« Le but de l’homme moderne sur cette terre est à l’évidence de s’agiter sans réfléchir dans tous les sens, afin de pouvoir dire fièrement, à l’heure de sa mort : « Je n’ai pas perdu mon temps. »
Pierre Desproges
La Minute nécessaire de monsieur Cyclopède / Éditions du Seuil
Gilbert Garcin. Le changement d'heure |
A midi, et à minuit, deux fois par jour, la petite aiguille se volatilise, pschhhh....et hop ! en fumerolle dans la galaxie pendant quelques secondes. Quelques secondes valent-elles moins que quelques premières ? Là est la question...
A dix heures dix, dans les vitrines, les montres neuves étincelantes nous ouvrent largement les bras : « Je vous ai compris ! » semblent-elles dire, n'étant pas sans une certaine ressemblance avec les tire-bouchons à grandes oreilles.
A moins que ce ne soit... « Dans mes bras, vieille branche ! » nous rappelant à notre mortelle condition.
Chacun voit midi à sa porte. Et celui qui n'a pas de maison ? Et le monde appartient à celui qui le prend. Ah prendre le temps... passer le temps... tuer le temps !
Le Temps. Ce grand malheur... si long quand on le voudrait court, si court quand on le voudrait long...Elastique et capricieux. Jamais contents, nous, décidément. La trotteuse nous fait courir, tic tac tic tac, on devrait l'appeler la coureuse.
Et ce soir ? On avance ou on recule ? Comment veux-tu, comment veux tu que je m'en souvienne ? Dans le lit d'Annie c'est parti pour la litanie.
Paraît qu'on nous vole une heure de sommeil. Je vais attendre qu'il soit deux heures, je finirai bien par voir le voleur. Il faudrait porter plainte mais à qui ? J'ai vu Bételgeuse, perchée sur l'épaule d'Orion. Au creux de mon insomnie elle m'a souri.
Il est temps de poser la question subsidiaire : pour ou contre l'heure d'été ? Pour ou contre l'heure d'hiver ?
Si j'étais présidente j'instaurerais l'heure de printemps. Des poignées de pâquerettes constelleraient les cadrans déboussolés des comtoises et des rolex. Et pendant un moment, on oublierait enfin le temps.
Bonjour, Célestine,
RépondreSupprimerCes choses perturbantes, qui nous obligent à rompre nos routines, je les aime bien. Un petit ménage dans le temps, un petit dérangement dont on sort en se disant qu'on devrait mieux en profiter, mieux vivre tout cela.
Bises.
Ce n'est quand même pas si perturbant que ça, au regard des « jetlags » occasionnés par le décalage horaire des voyages...
SupprimerJe n'ai jamais compris cette bataille, depuis quarante ans.
Bisous cher Aldor
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j'ai laissé mon réveil-matin pendant tout l'hiver sur l'heure d'été.
RépondreSupprimerje te laisse deviner si c'est par révolte ou par flemme ou par défaut d'expertise suffisante ;-)
bises et belle journée!
Te connaissant, j'aurais tendance à penser que c'est par révolte ...
SupprimerMais en même temps...n'y aurait-il un peu de flemme ? ;-)
Non honnêtement tu me poses une colle.
Bisous Madame
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ben c'est simple, c'est les trois à la fois ;-)
Supprimerah cette phrase de Desprosges! il y a de quoi disserter dessus à l'infini bien qu'elle suffise à dire une espèce d'absurdité dans le "toujours faire"
RépondreSupprimerquant à l'heure artificielle depuis 1976 je crois, je déteste qu'on manipule mes rythmes pour des motifs bidon
Le grand Desproges...Un de mes maîtres de l'humour.
SupprimerL'absurdité était si bien mise en valeur par sa Minute nécessaire de Monsieur Cyclopède...
Quant aux motifs bidon, on peu le dire: incapable de vraiment savoir pourquoi on perdure dans cette tradition vieille de quarante ans.
Les pro parlent de davantage de convivialité l'été...
Les anti parlent d'écologie et de chronobiologie...
Qui croire ?
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L'heure d'été a été inventée pour pallier à des restrictions d'électricité à une époque où les loisirs n'étaient pas électrifiés.
SupprimerUne soirée de veille à tricoter, raconter des histoires ou jouer aux cartes n'avait pas d'autres besoin que de voir clair. En avançant la montre d'une heure, c'était autant de moins de temps de lumière artificielle.
La résurrection de cette pratique, début des années 70 est due à la crise pétrolière et à l'incompétence des techno-enarques qui n'ont pas vu les changements dans les loisirs du peuple.
Les loisirs actuels ont réduit à néant cette économie, par contre le changement horaire coûte une fortune en temps de ré-ajustage de millions de pendules, modification des horaires de trains et avions , etc.
Moralité comment s'en sortir lorsqu'on est gouverné par des C...
Ca me rappelle une anecdote lors de la première année de l'heure d'été.
Au retour de l'heure d'hiver, les soignants d'un hôpital (en Suisse) ont réclamés le payement en heures sup. de la plage horaire de 2-3 heures, vécue à double.
Réponse cinglante de la direction:
Le personnel de service cette nuit-là est le même que celui qui était de service au passage de l'heure d'été et nous n'avons eu aucune réclamation pour cette heure payée sans avoir été travaillée.
Mile baci
C'était d'une logique ...suisse, cette réponse de la direction.
SupprimerIl faut croire qu'à Bruxelles, les énarques sont un peu moins c...puisqu'ils émettent de sérieux doutes sur l'efficacité de la mesure....
Alors je reste dubitative, et comme je le réponds plus bas, à ma camarade qui partagent les mêmes origines transalpines que nous, Angela : rien ne m'empêchera d'aimer la vie, de jour comme de nuit...
Mile baci caro
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Ca fait tout de même plus de 10 ans qu'ils ont des doutes...
SupprimerAh oui quand même ? Dix ans...
SupprimerComme le temps passe.
Moi la question que je me pose toujours (c'est mon côté Columbo)
Ah qui le crime profite ?
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A la horde de technocrates qui tournent en rond autour du même problème à défaut de savoir en résoudre d'autres...
SupprimerRappelle-toi de Coluche:"Les technocrates.... tu leur donnes le Sahara, dans 5 ans ils doivent racheter du sable."
Je ne vois pas ce que ça leur rapporte...mais bon, les arcanes de la politique...j'ai jamais rien compris.
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C'est parce que tu ne parles pas le langage des énarques, miss céleste !
SupprimerEt puis on nous dit que le temps n'existe pas vraiment, ni l'espace, ni la quatrième dimension, ni la dernière heure, encore moins la 25ème... La seule chose que nous possédions peut-être est le moment présent et tous les moments passés, mais parfois les souvenirs d'enfance ont le goût d'hier et ceux de l'année dernière ont la couleur d'un passé lointain...
RépondreSupprimerBaci sorellita :)
Tu dis bien l'élasticité du temps...et notre mémoire sélective qui nous permet de nous rappeler des souvenirs lointain alors que l'on a oublié ce que l'on a mangé hier soir...
SupprimerNe pas être esclave des pendules demande quand même tout un travail sur soi...
Baci bella ragazza
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Le cadran solaire... Voilà LA solution, surtout dans ma région, nous avons le cadran certes, mais point de solaire ! Le temps se figerait il pour OTAN ? O T A N suspend tes vols au-dessus des pauvres pays qui ne t'ont rien demandé...
RépondreSupprimerHé hé ! joliment bien vu, Andiamounet.
SupprimerLe temps...tu connais tous ses secrets, toi qui te balades depuis longtemps dans les coulisses du temps, et les failles spatio-temporelles n'ont plus de secret pour toi...
Le commissaire Chauguise erre sur les quais d'un Paris révolu, où les bouquinistes ne respiraient pas les hydrocarbures mais plutôt le temps de vivre et d'aimer.
Ô temps...suspends ton vol de gerfauts hors du charnier natal... ;-)
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Chauguise a quitté le 36, sa belle brune ne lui rendra plus visite, l'emmènera t-il encore quai de la Mégisserie, ou au marc hé aux fleurs ?
SupprimerLes dragons de la fontaine Saint Michel sont bien seuls...
Ce Paris romantique manque à beaucoup... Il me manque aussi.
SupprimerDésormais un tube de béton et d'acier longe les quais... ;-)
Mais il reste Montmartre et sa vue imprenable.
Non ?
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Tu connais ce square au pied de la basilique ? Le square Nadar il me semble, l'ombre de ses arbres prodigue aux amoureux des bancs publics une ombre bienfaisante, mais si Madame à Paris parfois on a besoin d'ombre aussi. ];-D
SupprimerOu je connais...Dans une autre vie, j'y ai traîné mes guêtres...
SupprimerIl y avait un chevalier je crois. Le temps était beau et une légère brume montait de la capitale
(Qui a dit de pollution ?)
Le Sacré Coeur rutilait de mille feux
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"Si j'étais présidente j'instaurerais l'heure de printemps. Des poignées de pâquerettes constelleraient les cadrans déboussolés des comtoises et des rolex. Et pendant un moment, on oublierait enfin le temps."
RépondreSupprimerD'accord avec l'heure du printemps pleine d'oiseaux et de fleurs!
Et puis il y aurait aussi l'heure d'automne, avec obligation de flâner parmi les arbres d'or, et interdiction d'appuyer sur le champignon... ;-)
SupprimerMerci Marie
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M'en fout, je suis comme les Africains qui nous disent: "Vous avez les montres, nous nous avons le temps"
SupprimerIl me semblait qu'il y avait du Sédar Senghor en toi ... :-)
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C'est mon côté nègre banc. :-D
SupprimerUn nègre blanc sans aile en somme ... :-)
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Délicieux, et truffé de références comme les fruits candis dans le pudding. En prime une idée neuve en forme de doux fou rêve très poétique!
RépondreSupprimerMoi, j'aime bien l'heure d'été qui allonge les après-midi en soirées douces jusqu'à pas d'heure...
Bisous doux
Un souvenir: l'heure d'été en Bretagne...le soleil d'onze heures du soir était un doux bouillon.
SupprimerL'horizon ouest s'étirait en longues traînées de lumière et c'était beau comme une aquarelle de Marie Laurencin, ou comme un italien quand il sait qu'il aura de l'amour et du vin...
Il vaut mieux un doux fou rêve que se fourrer dans une douve. Proverbe célestinien. ;-)
Bidou soux.
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Rrrrrôôôôôhhh.... Merci :-))
SupprimerVu l'heure à laquelle j'ai pondu ce jeu de mots plus que foireux, je sais que je suis pardonnée... ;-)
SupprimerC'est à dire, au saut du lit, la joue encore chaude de l'oreiller froissé...
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Quel texte poétique et drôle !
RépondreSupprimerLe temps : on passe trop de temps à le décortiquer plutôt qu'à le vivre.
Le bon temps c'est quand on goûte l'instant.
Alors une heure de décalage en plus ou en moins, je m'en fiche complètement.
Bises
Angela
J'avoue que je suis un peu comme toi. Les décisions des cravatés de Bruxelles, du moins en ce qui concerne les pendules, ne m'empêcheront pas de goûter avec bonheur mon temps qui reste...
Supprimerrester à l'heure d'hiver, c'est retrouver cette sensation étrange de partir au collège de nuit, dans cette sorte de rêve ouaté qui précède le petit jour.
Le premier cours du matin avait quelque chose de magique...
Bisous ma belle
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c'est un texte super drôle...j'adore!
RépondreSupprimerEt puis je me suis rappelé les photos décalées de Gilbert Garcin que j'ai plus d'une fois proposées en consignes d'écriture sur le blog d'écriture Paroles Plurielles
Merci pour ce rappel: que de souvenirs!
L'heure d'été ne me dérange pas, au contraire,plus de clarté le soir, c'est du bonheur! mais il me faut quelques jours pour m'y habituer!
J'ai toujours beaucoup aimé l'univers décalé de Gilbert Garcin, que j'associe souvent à certains personnages de Folon, et à Jacques Tati.
SupprimerJ'en avais d'ailleurs fait un petit billet, de cette troublante similitude...
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Je prenais souvent un bus pour aller à un endroit assez loin à quelques 130 bornes de chez moi. Ce bus était vraiment un fainéant, il roulait comme s’il avait tout le temps devant lui, l’éternité devant lui. Quand il atteignait une côte , on sentait son essoufflement de phtisique, il haletait comme s’il allait rendre vie dans la minute qui suivait. Mais c’était notre bus, on l’aimait, on le cajolait même avec sa vieille carcasse datant de l’ancien siècle.
RépondreSupprimerParfois on avait l’impression, que si on descendait pour continuer à pied le trajet, on le rattraperait sans difficulté, mais voilà…. !.
Un jour, comme à mon habitude, j’avais pris mon cher bus, et j’avais remarqué avant qu’il ne prenne le départ, des yeux qui gazouillaient dans ma direction, c’était un ange qui descendait du ciel.
Cette place est-elle libre ? me demandait, cette fille aux yeux de lys dans la vallée
Le trajet ce jour-là, n’était pas comme les autres, j’espérais qu’il serait encore plus long ou plus lent, à votre guise, je n’étais plus pressé d’arriver, je voulais que le temps n’existât plus, je voulais, je voulais….
Mais le bus, le magique bus comme s’il avait retrouvé sa prime jeunesse, s’était fait des ailes, avait couru comme un beau diable, il ne s’essoufflait plus, il avait retrouvé sa vigueur d’antan il bondissait, il avait le vent en poupe, comme s’il allait gagner un trophée…du diable.
Le temps ce jour-là était passé comme le vent.
Pourtant ! pourtant ! l’heure d’arrivée était le même que tous les jours. Bizarre !
Bisous à toi, le temps qu’il faut.
Quel talent !
SupprimerLe décor est planté en quelques coups de pinceaux : on le voit, ce bus brinquebalant qui ahanne sur les chemins pierreux...les valises entassées de guin et de gois sur l'impériale, et les voyageurs s'épongeant le front sous le soleil implacable du désert.
Et puis soudain, la magie de la rencontre qui transforme les jours en minutes et les minutes en instants.
Quel sortilège joue ainsi avec nos nerfs, pour nous faire trouver si court le temps que l'on passe à rire et à aimer, et si long celui que l'on passe à pleurer dans un bureau de percepteur pour réclamer une remise sur nos impôts...
C'est comme si la guimauve du Temps s'étirait en longs fils de plus en plus fins, qui se cassent, ou éclatent en bulles irisées...
Merveilleuse ton histoire, Einstein n'aurait pas fait mieux pour illustrer sa théorie de la relativité avec brio.
Bises enchantées
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« Qu’est-ce donc que le temps? Si personne ne m’interroge, je le sais; si je veux répondre à cette demande, je l’ignore. Et pourtant j’affirme hardiment, que si rien ne passait, il n’y aurait point de temps passé; que si rien n’advenait, il n’y aurait point de temps à venir, et que si rien n’était, il n’y aurait point de temps présent. Or, ces deux temps, le passé et l’avenir, comment sont-ils, puisque le passé n’est plus, et que l’avenir n’est pas encore? »
RépondreSupprimer— Confessions Saint Augustin chapitre XIV3.
et donc, et donc, Céleste, le temps cette entité difficilement quantifiable.... nous tanne le cuir... s'allonge ou s'amenuise en fonction de l'instant que l'on vit... et donc le temps qui se desynchronise quand l'horloge du ciel déplace ses aiguilles par économie, pour plus de luminosité, glisse comme la bise claque sur la joue..... mais perturbe quelque peu nos habitudes, nos rythmes biologiques...
.... tiens ce soir je vais scruter la voûte céleste et tenter d'apercevoir les 4 cygnes-phares, symbole de la lumière, la pureté.....traversant le début de ma nuit... cligner des yeux pour surprendre le roi des poètes collant son nez à la pointe de l'arête...
Merci Céleste pour ce texte malicieux, comme j'aime, et pour la chanteuse dont le nom a trait au ciel, qui te ressemble, au même grain de voix que toi.....
Bisou, bisou.
Den
J'ai beaucoup aimé cette découverte de cette alter égale au doux nom.
SupprimerJe sais que tu aimes les découvertes musicales...j'ai pensé à toi en la choisissant.
Ta dissertation sur le temps est à ton image : douce légère et profonde à la fois.
Saint Augustin (rien que ça) et en contrepoint mes petits délires poéticotemporels...
Les cygnes sont surtout sur le cadran des pendules digitales...alignement de chiffres au cou gracile comme ces oiseaux planants.
Merci Den pour ton écoute rayonnante
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De toutes façons, celle que je préfère, c'est l'heure des thés dans le resto bonbonnière d'une usine de douceur....
RépondreSupprimerTi bacio Cara.
Ah...l'heure des thés. L'heur d'été...
SupprimerA refaire ?
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Je suis en train de voir les disponibilités d'un certain fantôme pour ce printemps...
SupprimerAh bien !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
J'ai pris le temps de te lire et ce n'était pas une perte de temps. J'aurais bien aime écrire ce texte. Il me convient car le temps m'a toujours fasciné. Le temps efface les souvenirs et adoucit les épreuves. Bon dimanche
RépondreSupprimerQui le temps ne fascine-t-il pas, mon cher Daniel ?
SupprimerJe retiens que tu ne perds pas ton temps en me lisant.
Merci pour tes mots pleins de douceur, daniel
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le temps le temps le temps et rien d'autre, le tiens...
RépondreSupprimer...tiens, d'ailleurs tu en as écrit un billet cet été :)
j'aime comment tu poétises joli chronos ici
et puis heures d'hiver heures d'été, heures diverses heures entêtées
top chrono, tu sais...
Alice qui s'y connait m'a dit un jour
qu'on lui avait dit :
Tic tac toc, dam dam déo oh oh oh, au gousset du temps...
Au temps qu’il ne fera jamais,
Aux printemps, aux juste-à-temps, aux contretemps,
Suspendus,
Entendus, aux calices, non bus, à la lie…
Petite fille,
Etends et détends tes vêtements,
Au temps d’hier, de nulle part,
Au vent de la malice, sûre et alysse,
Sur les cives factices…
Au temps qui
Coule et s’écoule au fil du blocage,
Sans âge…
Ressors enfin
Ce lapin sans gousset, qui
Bon prince, ne glousse,
Et ne pince-nez
Sous les gousses des branches gourmandes,
Des racines envoûtantes,
Enterrées, atterrées…
Alors, échappe-toi
Sur les troncs droits tordus des feuilles chlorophylle, qui
Dans les herbes pleines d’arômes, belles et bonnes,
Des belladones, se donnent
Encore…
Alors, ma fille,
Donne une seconde au lapin,
Donne une minute au chat,
Mais ne donne ton temps à personne…
bon weekend Célestine et bisous cavaliers
https://youtu.be/z9iYK91IKMU
Veux-tu parler de ce billet-là ?
SupprimerOu plutôt de celui-ci ?
En tout cas, le temps te fait écrire de bien belles choses, comme notre ami Bizak, les poètes sont toujours intarissables sur le sujet...
Tu me touches au coeur avec Alice et son lapin blanc, qui sont des personnages très importants de mon petit cinéma intérieur...
Anne l'a dit mieux que moi
Il y a des années qui cognent
Et qui dégagent le chemin
Où on en reçoit plein la trogne
Où on se sent plus orphelin
Il y a des années si grises
Qu'on ne sait plus où se cacher
Les copains ont fait la valise
Sans qu'on ait pu les empêcher
Quand de parler on sera ivres
Quand on aura même pleuré
On n' pensera plus à les suivre
Mais on n' sera pas consolés
Faudra continuer à vivre
Il y a des années voraces
Qui nous dévorent dans la main
Fonfon, Jeannot, Luce et j'en passe
Et je ne parle que des miens
Pour mieux conjurer la colère
On se rapproche, on se tient chaud
On sent qu'un danger se resserre
On en plaisante, on chante faux
Quand de parler on sera ivres
Quand on aura même pleuré
On n' pensera plus à les suivre
Mais on n' sera pas consolés
Faudra continuer à vivre
Il y a des années mauvaises
Et qui ne tournent pas très rond
Qui nous font dire des fadaises
Qui nous font pleurer pour de bon
Mais nous donnent envie de nous battre
Et de tenir et de flamber
De gravir enfin quatre à quatre
L'escalier qui reste à grimper
Quand de parler on sera ivres
Quand on aura même pleuré
On n' pensera plus à les suivre
Mais on n' sera pas consolés
Faudra continuer à vivre
Faudra continuer à vivre
Bises célestes
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Le changement d'heure... Cela me rappelle une histoire que je vais te conter. Là où se trouve ma petite maison bleue, vivent deux de mes cousins, ils sont fermiers. Leur troupeau de vaches se trouvait dans un pré en bas du village. Ce devait être au changement d'heure de fin octobre. Les vaches, s'inquiétant qu'on ne vienne pas les chercher, étaient arrivées à soulever la barrière avec leurs cornes, et avaient pris le chemin de la ferme. L'heure, c'est l'heure ! l'heure de la traite, bien sûr. Qu'elle ne fut pas la surprise de mes cousins quand ils ont vu arriver tranquillement mais sûrement leurs vaches ! :-)
RépondreSupprimerSinon, le changement d'heure ne m'a jamais dérangée, je m'y habitue très vite, et c'était le cas même lorsque je travaillais. Mais il faut dire que je travaillais chez moi, et que je n'avais pas d'heure pour aller au travail ! :-)
Beau week-end à toi, Célestine. Bisous.
Sacrées vaches...elles ont l'horloge biologique chevillées à la panse !
SupprimerTon histoire est drôle, elle me rappelle les contes du Chat Perché, de ce cher Marcel Aymé..
Les vaches, et tous les animaux, y sont doués de raison et de parole, c'est fort drôle.
Je le dis pour que tu les fasses connaître à ton petit-fils.
Merci pour ta positivité si importante pour moi.
Bon week end chère Françoise.
Doux bisous
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Le changement d'heure, bien évidemment que je l'aime le bougre ! Parce que j'aime le changement, en ce qui concerne l'heure, peu importe je ne porterai pas plus de montre en été qu'en hiver.
RépondreSupprimerBleck
C'est vrai que le changement permet de se remuer les neurones...et d'éviter de s'encroûter dans la routine...
SupprimerÇa ne m'a jamais perturbée.
Mais il y a des gens que ça perturbe, il faut l'admettre...
Profitons, alors de ce dernier changement prévu (apparemment ce serait le dernier)
Bise
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Ô temps suspend ton vol... habituellement, ça ne me gêne pas, ça m'indiffère plutôt ces changements d'heure mais demain dimanche, je reçois des amis dès le matin et là, j'avoue qu'avoir une heure de moins à dormir, ça me turlupine un peu.
RépondreSupprimerJe comprends. Personnellement ça ne me dérange pas, ça se règle en quelque jour, mais je suis pleine d'empathie pour les gens comme toi qui ont plus de mal.
SupprimerNous sommes tous différents et jamais on ne trouvera quelque chose qui satisfasse tout le monde.
Belle matinée demain, en espérant que tu n'auras pas trop les yeux dans les chaussettes...
Bizou ma Brizou
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Certaines années, je vis la chose très bien. Ce fut le cas l'année dernière. Mais, là avec mes heures d'insomnie au compteur, je sais que cela va être TRÈS difficile.
RépondreSupprimerJe suis pour la stabilité, la cohérence, le respect des rythmes de vie... Mais ce n'est pas pour tout de suite.
Doux dimanche à toi
Des bizettes
Oh vraiment je compatis ma Cloudy.
SupprimerLa seule consolation est de se coucher une heure plus tôt le soir...Mais c'est une maigre consolation, sûrement...
Doux dimanche ma belle
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En théorie, l'heure d'été repousse l'heure du coucher du soleil, et donc le moment où nous allumons la lumière chez nous. En mars, le changement d'heure conduit effectivement à une économie d'éclairage le soir mais celle-ci se retrouve annulée par le besoin d'éclairage du matin (car l'heure du lever du soleil est aussi retardée).
RépondreSupprimerEt le temps court comme le chante Chamfort
Je crois que nous avons déjà eu cette conversation et nous n'étions pas d'accord...
SupprimerPeu importe. A l'heure où j'écris ces mots, demain il sera une heure de plus...
Déjà que je me couche à point d'heure...
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La chanson de Chamfort...sais-tu qu'elle a emprunté des notes au Prélude N° 20, Op. 28, en Do Mineur de Chopin ?
Non j'ignorais: ma réflexion sur le temps m'a fait connaître hier cette chanson....pas étonnant donc que la mélodie m'ait plu....
SupprimerLa chanson est à l'origine une chanson de Barry Manilow « Could it be magic »
SupprimerReprise par Donna Summer...
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Si j'étais président, je retarderai l'heure de la mort de tous les Français méritants ; donc moi.
RépondreSupprimerBien évidemment je le ferais par ordonnance, sinon j'aurais tous les syndicat de croque-morts qui manifesteraient dans la rue.
Aux récalcitrants, qui croit s'arroger le pouvoir de remettre les pendules à l'heure, je dirais qu'il faut savoir vivre avec son temps, et mourir avec celui des autres.
Dès lors, je suis quasi certain d'être réélu éternellement.
Quel programme ! C'est d'une fulgurance...Tout est prévu, même la riposte aux syndicats...
SupprimerQuant à ton aphorisme, il est carrément génial.
Tu aurais dû faire de la politique, je te l'ai toujours dit.
Tu es doué. ;-)
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Bonsoir Célestine,
RépondreSupprimerLe temps me fait toujours penser à ç :
https://www.youtube.com/watch?v=lusjLRrgZB8
" Le temps qui va
Le temps qui sommeille
Le temps sans joie
Le temps des merveilles
Le temps d'un jour
Temps d'une seconde
Le temps qui court
Et celui qui gronde
{Refrain:}
Le temps, le temps
Le temps et rien d'autre
Le tien, le mien
Celui qu'on veut nôtre
...
"
Bisous,
Mo
C'est une des plus belle de ses chansons (et ce n'est pas peu dire...)
SupprimerUn texte qui n'a (évidemment ) pas pris une ride...
Contrairement à nous qui en prenons chaque jour. Mouarf !
Merci belle jardinière
Très bon dimanche
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Coucou Celestine. Ce que je crains demain, c'est d'être perturbée. Comme les vaches. Mais je n'ai pas de cornes pourtant. Bises alpines déjà fatiguées rien que de penser à ce moment fatidique de 2 heures du matin. Meuh voui.
RépondreSupprimerMeuuhhh non tu ne seras pas perturbée ...
Supprimerj'en suis certaine, tu prendras une grande goulée d'air pur, et tu repartiras vaillamment.
Permets moi juste d'être étonnée que tu sois concernée par le changement d'heure, car je croyais que tu habitais en Suisse...
je plane...
Bisous célestes ma belle alpine
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Ben oui en Suisse...😂
SupprimerJe ne savais pas que la Suisse passait à l’heure d’ete aussi...
SupprimerTu m’as appris quelque chose !
Bisous et beau dimanche
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Pour ou contre, .....nous ne décidons pas ! "ils" décident pour nous et quoi qu'ils décident il y aura toujours des mécon tents.
RépondreSupprimerLe temps est un bien joli mot qui prend une résonnance toute particulière si tu prends le temps de ......l'apprivoiser et de mettre quelques plages de temps libre dans ton empoi du temps afin d'aller profiter de la douceur du temps dans un temps imparti. Tiens, je prends le temps de rajouter un "c'est à toi"......sur l'image du jour où il n'y aura pas des pâquerettes mais des...tempos et tem pi pour ceux qui n'aiment pas le changement d'heure.
J'ai foncé chercher mon « c'est à toi » mais je ne l'ai pas trouvé encore...je suis trop pressée, rha lala !
SupprimerPourtant j'ai le temps...et je vais le prendre, sans le tuer bien sûr.
je note que tu n'as pas noté mon clin d'oeil vingtdeuxheuresvingtdeuxtesque...
Mais à quoi ça sert que je me décarcasse ???
Allez je t'en veux pas...
Bisous ma Chinou
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Mais bien sûr que je l'ai noté tant (temps) au début , venant de toi, il m'a surprise, interrogée et à été source de questionnement . Tempsti baci
SupprimerLol 😂
SupprimerTu sais bien que nous avons les mêmes valeurs !
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Vite sois Présidente pour nous offrir l'Heure du Printemps.
RépondreSupprimerMais ne la bouge plus après. Hein... parce que, personnellement, en femme fragile que je suis, il n'y a rien de tel pour me déranger que ces changements d'horaires deux fois par an... si encore je pouvais faire la grasse matinée pour m'habituer en douceur..
C'est peut être pour ça que je suis une éternelle fatiguée depuis si longtemps... C'est la faute à Giscard.
Purée...Giscard, ça nous rajeunit pas !
SupprimerDéjà...en fait ce devait être un truc genre pour absorber le choc pétrolier, cette histoire d'heure d'été...
Ça veut dire que ça fait 44 ans que tu es fatiguée ?
On est sur de la bonne grosse fatigue déjà là...
Je vais t'envoyer un trente tonnes de ginseng.
Hihi !
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Merci pour la découverte de Marina Céleste qui a une très jolie voix!
RépondreSupprimerBon dimanche et gros bisous
Un petit filet de voix à la Zazie, qui correspond bien à mon univers vocal...
Supprimermerci pour ton passage Cathy
Gros bisous
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Le temps je m'en tamponne aurait dit Eistein lorsqu il parlait de la relativité restreinte et bien je peux t 'assurer que pendant que j essaie de comprendre cette évidente vérité, je ne vois pas le temps passer. ....
RépondreSupprimerBisous non tempérés de foldingue Jak
Foldingue jak ?
SupprimerOu simplement amoureuse folle de la vie ?
Moi je crois à la seconde solution.
Alors heures d'été, d'hiver de printemps ou d'automne, c'est toujours l'heure de vivre...
Bisous chère Jak Soleil
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J'étais tellement barré en 1925 avec Marité Roumanoff que j'avais perdu de vue cet événement-là !
RépondreSupprimerOn ne nous dit pas tout, non plus. Heureusement que tu es là : en plus tu m'apprends qu'il y a une deuxième Céleste Marina ! Sans doute une parente de Céleste nièce ;-)
En 1925 ! Ah oui quand même ...
SupprimerBon je vais aller voir ça...Encore une chronique sur le comte Krapov ?
Décidément je vais me reconvertir en muse professionnelle !
Marina Céleste ? J'ai pensé à toi...Un avatar délicieux non ? Mêler en un seul nom ta femme et ta céleste nièce...
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Quand je suis sur ton blog, je ne vois pas le temps passer ! Du coup, je n'ai pas le temps de tout faire, à l'instar de Michel Fugain...
RépondreSupprimerIl m'a fallu presque trente ans pour savoir si l'on avance ou si l'on recule. Comment s'en souvenir... tu m'a fait rire ;-) Il m'est même arrivé une fois ou deux de me tromper.
Le premier changement d'heure, je me souviens de mes parents qui n'étaient pas d'accord sur l'heure à adopter. Mon père, surtout ! Cette nouvelle heure (des T) lui rappelait les heures sombres de l'histoire, où la France "marchait à l'heure allemande"... Le souvenir de cette guerre était encore très présent.
Alors, temps bien que mal et par esprit de résistance, mon père ne changeait pas d'heure. Il arrivait à "tenir" quelques jours, quand même ! Mais, impossible de se synchroniser avec les services publics, le laitier, les voisins pour la sortie des bêtes et le reste du monde, même petit...
Le temps, pas celui qu'il fait, mais celui qui passe, fascine. Pas étonnant que vouloir l’arrêter, le ralentir, le remonter, ou le rechercher quand on l'a perdu... a inspiré les cinéastes. Les scientifiques ont cherché à le mesurer précisément.
Tiens ! Comme ce moine, à Ploërmel en Bretagne, passionné de mathématiques et d'astronomie, qui a conçu et construit une véritable œuvre d'art, une horloge astronomique. Elle vaut le détour. Je l'ai vu de mes yeux, en vrai. Modèle d'ingéniosité, de connaissances, de savoir-faire et calculer. Elle est là https://www.youtube.com/watch?v=gDXQfgdQE0k
Il n'y a pas d'heure pour les braves ! J'aime ton texte avec ses différentes expressions sur le temps. Même si l'on s'entête à chercher midi à quatorze heures dans l'édition, on peut prendre le temps de remettre les pendules à l'heure et de trouver le temps de vivre, d'être libre, en en changeant les couleurs et le faire danser, comme Guy Béart.
http://dai.ly/xba97d
Petit, j'étais fasciné par la montre de gousset de mon père, qu'il tenait de son père. Je pouvais passer des heures, plutôt de longues minutes, à la regarder tourner. C'était surtout le cliquetis, le "tintement" des balanciers sur les roues crantées que j'aimais à mon oreille. J'aimais cette montre, mon frère en a héritée.
Des années plus tôt, je m'en suis offerte une. Modèle helvétique, unique et numérotée, pour retrouver ce "tintement" très particulier de mon enfance.
La mesure du temps m'a aussi fasciné chez ce gnomoniste thiernois, un homme passionné par son métier, qui avait pris un peu de temps pour m'expliquer. C'était très intéressant !
http://cadrans-solaires-yves-guyot.e-monsite.com/
Belle nuit
La chanson de Michel Fugain m’a toujours beaucoup émue, et beaucoup fait pleurer. La mélodie, quelque chose de la voix de Michel, le thème de ce temps qui fuit et qui nous empêche de faire tout ce que l’on aimerait de faire…
SupprimerL'histoire de ton père est émouvante : On a tous vécu par ici les débuts du changement d’heure…mais je ne savais pas que cela rappelait de si mauvaises surprises aux anciens qui avaient connu l’Occupation allemande.
Pour les films je pense à un film d’anticipation qui s’appelle Time Out, fabuleux, extraordinaire et haletant où le temps est devenu une monnaie d’échange… Si tu as l'occasion de le voir, tu ne le regretteras pas.
Merci pour le lien vers l’horloge astronomique, c’est une sacrée œuvre d’art, j’ai beaucoup aimé.
Ah, si tu veux une chanson merveilleuse sur le temps de vivre, je te propose celle-ci..…que je sais jouer et interpréter à la guitare (c’est une des premières que j’aie travaillée)
En tout cas, merci pour ce long commentaire passionnée d'aiguilles, de mécanismes et de cadrans...
Bisous nocturnes.
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Du coup, en parlant du temps, je ne l'ai pas vu passer et j'ai fini d'écrire mon commentaire très tard et la nuit fut très courte.
SupprimerMerci pour le lien vers la bande annonce de ce film. Cela me donne envie. J'essayerai de me trouver du temps (encore !) pour le regarder.
Quant à la chanson de Moustaki... C'est justement à celle-ci que je fais allusion au début, en parlant de remettre les pendules à l'heure et de trouver LE TEMPS DE VIVRE, D’ÊTRE LIBRE... Avec lui aussi, je ne vois pas passer le temps.
Je "lance" le disque dans la platine et quand je me réveille, j'ai avancé d'une heure ! C'est un chanteur à la voix soporifique ! Je doute qu'il en soit de même de ta voix...
Dans cette chanson de Fugain, sur la fugacité du temps, les violons, le tempo, les paroles. tout invite à la mélancolie. C'est la raison pour laquelle je n'ai pas mis de lien. C'est beau, mais quelquefois, c'est "usant" !
Je t'embrasse
On est d'accord alors ? No Fugain ?
SupprimerCe que je me demande, c'est si'il existe quelque part une chanson gaie qui parle du temps qui passe...
Ah si, Guy Béart, bien sûr... suis-je bête !
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Ganesh passe doucement par cette nuit de porcelaine. Sans dégâts
RépondreSupprimerGanesh...le dieu de la sagesse, de l’intelligence, de l’éducation et de la prudence, le patron des écoles et des travailleurs du savoir... Chouette alors.
SupprimerCela dit je préfère une nuit de porcelaine a une nuit de cristal...
Bises
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Et mon quatre heures ? Je le prends à quelle heure ?
RépondreSupprimerAt what time my five o'clock tea ?
(version bilingue)
Tant que tu ne fais pas comme Renaud... que tu ne le vomis pas ! 😂
SupprimerBon courage cher Yves
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Pas de changement d'heure ça gêne les gamins les vaches se fichent de l'heure d'été elles meuglent et les vieux ça râle pour rien il est bien entendu que je me compte pour une vieille.
RépondreSupprimerAh...un monde plein de gamins, de vaches et de vieux qui râlent...j'adore !
SupprimerC'est bucolique !
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Moi, je reconnais que je m'en fiche un peu de ces changments d'heures. Je trouve que ça ouvre à un grain de folie et puis, c'est tout !
RépondreSupprimerTon billet, chère Célestine, est tellement drôle...
Un grain de folie ? Je n'avais pas envisagé ça comme ça...Mais c'est peut-être vrai...
SupprimerMerci d'avoir souri à mon petit délire tempoétique...
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Sympa ce bestiaire du temps qui passe nous dépsse et nous trépasse...la troteuse quoi !
RépondreSupprimerJe déteste l'heure d'été donc je suis heureux de savoir que c'est certainement la dernière année !
Bisous.
J'en suis bien contente pour toi !
SupprimerMoi je n'attends pas après la pendule pour goûter la vie.
mais dis moi, rien sur ma petite Marina Céleste ?
Tu vois que je n'aime pas que les chanteurs morts... ;-)
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Pas le temps de lire encore la somme conséquente de tes comm' mas Céleste ! Mais je HAIS ce changement d'heure, oui, je me sens volée ! Et pourtant j'en ai connu des jet-lag mais là, rien à faire. Je suis pour vivre avec l'heure NORMALE, avec les aubes quand elles se lèvent et les crépuscules à l'heure dite mais tout ce fatras me fatigue et encore plus en ce moment où je suis souvent réveillée la nuit pour...tu sais quoi, bref, je vais être de très mauvaise humeur pendant un bon mois !!! :) Gros bisous ma douce amie♥
RépondreSupprimerOh ma belle brune, sois zen !
SupprimerFaut pas haïr, c'est pas bon pour le teint... ;-)
Les aurores et les crépuscules sont dans nos coeurs, et à n'importe qu'elle heure ils sont beaux, non ?
En tout cas, merci pour être venue, tu me manques.
Gros bisous
💜
Voilà une dissertation sur le temps qui ne me l’a pas fait perdre. Sourire au visage, montre en main, j’ai trouvé ton billet joyeux. Petite consolation… d’un printemps qui lui nous fait perdre notre belle humeur.
RépondreSupprimerAlors, l’heure de printemps je dis oui… mais tout le temps !
Des minutes pleines de pétales roses, de jonquilles jaunes, de rubans d’herbe plus verts que nature, des œufs éclaboussés d’un soleil frétillant, et ce vent plein de promesses, sorti de nulle part et disposé à nous tenir compagnie quel que soit le temps.
Peu importe ce que font les aiguilles: le temps nous appartient!
Bises de Pâque.
Merci cher Etienne.
SupprimerPâque est bien tôt chez toi...mais je prends les bisous !
Quel beau paragraphe sur cette heure de printemps qui inspire tant les poètes...
Pouvoir se déconnecter de la ronde barge des aiguilles, quel beau programme !
Belle journée et bisous célestes
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Grâce à vous, le passage à l'heure d'été s'est paré des couleurs de la poésie.
RépondreSupprimerCelle que vous allez dénicher dans les pendules, sur leurs aiguilles...très très joli.
Merci Délicieuse
~L~
La poésie se niche partout, vous le savez bien, cher Lorenzaccio.
SupprimerEt elle me fait de l'oeil dès le matin sur le rebord de ma defêtre, quand deux fourmis se racontent leur nuit tout en ramenant une des miettes de pain que j'avais répandu la veille en secouant ma serviette...
Un instant de bonheur que personne ne me volera jamais.
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Bonsoir Célestine,
RépondreSupprimerje fais partie des gens qui détestent le changement d'heure, en particulier le passage à l'heure d'été!
Gros bisous,
Mo
J'en suis bien désolée pour toi, chère Mo...
SupprimerJ'espère que cela ne t'a pas trop perturbée...
Bisous ma jardinière
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J'adore Gilbert Garçin, je le trouve vraiment excellent.
RépondreSupprimerPour l'heure d'été, je m'en fiche un peu, pas grave. Pour l'heure d'hiver, il fait nuit plus tôt, et ça ce n'est pas rigolo du tout...
Je veux bien signer pour ton heure de printemps avec des fleurs partout. :)
Tu es chou
SupprimerMerci 💜
Alors moi je dis "votons Célestine" car j'aime ton idée d'oublier un peu le temps, les horloges, les montres, les calendriers......
RépondreSupprimerTu es ma plus jolie fan, Miss !
SupprimerBisous tout doux
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