Nous étions invités chez les Dolcevita pour partager un repas. Un moment délicieux. Une discussion fort animée, puisant sans doute son éclat doré dans les bulles d'un bon champagne, enveloppa l'apéritif. Et une partie du plat de résistance.
-Du champagne ? Mais en quel honneur ? me dira-t-on.
-En l'honneur de nous-mêmes, répondrai-je.
Faut-il toujours une raison spéciale de célébrer la vie, alors qu'il y en a mille à chaque instant ? ajouterai-je, encore grisée par celui-là (d'instant), la tête légèrement tourneboulée comme sur un manège du cirque Plume.
Bref, la lotte à l'armoricaine ne fut pas sacrifiée en vain sur l'autel de la gastronomie : nous lui fîmes honneur. Je rendis grâce, dans ma ford intérieure, pour tant de bienfaits tombant en pluie sur ma vie bouleversifiante.
Tiens, oui, la pluie : de ma place, je pouvais observer le ballet des mésanges dans le miroir des flaques. C'était beau comme un printemps. Il faut dire que leur jardin est un bonheur de verdure. Un écrin.
Ce qui est bien, entre amis, c'est que l'on peut être soi-même. Parler de tout et de rien, de livres, de danse, de musique. Parler des riens, de ces petits riens qui rendent la vie si légère. Et puis des grands riens qui plombent l'air du temps. Les discordes du monde. Les bons, les méchants. Les trucs sérieux et tristes. Emmerdifiants, en un mot...
Ne pas être forcément d'accord. S'accorder pour revenir aux petits riens, crêpes à l'orange, café noir et mots croisés en dessert. Nourrir le corps et l'âme. Goûter l'espace et le moment.
Les amis sont de précieux îlots de sociabilité que l'on se doit, en cette période troublée, de cultiver avec art et patience. Ça s'entretient, ça se ratisse avec douceur, comme un karesansui japonais.
En rentrant, je suis passée chez Adrienne, qui m'a offert pour ma besace le mot muzak.
Ravie d'apprendre, lui ai-je dit, que la musique d'ascenseur porte un nom. Ça ne lui donne pas forcément des lettres de noblesse, mais c'est égal. J'aime bien donner des mots aux choses.
Aldor, lui, m'a fait un brillant cours de philosophie, avec son rasoir d'Ockham. Nul danger dans ce rasoir-là. Nul ennui non plus. Juste une sorte d'éloge de la simplicité heuristique dont certains auraient bien besoin de s'inspirer dans ce cafouillis moderne empli de bulles vides.
Heure-Bleue nous a dit qu'elle trouvait du bonheur à aller chez le dentiste (et pas seulement pour ses beaux yeux, bien qu'ils soient superbes à ses dires)... quelle philosophe cette Heure-Bleue ! Quelle leçon de vie !
Sont chouettes mes amis. Je ne peux pas tous les citer, mais sont chouettes.
Pour finir, j'ai pris un grand bol d'air frais chez Alain, une claque existentielle sur mes joues rosies de plaisir.
Il a raison, l'ami : aujourd'hui, comme chaque jour, est une journée neuve. Pleine d'expériences, de rencontres, d'émotions, d'adrénaline, de danger, de joies, de contraintes. Mais neuve. Cela ne dépend que de nous, nous sommes les seuls capables au fond de nous-mêmes, de le décider. « Ce n'est même pas une question d'effort de volonté. C'est une question de qualité d'état intérieur. Seulement ça, rien que ça, mais totalement ça. »
Merci mes amis, pour être passés aujourd'hui sur mon chemin, j'ai mis vos pierres à mon cairn. C'est vous qui avez rendu ma journée unique, aujourd'hui.
Merci Alain. Ton phare scintille ce soir dans mon coeur.
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Merci pour ce texte chaleureux.
RépondreSupprimerBon dimanche.
Ce sont les sentiments positifs ( et non les bons sentiments) qui apportent de la chaleur.
SupprimerL'amitié, la connivence, les atomes crochus : la chimie des sentiments est bien douce et bien mystérieuse...
Merci Marie
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Les bons sentiments aussi, quand même.
SupprimerBonne journée.
Je prenais l'expression dans son sens hélas péjoratif...
Supprimerhttps://www.lesinrocks.com/2016/09/03/livres/idees/bons-sentiments-ont-mauvaise-reputation/
Tiens, quelqu'un plein de joie de vivre... Ça fait du bien par les temps qui courent !
RépondreSupprimerC'est surtout assez rare. On en croise pas mal sur les blogs, et ça fait du bien.
SupprimerÇa change...
Je sais que je me répète, mais les grincheux aussi se répètent...
Bisous joyeux, mon cher Boss
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mais oui le bonheur est avant tout un état d'esprit :-)
RépondreSupprimerJ'en suis persuadée, comme toi.
SupprimerTant que je resterai profondément étonnée par un écrit comme celui d'AlainX, c'est que cela restera rare. Or, plein de gens possèdent cette faculté d'être heureux, mais ne le savent pas. Persuadés qu'ils sont que l'on subit les choses et que l'on ne peut pas changer la vision que l'on a d'elles ...
je vais encore me faire des amis, mais tant pis.
Bises chère Adrienne
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C'est chouette le bonheur, hein !
RépondreSupprimerComme tu le dis !
SupprimerSuper méga chouette. Et ça ne tient pas à grand chose, si on réfléchit bien...
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J'échangerai ma part de lotte à l'armoricaine pour un ami. Et pour faire bonne mesure j'ajouterai une coupe de champagne.
RépondreSupprimerLe programme me semble largement faisable.
SupprimerJe vais le mettre à l'étude. ;-)
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J'ai reçu le devis du dentiste, je me sens moins philosophe heureusement les enfants ne sont pas loin de chez lui, c'est une sacrée motivation.
RépondreSupprimerMais que ne ferait-on pas pour ses beaux yeux ?
Supprimer@Heure Bleue
SupprimerJe te crois: voir les enfants, la chair de sa chair, est une motivation incroyable.
En revanche, condoléances pour la douloureuse du dentiste... Ouille !
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Mais Heure Bleue a aussi des yeux magnifiques, et c'est un bonheur que de la soigner !
SupprimerRamène ta fraise, Harry ! De suite !!
Supprimer"Fraise-Harry"... "Fraise-Harry"...? On n'avait pas dit "Fjord", plutôt ?
SupprimerQue c'est bon les repas entre amis, les bulles de champagne et un bon repas, les discussions, les nouveaux mots et plus que tout les claques existentielles 😉
RépondreSupprimerMerci donc à toi et tes amis. Je t'embrasse.
Une petite tape existentielle, qui fait beaucoup de bien et pas du tout mal, bien sûr...
SupprimerAprès certaines grosses baffes du destin, on le mérite, grande soeur. Je te le souhaite.
je vois que tu as les mêmes valeurs que moi, ma belle.
je t'embrasse aussi.
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J'aime bien tes petits riens qui sont tout, Célestine. Plus que bien.
RépondreSupprimerBises.
Merci Aldor.
SupprimerCe n'est pas un petit rien de te connaître. Tu m'apportes toujours beaucoup.
Merci d'être toi.
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Tu me surprends lorsque tu écris que "ce qui est bien entr'amis, c'est que l'on peut être soi-même". J'aurais juré que tu es tout le temps toi même, , spontanée, naturelle, sans chichis ni conventions et que si cela ne convient pas à l'entourage, il n'a qu'à dévier sa route. Que c'est pour cela que je t'aime mais aussi sur ce point que nos personnalités divergent.
RépondreSupprimerCe que je voulais dire c'est que suis moi-même, tout le temps, avec tout le monde, mais que ça ne plaît pas forcément. Les amis, eux, ne me jugent pas et me prennent comme je suis. C'est cela qui est bien agréable. Nos personnalités divergent-elles tant que cela ? Je ne suis pas certaine que tu te soucies plus que moi du qu'en dira-t-on... ;-) ;-) ;-)
SupprimerPS: moi aussi je t'aime.
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Merci Célestine pour ce billet chaleureux, parfumé au piment d'Espelette et doux comme de la confiture d'oranges. Bisous
RépondreSupprimerDolce Vita
Merci à toi pour ce moment si agréable, chère Didi.
SupprimerLe piment et la douceur ne font-ils pas le plus délicieux des mélanges ? ;-)
Bises célestes
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"la lotte à l'armoricaine ne fut pas sacrifiée en vain sur l'autel de la gastronomie : nous lui fîmes honneur."
RépondreSupprimerAh oui, c'est bon la lotte, les plaisirs de la vie à partager, avec les choucroutes, raclettes, pots au feu ! Oui, ce fut une année pot au feu, j'en ai cuisiné au moins cinq ces derniers mois ! Avec l'art de transformer les restes ! Et une anecdote : après mon anosmie post covid, lorsque j'ai commencé à retrouver l'odorat, je sentais en permanence une odeur de pot au feu et rien d'autre ! Ce n'était pas désagréable ! Cette bizarrerie a duré environ 15 jours :-) Sinon j'ai presque failli jeter un thé sans odeur que je pensais complètement éventé. Il a retrouvé son odeur en même temps que moi mon odorat !
Ah oui, l'anosmie...Etre privé d'un de ses sens est une épreuve, et je compatis.
SupprimerHeureusement que cela n'a pas trop duré pour toi.
Le pot-au-feu ? Voilà un plat à l'odeur subtile ! Ton corps a repris goût aux parfums avec un grand classique culinaire, c'est chouette.
Bisous ma biche*
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Tout au Champagne alors que ce n'est pas jour de fête !
RépondreSupprimerMoi j'appelle cela avoir une vie pétillante ! Sans devoir pour autant rester dans sa bulle !
Finalement les petits bonheurs sont partout. Les ramasser pour faire un beau cairn auquel il convient d'ajouter ta propre pierre.
Cela procure toujours tant de bienfaits de te lire dans ton jardin japonais.
Avec le désir du vivre on fait chaque jour nouveau.
« Avec le désir du vivre on fait chaque jour nouveau.»
SupprimerVoilà un bel aphorisme à se réciter chaque jour. je suis en train de lire les aphorismes sous la lune de Sylvain Tesson, en parlant de pierres ce sont de petites pépites qui éclairent une journée.
Un peu comme de te lire, mon cher Alain. Encore merci, et je peux te dire que tu as été apprécié par certaine personne qui m'est très chère.
Je t'embrasse
De tout coeur
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Encore merci, et je peux te dire que tu as été apprécié par certaine personne qui m'est très chère.
SupprimerVoilà qui me touche, grandement.
❤️
SupprimerJe salive déjà à ton programme, mais par l'étang qui court, il faut maintenant organiser le gîte avec le couvert...
RépondreSupprimerNote que ce n'est pas pour me déplaire :-)
Ti bacio forte Carrissima
Ou alors être voisins...
SupprimerMais pour les amis qui ont l’élégance d’habiter loin, on ne manquera pas de leur offrir le gîte.
Molto baci caro
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Ah! les amis! Ils sont précieux par les temps qui courent.....Une belle façon de lutter contre le replis sur soi !
RépondreSupprimerTout à fait.
SupprimerLa distanciation sociale ne doit pas empêcher la chaleur humaine, ou nous allons tous crever comme des robots...
Bisous Daniel
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Ca fait longtemps que nous n'avons pas eu le plaisir de partager des bulles avec des amis, hélas...
RépondreSupprimerIl y a des mots que je découvre, karesansui, j'aime l'image du sable ratissé et du gros caillou lisse lui aussi, même si je risque de l'oublier, c'est toujours utile de connaître des termes inconnus, j'apprends !
Mon dentiste ne me donne pas du tout envie de roucouler en tout cas !
Bises Célestine
Tu me connais, tu sais que je collectionne les mots nouveaux comme d'autres les coquillages...
SupprimerQuant aux karesansui, j'adore le concept.
Effectivement, c'est tout un art de cultiver la patience, et il en faut pour entretenir un jardin zen.
Je t'embrasse douce amie
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Belle illustration de" la cool" au volant... ;-)
RépondreSupprimerLe taylorisme est à la Ford modèle T ce que le troussecottisme est à ta Ford intérieure... ;-) Conduite intérieure connectée, haut de gamme, arbre à came en tête tourneboulée, avec intelligence naturelle d'origine. Ce qui ne gâte rien.
Mes parents étaient cultivateurs (ils cultivaient la terre.). Toi, tu es une cultivatrice de petits riens, qui forment un grand tout. Et c'est génial !
Ce qui est génial, c'est d'avoir des lecteurs tels que toi.
SupprimerTa métaphore automobile m'a mise en joie.
Tu sais combien j'affectionne les métaphores, d'ailleurs.
Tes parents ont cultivé une bien belle graine, en ta personne.
Gros bisous de la nuit.
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Serait-ce donc une périphrase ?
SupprimerDu genre « L'aigle va fondre sur la vieille buse » ?
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Tes bulles de bonheur partagé sont arrivées jusqu'à moi, et je t'en remercie, le bonheur est contagieux si on le décide. Mille bises étoilées, que ta journée soit douce céleste Célestine. brigitte
RépondreSupprimerRien de plus volatile que des bulles...et quand elles sont de bonheur, j'aime les partager avec les connaisseurs...
SupprimerBisous ma chère Plume
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Magnifique! Superbe! Enjoué! Oh ma Rose Pourpre du Cairn, pierre précieuse discrète. Kisses from your Northern plains gentleman. Never think he's neglecting. ATTB.
RépondreSupprimerRose pourpre du cairn : magnifique. C'est sans doute pour cela que je t'aime, mon fatal Picard des plaines du Nord.
SupprimerPour cette fulgurance des mots...
Kisses from miss W
ATTB
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Beau. Enivrant. Les bulles. L'amitié. Le partage.
RépondreSupprimerMerci jolie d'Âme Céleste !
Amicalement.
beau mais surtout utile, indispensable pour ne pas sombrer.
SupprimerUne vraie cure de protection hautement préventive contre le virus de la sinistrose aiguë.
Bisous chère Den
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Pffgnihihi... "dans ma ford intérieure"; j'adore ces tournures incongrues que tu sèmes à l'impromptu et qui nous offrent en friandise : la surprise !
RépondreSupprimerMerci mon Titi.
SupprimerAu plaisir de ressemer d'autres graines piquantes et surprenantes.
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Vivre "normalement" est devenu une exception, voire un luxe. Vive la normalité de l'être avec sa joie, ses amitiés, sa créativité, son insouciance...!
RépondreSupprimerUn luxe à la portée de tous, je pense...
SupprimerEn y réfléchissant bien.Non ?
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Dimanche dernier nous sommes allés déjeuner chez nos amis. Quel bonheur de nous retrouver tous les quatre ! J'ai eu un mot de mon amie qui m'a dit que cela leur avait fait énormément de bien, et je lui ai dit : à nous aussi ! (sourire)
RépondreSupprimerUn joli billet sur les Ami(e)s, ma chère Célestine. Bisous.
Je dirai même, au risque de dire quelque chose de non politiquement correct (mais je m'en fiche) que vous avez tous boosté vos défenses immunitaires en partageant ce bon moment.
SupprimerBisous ma belle
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Tes mots joyeux brisent le mur de nos solitudes obligatoires, récurrentes et mornes.
RépondreSupprimerÇa fait du bien de toucher des yeux tes mots rieurs.
Bises d'un cœur juste réchauffé par ta prose.
Tu as une façon unique d'exprimer les choses qui ne laisse pas de me charmer.
SupprimerMerci létienne, merci poète.
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En ces temps si mornes, célébrer la vie, coûte que coûte. Tiens, j'ai un mousseux au frigo. Je vais sortir les flûtes et on va boire à notre santé ce soir! Bises alpines ma belle.
RépondreSupprimerC'est une excellene idée, ma Dédé.
SupprimerJe suis sûre que vous avez dignement célébré le fait que nous sommes vivants et bien vivants.
Pardon pour le retard de réponse. Le champagne, heureusement, n'a pas eu le temps de se réchauffer...
Bisous de frangine
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Je destinais ceci à votre billet Armand et Zoé, mais je le place ici, où il n'a pas sa place, sans pour autant, je l'espère, paraître déplacé…
RépondreSupprimerIl pêche et, jamais las, Armand lance sa ligne,
Qui va au fil de l'eau vive et couleur d'airain.
On suit sa course grâce au bouchon, droit et digne.
Céleste songe au nid que feraient sous ses reins
Les herbes galamment arrangées par Armand,
S'il voulait délaisser ce fâcheux hameçon…
Mais le voilà près d'elle, intrépide et charmant,
N'osant point cependant ôter son caleçon.
« Que vois-je qui remue, s'agite et soubresaute ?
Que cachez-vous ici ? Le fruit de votre pêche ?
Un sandre ou un brochet ? Montrez, mon cœur tressaute ! »
Or, ce n'est qu'un gardon ! « Bah, dit-elle, n'empêche ! »
Un joli morceau d'anthologie poétique galante que je découvre avec ravissement.
SupprimerQuel talent.
Merci Patrick.
Où que vous l'eussiez placé, ce poème m'aurait ravie de la même façon.
Je vous embrasse
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Pour moi, ce sera un dos de cabillaud à l'espagnole (bacalao con pimientos tambíen)un petit bonheur que je suis obligée de cuisiner à la maison puisque...mais le plaisir n'est pas le même. Patience, patience.
RépondreSupprimerPerso, je n'aurais jamais imaginé, il y a seulement (déjà ?) un an que mettre un pied devant l'autre pour ajouter quelques mètres aux kilomètres, pouvait apporter autant de bonheur. Heureusement, je laisse à l'affut, la caméra double de mon téléphone. Je ne voudrais pas oublier le chant des oiseaux, la fraicheur du torrent, la valse des branches encore dénudées dans le bleu pas toujours certain du ciel.
Tu parles si bien de tes amis ! Quelle chance ils ont de te connaître ! Vive les bulles que je n'ai pas peur de faire péter chaque fois que l'occasion se présente. Gros bisous.
Mariejo, je sais que tu es une épicurienne, et que tes Pyrénées ne s'ennuient pas de toi, puisque tu leur rends visite dès que tu peux.
SupprimerLa fraîcheur des torrents et le chant des oiseaux sont la musique la plus douce du monde.
Merci pour ton enthousiasme qui ne faiblit pas malgré les épreuves.
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J'extrais une phrase de ton texte : « Ce qui est bien, entre amis, c'est que l'on peut être soi-même. »
RépondreSupprimerElle fait vibrer chez moi quelque zone sensible et fichtrement importante. Car je ne peux m'empêcher de réagencer les mots et en arriver là : « Si l'on ne peut pas être soi-même entre amis... alors... est-on encore amis ? ». Me voilà perplexe, presque pris de vertige, oppressé.
Être soi-même... jusqu'où ? Et à quel prix, si l'on devait un jour outrepasser d'invisibles limites ? Qu'en est-il de la solidité ou de la fragilité d'un lien d'amitié ? Voila des questions pour lesquelles je n'ai toujours pas de réponse certaine.
Voilà, en quelques mots, la substantifique moelle que j'extrais de ton texte.
Bises délicates
Mon ami plein de doutes.
SupprimerJe sais que tu dois trouver parfois étrange mon entêtement à témoigner du bonheur d'être.
Je sais que ma phrase sur les amis qui nous permettent d'être soi-même a sûrement ouvert de multiples pistes dans ton cerveau en arborescence.
Je sais aussi qu'en tant qu'ami, tu as toute ta place ici, même si tu n'es pas forcément d'accord avec ce que j'écris. Même si tu te sens en décalage.
Un lien d'amitié est une chose à la fois solide et fragile. Une sorte de chat de Schroedinger des sentiments.
Tout ce que je sais, c'est que cela se cultive comme une fleur.
Il ne faut pas trop l'arroser, mais ne pas trop la priver d'eau non plus.
C'est compliqué. mais simple aussi.
Bref, c'est cela, l'amitié. Une chose qui réchauffe et aide à traverser la vie.
Je t'embrasse non moins délicatement.
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Oh non, rien d'étrange, bien que cela me soit étranger ;)
SupprimerLe bonheur d'être, je le ressens souvent, tu sais. Je ne sais peut-être simplement pas en parler. Ou n'en ressens pas la nécessité ? Ou autre chose encore ? Va savoir...
[tiens, je pourrais réfléchir à cela; un jour, peut-être]
J'adore l'analogie avec le chat de Schroedinger :)
Compliqué mais simple, c'est ça. Ou simple tant que ça ne se complique pas.
Bises simplissimes et néanmoins discrètement joyeuses.
Je suis heureuse de voir que malgré nos apparentes divergences, nous restons en phase sur le principal.
SupprimerÇa me réjouit profondément.
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De même :)
SupprimerBonjour Célestine, un repas entre amis, c'est chaleureux et fait un bien fou et savourer quelques bulles, c'est magique. Il est important de profiter de chaque instant, c'est la vie.
RépondreSupprimerMerci mon amie pour ce doux billet.
Je t'embrasse ♥
Je sais que tu connais le prix de chaque moment précieux de vie, et je te remercie de venir dispenser de ta sagesse ici, dans mon petit espace.
SupprimerAu bonheur de te revoir souvent, ma Denise
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Nous sommes toutes et tous différents. Comme le Renard enseigne au Petit Prince, dans une société où tout s'achète les humains n'ont plus d'ami. Un ami cela ne s'achète pas, et il n'existe aucun marchand d'amis.
RépondreSupprimerLa solution réside dans l'apprivoisement.
Je crée des liens avec l'autre en l'acceptant tel qu'il est et en me laissant surprendre par la richesse de sa différence.
Comme j'accepte cet autre tel qu'il est et qu'il m'accepte tel que je suis je ne crains pas d'être jugé. Je peux donc être naturel, etre le Moi profond que je suis.
C'est tellement agréable de pouvoir me dispenser de mettre un masque social quand je suis avec mon ami (e).
Voilà ce que tu nous apprends chère Céleste
Aujourd'hui j'ai libéré mon etre de toutes mes préoccupations du moment et je suis venu à ta rencontre pour recevoir et partager le trésor que tu nous offres.
Bises reconnaissantes
Comme toujours tes paroles, mêlées à celles de notre cher petit prince, sont pleine de sagesse, et résument parfaitement l'idée de mon billet.
SupprimerEt c'est aussi pour cela que je t'aime, cher Petrus. Pour cette profondeur légère dont tu pares tes mots. Sans masque social.
Je t'embrasse
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Savourons les temps précieux.
RépondreSupprimerBonne année Célestine.
Tchin tchin, ma Berthoise !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Woulalaaah !
RépondreSupprimerRapatriant 'paVupApRi' vers mon nouveau blog, je suis "tombé" sur cette note :
http://niak65poletique.canalblog.com/archives/2018/08/09/38801283.html
Où le ciment de l'amitié, même à distance...
Un ciment à toute épreuve !
SupprimerJ'ai suivi ton lien, et j'ai aimé, ❤️.
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