Hier j'ai écrit une lettre pour dire mon admiration à Jean d'Ormesson. Je comptais la publier ici ce soir.
Et aujourd'hui... Bang ! La déflagration. La mort de Johnny. C'est malin, de mourir d'aussi près, et comment je fais moi, pour mon hommage à l'une et l'autre de ces icônes ?
Je les aimais l'un et l'autre.
- Ah bon, tu les aimais ?
- Oui, beaucoup.
- Mais enfin...ils étaient... de droite.
J'ai regardé ma main gauche et ma main droite. Je les ai trouvées étonnamment semblables, qu'elles caressent une peau avec gourmandise ou qu'elles essaient de tirer des sons de ma guitare.
- Ce qui m'importe, vois-tu, c' est juste cette trace de givre et de feu mêlés qu'ils laissent sur les coeurs, et qui s'appelle l' émotion.
Tu sais, j'ai grandi en amour entre Peppone et Don Camillo. Entre la lecture de La Vie Catholique et celle de L'Humanité.
Il m'a bien fallu trouver une stratégie pour éviter le conflit de canards... Par loyauté envers mes géniteurs. Alors tout naturellement, j'ai choisi de m'en foutre royalement que les gens que j'aime soient de gauche, de droite ou du milieu. Qu'ils aient des vies parallèles ou perpendiculaires. Qu'ils bouffent du lion ou du mouton.
Je ne vois que des tableaux qui me font vibrer intensément ou me révulsent, des livres qui m'éblouissent ou me tombent des mains, des chansons qui me donnent des frissons ou m'horripilent, des images qui m'effraient ou me font rêver.
J'ai choisi de n'écouter, en toute chose, que la musique de mon coeur qui bat.
Et les griffures que l'amour et la mort lui inflige.
Et ce soir, mon coeur est griffé.
Je les aimais.
Touchée...
RépondreSupprimerJe n'aurai vraiment pas mieux dit...
Moi-même j'entends ma propre voix me dire, mais ils sont de droite.
Et alors ?
L'humain reste humain. Avec son histoire et sa complexité...
J'ai hâte de lire ton hommage pour Jean d'Ormesson...
Merci pour ces quelques mots qui me font un bien fou.
Bises
Ju'Lyn
Merci, Ju'Lyn.
SupprimerTu sais, droite, gauche de nos jours cela ne veut plus rien dire grand chose. C'est une illusion entretenue savamment par les politocards. S'il faut absolument trouver un clivage, je parlerais d'humanisme républicain contre ultralibéralisme.
Bisous
¸¸.•*¨*• ☆
(Tu peux lire ma lettre en cliquant sur le mot "lettre"...)
Tout à fait d'accord ! Un jeu tout à fait amusant et très instructif consiste à se demander si les choses sont de droite ou de gauche.
SupprimerPas seulement les grandes idées, comme la liberté ou la justice. Mais aussi les petites choses du quotidien.
Et là on s'aperçoit que ce n'est pas si facile à "cliver" tout ça... :)
Les clivages séparent et ne rassemblent en rien.
SupprimerOr l'humanité ne devra son salut qu'à sa capacité de se rassembler...
¸¸.•*¨*• ☆
Il y a une chose dont je suis certain, un bol n'est ni de gauche, ni de droite, ce qui avouons-le n'est pas toujours le cas pour les tasses...:-D
SupprimerAccolade et baci
Tu fais sans doute référence à une invention que j'ai mise au point et fait breveter: la tasse avec l'anse à gauche, spéciale pour les gauchers...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Mais tu m'en apprends de belles, moi qui recherche une telle tasse depuis des décennies... Si j'aurais su plus vite...
SupprimerJe t'en mets une de côté pour la prochaine fois où l'on se verra.
SupprimerBaci caro
¸¸.•*¨*• ☆
Je ne savais encore ni la gauche , ni la droite , en dehors de l'orientation dans l'espace, que déjà par mon parrain André je sus la beauté du chant .
RépondreSupprimerJohnny était son idole.
André aurait voulu être un artiste lui aussi. Mais il en fut autrement et il mourut prématurément à 50 ans .
Alors dans cette journée je porte le deuil des deux , ou plutôt des trois : Jean d'Ormesson, Johnny et André.
Tous les trois passionnés de la vie qu'ils ont vécue.
Merci Céleste, par cette belle évocation du chanteur que l'on pleure ce soir , tu me permets de les réunir dans une pensee nostalgique et emue.
Merci pour eux
C'est une jolie évocation que celle de ce parrain qui aimait Johnny Hallyday, et qui est mort vraiment trop tôt.
SupprimerIl est comme cela des êtres qui passent de manière fulgurante dans nos vies, en laissant pourtant une trace indélébile de leur passage.
Passionnés de la vie, ils l'étaient ces deux illustres, et cet inconnu qui était ton parrain.
Bisous célestes
¸¸.•*¨*• ☆
Jean d'Ormesson partage le sort peu enviable de Jean Cocteau... Mourir le même jour qu'une vedette médiatique, quelle poisse pour leur postérité...
RépondreSupprimerTi bacio Cara
Oui. Jean d'O est mort un jour avant une vedette médiatique. L'un incarnait les lettres, la poésie des mots, la subtilité de la plume et un je ne sais quoi de candeur merveilleuse devant cette vie qu'il croquait à pleines dents. L'autre avait la fougue du rockeur avec ses frasques, sa furie électrique et son envie de plaire à un public en quête d'idole. Ballot de mourir un jour avant l'idole des jeunes. Mais c'est ainsi.
SupprimerUne chose est sûre. Les deux avaient du coeur, les yeux bleus et étaient aimés des Français. Moi je pleure les deux car on m'enlève ce jour un peu de mes rêves. Alors oui. C'est ballot de mourir avant Johnny mais je suis sûre que Jean, avec sa grande subtilité dira devant Saint Pierre un peu déboussolé: 'un jour Johnny s'en ira sans avoir tout chanté et ce jour est arrivé. Trouve-nous une bonne place barbu!' 😊
@Blutchy
SupprimerJe crois que les gens qui appréciaient Jean d'O font la part des choses.
C'est juste dommage effectivement que le hasard a fait qu'ils meurent en même temps.
Je sais que tu n'aimais pas Johnny, mais il avait quand même le don de faire rêver ses fans (et il y en a beaucoup) par sa voix et ses chansons, n'est-ce pas la seule chose que l'on devrait juger chez un chanteur ?
Ti bacio forte
¸¸.•*¨*• ☆
@Dédé
SupprimerOui je suis comme toi, une page se tourne, pardon deux pages se tournent.
La mort égalise tout bien comme il faut, et l'on n'y peut rien.
Que regretter que dans ce monde de zapping, même la faucheuse se mette à tout faire à la va-vite, nous privant ainsi du temps nécessaire pour absorber un choc avant de nous en balançant un autre dans la tête.
Ironie du sort, ce week-end, j'ai été deux fois touchée de près dans ma vie privée.
Ça fait beaucoup pour une seule femme !
Il nous reste les merveilleux écrits de l'un et les belles chansons de l'autre.
Bisous ma belle alpine.
¸¸.•*¨*• ☆
@ Célestine
SupprimerCe n'est pas la question de ne pas aimer Johnny, je suis étranger à son mode d'expression et ce qu'il avait à dire était tellement mieux dit par d'autres que je n'ai pas le sentiment d'avoir perdu quoi que ce soit.
Par contre le tapage qu'il se fait autour de sa mort me fait dire...
Célestine, mon petit... je ne voudrais pas te paraître vieux jeu, ni encore moins grossier;l'homme de la Pampa, parfois rude, reste toujours courtois, mais la vérité m'oblige à te le dire : ce tapage médiatique commence à me les briser menu!
Molto baci Cara mia
T'inquiète, dès samedi, il entendra chanter les anges, le gugusse de Saint Barth… On va le renvoyer tout droit à la maison mère, au terminus des prétentieux.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
:-D
Supprimer♥︎
SupprimerMerci chère Célestine pour ces deux si beaux hommages à deux figures intergénérationnelles aux yeux bleus si populaires : Jean d'Ormesson et la grâce des mots, et Johnny Hallyday et sa puissante musique.. disparus presque au même instant, comme Edith Piaf et Jean Cocteau... le 11 octobre 1963, à quelques heures d'écart, étonnant ! ce mercredi, un jour triste, très triste, j'ai beaucoup pleuré car c'est un peu de ma jeunesse qui s'est envolée hier et avant-hier avec "Johnny d'O" et "Jean Hallyday" ! des êtres hors du commun qui aimaient tant la vie... l'un l'écrivait, l'autre la chantait avec allant, fougue ou émotion. Merci à eux, à toi Célestine......
RépondreSupprimerDen
Oui, beaucoup ont fait le parallèle avec Cocteau et Piaf...
SupprimerEt c'est vrai que le hasard nous a surpris dans notre élan de deuil...
Ce sont, quoi qu'on en dise, deux personnages qui ont marqué leur époque, notre époque.
Merci Den, de ton témoignage émouvant
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Accepter chacun comme ils sont avec leurs "défauts", et peu importe que l'on ne soit pas toujours d'accord avec leurs idées.. l'essentiel c'est l'affection qu'on leur porte... et qu'ils nous portent.
RépondreSupprimerL'essentiel.
SupprimerOn le perd trop de vue de nos jours. j'ai entendu, lu et vu des choses horribles depuis deux jours.
Un homme ne peut plus laisser aller ses larmes sans qu'une bande de charognards dénoncent une mise en scène, une manipulation etc... c'est à vomir.
On se demande si la chose la plus difficile qu'ont à subir les gens qui ont du succès auprès des peuples, ce n'est pas tout simplement la jalousie de ceux qui n'ont pas ce succès...
C'est pourquoi le langage du coeur me semble important.
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Je n'aimais ni l'un ni l'autre, je veux dire que je n'ai jamais pris le temps de lire l'un ou d'écouter un album de l'autre. Mais Johnny a toujours été présent dans ma vie, ma mère et mon oncle étaient fan, je l'ai toujours vu, depuis tout petit , du coup c'est un repère qui s'écroule et me renvoie à ma propre mort. Je me suis senti mortel en apprenant sa disparition.
RépondreSupprimerSe sentir mortel à la mort d'un immortel et d'une légende du rock...
SupprimerQuoi de plus naturel ? ;-)
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Les réactions diverses lues et entendues et voilà que leur mort me permet de "mieux" les connaitre.
RépondreSupprimerJ'aime la mesure et l'humanité de tes paroles.
Belle journée dans l'amour de la vie.
Nicmo
En trois lignes tu dis des choses très fortes. La mesure...cette chose du monde que l'on appelle aussi le bon sens, et qui n'est plus la mieux partagée depuis quelques années...
SupprimerLa mesure, c'est ma position sur le fil qui me la donne. Un pas de trop et c'est la chute. Ne pas regarder en bas, sinon c'est la chute.
Ne pas céder aux sirènes du politiquement correct, des préjugés, et garder en toutes choses son libre arbitre : celui du coeur.
Belle soirée Nicmo
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RépondreSupprimerAdroite. Bel hommage ce coup double. J'ai envie de dire:pas gauche du stylo, maîtresse
RépondreSupprimerGauchère contrariée et droite dans mes pompes, aimant les gauches et les maladroits, mais aussi la droiture du coeur, pas rigide mais pas sinistre non plus...
SupprimerBabord tribord vont de pair sur un navire.
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"- Ah bon, tu les aimais ?
RépondreSupprimer- Oui, beaucoup.
- Mais enfin...ils étaient... de droite."
Tu as vu ?
Johnny va peut-être descendre les Champs Elysées en cercueil.
Même mort il est de droite, quoi !
A part ça, connaissant des gens censément de gauche aux convictions largement bancaires et des gens de droite aux convictions franchement humanistes et généreuses, il y a belle lurette que ça ne me préoccupe que lors des élections.
Et à constater le hiatus entre ce qu'on nous vend et ce qu'on trouve quand on ouvre le paquet, je ne peux que regretter qu'on ne puisse appliquer à la politique le droit qui prévaut en matière de commerce...
A part ça, qui n'a aucune importance, j'aimais beaucoup d'Ormesson, homme cultivé, plein d'esprit et de charme.
Hélas ses bouquins me tombaient des mains.
J'aimais aussi "Jôni" mais ce fut très épisodique et ça m'a passé dès 15 ans.
Ce que je regrette de Johnny c'est une époque.
Celle des vacances en "colo" et ses découvertes.
J'aime bien ce que tu dis, et le parallèle que tu fais entre la vie politique et le commerce...
SupprimerC'est tellement vrai...
Cela dit, tu parles d'aimer et de regretter, c'est à dire que tu te places sur le plan des sentiments.
Tu parles donc avec le coeur et ça me va. ;-)
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Je suis d'accord avec le Goût, les étiquettes pff, Françoise Hardy, que j'aime beaucoup aussi, a expliqué que la génération des yéyé qui avaient grandi pauvrement, était souvent de droite, et alors, c'est leurs chansons qu'on aimait, et à l'âge où on les écoutait, la droite, la gauche ne faisaient pas partie de nos préoccupations.
RépondreSupprimerTu es d'accord avec le Goût ? donc tu es d'accord avec moi, tu as le droit de le dire, chère Heure Bleue, puis qu'il est d'accord avec moi.
SupprimerJe déteste tout comme toi les étiquettes que l'on colle sur les gens. Quels qu'ils soient.
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Le conflit de canards...muah ! elle est excellente.
RépondreSupprimerEt après tu te demandes pourquoi y a tant de gens qui t'aiment ?
Je ne peux pas m'empêcher de faire des jeux de mots ...c'est une seconde nature cher Gem '
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Quelques points communs : le bleu de leurs yeux, des hommes gentils (et ça devient une denrée rare) un d'Ormesson prolifique et toujours curieux, un Johnny soucieux de satisfaire SON public, je l'ai vu pleurer sur scène quand il a dit à la foule venue l'acclamer "je vous aime".
RépondreSupprimerMerci pour eux belles châsses. ];-D
Plus que le bleu des yeux, c'est l'énergie que leur regard transmettait qui était étonnante.
SupprimerEt une vraie gentillesse, je le crois, au fond, malgré ce que certains se sont appliqués à démontrer.
L'émotion reste la seule jauge valable quand il s'agit d'artistes.
La raison, gardons-là pour analyser l'action des politiques par exemple.
Bisous
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Comme tu as raison, ma Céleste, de te moquer des conventions et des protocoles! Comme ton billet est joliment tourné, avec juste assez d'émotion, avec juste assez de raison!
RépondreSupprimerJean d'O, c'est toujours bien, toujours bien dit, toujours bien écrit. Cultivé sans être "cultureux". Capable de parler philosophie sans jargonner, avec profondeur et légèreté.
Outre leur regard bleu glacier mais jamais glacé, ils avaient sans doute en commun, Johnny et lui, une spontanéité réelle, sincère devant la vie. Le souci et la décence de ne jamais étaler leurs vicissitudes.
Jamais vulgaires, jamais condescendants. La marque d'une vraie noblesse d'esprit, la seule qui compte. Le cœur élégant. La gentillesse pour morale.
Alors oui, tu as bien raison, ma Céleste, pays, croyances, partis, on s'en fout un peu. Tous humains, et ces deux-là un peu plus que les autres, qui savaient nous toucher le cœur.
Ce sont deux être talentueux qui nous ont quittés, et leur appétit de vivre, jusqu'au bout, leur curiosité jamais en défaut, leur volonté d'avancer, leur immense dignité c'est ce que je retiendrai.
Bises remuées
Tout est dit, et tellement bien dit...
SupprimerOn perd tellement de temps et d'énergie en haines et en rancoeurs, en querelles partisanes.
J'ai toujours dit qu'à quelques exceptions près (qui, je l'espère, resteront des exceptions) il y a du bon dans chaque proposition, dans chaque idéologie, dans chaque pensée.
Le problème c'est que l'on ne cherche jamais à mutualiser les bonnes idées. On préfère se tirer dans les pattes à coups d'arguments fallacieux.
Alors fédérer les gens autour de soi est toujours un peu miraculeux.
Bisous utopiques
¸¸.•*¨*• ☆
Ah dis donc ! Je t'aime encore plus (lol) depuis que j'ai lu ce billet. Enfin une qui ne colle pas pour l'éternité une étiquette à des gens qui, dans le fond, raisonnaient comme toi. Je le suppose au moins. Ce qui me les rend plus précieux encore. Ces deux hommes se seraient aimé, se sont sûrement appréciés, je n'en sais rien mais l'espère alors que, franchement, ce que nous pensons d'eux aujourd'hui les indiffère complètement. "aimons-nous vivant"... n'attendons pas les hommages posthumes (ils seront plus chiches pour nous autres, ça s'est sûr ! lol) J'ai pleuré l'autre jour pour notre Jean si charmant, si charmeur et puis hier, toute la journée pour mon amour de jeunesse, mes 13 ans éblouis par ce jeune dieu qui nous arrivait de je ne sais où. J'étais sur les pistes de ski et j'ai dévalé certaines pentes en hurlant "Gabrielle". C'est fou ce qu'elle fait tortiller du prose sur les planches, cette chanson. J'ai même avoué à Jean que j'aimais un homme avant de l'aimer lui, et c'était Johnny ! lol Eh bien tu sais quoi ? Il ne m'en a même pas voulu. Il a dû avoir le béguin pour Sylvie ou une autre des Yéyés ! Je le comprend aussi ! Bref, voilà, je reviens du tennis, je n'ai pas encore mangé et je voulais juste te dire bonjour. Bisous
RépondreSupprimerTortiller du prose...c'est aussi l'effet que me fait ta prose, chère mariejo.
SupprimerDu pur mariejo, spontané, enthousiaste, sans filtre...
Je suis née quasiment à ses débuts, et pourtant, il a aussi fait partie de ma vie, à l'adolescence en 74 j'écoutais J'ai un problème, et Prends ma vie...
Quant à d'Ormesson, j'ai toujours trouvé son élégance absolue.
Bisous
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Beaucoup de sobriété dans ce joli billet.
RépondreSupprimerBleck
Merci :-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
L'essentiel c'est d'aimer et de le dire. Pour le reste, nos choix et nos motivations ne regardent que nous, et tu n'as pas à te justifier, droite gauche yeux bleus ou noirs, ça n'a pas vraiment d'importance au regard du dialogue avec le coeur.
RépondreSupprimerCertes, tu as raison. Simplement,ce n'est pas se justifier que de parler le seul langage qui compte. Celui du coeur.
SupprimerC'est lui qui dicte mes mots et guide mes élans, quand je regarde une de tes photos et que l'émotion naît, est-ce que je demande pour qui tu votes, ou ce que tu manges, ou quel dieu tu pries ?
Bisous doux
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c'est curieux comme cette allusion à la droite ou la gauche me semble être un clivage en pleine déliquescence. Pour un temps peut-être, avant de renaître de ses cendres ?
RépondreSupprimerÀ moins qu'il faille encore y référer, par tradition, par confort intellectuel de classification. Histoire de s'accrocher aux branches anciennes en train de pourrir. Je suis de gauche, les gens de droite sont tous des crapules. Je suis de droite, les gens de gauche ne sont que des pourritures. Et hop! L'affaire est entendue…
Pour ma part, j'ai autant apprécié Jean-Louis Debré que Robert Badinter…
Bref, nous voilà bien loin de notre Johnny national !
Il me semble que la valeur d'une personne, celle que nous lui accordons, se situe bien au-delà de tous les clivages froids de nos conditionnements sociaux. Ne compte que le feeling vibratoire que nous ressentons dans nos tripes, en lisant un texte merveilleux ou écoutant une chanson qui nous transporte. Que cela en rejoigne d'autres ne peut qu'augmenter notre plaisir personnelle en l'élevant ainsi jusqu'au sublime.
Quand tu dis
Supprimer« nous voilà bien loin de notre Johnny national » tu parles de qui ?
Parce que moi, je colle tellement à ce que tu dis que j'ai l'impression que tu as simplement ré-écrit mon billet avec tes mots... ;-)
Non ? n'est-ce pas exactement ce que je dis ?
¸¸.•*¨*• ☆
J'écrivais cette phrase parce que la réflexion droite/gauche est générale… donc bien plus large que le départ de notre gloire nationale du rock !
SupprimerMais sinon tu as raison, je t'ai en quelque sorte paraphrasé…
bon je sens que l'instite va me mettre un 0 pointé…
" il est écrit : commentaire : et vous êtes tombé dans le piège de la paraphrase… à revoir !"
;-)
Hi hi !
SupprimerLoin de moi cette idée, cher Babar.
Je me suis juste demandé si tu avais lu mon billet jusqu'au bout...
Rhôô quelle dubitative je fais ! En fait tu l'as si bien lu que tu t'en es imprégné. ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
Au départ j'étais plutôt fan d'Antoine, moi :-) Si si :-) Ce n'est que vers les années '90 que je me suis mis à réellement apprécier Johnny... Quant à Jean d'O, quelle immense culture, enrobée dans un style d'une rare élégance... La faucheuse n'a pas l'habitude de faire dans le détail mais sur ce coup elle s'est montrée particulièrement sauvage...
RépondreSupprimerBon, en même temps, on peut être fan d'Antoine ET de Johnny.
SupprimerMais je dis ça juste par rhétorique. Parce que moi je n'ai jamais trop accroché avec le chanteur des atolls...
La camarde est toujours sauvage.
Elle fait ce quelle veut on n'est que des pions. on passe notre vie à jouer à cache-cache avec elle, mais elle nous rattrape toujours.
¸¸.•*¨*• ☆
Une histoire de chansons des années 60, Antoine et Johnny; Antoine dans "Les élucubrations" mettait Johnny en cage à Medrano, et Johnny avait répondu avec "Cheveux longs et idées courtes"... 1 partout! ;-)
SupprimerCélèbre querelle !
SupprimerBonjour Célestine, merci pour ton billet que j'apprécie, tu as toujours les mots justes.
RépondreSupprimerJe vais les regretter, cela est certain.
Bisous ♥
Merci Denise
SupprimerJe t'embrasse
¸¸.•*¨*• ☆
Bon, je pourrais faire un copié-collé de ce j'ai écrit chez le Goût et Heure-Bleue. Je n'étais vraiment pas fan de Johnny, pas du tout, et je trouve très exagéré l'honneur national qui est fait à un mec qui ne payait pas ses impôts en France. Mais bon,je fais certainement du mauvais esprit.
RépondreSupprimerJean d'O, je n'ai jamais rien lu de lui, le personnage m'était plutôt sympathique. 94 ans, c'est un âge respectable pour mourir, mais ses proches ont certainement beaucoup de chagrin et pensent que c'est trop tôt. C'est normal.
Ceci dit, je te rejoins sur les élans du cœur qui ne s'occupent pas de la couleur politique de l'être aimé.
Tu me rejoins sur le seul sujet important de ce billet. : les élans du coeur.
SupprimerCe n'est pas parce que j'aimais certaines chansons de Johnny (pas toutes) que je cautionne la récupération médiatique de l'événement. C'est vraiment plus qu'exagéré ! C'est carrément déplacé, voire indécent.
Je dis juste que je suis triste de sa mort et de celle de Jean d'Ormesson, qui se sont percutées.
Le véritable problème est la distanciation entre l'homme et l'oeuvre.
Pour ma part, je distingue. Je distancie. Parce que si on amalgame, alors on n'aime plus personne, on ne lit plus, on n'écoute plus de musique. Chacun des illustres artistes de notre histoire ont quelque chose à se reprocher, Baudelaire, Rimbaud, Van Gogh, c'était pas des enfants de choeur, et Rousseau, et Rimbaud, et même Yourcenar qui a été beaucoup critiquée sur sa vie privée.Etc..;etc...
La seule chose qui devrait nous guider est: est-ce que ça me parle, est-ce que ça me plaît? Est-ce que ça suscite en moi une émotion.
Parce que pour le reste, nous sommes juste des êtres humains pleins de défauts qui jugeons d'autres êtres humains pleins de défauts.
Bises ma belle
¸¸.•*¨*• ☆
L'œuvre de Johnny me laisse complêtement froide c'est sans doute pour ça je ne passe pas sur ses défauts. J'aime certains livres de Céline et pourtant le bonhomme n'est vraiment pas aimable.
SupprimerCéline est un bon exemple...Extraordinaire écrivain, mais accusé de choses très sulfureuses...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Quel bel hommage pour ces deux "monstres" de notre patrimoine artistique. Un écrivain et un chanteur. Je vous remercie pour ton si beau texte. Comme toi, je me fiche des étiquettes. L'important pour moi, c'est l'intelligence du cœur.
RépondreSupprimerBises normandes
Si j'accordais de l'importance aux étiquettes, je ne verrais en toi qu'un royaliste un peu rétrograde...
SupprimerMais je ne te considère que comme un être humain, et les êtres humains me passionnent.
Bises du sud
¸¸.•*¨*• ☆
Chère Célestine, tu n'es qu'amour...
RépondreSupprimerMais il faut reconnaitre que ce mois de décembre est meurtrier pour les célébrités... Par chance, je ne suis pas célèbre et je passerai peut-être ce mois...
Bisous,
Mo
Je l'espère chère belle jardinière.
SupprimerTon jardin a besoin de toi.
¸¸.•*¨*• ☆
ils étaient de droite! Ben ça alors,je connais de parfaits abrutis, de gauche qui n'ont rien à envier aux abrutis de droite,du centre ou d'ailleurs.
RépondreSupprimerMes parents n'étaient ni de droite ni de gauche.En fait,mon père était de droite parce que ma mère était de gauche et réciproquement.
Ce soir,on peut dire Johnny d'ormesson sont mort.Deux figures emblématiques!Un écrivain et un chanteur populaire.Deux pointures!la fin de toute une époque...
J'ai une drôle d’anecdote concernant le décès d'une personne connu et d'un simple mortel!J'hésite à en parler...
et puis si,j'y vais,parce que c'est cocasse, aussi.
quand mon papa est "parti",il se tenait au courant de l'état de santé du pape(jp2). Non pas qu'il fût croyant ou pas,mais ils étaient du même âge.
C'est le pape qui est arrivé le premier...
Quand mon papa l'a su,il a dit:"Ah quand même,j'ai été plus solide que lui".
Il ne voulait pas "partir" avant.
J'en ai une autre de petite histoire concernant Johnny! Mon père ne l'aimait pas du tout,il disait de lui qu'à transpirer de la sorte,il ne ferait pas une grande carrière...En fait c'était un bon indicateur,tous ceux a qui il "prédisait" cela ont fait leurs bonhommes de chemin.
Dis donc, mais on a eu les mêmes parents.
SupprimerJe peux dire que ça voltigeait pas mal à la maison...Il y avait le Pèlerin qui voisinait avec Harakiri, pour reparler de ce fameux « conflit de canards »...
Alors oui, c'est vrai, ça m'a laissée circonspecte sur les clivages...
L'anecdote du pape et de ton père est délicieuse.
C'est vrai que ça fait quelque chose de voir mourir une personne du même âge que soi...
D'où les larmes de Michel Drucker en direct hier soir, dont je ne crois pas qu'elles étaient calculées...
Johnny et lui avaient le même âge, et ce doit être dur de voir partir un pote de jeunesse.
C'est ce qui nous pend au nez de plus en plus, forcément, plus on vieillit...
Allez, pour l'instant, tout va bien, comme disait le type qui s'était jeté du quarantième étage en passant devant le vingtième...
Bisous du soir
¸¸.•*¨*• ☆
j'avais saisi la subtilité du "conflit de canards",magret tout!
Supprimer"Plus on vieillit",tu veux dire,plus on se bonifie?
SupprimerL'anecdote du Pape me rappelle un fait divers américain.
SupprimerSur l'avis de décès d'une personne, dans le journal local il avait fait mettre:
"Untel a le plaisir de vous informer qu'il est parti, avec pour seul regret de ne pas avoir vu la mort de George W. Bush."
Ti bacio Cara mia
"Plus on vieillit", plus on se bonifie
SupprimerÇa dépend qui...
Comme disait Jean d'O, à vingt ans j'étais un jeune con, j'ai beaucoup changé, je suis devenu un vieux con...
¸¸.•*¨*• ☆
Bel exemple d'auto-dérision!
SupprimerIl en était pétri ce grand homme ! ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
J'y pense! moi aussi à vingt ans j'étais comme maintenant en beaucoup moins bien:)
SupprimerJe me suis donc bien bonifié.D'ailleurs,ma sœur(préférée)m'a dit récemment:"j'aime bien la façon dont tu as évolué". Ça m'a fait énormément plaisir,je sais que tu y es un peu pour quelque chose...Merci à toi.
Ah bon ? J'y suis un peu pour quelque chose ? Tu vas me faire rougir mon ami !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Oui bon,indirectement quand même(faut pas exagérer)!Ne rougis pas trop ,juste à peine!Mon fils aussi m'a dit ,il y a plus longtemps:"papa,tu as changé,depuis que tu écris". Je lui ai juste répondu que j'étais comme ça "avant",mais que cela se voyait moins.c'est la vérité.C'est juste que depuis que je t'ai découverte,enfin ton blog,je n'ai pas changé fondamentalement,mais on peut dire,une sorte "d'épanouissement". Il était temps,à cinquante ans passé!
SupprimerC'est très émouvant ce témoignage.
Supprimerj'aime savoir que je peux avoir, par mes écrits, et pratiquement seulement par mes écrits, une action bienfaisante sur autrui.
Cela donne du sens à mon écriture, et de cela, je remercie toujours énormément les lecteurs qui me le disent.
Oui l'écriture est très épanouissante, et la réflexion sur la vie, et l'étonnement sur les choses.
Tu avais déjà tout cela en toi, mais écrire aide à le faire sortir et c'est formidable...
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tu as raison,c'est formidable! Ce qui m'étonne le plus quand même,c'est que ce soit "tombé" sur toi! Et ça,hormis le pur hasard,je ne me l'explique pas?Oui bon,je sais,j'aime trouver une explication à tout.Je trouve souvent,mais là?
SupprimerJe l'ai déjà dit,je crois que j'en avais besoin. Je remercie le hasard de t'avoir mis sur mon chemin.
Je te vois ça et là, passer sur d'autres blogs...cela aurait pu être d'autres que moi, sans doute.
SupprimerMais je crois à la synchronicité, et sans doute des forces et des liens que nous ne maîtrisons pas ont fait que tu as aimé ce que j'ai écrit au moment où tu es arrivé ici. Quelque chose qui t'a accroché le coeur ou le regard à un moment précis...
C'est chouette aussi, l'inexplicable... ;-)
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Je ne m'explique pas tout,mais c'est drôlement chouette je confirme!
Supprimer@ Xoulec
SupprimerCe cher Albert avait donné une définition intéressante du hasard:
"Le hasard?... C'est lorsque Dieu veut rester anonyme."
Je crois qu'on est tous (ou presque) arrivés chez Célestine par accident, ou par ricochets de blog, bref, par le plus pur hasard :-)
Ciao e baci à la taulière
Moi qui croyais que ma rencontre avec toi était karmique...
SupprimerV'la que c'est un accident... :-P
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@ Blutch
SupprimerSoit dit en passant,il devrait rester plus souvent anonyme... mais c'est une autre histoire.
Je te suis, Didier...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Me suivrais-tu dans mes nuits d'encre
SupprimerQuand le phare est éteint
Si tu n'avais qu'à prendre ma main
Me suivrais-tu dans les nuits cendres
Où tout brûler n'est rien
Tant que tes yeux chercheront les miens
https://www.youtube.com/watch?v=Xg9os2hGdFY
Wouaou quelle belle chanson...
SupprimerJe ne la connaissais pas.
On serait bien tenté de suivre, avec ces mots là... ;-)
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N'est-ce-pas! belle nuit à toi Célestine
SupprimerBelle nuit, merci pour ce joli dialogue nocturne.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
@ Céleste
SupprimerC'était un accident karmique, un de ces trucs dont on ne guérit (heureusement) pas...
Baci Carrissima
Toi, tu aurais dû faire de la politique, à la façon dont tu retombes sur tes pieds... ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
C'est encore une histoire de puzzle...
SupprimerLes choses sont cohérentes lorsqu'elles sont bien exprimées :-)
Pour ce qui est de la politique, je crois qu'il me manque quelques tonnes de fauxculserie...
Ti bacio il mio migliore incidente karmique
♥︎
SupprimerIl est minuit, et, à travers la paroi du studio, j'entend Johnny qui chante "J'ai oublié de vivre". Moi qui mets des écouteurs pour ne pas déranger...
RépondreSupprimerA propos de gauche et droite, on avait entendu dans nos médias helvétiques francophones qu'en France, tant à gauche qu'à droite, ça avait explosé, implosé, et que l'hémicycle était devenu un cycle...
On entend maintenant "que je t'aime"...
Je vous souhaite une bonne fin de semaine.
Jean-Jacques'60
Paris le 7-8 décembre 2017
Quel humour Jean-Jacques !
SupprimerL'hémicycle est devenu un cycle, on entend maintenant "que je t'aime".
La proximité de ces deux phrases est désopilante.
En parlant de proximité, ou plutôt de promiscuité, vous goûtez donc aux joies de la vie parisienne en studio, quand la playlist du voisin vient percuter nos chastes oreilles..."J'ai oublié de (savoir) vivre"...
De tout coeur avec vous.
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Lorsqu'un hémicycle devient un cycle, est-ce comme un hémiplégique qui devient un légume?
SupprimerPromis-cuité est bien d’à-propos avec JH ...
Pour faire plaisir à Fiston, on avait été, en famille, le voir à Genève.
deux bonnes heures de retard et un type bourré sur scène.
On avait fait comme beaucoup, on s'était tiré avant la fin.
C'était pathétique, mais presque...
Ti bacio
C'est petit, de salir la mémoire de ce grand homme, à peine refroidi... ;-)
SupprimerIl parait que les morts sont tous des braves types...
SupprimerC'est ce que je dis dans ma lettre à jean d'O...
SupprimerY a-t-il vraiment des gens qui t'interrogent, d'un air dubitatif : "Mais pourtant, ils étaient de droite, non ?".
RépondreSupprimerQuelle tristesse que cette question posée !
Ils ne m'interrogent pas, ils affirment...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
je connais très mal Johnny H donc j'ai fait une petite recherche, il a chanté le parapluie de Brassens mais aussi le chant des partisans comme tu peux le voir dans ce petit reportage qui j'espère te plaira:
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=NyTXYpDQS3c
Merci madame Adrienne.
SupprimerOn ne connaît pas forcément ses compatriotes, en fait... ;-)
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Ah que tu fais une excellente nécrologue !
RépondreSupprimerIl y en a un qui adorait Aragon et l'autre qui a chanté avec Emmylou Harris. Ils seront donc pardonnés ! LOL !
https://www.youtube.com/watch?v=r5d_FG8B-dI
Tu nous prépares quelque chose pour Sardou ? ;-)
Joli duo mon oncle.
SupprimerPourquoi, Sardou va mourir sous peu ?
Ben je dirais la même chose: certaines de ses chansons me prennent aux tripes, d'autres m'indiffèrent.
Mais jamais je ne me préoccupe de la vie privée ou des opinions de tel ou tel.
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Et comment va Monsieur Higelin père, vous avez des nouvelles ?
SupprimerBleck
Aux dernières nouvelles ils vient d'avoir 77 ans.
SupprimerUn jeune homme, même s'il ne peut plus lire Tintin...
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Ha tout à fait d'accord pour ne pas s'engueuler autour de la politique, tout ça est très intime et ne veut plus dire grand chose, comme tu le soulignes. Jean d'O était un bon client pour les talk-shows, il m'y aura beaucoup fait rire. J'ai essayé de rentrer dans un de ses bouquins que l'on m'a offert, quelle idée saugrenue, mais je n'y suis pas arrivé, il y avait le mot Dieu jusque dans le titre, si mon souvenir est exact, et je n'apprécie pas trop la science-fiction. Ma sexualité étant ce qu'elle est, ses yeux bleus m'ont aussi laissé de marbre, ce qui rejoint la fine remarque de Luchini "Vous avez dû en faire couiner, des nanas, avec des yeux pareils !". Pour Djoni, j'ai dit ailleurs ce que j'en pensais, c'est un excellent interprète charismatique, point-barre. Tout le reste autour, c'était la machine-holliday qui s'en chargeait et son oncle Lee qui tenait la barre. Les meilleurs auteurs ont travaillé pour lui et le résultat était toujours parfait. Leurs chansons, leurs livres sont toujours là, accessibles, je ne vois pas pourquoi je pourrais ressentir un manque ?
RépondreSupprimerMoi tout ce que je sais c'est que je ressentais un gros manque et que tu viens de le combler. :-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Mais la voix et la gueule, mon Chou.
SupprimerVoila ce qui va manquer. Le soir que notre Zef m'a fait écouter pour la première fois Johnny qui chantait le chant des partisans, j' ai bu plus que de raison en écoutant à nouveau, et puis je suis rentré en souhaitant que la maréchaussée regarde la télé et une fois arrivé, j'ai écouté les autres versions de ma discothèque.
J'ai trouvé qu'il y avait sa place.
Mes respects à la Celle.
bof < Le chant des pastissants ? M'étonne pas que ça t'ait plu !
Supprimer@Bof
SupprimerIl est entré dans la légende, c'est certain...
Mais pourquoi être enterré si loin ?
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Ca va trier sérieusement les fans qui vont défiler sur sa tombe... Il n'aura que du beau linge capable de mettre quelques milliers d'euros pour ça. Une autre façon de voir R.I.P....
SupprimerEt de booster le tourisme de Saint Barth...
Cépafo !
SupprimerOu une façon de préserver un peu d'intimité dans le recueillement... Histoire d'éviter une tombe grillagée façon Jim Morrison au Père Lachaise?
SupprimerIl me semble qu'à la place de sa femme, j'aurais fait le même choix.
J'ai une autre vision de la chose.
SupprimerJohnny a eu une période hippie.
Visiblement il était aussi écolo.
S'il avait été enterré dans un cimetière parisien ou français, les centaines de milliers de visiteurs auraient tant piétinné les allées du cimetière qu'ils auraient probablement provoqué des dégâts terribles que je n'ose même pas évoquer ici sur ce blog de haute tenue, à moins de bétonner les allées. De plus, il faut imaginer des centaines de milliers de moteurs thermiques des fans se rendant sur la tombe, pétaradant sur les routes et autoroutes et évaluer l'impact sur l'environnement.
Alors qu'une tombe là bas, c'est parfaitement écolo: un avion de temps en temps, donc certainement beaucoup moins de pollution générée, quelques visiteurs pouvant marcher peinardement sur une allée de graviers, voire même une allée nature, herborée seulement.
Sur ce, je vais chercher du bois pour maintenir le feu.
Et je vais en boire un à sa mémoire.
@La baladine
SupprimerC'est un argument qui s'entend. ;-)
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@Bof
SupprimerJe n'avais pas envisagé la chose comme ça, mais c'est vrai que tu me convaincs.
Sur un plan écologique, il n'y a pas photo...
Merci pour petit Bof qui es si mignon pour ce long développement bien argumenté.
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Je viens de regarder une vidéo de michel Drucker, ses larmes. il est sincère, ces Mecs ont une activité professionnelle, personnelle absolument extraordinaire faites de tombereaux de fric, de paillettes et d'applaudissements ce qui ne leur enlève en rien d'avoir un coeur et de nous l'ouvrir.
RépondreSupprimerEric
Oui ses larmes m'ont beaucoup émue, et même bouleversée. Sans doute parce que je les ai senties complètement vraies.
SupprimerC'est quand même dingue de vivre dans un mode où on se pose la question de la sincérité des larmes...
Quand on y pense c'est énorme.
C'est tellement mystérieux, le pays des larmes.... ;-)
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Je n'étais pas fan du chanteur, mais je reconnais son immense charisme ...et de l'écrivain, je connais surtout les apparitions télévisées (ah, les émissions d'Apostrophes !)
RépondreSupprimerJe l'avoue en toute franchise : je n'ai jamais acheté un CD de Johnny ni un livre de Jean d'O....
Oui, mais, voilà, ils faisaient tous deux partie du "paysage médiatique" et ils avaient tous deux "l'envie de donner envie"...ainsi qu'une certaine générosité devant les autres et devant la vie...alors, ils ne laissaient personne indifférent. C'est pour ça, sans doute, que beaucoup ont aujourd'hui un pincement au coeur.
Avec eux, c'est un peu de "joie spontanée" qui s'en va...
Et la joie n'est ni de droite ni de gauche...
Tout cela m'a d'ailleurs inspiré, cet aprem, un petit hommage (bien plus "léger" que le tien) à ces deux-là...hommage lipogrammatique, bien sûr.
J'aurais bien aimé qu'il y eût un peu plus de temps entre ces deux envols...
SupprimerMais la mort se moque de nous laisser du temps...
:-)
Tout ce tapage est très surfait, pour Dick River, on n'en avait pas fait tant que ça...
RépondreSupprimerMolto baci
Bon en même temps, il est un petit peu toujours pas mort... :-)
SupprimerEt comment va richard Antony, vous avez des nouvelles ?
SupprimerBleck
Aux dernières nouvelles, il entend pisser le chien.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Je faisais juste allusion à ce "mot" de Santini lors du décès de Mitterrand...
Supprimer"Il me semble qu'on n'en avait pas fait autant que ça avec Giscard."
Baci Car mia
Ta grande culture historico-socio-politique m'étonnera toujours ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Oui on peut les aimer l'un et l'autre et je les aimais en des façons bien différentes! Deux talents, deux envies de vivre et deux élégances aussi!
RépondreSupprimerTout à fait Alezandro. Elle est la, la prodigieuse diversité humaine...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
On ne peut pas toujours aimer que des gens de gauche. Les gens de gauche ont des qualités et peut-être des défauts détestables. On peut aimer des gens... Qui sont de droite, et ne pas être d'accord avec certaines de leurs opinions. Enfin, les aimer pour certains aspects de leur personnalité. Ou de leur oeuvre quand ce sont des artistes (ou des écrivains). Ca, je peux très bien le comprendre.
RépondreSupprimerJe ne raffolais pas de Johnny Hallyday, pour un tas de raisons, disons qu'il n'était pas dans mes chanteurs préférés, mais cela n'ôte rien à ce qu'il a apporté au rock en France, aux artistes, à son public et à son public de fans. J'ai du mal à comprendre certains désespoirs violents, soit parce que j'ai eu trop de deuils personnels récemment, soit parce que ce n'est pas dans ma nature...
Disons qu'en général, je pense que les médias en font beaucoup. Et certains médias plus que d'autres. Mais bon, c'est comme ça pour d'autres choses aussi.
J'ai quand même regardé un peu les funérailles aux deux JT (rtl et télé nationale), j'ai été sensible au témoignage de quelqu'un comme Line Renaud, née tout de même en 1928, et de Philippe Labro, pour certaines raisons.
Je n'ai pas beaucoup pâti de tout ce que les médias ont montré parce que je n'ai pas beaucoup regardé. Enfin, j'ai été beaucoup plus sévère, dans ma jeunesse, envers quelqu'un comme CloClo, et pourtant, j'ai un jour acheté une compilation de ses chansons (beaucoup plus tard).
Et puis, si toi tu l'as aimé, et si tu es triste de cette page qui se tourne, eh bien, je compatis avec toi, certainement par sympathie envers toi.
Tu as tout dit et très bien exprimé, Pivoine, dans la mesure et le bon sens.
Supprimerje n'ai rien à rajouter, si ce n'est, encore une fois, que les étiquettes empêchent souvent de voir la vraie valeur des personnes. Et l'émotion qu'elles peuvent nous procurer.
Tues gentille de compatir.
Ma tristesse était surtout une nostalgie de voir se tourner deux pages importantes du paysage français.
Mais ce n'était pas le même sentiment pour d'Ormesson, qui représentait surtout la littérature, l'élégance et la brillance intellectuelle, et Johnny qui représentait ma fièvre de jeunesse...
La chanson "j'ai un problème" qu'il a chantée avec Sylvie Vartan, fait rejaillir des que je l'entends des souvenirs tellement précis que j'en ai des frissons à chaque fois...
Merci pour ton long témoignage ma Pivoine.
Toi au moins, tu ne me dis pas "il y a trop de commentaires, alors je n'ai rien à dire"...
Bisous sincères et célestes
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Ah! C'est vrai que je peux tomber dans la redite, mais tant pis... C'est bien de se manifester je crois. Et en général, je lis tous les commentaires - mais après avoir écrit le mien pour ne pas être influencée. Mais je les parcours parce qu'il y a parfois des choses très intéressantes. Bon, je vais aller écouter cette chanson pour me faire une idée.
SupprimerDe toute façon, on l'entendra encore, c'est sûr...
Pivoine, tout comme toi je ne lis pas les commentaires avant d'écrire le mien pour plusieurs raisons d'abord parce que j'ai quelques occupations dans le civil et qu'ici il y a un certain travail de lecture et puis parce que je souhaite rester le plus sincère possible. J'ai très souvent l'envie de "sur-commenter" ou plutôt sous-commenter après avoir pris connaissance évidemment du com' mais rarement ici et je ne m'explique pas toujours pourquoi.
SupprimerBleck
@Pivoine et Bleck
SupprimerJe ne vois que du positif à recevoir des remarques sur ce que l'on écrit. Quand elles sont positives elles font du bien au coeur, quand elles sont négatives, elles m'obligent à me reconsidérer, à accepter la différence de point de vue ou à m'endurcir.
Quant à la chanson, c'est juste son évocation qui me rappelle des souvenirs, pas le sens profond du texte (qui n'est quand même pas du Kierkegaard !...quoique...)
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Que du positif, je vous dis !
Je fais partie de ceux qui jaugent la pile des commentaires avant d'intervenir. Généralement je les lis tous et si je constate que je n'ai rien de nouveau à apporter, je m'abstiens. Dans le cas contraire j'apporte ma contribution, en particulier si je me sens concerné, touché, ému, bouleversé. Il y a aussi ce que j'appelle "résonance", qui peut entrer en jeu et me donner envie d'en faire part.
SupprimerLà, par exemple, je considérais n'avoir rien à apporter... jusqu'à ce que je lise cette intervention sur les commentateurs, qui m'a titillé :)
Tu parlais de quelle intervention, Pierre ? La mienne?
Supprimer:-)
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Oui, je parlais de la tienne, par rapport à ceux qui ne commentent pas quand il y a déjà beaucoup de commentaires ;)
SupprimerMais je faisais aussi suite à ce que disaient Pivoine et Bleck.
Je ne pensais pas à toi, en disant cela. Tu ne m'as jamais dit crûment: "il y a trop de commentaires, ça ne sert à rien que je commente"
SupprimerMais puisque tu me donnes l'occasion d'en parler, je voudrais te dire ( ou te redire) que cette phrase, prononcée par certains blogueurs qui d'ailleurs ne sont plus jamais revenus, m'a toujours "titillée" aussi, pour reprendre ton mot.
C'est un peu comme si l'on décidait que les réponses sont pesées et calibrées à l'avance, et que passé un certain nombre, les autres ne sont plus recevables.
Cela dénote une conception assez bizarre de l'expression personnelle, puisque cela fait en quelque sorte abstraction de la diversité prodigieuse des êtres humains, et de la liberté d'expression..
Et cela implique qu'il y aurait aussi des stéréotypes de réponses, desquels on n'aurait pas le droit de s'écarter .
Je suis à cent lieues de cette conception.
Je pense que chacun a le droit de s'exprimer, en tenant compte (ou pas) de ce que les autres ont dit avant lui. J'accorde une importance égale à tous les commentateurs, et j'essaie de ne laisser aucun commentaire sans réponse. Je suis pour un dialogue, étoffé et riche des mille nuances qui font l'attrait d'une conversation.
Chacun apporte sa pierre (sans jeu de mots) disons son grain de sel ou de sable, à l'édifice, et m'écrire en privé pour me dire qu'on a rien à dire, qu'on pense que son commentaire ne servira à rien, parce que de toutes façons j'en ai déjà bien assez, c'est cela que je trouve vraiment désolant.
Je conçois qu'on n'ait pas envie de réagir à tel ou tel sujet, mais à ce moment-là, pourquoi me le dire ?
Voilà, mon cher Pierre, ce que m'inspire ta remarque. Je ne sais pas si j'ai été très claire...
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Mes quelques phrases auront au moins eu l'utilité de te permettre d'apporter des précisions, ce dont je te remercie :)
SupprimerLa question du "trop" ne s'est jamais posée pour moi : il n'y a pas un nombre au delà duquel tout nouveau commentaire deviendrait inopportun. J'ai d'ailleurs sur mon blog un fil de commentaires qui démontre que je mets aucune limite au nombre. Par contre la question du "beaucoup" peut jouer un rôle, comme je l'ai expliqué plus haut. La différence, c'est que le "trop" veut quantifier subjectivement de façon absolue, là où le "beaucoup" demeure dans une variabilité subjective et assumée :)
Ce que j'aime lire dans la profusion des commentaires chez toi (car oui, ils profusent, à n'en pas douter !), c'est précisément cette prodigieuse diversité dont tu parles. On retrouve des styles, des particularités, on devine des accointances... et on peut aussi être surpris par l'inattendu.
Pour te titiller encore un peu, j'ai des doute sur le fait que tu accorderais réellement une importance égale à tous les commentateurs. Que tu répondes à chacun de façon tout à fait personnelle, c'est un fait, et cela t'honore. En ce sens il y a équité. Mais tu crois vraiment que l'importance de chacun est égale en ton coeur ? Personne connu de longue date ou nouvel arrivant, ce serait égal ? Bon, je n'insiste pas, je ne voudrais pas te mettre mal à l'aise ;)
Là où je te rejoins totalement c'est sur la qualité du dialogue et l'attrait de la conversation :)
Et je partage ta désolation à propos des remarques un peu acerbes qui te sont adressées.
Oui, tu as été très claire. Encore merci pour ce développement :)
La question fondamentale que tu poses ne me met pas mal à l'aise, car sa réponse, je pense, semblera évidente à chacun. Evidemment qu'un blogueur qui vient depuis cinq ou dix ans et un nouvel arrivant n'ont pas la même importance pour moi...c'est un peu comme si tu disais que tes enfants ont la même importance pour toi que les illustres inconnus de l'autre bout de la ville...
SupprimerCe que j'ai simplement voulu dire (car on parlait de commentaires) c'est que je ne me dis jamais, à priori, que tel ou tel commentateur n'est pas important, et ne vaut pas la peine d'avoir une réponse.
Pour moi, chaque être humain qui prend la peine de commenter mérite au moins le respect d'une réponse. Ce serait pour moi comme ne pas dire "bonjour" une question de respect.
Et chaque nouveau commentateur est un commentateur fidèle en puissance.
Mais tout le monde ne le devient pas...Il y a des étoiles filantes aussi sur ce blog...
Après s'il se trouve que la personne est vraiment mal intentionnée (c'est arrivé, comme tu le sais) ou si ce qu'elle dit tient nettement de l'intervention du "troll" évidemment que je prendrai moins de gants.
La meilleure preuve que certains commentateurs comptent beaucoup pour moi, c'est que je m'inquiète quand ils ne se manifestent pas sur plusieurs billets. Je crois pouvoir affirmer que tu en fais partie, et je me réjouis que tu sois venu, titillé par un sujet qui a légèrement dévié du billet. mais c'est aussi cela que j'aime.
Bisous
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Je suis dans l'émotion du départ de l'un comme de l'autre, admirative des empreintes laissées par leur passage sur terre.
RépondreSupprimerJe te comprends ma Chinou.
SupprimerL'émotion est le langage du coeur. Et Je sais que tu le possèdes à fond.
Bisous émus ma Chinou
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Et comme tu as raison de revendiquer d'aimer qui te plait !
RépondreSupprimerA jamais gravés dans nos coeurs Johnny et Jean.
Il me semble que ce devrait-être la seule chose qui nous émeuve...
SupprimerBisous chère eMmA
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Bonsoir Célestine,
RépondreSupprimerC'est un très bon article que je lis là, et très intelligent de surcroît !
un article plein d'émotions et d'amour et qui respire le vrai...
RépondreSupprimerBienvenue à vous, Biche* et Bernieshoot.
SupprimerJe vous ajoute à mon totem avec plaisir.
Et merci pour votre petit mot.
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moi aussi je les aimais, et heureusement que la politique n'a rien à voir là dedans.... Tu as su trouver les mots qui honorent les deux ! merci
RépondreSupprimerMerci Mel. Tu as bien résumé les choses.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Comme c'est gauche d'être maladroite. Jmt
RépondreSupprimer
SupprimerJ'aimerais avoir un message un peu positif à vous transmettre. Je n'en ai pas.
Est-ce que deux messages négatifs ça vous irait ?
W. Allen
Ah si vous me prenez par les sentiments ! Oui (mais quelle était la question?) ça me va.
Supprimerps : je note que vous n'osez pas m'affubler de l'étoile finale qui ponctue vos écrits. Ostracisme ou excès de délicatesse ?...
C'est plus prosaïque que cela cher ami...
SupprimerC'est juste que je ne les ai pas à disposition sur mon téléphone...
Je répare cette erreur technique tout de suite !
Bien à vous
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voilà c'est ça! seul compte l'amour que l'on éprouve! le reste n'a aucun sens
RépondreSupprimerParfaitement résumé en une phrase
SupprimerDe l'amûûûr, de l'amûûûr, de l'amûûûr ! comme disait Johnny ...
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