Rencontre
Le soleil de mars jongle avec la grêle. De longues traînes orange, de drôles de nuées filandreuses enflamment l’horizon ouest, tandis que le ciel au large se fait noir de Chine. J’aime cette plage grise, loin du monde. Un grain s’annonce. Et j’ai froid. Une silhouette apparaît soudain, comme un songe, sur la frange mousseuse entre sable et vagues. Une femme, nappée dans une robe de sucre d’organdi, une femme à la démarche étrange, comme flottant au-dessus du sol.
Je dois partir. Avant qu’elle ne me voie. Je suis trop laid.
Mes cicatrices vont l’effrayer, c’est certain. Je ne suis pas de ceux qui peuvent
enjôler les filles. Mon accident a
fait de moi un monstre grimaçant. Un pitoyable Quasimodo, au visage ravagé
comme un champ de mines.
Mais je trébuche en heurtant un rocher et je hurle à la mort
de mon ongle de gros orteil. Et
voilà Esmeralda qui s’approche. Je panique. Bon sang, ma cheville ! J’ai le
cœur en bataille.
Bonjour, ça va aller ? dit-elle en souriant. Le lagon turquoise de ses yeux me fascine.
Leur éclat me perce de part en part.
Moi c’est Angel,
sans e. Et vous ?
Bon sang, pourquoi ne fuit-elle pas avec cette mine
épouvantée et ce haut-le-cœur que mon apparition déclenche toujours ?
Euh…moi c’est Léo. Sans espoir.
Devant son sourcil froncé, je n’ose pas lui raconter ma vie,
la voiture en flammes, le basculement en un instant, les mois d’hôpital, ma vie
de paria.
Angel regarde la mer en souriant toujours. Sa main rose et douce glane machinalement les grains de sable
sur mon bras. Son parfum m’étourdit. Son corps parfait…Elle est belle comme un tableau
de Monet, une corbeille de fruits défendus, pommes rouges, poires sucrées, grains
de raisins juteux…je défaille. Un éclair fait craquer le ciel.
C’est une longue histoire…Mais parlez-moi plutôt de vous, belle dame…
C’est une longue histoire…Mais parlez-moi plutôt de vous, belle dame…
Oh, moi, j’essaie simplement de lutter …
Lutter ?
Oui, lutter dans un monde qui n’est pas vraiment fait pour les
aveugles…
*
Naufrage
Que valent nos souvenirs tendres, roulés, calfeutrés dans le satin flou de tes
draps ? Que valent tous ces mots susurrés, dans ce rai d’or et de verdure qui faisait trembler ta peau par l’échancrure de ton
pull ? La poussière voletant dans la lumière marquait comme une frange de
rêve, frontière ineffable entre nous et le monde. Ta chambre ouvrait sur le
jardin dans la pâle clarté de l’amour tu. De l’amour géant. Ses bras de pieuvre
nous enserraient dans un cocon. Nous ne nous sommes pas méfiés. Deux enfants
sur un bateau qui ne savent rien des hurlants et des rugissants.
Toutes ces miettes de nous, ces fragments d’éternité, ces
parfums poivrés d’ambre et de basilic,
ces fruits savourés à même les
doigts, à même le cœur, que valent-ils désormais dans la balance de tes certitudes ? Dans ce cabas plein à ras-bord de tes reproches, de tes soupçons, de tes
colères, je n’ai plus la force de
chercher ce qui nous a unis.
Ton désamour a
dégonflé mon âme comme un pneu piqué
par une aiguille. Tout doucement.
Insidieusement. Entrée interdite. Tu
as collé sur ta porte une étiquette
trempée de mes larmes grises. Il y est écrit le mot fin, moi qui pensais que
nous l’avions aboli du dictionnaire.
*
« Rencontre » : pour les Impromptus littéraires
« Naufrage » : pour Treize à la Douzaine
Musique : Erik Satie, Gnossiennes
Photos : La Pie (tous droits réservés)
Saisissant contraste entre l'amour idéal, idéalisé au point que la femme belle et aveugle s'eprend de cet homme défiguré par l'accident de la vie..
RépondreSupprimeret cette fin qui constate un désamour, comme un ballon pique d'aiguilles qui se dégonfle .
Contraste violent pour mon désir d'amour ouvert, beau, libre , sans contrainte parce que guide par la joie, l'empathie et le plaisir partagé . .
Je te souhaite vivement de sortir de cette vision desanchantee.
L'amour c'est la vie, la vie c'est l'amour, l'amour donné et reçu, l'amour partagé dans la joie
Bisous du coeur ému
C'est joli ce que tu dis, Petrus.
SupprimerEt très idéalisé, aussi, bien sûr. Mais dans la vie, c'est un peu différent.
Ma vision n'est pas désenchantée, elle est simplement plus réaliste. Ça va, ça vient, chacun fait comme il peut avec son bagage génétique, son bagage émotionnel, et ce n'est qu'une fois débarrassé de toutes ces scories ( les idéaux véhiculés par l'inconscient collectif, les princes les princesses...les chabadas romantiques) que l'on s'ouvre à l'amour vrai. Mais pour cela, la route est longue et il faut avoir envie de l'emprunter, car elle n'est pas très confortable.
Comme tu le sais, c'est le choix que j'ai fait. Quitter mes peaux de saucisson que j'avais devant les yeux.
Bisous en retour
¸¸.•*¨*• ☆
C'est le printemps, normal de parler d'histoire d'amour. Eh oui notre destin peut basculer du jour au lendemain...
RépondreSupprimerTu crois qu'on ne peut pas parler d'amour en hiver, miss ?
SupprimerJ'en profite pour te remercier de ce que tu as dit de moi chez notre ami Daniel.
C'était vraiment adorable de ta part.
Gros bisous
¸¸.•*¨*• ☆
Il y a les amours qui, pour l'une ou l'autre raison jusqu'alors ignorée, volent soudainement en éclats et puis il y a les amours qui, sans raison apparente, s'éteignent avec une imperceptible lenteur... En amour, "toujours" est le mot le plus trompeur...
RépondreSupprimerSauf peut-être, s'il s'agit du grand, du vrai...
SupprimerCelui qui fait aimer l'autre pour lui même, et non pour soi... ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
Si une histoire d'amour s'effiloche, c'est pour qu'elle vienne tricoter la suivante qui en sera encore plus belle, adoucie de quelques tendres fils souvenir.
RépondreSupprimerOublier les accrocs des peines et des pleurs...
Ah, Satie !
Cette version des Gnossiennes est assez déstabilisante...On a l'impression qu'elle est tricotée avec un autre morceau de musique en filigrane... Certains vont hurler au sacrilège. Moi j'aime bien.
SupprimerC'était pour rester dans ta métaphore du tricot, qui est très jolie.
Je pense qu'il est des tricots dont on ne peut plus rattraper les mailles échappées...
L'accroc est trop grand.
Bisous belle amie
¸¸.•*¨*• ☆
Coucou. Il n'y a pas de règles en amour. Certains en vivent un seul toute leur vie et arrivent à le magnifier, l'alimenter. D'autres se perdent dans les dédales d'histoires compliquées, belles parfois, qui font souffrir souvent, qui ne durent qu'un temps et qui laissent des cicatrices profondes. Non, il n'y a pas de règles. Il faut le vivre et savoir l'apprécier quand il est là. Car il ne dure pas toujours. J'aime ton deuxième texte qui me laisse un peu pantelante. Bises alpines.
RépondreSupprimerC'est vrai, il n'y a pas de logique en amour. En tout cas pas de logique de longueur. Rien ne dit qu'une longue histoire soit meilleure qu'une courte...
SupprimerMais il y a cependant des règles tacites : et la première, c'est que cela ne doit pas faire mal.
Parce que l'amour vrai ne fait pas mal. Sinon, ce n'est pas de l'amour, mais plutôt une sorte de sentiment qui se pare des atours de l'amour, mais qui n'est en faite que besoin, manque, possession, domination, peur de l'abandon, et tout le cortège des sentiments négatifs qui font qu'au fur et à mesure, on se sent de moins en moins bien...
Mon deuxième texte te remercie, chère Dédé.
Il est sorti tout seul en écoutant Satie.
Bises célestes
¸¸.•*¨*• ☆
C'est bizarre, toute l'histoire tient dans la première photo.
RépondreSupprimerDéjà.
Le détachement apparent du type, tranquille, les mains sur les hanches, simplement étreint par la femme qui l'embrasse.
Et lui qui semble déjà loin, qui se laisse faire mais ne semble pas très concerné.
Bref, d'entrée c'est mal barré.
Oh, il va sûrement la sauter et ça va lui plaire mais il ne semble pas vraiment engagé dans l'histoire, contrairement à elle qui semble avoir tout abandonné pour s'accrocher à lui comme unique point d'ancrage.
Bref, ce n'est que l'impression que m'a donné la première photo, impression confirmée par la seconde.
Seconde photo où elle semble abandonnée tandis que lui est intéressé par autre chose...
Mais ce n'est que mon impression.
Ce qui est étrange, au premier abord, c'est que tu centres ton commentaire sur les photos, plus que les textes.
Supprimermais au deuxième rabord, je trouve que tu as extrêmement raison !
Je me suis sans doute laissé guider par mon inconscient en choisissant ces photos.
Je cherchais des photos de couples sur la plage qui sortent de l'éternel cliché du coucher de soleil avec palmier et couple tendrement enlacé version Les Veillées des Chaumières...
Et je tombe sur ces photos d'artiste, en noir et blanc, et qui disent des choses.
Et il est vrai que ton interprétation est vraiment très juste. On dit que l'amour (ou ce que l'on croit l'être) est parfois aveugle...En réalité c'est nous qui le sommes.
Merci pour ton impression.
¸¸.•*¨*• ☆
Ah... les Veillées de 1921-1922...
SupprimerDes lectures au jardin à treize ans. .
Ma grand mère était abonnée...
SupprimerC'est très « vintage » !
C'est ça, dis-nous que tu avais 13 ans en 1921... lol !
¸¸.•*¨*• ☆
La première histoire ... Me rappelle (je te l'avais dit) un film : "au revoir là haut"
RépondreSupprimerLa seconde, c'est toute l'histoire des amours impossibles, la vie est parfois horrible, elle te dévoile des merveilles, puis te dit STOP, tu as bien regardé ? ça n'est pas pour toi... ];-D !
Dans au-revoir là haut, la fille n'est pas aveugle, mais il cache sa laideur sous un masque...
SupprimerUne très belle histoire.
Les amours impossibles s'emprisonnent sans doute dans une grosse bobine de fil de conventions, de peurs, de frilosité, de liens impossibles à défaire...
Mais je connais quelqu'un qui m'a toujours dit qu'il fallait profiter de ce que la vie nous offre, parce qu'elle ne repasse pas les plats. ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
Quel magnifique contraste entre tes deux textes mais je dis contraste - plutôt une sorte de yng et de yang de l'amour - les débuts et les fins - le meilleur ?????
RépondreSupprimerLe meilleur, c'est dans l'escalier, disent certains...Peut-être ...
SupprimerMoi je pense qu'il ne faut pas avoir de regrets, ni de remords.
Prendre le meilleur, et laisser le pire, me semble une bonne approche du yin et du yang.
En tout cas c'est la mienne
¸¸.•*¨*• ☆
les deux histoires pourraient se suivre
RépondreSupprimerpourquoi pas ou pas
en tout cas, elles sont toutes deux comme des peintures de mots,
pas à la truelle jetés,
mais faites de petites touches posées sur la toile
doucement, impressionnistes,
en aller-retour jolis
en fait bref, j'ai bien aimé ce sentiment de douceur attouchée
Bisous cavaliers
:)
Oui, les deux histoires n'en sont peut-être qu'une seule, envisagé sous cet angle...
SupprimerJ'aime beaucoup ta métaphore picturale.
Ce que j'aime dans l'écriture, c'est le pouvoir descriptif, à la manière d'un peintre. En tout cas, c'est ainsi que j'écris. Comme un peintre. C'est sans doute pourquoi j'aime beaucoup les artistes, et les poètes.
Bisous célestes
¸¸.•*¨*• ☆
Comme c'est bien exprimé !
RépondreSupprimerCes histoires de débuts, et ces histoire de fin...
Il est vrai que l'amour est imprévisible et que l'on a tous vécu des ruptures.
Je me souviens d'une phrase que j'ai entendue jeune (je crois que c'était dans une chanson de Jackie Quartz)
"La mort d'un amour donne la vie à un autre
Y a déjà moins de soucis à se faire "
Ben c'est vrai ça !
Bises
Angela
Ces histoires de fins...
SupprimerOups l'orthographe et moi !
OMG ! Ça fait si longtemps que je n'ai pas entendu cette chanson !
SupprimerLe choc !
C'est vrai ce qu'elle dit...même si sur le moment ce n'est pas évident, évident...
Bisous ma belle
¸¸.•*¨*• ☆
Mon petit coeur de midinette aurait préféré s'arrêter à la première histoire, une de celles qui font du bien, même si l'eau de rose n'est pas très prisée aujourd'hui, moi j'aime le rose.
RépondreSupprimerEt puis, on ne se refait pas, je me suis attachée aux photos, j'ai trouvé étrange l'attitude de l'homme sur la première, ou pas doué, ou pas impliqué. J'ai regardé la seconde et j'ai eu l'impression que l'auteur avait voulu faire un diptyque, et que tes textes le respectaient. L'amour et le désamour...
Et puis j'ai cliqué sur le lien de La Pie. Et j'ai découvert une autre photo, qui collait bien mieux à ta première histoire, une où l'homme étreint réellement la femme. (http://la-pie-photographie.fr/wp-content/uploads/2014/04/Photo-de-couple-a-la-plage.jpg) Et je me suis demandé le pourquoi de ton choix... Peut être simplement parce qu'elle n'était pas en noir et blanc ? J'ai peut être à tort le sentiment que tout le monde sait passer une photo en noir et blanc, mais je me trompe peut être. (La prochaine fois tu me demandes). Mais j'ai compris que l'homme était juste pas à l'aise, et qu'il n'y avait pas d'intention photographique réelle... :)
Personnellement j'adore la seconde photo alors que je trouve la première bancale, alors finalement tu as bien fait d'écrire une histoire pour elle aussi, parce que c'est vrai l'amour ce n'est pas toujours rose, c'est même souvent gris ou sombre, très sombre.
Tout vient du fait, sans doute, que tu penses que mes histoires ont été inspirées par les photos. (je t'excuse, c'est ton tempérament de photographe qui parle) ;-)
SupprimerEn réalité, j'ai écrit ces deux histoires complètement indépendamment des photos, mais aussi, complètement indépendamment l'une de l'autre. Pour deux ateliers d'écriture différents. Avec deux consignes très différentes. C'est au moment de publier que je me suis dit, je vais les relier en choisissant des photos qui seraient comme les deux parties d'un diptyque. Il se trouve que je suis tombée sur cette photo (la première) qui m'a parlé inconsciemment, j'ai trouvé (en réfléchissant un peu après l'intervention du Goût-des-autres) qu'elle correspondait bien à cette espèce d'alliance de l'aveugle et du difforme, de la carpe et du lapin...même si l'histoire est très belle et un peu rose, il y a du bancal dans cette rencontre...Peut-être ai-je voulu parler de cette cécité que nous avons parfois, dans certaines expériences relationnelles...
Mais peut-être mets-je un peu trop de mes expériences personnelles dans mes écrits d'invention ;-)
En tous cas, tes remarques sont très intéressantes et m'aident beaucoup.
Ah une petite chose: je suis une quiche mais je sais quand même mettre une photo en noir et blanc... lol !
Tu peux donc considérer que ce n'est pas un défaut de technique qui m'a fait choisir l'une plutôt que l'autre...
Bisous doux belle amie
¸¸.•*¨*• ☆
Merci pour les explications.
SupprimerEh bien c'est une jolie trouvaille alors. :)
Et d'accord pour la cécité. Ou l'aveuglement.
Merci à toi d'être revenue les lire
SupprimerJe t'embrasse
¸¸.•*¨*• ☆
Très jolis textes qui m'amènent à une autre littérature, la correspondance entre Albert (oui, je sais, encore lui) et Maria : "Il n'y a qu'une seule clairvoyance, écrit Camus à Casares, c'est celle qui veut obtenir le bonheur".
RépondreSupprimerEvidemment j'adhère à cette phrase, totalement, parce que je crois que tout est dit là de nos "histoires d'amour qui finissent mal, en général";-). On les regarde avec une espèce de lucidité un peu sage, et une certaine amertume, ou on garde obstinément l'espoir de l'amour qui est la confiance infinie, sans compromission. Comme tu le dis juste un peu plus haut, aimer l'autre pour ce qu'il est et non pour ce qu'on rêve qu'il soit...
Bisous mes beaux yeux
J'aime beaucoup ce que tu dis là, sans jugement, juste avec cette lucidité bienveillante qui caractérise tes interventions.
SupprimerOui cet espoir est un moteur qui fait avancer dans la bonne direction une fois débarrassé d'un certain nombre de scories...
Je vais me re-pencher un peu sur Camus, surtout sur cette correspondance avec Maria Casares.
Bisous belle blonde
¸¸.•*¨*• ☆
La mer...l'amer
RépondreSupprimerDes amours...désamour...
...ça s'en va et ça revient...
comme dirait un poète du 20ème siècle...
J'aime beaucoup la première histoire...et sa chute...
sans doute parce que c'est le propre des histoires d'amour de commencer par...
un aveuglement.
Mais ils se sont bien trouvés, ces deux-là...
on va leur laisser une chance ! :-)
Je connais bien ce poète du XX° siècle, lol!
SupprimerMerci pour ton appréciation.
Oui laissons-leur une chance.
D'autant qu'à la base, mon texte est inspiré d'une histoire vraie... ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
Quelle belle écriture..
RépondreSupprimerQuelle douleur !! j'y mets de la douceur comme un baume apaisant.
C'est fou je n'avais fait attention , juste une lettre différente L/ C douleur, douceur.
Bisouceurs ma soeur de cœur.
♫♬♫
C'est vrai, les mots parfois proches en apparence sont en fait contraires...
Supprimerrire et pire...par exemple...
Bisoucoeurs en retour
¸¸.•*¨*• ☆
moi je vais te parler de l'écriture de ces deux textes: ils sont à ce sujet fort différents l'un de l'autre!
RépondreSupprimerLe texte 1 est écrit d'une manière simple, allant au plus près des ressentis suggérant l'émotion
le texte 2 est bcp plus "construit", un peu "alambiqué"...un peu trop à mon avis!
Tu devines lequel je préfère?
Quant au contenu, c'est bien le premier texte qui me "parle"
Tu en es encore à me parler de mon écriture « alambiquée » ?
SupprimerC'est juste de la poésie, Coum. Et je crois que tu sais à quel point la poésie est mon moyen d'exprimer des choses très difficiles...
Bizarrement, du coup, et contrairement à ce que ta remarque pourrait laisser supposer, le second texte correspond bien plus à mon vécu que le premier.
Je crois que j'ai mis moins de temps à l'écrire que le premier, tellement cela coule tout seul quand je me mets en écriture automatique...C'est comme un flot de mots qui m'envahit.
Mais c'est ton droit le plus absolu de préférer le thème et l'écriture du premier.
C'est juste le mot "alambiqué" qui me fait tiquer. ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
voilà c'est bien ça! je préfère le premier texte, tout simplement!
Supprimer(alambiqué = un peu trop "construit", trop recherché
c'est le premier qui me semble couler de source
Je ne voulais pas te blesser vraiment pas...
Tu ne m'as pas blessée, tu m'as juste déçue.
SupprimerL'amour, le désamour, la vie.
RépondreSupprimerC'était chouette de tomber amoureuse.
Oh oui, très chouette !
SupprimerJe confirme. ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
Comme l’amour peut-être beau quand il est aveugle, comme il sait être laid avec ses airs d’habitué lassé, blasé.
RépondreSupprimerComme la nuit qui perle le soir aux bords de nos vies en quête de phare devient cruelle en l’éteignant ce phare de malheur.
Et le port se perd dans l’ombre de nos doutes parce que la lumière s’est tue.
Tes deux textes sont beaux comme la vérité d’un sentiment qui se décline à l’infini, dans la tristesse ou l’espoir inespéré, et donc démesuré.
Ces deux itinéraires m’ont touché.
Bises de haute mer.
Tu sais si bien, toi même, naviguer dans les lames de fonds et les brises d'écume de cette mer d'amour si changeante et si dangereuse parfois... Tu as la prestance d'un loup de mer en la matière...
SupprimerMerci Etienne pour ce beau commentaire, poème à lui seul de nos agonies et de nos extases sentimentales...
¸¸.•*¨*• ☆
Bonsoir Célestine,
RépondreSupprimerJ'ai adoré la première histoire! La deuxième j'ai aimé aussi mais elle est trop triste...
Gros bisous
Je suis d'accord avec toi Mo.
SupprimerLa première est pleine d'espoir.
On aimerait tellement tous que cela dure toujours...
¸¸.•*¨*• ☆
Ah.. l'amour... les rencontres merveilleuses, et les ruptures difficiles...
RépondreSupprimerA travers le prisme de votre écriture si poétique, tout prend un relief inestimable.
Votre description de la plage dans le premier texte, est un régal des yeux.
Les images douces amères de votre second texte laissent sur les papilles le goût de l'amour qui est encore là, au fond, alors que la rupture est consommée.
Merci pour ce beau billet, délicieuse. J'ose espérer que vous ne vivez pas personnellement l'amour qui fait si mal.
~L~
Cela m'est arrivé, cher ami...
SupprimerSaurais-je en parler aussi bien, selon vous ?
Merci pour ce commentaire qui est lui-même très bien écrit. Je vous embrasse
¸¸.•*¨*• ☆
Vous êtes d'une indulgence délicieuse pour vos lecteurs...
Supprimer~L~
Je suis d'une indulgence délicieuse pour beaucoup de gens...peut-être un peu trop.
SupprimerJ'ai décidé de renverser la vapeur et d'être un peu plus indulgente avec moi-même... ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
Sage résolution, miss ! :)
SupprimerJ'aurais dû commencer plus tôt cher cricket !
SupprimerSi l'on part du principe que l'humain est sur Terre pour évoluer, il est assez aléatoire que les histoires d'amours puissent être éternelles, car ça présuppose que l'un et l'autre vont évoluer dans le même sens, et au même rythme.
RépondreSupprimerDeux autres possibilités existent:
Arrivés à l'âge adulte l'un et l'autre décident qu'ils n'ont plus rien à apprendre de la vie... "Je sais, je sais, je sais, je sais...."
La vie se sclérose ainsi et je connais des couples heureux dans ce schéma de vie.
Il arrive aussi que le couple se laisse une marge évolutive individuelle en gardant un socle affectif de base stable ou pour les enfants, la maison, etc...
Ca demande beaucoup de tolérance réciproque, mais tant que les évolutions ne se contrarient pas....
L'histoire d'amour que tu racontes va durer. Elle a vu l'homme avec les yeux de l'âme, elle le connais donc dans son devenir, sans risque d'être trompée par la vue de l'emballage.
Lui n'aura plus qu'à suivre une gratitude envahissante pour celle qui a su voir l'homme derrière le monstre apparent. (la gratitude, c'est de l'amour qui veut rester discret :-) )
L'histoire de désamour a sa logique du "moi je"...
L'histoire d'amour que tu racontes va durer.
SupprimerC'est amusant parce que oui, dans le village de mes parents, le mec le plus moche du village avait épousé la fille la plus belle, qui était par malheur pour elle, mais par bonheur pour lui, aveugle.
Ils sont restés ensemble pendant cinquante ans et jusqu'au bout de leur vie...
L'amour tolérance, l'amour gratitude... de belles notions, émouvantes, peu étonnantes de la part de celui qui écriit le Dialogue du Sage et du Fou (private joke)
Baci caro
¸¸.•*¨*• ☆
Jamais déçue ou trahie par ta plume infaillible... La première histoire est un joyau, enchante, scintille, et la seconde écorche, on la connait peut-être mieux malheureusement :)
RépondreSupprimerAh sorellita, j'adore quand tu es dithyrambique !
SupprimerÇa fait grand plaisir à mon ego plumitif...
Merci pour le joyau et l'écorchure, l'amour y un peu des deux, souvent...
Baci et buona giornata
¸¸.•*¨*• ☆
J'ai les larmes aux yeux à la lecture du second texte, les séparations sont des moments difficiles, mais ce sont tes mots finement tissés et le rythme des phrases comme une mélopée qui les provoquent... Ah le charme italien peut faire des ravages...Sicuro che si! Quand au premier texte, il m'émeut au plus haut point, que deux êtres si maltraités par la vie puisse se trouver, qu'un handicap puisse permettre une belle histoire d'amour que l'autre n'espérait plus, c'est magnifique... Bravissimo Céléstine
RépondreSupprimerBisous
Ton ravissement me ravit, chère Maryline
SupprimerSans doute l'écriture est-elle une façon de transcender les émotions, ou de les rendre plus supportables...
Le charme italien...qu'est-ce qui te fait penser à l'Italie dans mon texte ?
La fenêtre ouverte sur le jardin ? :-)
Bises belle conteuse
¸¸.•*¨*• ☆
Les parfums de basilic...les fruits savourés à même les doigts, les soupçons et les colères... m'ont fait penser au tempérament de feu de certains italiens... Marcello ne me laissait pas indifférente :-) et j' ai un grand amour per questa bellissima linguà! En fait c'est peut-être inexplicable au fond! Baci
SupprimerTu as raison ma foi, et moi aussi, je cultive pour ce beau pays un amour immodéré...
SupprimerUn peu de mes origines, sans doute ... ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
Si je devais illustrer "Rencontre", un motif, dans les gris peut-être, occuperait les neuf dixièmes de la toile et déborderait même. Je lui opposerais, en contrepoint, une toute petite note colorée. On ne verrait plus qu'elle.
RépondreSupprimerPour "Naufrage", je ne sais pas trop vers quoi aller en l'instant. Il y aurait des biffures sans doute. Et vraisemblablement une déception devant le résultat final.
Ton oeil de peintre voit très bien la note colorée de ces quelques grammes d'amour, perdus dans un monde présumé indifférent...l'alliance de l'aveugle et du paralytique version Céleste...
SupprimerDans chaque naufrage rôde le fantôme de la désillusion : difficile d'en cerner la forme ni la couleur.
D'où l'acuité de ton analyse en creux...
Merci Yves :-)
¸¸.•*¨*• ☆
Les mots sont comme des chevaux, il sont parfois doux, parfois turbulents et véhéments. Tes deux histoires reflètent la nature humaine si complexe, avec les divers nuances allant du plus beau au pire. Mais j'aime quand tu excelles dans ce qui est beau, le pale n'a point besoin de le remuer, il n'en vaut pas la peine. Et pourtant, ce sont aussi des moments de turbulence qui donne un peu d'épice à la vie. J'aime cette citation de Flaubert : "L'amour est une plante de printemps qui parfume tout de son espoir, même les ruines où il s'accroche".
RépondreSupprimerBien à toi Céleste
Mes bises parfumées
C'est vrai qu'elle est belle cette citation de Flaubert, mon cher Bizak.
SupprimerElle est pleine d'espoir.
Pour la vie, c'est vrai, il y a des hauts et des bas, la vie hélas n'est pas faite que de fleurs et de miel.
Et parfois, les sentiments humains se teintent de couleurs grises que le poète essaie quand même de raviver avec les mots les plus beaux. Comme pour transcender les douleurs.
Je sais que j'ai souvent chanté ce qui est beau, mais désormais, je ne m'empêche plus de chanter aussi ce qui l'est moins sans doute pour célébrer cette « nature humaine si complexe » tu as raison...Mais si intéressante quand on s'intéresse à autrui.
Je ne regrette aucun des moments de ma vie, les extraordinaires comme les moins bons.
J'apprends à aimer la vie comme elle vient, avec ses cadeaux et ses épreuves.
Et la douceur d'une amitié sincère scintille dans mon coeur comme la plus belle des fleurs.
Je t'embrasse du fond du coeur en étoiles vibrantes
¸¸.•*¨*• ☆
Oui. Du coup on se demande comment de belles si belles amours. . Ont pu mourir lentement. Et J'ai bien relu ton second texte tout en ressenti.
RépondreSupprimerLe premier est un beau conte, une nouvelle (même si tu as connaissance d'un fait vécu similaire).
C'est tout l'objet d'une réflexion sur les ruptures amoureuses...
SupprimerL'amour qui se rompt est-il de l'amour ? Vaste question à laquelle je n'ai pas encore la réponse... Mais j'y travaille.
Oui c'est un joli conte...la belle et la bête...
Bisous ma Pivoine
¸¸.•*¨*• ☆
J'aime beaucoup ces deux textes. J'ai choisi mon camp. Une ellipse serait la version pessimiste. Et la belle rencontre, ces lumières de la plage pour parodier Chaplin et la la merveilleuse promesse qu'elle nous laisse envisager serait ternie. Je préfère rester sur le couple du début. Et le deuxième texte se passe ailleurs, pour d'autres personnes, qu'ils connaissent ou qu'ils connaîtront, ou une histoire au cinéma et qu'ils sauront éviter. Et puis, je crois le titre, ce sont deux histoires d'amour séparées.
RépondreSupprimerQuoi qu'il en soit, ces deux textes sont magnifiques et les mettre côte à côte est une belle idée.
Bises.
Oui, je n'ai fait que les relier par les photos, et l'imagination des lecteurs a fait le reste. ;-)
SupprimerMais bien évidemment il n'y a pas aucun rapport entre les deux textes. Ce sont deux histoires différentes, avec des protagonistes différents. L'un n'est pas la triste fin de l'autre.
Je suis touchée que tu apprécies, cher poète.
Merci merci.
¸¸.•*¨*• ☆
non non non je ne veux pas qu'Angel soit aveugle! je suis une incorrigible romantique, persuadée qu'on peut voir et tomber amoureuse d'un homme laid :-)
RépondreSupprimerbises, Célestine!
L'homme dont je parle était plus que laid. Il était défiguré.
SupprimerEt sa femme était aveugle et ils vécurent heureux et eurent plein d'enfants...
Et ils ont vraiment existé.
¸¸.•*¨*• ☆
Chaque histoire commence par une rencontre. celle-ci est magique. L'amour rend-il aveugle, quand on l'est déjà ? Ben, oui ! Nous aimons avec notre cœur, qui pour la circonstance est bizarrement logé dans le cerveau.
RépondreSupprimerTu as relié tes deux textes avec des photos très évocatrices. Le noir et blanc sied à merveille. Plus qu'une photo couleur qui pourrait être à tout le monde, le noir et blanc traduit une sorte d'universalité. Chaque lecteur peut facilement s'identifier à l'un ou l'autre des personnages et se laisser embarquer dans la désaventure du naufrage. Comme un Robinson naufragé de n'avoir ou pas cru zoé ;-)
J'aime bien ce que tu dis du noir et blanc.
SupprimerInconsciemment, je suis allée vers des photos en noir et blanc.
Je ne sais pas trop pourquoi.
J'adore ton jeu de mots de la dernière phrase. T'es trop fort !
Bisous cher Didier
¸¸.•*¨*• ☆
Merci pour tes compliments !
SupprimerSur le second texte, l'écriture semble être plus fluide; un peu comme de l'encre que l'on renverse d'un geste maladroit et qui, tel un mini-raz de marée, se répand sur le papier buvard en l’imprégnant. Comme tes mots qui imprègnent l'âme et le cœur.
Un mini raz-de-marée, oui c'est bien vu...
SupprimerEt le reste est très poétique...
Merci Didier
¸¸.•*¨*• ☆
Je connais la deuxième histoire, celle des larmes grises... Comme beaucoup de personnes...
RépondreSupprimerLa première est un rêve enchantée et j'aime les jolis rêves.
Tu sais que je ne désespère de l'amour Vrai celui dont tu parles dans tes commentaires... De plus en plus apaisée dans mon coeur et dans mon âme, je me sens maintenant prête pour le rencontrer et le vivre... Il n'est pas très loin... Lâcher prise et ouvrir les yeux
Je te le souhaite du plus profond de mon coeur.
SupprimerComme je me le souhaite, et à tous les gens que j'aime et qui ont été malmenés par la vie.
C'est au fond de cette âme apaisée que se trouvent les réponses, et la possibilité de vivre le boneur, j'en suis intimement persuadée désormais.
¸¸.•*¨*• ☆
Serait ce çà qu'on appelle l'amour aveugle ? à moins que ce ne soit l'amour inconditionnel, celui qui fait mal, très mal, celui qui laisse des cicatrices indélébiles mais qui lorsqu'on s'appelle Célestine, permet , après tant de doutes et de souffrances, de sortir grandie, et presque invulnérable ?
RépondreSupprimerTu as mal, j'ai mal, elles ont toutes mal les grandes émotives.
La grande leçon, celle que je retire de mon expérience, c'est que l'amour, le vrai, l'inconditionnel, ne fait pas mal. Il est chaud, et doux, un vrai chaudoudoux...
SupprimerTu as raison. Les grandes émotives sont aussi à même de comprendre, au fond d'elles-mêmes, ce qui les a rendues ainsi, et surtout, de se dépoussiérer de tout un tas de choses qui empêchent de s'épanouir sans souffrir. mais nul besoin de s'appeler Célestine. Avec Chinou, ça marche aussi. ;-)
Je t'embrasse fort💜
¸¸.•*¨*• ☆
Waouh, c'est super beau , quelle belle écriture.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup la première histoire, qui revisite à sa façon Quasimodo et Esméralda.
Bravo, tu a été inspirée !
Bisous.
Je suis toujours ravie quand mon écriture te touche.
SupprimerSans doute parce que tu es toujours d'une sincérité à toute épreuve...
Merci Mindounet.
L'amour inspire toujours.
Les mots imposés pas toujours, mais moi oui. J'adore les logorallyes.
¸¸.•*¨*• ☆
Ces deux histoires d'amour, le piano, des frissons en te lisant...
RépondreSupprimerIl existe des couples dont on se demande comment l'un ou l'une peut aimer l'autre, tellement l'un ou l'une est "laid(e)" par rapport à l'autre, repoussant(e) parfois, mais une histoire d'amour n'est-elle pas avant tout une histoire entre deux âmes qui se rencontrent, qui se reconnaissent et qui s'aiment ? L'enveloppe physique a peu d'importance, finalement.
Quant à la rupture, nous ne connaissons pas toujours la raison de celle ou celui qui part, mais c'est toujours très douloureux, c'est aussi parfois une providence. Je pense notamment à un jeune couple qui m'est très proche...
Très belle journée à toi, Célestine. Gros bisous.
Tes mots sont empreints dune grande sagesse, Françoise.
SupprimerEt je fais mon miel des expériences de chacun en ce domaine, qui m'aident à mieux comprendre pourquoi les gens se fourvoient dans des histoires qui leur font mal.
Il y a derrière chaque histoire douloureuse, au moins un des deux qui exprime une douleur sourde, profonde, un manque, un besoin, une faille, un gouffre qui va faire de l'autre un rocher, une bouée de sauvetage, mais qui, au final, entraîne le couple dans un naufrage. Parce que ce que l'on aime chez l'autre, c'est juste qu'il nous aime. Qu'il nous apporte ce qui nous a tant manqué dans l'enfance. Mais ce n'est pas viable sur le long terme.
Très belle journée, chère Françoise.
Merci pour tes mots qui font écho aux miens, avec toujours beaucoup de bienveillance.
Bisous étoilés
¸¸.•*¨*• ☆
Je pense au jeune couple qui t'est cher. j'espère qu'ils trouveront leur voie, ensemble ou séparément...
Supprimer💜
Deux histoires vraiment différentes ? En réalité, j'ai juste lu que ces deux histoires ne racontaient pas la même étape.
RépondreSupprimerDans la rencontre, le coup de foudre, c'est forcément idéal, tout est neuf, tout est sauvage, le coeur s'emballe et se croit soudain éternel. Et c'est normal. Et c'est tant mieux que ça soit ainsi.
Dans le naufrage, bizarrement, malgré les promesses, on se rend souvent compte que ce qui nous plaisait chez l'autre a fini par être ce qui nous encombre, et vice versa. Et ce qui a rassemblé deux personnes finit par être ce qui les sépare (je caricature un peu, mais c'est à mon avis beaucoup de cela).
Quand même, avec la rencontre sur la plage, si la jolie Esmeralda n'était pas aveugle, l'accidenté Quasimodo aurait-il eu une chance ? Rien n'est moins sûr.
Un mot sur la forme : j'adore les images poétiques que tu utilises, qui nous embarquent forcément, et comme ça parle de choses que nous sommes tous plus ou moins susceptibles d'avoir déjà vécu, on entre complètement dans cette galerie de fruits emmiellés (pour la rencontre) ou talés, aigres (pour le naufrage).
Belle journée. Bises.
Fabrice
*vécuES (les choses)
SupprimerUne amie m'a dit que la force de mon second texte, c'est qu'il peut être écrit au féminin comme au masculin.
SupprimerLa douleur n'a pas de sexe. Ni la prise de conscience de ses erreurs, de ses fourvoiements.
C'est sans doute pourquoi chacun s'y retrouve.
Le sentiment amoureux, celui qui rend beau, éternel, joyeux, dure moins que le couple. A lui de l'entretenir (ou pas... Quand les points communs deviennent des divergences, des sujets de querelles, et que l'on ne voit plus que les défauts de l'autre, l'amour vrai permet de dépasser tout cela.
Le pseudo-amour se termine en eau de boudin...
Merci pour tes remarques de fond et de forme, Fabrice.
Tes talents de poète font de toi un être sensible et à l'écoute des mots comme des coeurs qui battent sous les mots.
C'est précieux.
Voilà pourquoi j'aime fréquenter la poésie, et les poètes. ;-)
Bises étoilées
¸¸.•*¨*• ☆
PS : ah ...la poésie torride de l'accord du participe passé avec avoir quand le complément d'objet direct est placé avant... ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Très joli yin et yang !
RépondreSupprimerComme un parfum d'Ylang-ylang !
Ah tes i grecs , cher oncle...
SupprimerSans faire du yaourt, ni du yoga, ton commentaire à l'yttrium vaut son pesant de yens. D'Ypres à yèbles, des yéyés aux yankees, mes yeux aiment tes mots à la pointe du yatagan, qui jouent du yearling dans les ysopets...
Tu es le yachtman du yin, le yeoman du yang, et tes vers yttrifères me rendent yponomeute !
¸¸.•*¨*• ☆
Wouaaaaa ! je suys ympressyonné ! :)
SupprimerJoli ! C'est trop, c'est trop ! N'oublions pas que la plupart du temps je yoyote surtout de la touffe !
SupprimerMouarf ! c'étayt de bon coeur que je t'offrys cette symphonye !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Bien sûr que je préfère ta première histoire et encore plus sachant qu'" elle a vraiment existé "et illuminé leurs vies et très certainement celle de leurs descendants ! Les naufrages c'est vraiment trop dur pour les tendres carapaces et l'avenir semble sombrer même si, avec le temps ... non ce n'est pas tout à fait vrai, il reste au souvenir comme un élancement, une pointe qui titille le coeur, qu'on ne peut plus gommer.
RépondreSupprimerMais soyons gais, il parait que le printemps est là !
Bises Célestine
Tu dis bien le manque, chère Balaline, cette aiguille qui nous éperonne de temps en temps...même quand tout est fini...
SupprimerSoyons gais, oui, malgré les épreuves.
Merci d'avoir aimé mes petites histoires.
Bisous poétesse
¸¸.•*¨*• ☆
Je n'ai pas su lire tes photos en noir et blanc, je n'ai regardé que tes mots en couleur Célestine... dans la beauté absolue de la rencontre, puis du naufrage...de l'approche racontée comme une peinture puis de la déroute, des larmes qui roulent... tes mots jolis si bien choisis me parlent des sentiments qui s'éloignent dans l’infinitude, et je les écoute pleinement...
RépondreSupprimerTes deux histoires particulières me plaisent et glissent facilement dans l'universalité de tout un chacun, de notre imaginaire. La première allégorie tente de relier deux impossibilités à se rejoindre "tandis que le ciel au large se fait noir de Chine",... "sur cette plage grise, loin du monde".
"Toutes ces miettes de nous, ces fragments d’éternité, ces parfums poivrés d’ambre et de basilic, ces fruits savourés à même les doigts, à même le cœur, que valent-ils désormais ?"
"Que valent tous ces mots susurrés, dans ce rai d’or et de verdure qui faisait trembler ta peau par l’échancrure de ton pull ?"
Que valent-ils Célestine tous ces brins d'éternité fauchés dans leur envol... des souvenirs, des traces, des images que l'on regarde assombris.
Pourtant le temps nous apprend la sagesse et ne conserve que le scintillant des choses pas les griffures.
Merci pour la finesse de ton analyse et ta poésie belle comme une fleur de printemps.
Bisou.
Den
Wouaou quel commentaire, Den !
SupprimerJe retiens qu'en grande amoureuse, tu as vécu ces envol et ces naufrages, et j'aime ta phrase:
Pourtant le temps nous apprend la sagesse et ne conserve que le scintillant des choses pas les griffures.
Elle dit toute ta sagesse, ta poésie et ton amour de la vie.
Merci, en vérité, pour toutes ces brindilles disséminées au vent de mes mots.
Bisous du fond du coeur belle d'âme
¸¸.•*¨*• ☆
Deux seulement, ça fait un peu juste pour grandir
RépondreSupprimerDeux parmi tant d'autres...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Bonsoir chère Célestine, que tes mots sont beaux dans ces deux histoires d'amour.
RépondreSupprimerDans la vie, il y a toujours un moment où tout est beau et un autre moment où c'est sombre, c'est ainsi. Merci.
Bisous de douce soirée ♥
Merci chère Denise.
SupprimerTes mots sont comme toujours empreints de sagesse...
Belle journée à toi ♥
¸¸.•*¨*• ☆
houlala, je vais chercher un mouchoir, tes textes sont très émouvants, l'un cause de la rencontre, l'autre de la séparation, deux moments à haute teneur émotionnelle. Bravo
RépondreSupprimer