour les 12 mois qui viennent...
tout en espérant être encore longtemps "éclaboussée"
par "l'écume de tes jours", que tu mets si bien en mots...
Merci chère Licorne.
SupprimerTu as raison pour la pudeur des sentiments.
Avec les proches c’est toujours un peu moins facile.
Mais je trouve que j’ai avancé dans ce domaine…J’ai moins peur de les gêner, de les envahir. J’essaie de me positionner dans mes envies et mes manques, en gardant le fil du dialogue.
Il n’est rien de pire que d’être fâché avec sa progéniture.
Allez promis, j’ai encore beaucoup d’éclats (boussures) dans ma besace !
Bises étoilées
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Une lettre par jour, non, mais un billet ? Qui le fera à part Celestine, notre muse à tous ?
RépondreSupprimerBises
Angela
Ouh la ! Je n’ai rien promis de ce genre, ma belle…Je parlais plutôt de garder le lien avec les enfants…
SupprimerMais écrire davantage, oui, il me semble que tu as du t’en apercevoir depuis quelque temps …
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Ne jamais mettre des sentiments forts en conserve!
RépondreSupprimerles cultiver pour qu'ils gardent leur fraicheur première et toujours renouvelée
Je te souhaite le meilleur pour les mois qui viennent!
Coumarine, j'aime beaucoup ce que tu dis là.
SupprimerC’est très vrai, Coumarine.
SupprimerJe m’efforce de cultiver cette fraîcheur, et je crois que tu en es témoin.
Plein de bonnes choses à toi aussi.
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grand merci à tous les deux
SupprimerC'est tellement toi, cette parole !
RépondreSupprimerMerci, très chère Lest'In ☆
Et des bises en retour.
Du Lest’in craché, en somme…
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Ah, par contre, si tu craches dans ton sommeil, pas fâché d'être "à distance", ciel !��
SupprimerQuelle délicatesse dans ce texte brodé à petits points célestiniens.
RépondreSupprimerEn voilà un qu’il faudrait accrocher sur son mur pour pouvoir le relire souvent.
Merci pour ce rayon de soleil dans un matin bien gris et froid.
Tendres pensées, délicieuse.
~L~
Ah vous avez un don, n’en doutez pas : celui de la constance dans la bienveillance.
SupprimerJ’en suis toute ébaubie.
Merci cher ami.
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coucou divine Céleste, je te souhaite une très bonne année 2022 et de plus, tu seras dans notre prochaine revue de blogs
RépondreSupprimerOh la la les Caphys…
SupprimerJ’ai perdu votre trace il y a bien longtemps.
C’est sympa de me compter encore parmi vos blogs de la revue.
Belle année à vous chères bestioles du net.
Que l'écume vienne parsemer ton blog de mots délicats. Belle année à toi la Fée.
RépondreSupprimerC’est joliment dit ma Suzame.
SupprimerPlein de belles choses pour toi aussi.
Bisous de fée.
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Que l'écume vienne parsemer ton blog de mots délicats. Belle année à toi la Fée.
RépondreSupprimerC'etait hier, et c'est demain"
RépondreSupprimerPourquoi ai je pensé a cette phrase en lisant ton billet ? Cette phrase tout droit tirée d'une chanson de Ferrat illustrant un poème d'Aragon ? Je ne sais.....
Toujours est il qu'en la retranscrivant sur Google, je tombe sur la présentation d'un ouvrage de la poétesse Hélène CADOU rendant hommage à la poésie de Rene Guy CADOU son défunt compagnon :
Ainsi me semble le bonheur, un état dépourvu d'attente, chargé d'une qualité de présence insoutenable, instant auquel l'avenir ne peut plus rien retirer ni ajouter, instant parfaitement achevé, quoique le plus souvent fait d'un rien, ténu, mais capable de propager, comme par résonance, ses ondes sur toute une vie. ".
Hélène a su oh combien etre une diariste comme tu nous le suggeres.
Merci pour cette invitation qui me fit decouvrir ces deux poètes.
Bises bleues
Tu as un talent tout particulier, cher Petrus, et sans doute assez unique : celui de profiter de chacun de mes écrits pour te cultiver et aller chercher des prolongements inattendus à ma prose.
SupprimerCe faisant, tu m’apprends toujours quelque chose, et ce cercle vertueux est bien agréable.
C’est sans doute la grande richesse de notre amitié. Elle nous nourrit.
Je t’embrasse, cher poète.
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Tu seras mon premier excercice clavier de l'année, toi âme sensible comme qui je cultive, enrichit et partage cette délicate écume des jours en dépit d'un "facteur/postier" qui a bien failli m'en priver. Pourtant, en ces journées hivernales, assise auprès du feu, qu'il est doux de donner vie à ces bulles de bonheur. Que ta journée soit belle.
RépondreSupprimerTellement heureuse de voir que tu te remets de ton accident mon amie.
SupprimerEt rougissante d’être la première que tu viens commenter…
Il y a des signes ( des cygnes?) qui ne trompent pas : nous avons bien fait de nous rencontrer dans cette vie aventureuse.
Nous sommes faites du même bois.
Mes journées furent belles.
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J'espère te lire encore longtemps et partager tes moments de bonheur.
RépondreSupprimerÇa c’est une jolie déclaration, chère Heure Bleue.
SupprimerJe vais tâcher de ne pas te décevoir…
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C'est important ce que tu écris. Partager, tisser des liens, se rencontrer. Le temps passe tellement vite. En vieillissant je me rencontre que les autres sont de plus en plus importants. Je veux pas vivre en vase clos, j'ai besoin d'eau( d'énergie) pour me régénérer.
RépondreSupprimerC’est chouette de comparer les autres, les amis, les gens qui nous importent, à de l’eau.
SupprimerC’est à dire à quelque chose de parfaitement indispensable, et même vital.
Les vases clos, même si c’est soi-disant pour protéger les gens, ça les tue au contraire. Lentement, insidieusement…
Vivre ! Vivre vraiment ! On en a tous tellement besoin…
Comme tu nous le suggères à raison, je voudrais penser chaque jour à faire de la dentelle avec ces petits riens, légers comme l'écume, si volatiles, qui réchauffent le coeur, à l'attention de ceux que nous aimons, hélas le temps passe et on ne dit pas assez souvent à "ceux qu'on aime, qu'on les aime" !!!
RépondreSupprimerMerci ma Célestine ton coeur est en or, gardons notre âme ouverte à tous les miracles de la vie !
Tu cites une belle chanson de la famille Chedid au grand complet, que j’aime beaucoup.
SupprimerLa pudeur de sentiments a ses limites.
On ne dit jamais assez aux gens qu'on aime
Par peur de les gêner, qu'on les aime
On ne leur dit jamais assez
Que sans eux, sans elles
On ne serait même pas la moitié de nous-mêmes.
Merci pour tes mots douce Marine.
J’aime ta dernière phrase.
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Oui, j'aime tant cette chanson, merci Célestine !
Supprimer"organsin" quel joli mot que je découvre ! Oui, oui, chaque jour s'émerveiller devant les petits riens somptueux , s'en réjouir , et remercier. Les retenir en écrivant des haïkus , en dessinant, en prenant des photos et les partager !
RépondreSupprimerMerci pour le partage de ce texte joyeux .
Belle, douce et lumineuse année Célestine !
Merci Anna. Il se dégage de tes phrases une belle joie de vivre et un enthousiasme qui me plaisent beaucoup.
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Ah, céleste Célestine, tu es une organsineuse hors pair, que de belles observations qui touchent le cœur, un seul mot : MERCI ! Bises de l'an tout neuf, tout neuf, comme nous chaque jour que nous offre la vie. brigitte
RépondreSupprimerOrgansineuse…
SupprimerC’est encore mieux que biaiseuse chez Paquin.😀
Merci ma Plume !
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Bonjour Célestine, 2022 avec des mots comme l'écume des jours qui fait songer à Boris Vian soufflant dans sa trompette et couchant ses mots si novateurs pour l'époque est un bel écho au temps des correspondances épistolaires de Madame de Sévigné ou la plume prenait tout son sens , tu es de cette école là , et c'est touchant et précieux à la fois.
RépondreSupprimerJ’aime émailler mes textes de mes précieuses références littéraires.
SupprimerSi cela te touche c’est merveilleux…
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Sur ta première photo, il semblerait que les hirondelles se rassemblent avant leur départ. Aujourd' hui grâce à la wi-fi plus besoin de fils, plus besoin d'hirondelles non plus...
RépondreSupprimerElles sont parties à tire d'ailes,
Et sans retour les hirondelles
Paris n'en n'avait plus besoin... (ce bon vieux Leo).
Ce bon vieux Léo…
SupprimerToujours un petit bout de poème à dégotter pour illustrer un propos.
Et pour cela, je te fais confiance : tu es un expert.
Je me souviens d’ailleurs de petits bouts de chansons susurrés au fil d’une balade parisienne…
T’en souvient-il ? La joie venait toujours après la peine… 😊
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Ces petits riens qui tissent des liens, petits ou grands, voilà quelque chose qui me parle en début de cette année. La vie est courte. Les jours de silence passent vite.
RépondreSupprimerBises Célestine.
Les jours de silence …tu as raison, faisons taire le silence et emplissons-le de chants et de mots.
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Ah Célestine... Chaque phrase de ton texte est une pépite. Tant sur la forme que sur le fond. Le temps passe, on se laisse si souvent déborder par nos diverses obligations qu'on en oublie parfois (trop souvent, peut-être) de revenir vers nos aimés. Pourtant, tous ces liens tissés, à cultiver, à embellir, à repriser, il n'y a que ça de vrai !
RépondreSupprimerJe te souhaite une année 2022 lumineuse. Bises.
Fabrice
C’est charmant.
SupprimerMerci cher Fabrice, de si bien résumer mon propos.
Je te souhaite beaucoup de lumière aussi. Et d’amour.
C’est bien de cela que se nourrisse les poètes, n’est-ce pas ?
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Ta parole est d'or, A.B.🌺. A très vite. Northern kisses. ATTB.
RépondreSupprimerÀ très vite.
SupprimerSur les ailes du vent, du désir ou des moulins de mon cœur.
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L'Ecume des jours, Boris Vian, 1947. Quelques temps plus tard survient ce qu'évoque ton billet-projet : la Nouvelle vague ! ;-)
RépondreSupprimerUne illustration sonores pour ne pas se laisser submerger par l'émotion :
https://youtu.be/IW13JGws1W4
(J'aurais bien ajouté "I'm the ocean" de Neil Young mais c'est trop grunge pour ici et seul le titre du morceau est dans l'esprit de ton billet)
Nouvelle vague… I’m the ocean…
SupprimerPermets moi quand même, cher oncle Joe, de préférer Neil Young à Richard Anthony …
Je le trouve un peu gnan-gnan le Richard.
Mais dis moi: c’est quand même rare quand tu te laisses submerger par l’émotion, toi, dis donc…
Un des effets de la nouvelle vague ?
Bises
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Voilà une chose difficile, retrouver "l'autre" comme s'il n'y avait qu'une pause de quelques minutes, très souvent "l'autre" se trouve obligé de re-passer par les cases polies, par les phrases toutes faites, les formules usées et lisses... on peut même remarquer qu'avec des "autres" si au cours d'une soirée on change d'endroit (même de pièce) eh bien ça casse le fil de la discussion comme s'il fallait repasser par la case "Bonsoir Madame ravi de vous retrouver"... c'est un peu con, vive les nappes chargées de taches de vin, de miettes de pain et camembert rassis et ne coupons pas notre parole.
RépondreSupprimerBleck
C'est incroyable ! J'ai tellement souvent vécu ça : être dans une conversation passionnante, et se retenir de bouger, d'aller aux toilettes, simplement parce que l'on sait que tout s'arrêtera alors...Ça me fait drôle de voir que quelqu'un ressent la même chose...
SupprimerLes gens sont prévisibles dans leur ensemble. Aussi, quand on rencontre quelqu'un de surprenant, faut-il le garder précieusement...
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J'aime bien ta nouvelle bannière Célestine : observer la nature tout en étant installée bien confortablement. Entourée de son chien emmitouflé, un café chaud à portée de mains :-) A quoi tient le bonheur parfois !
RépondreSupprimerMerci Biche !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Y a pas à dire, tu es une tisseuse dans l'âme, ou bien une cultivatrice d'écume. J'adore ce mot.
RépondreSupprimerMoi aussi j'adore tous ces mots : tisseuse, âme, cultivatrice, écume...
SupprimerDes titres magnifiques sont à inventer en les combinant...
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Tu veux dire que l'écume des jours, ce sont ces petits bouts d'instants tannés par le temps qui passe. Des petits bouts de vie, fixés sur une pellicule photo, découpée en 24 images par jour, comme autant d'instant précieux suspendu à un fil d’Ariane aussi fragile que la vie est courte.
RépondreSupprimerBen oui, Xoulec, c'est exactement ça ! Pourquoi n'y ai-je pas pensé plus tôt ?
Instants tannés...Tu es en pleine forme poétique, et j'aime !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Il y a un groupe de mots, même les ignares les connaissent, qui résume ce que tu dis : CARPE DIEM (sourire)
RépondreSupprimerCarpe diem, quam minimum credula postero. Horace avait raison...Oui, n'attendons pas le lendemain alors que le bonheur du jour est encore présent.
Tiens, je me demande tout d'un coup si le petit verre de vin blanc qui accompagnait la galette, ne me fait pas disjoncter !
J'ai gardé mon masque (jaune pour faire la nique à la pluie !) puisque nous étions 11 dans la salle à manger d'une de nos amies. Les septuagénaires savent rire encore et écouter avec la même attention et la même joie les histoires que nous connaissions tous par coeur. Depuis le temps !.. Du coup, je débloque un peu mais, je te l'assure, je suis tout à fait d'accord avec tout ce que tu as si joliment écrit ! Gros bisous ma petite Célestine.
Ah ma chère mariejo...
SupprimerLe carpe diem ça te connaît !
De la galette avec un masque ? Pourquoi pas, on est tous des rois et des reines de toutes façons...
Quant à rire, heureusement qu'il nous reste ça !
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