Cher Papa
Hier, si tu savais comme, d'un coup, tu t'es mis à me manquer ! Ça te prend sans crier gare, ces choses-là. Without shouting station, comme tu disais en te marrant.
Tes grandes mains larges semées d'étoiles brunes, et ton cou épais dans lequel, petite, j'enfouissais mes chagrins. Et tes grandes chemises à carreaux, ton vieux survêt' bleu marine et tes pantoufles qui faisaient traîner ton pas.
J'avais peur d'avoir oublié ta voix, alors je me la suis remémorée dans le silence du soir et cela a fait jaillir mes larmes. Elles étaient chaudes et salées comme la mer de juillet à Villefranche, tu te souviens ?
Tu te demandes sans doute comment va le monde depuis ton départ. Si tu parles du monde avec un grand M tout cabossé, je préfère te le dire tout de suite, il ne va pas bien. La folie des hommes est toujours là et elle n'a pas de limites. Ça m'escagasse le tempérament rien que d'en parler, tiens.
Mais je peux te donner de bonnes nouvelles de notre petit monde, celui dont mes deux bras tendus font l'horizon, et le ciel.
Maman a enfin trouvé la paix dans son nouveau havre, environnée de calme et de tendresse. Elle parle souvent de toi. Elle regarde tes photos. Ses cheveux lui font une couronne qui n'a jamais été aussi blanche. Et ses démons se sont éloignés, quel soulagement ! C'était tellement une déchirure de la voir comme ça, agitée comme un roseau tremblant de stupeur et se cognant à des murs d'épouvante.
Le jardin, ton jardin, vibre encore de ton pas. Rien n'a changé. J'ai laissé tes outils dans le cabanon, sous de belles ronces couvertes de mûres bleues. Les tomates et les haricots ont un peu moins donné, cette année. Pourtant, il a fait très chaud, peut être un peu trop...Mais les roses t'ont fait honneur, tu les aurais vues au coeur de juin, faire des minauderies aux premiers rayons de l'aube empaquetés de brume !
Par contre, le lézard vert n'est plus revenu. Je crois qu'il s'est vexé de ne plus te voir.
On a vendu ton carrosse à un moustachu de l'autre vallée, au-delà du col des tempêtes. Il a dit qu'il en prendrait soin.
A la maison, il faudra que l'on repeigne le débord de toit, les planches de rive et les cache-moineaux avant qu'ils ne s'abîment au vent d'hiver. Ah, et puis on a dû changer la chaudière aussi. Et couper l'ampelopsis qui devenait envahissant.
Ton banc est toujours là, sous le tilleul.
Tes huit petits-enfants, tes petites graines, s'égayent aux six coins de l'hexagone et embellissent de jour en jour, solides comme des rejetons de saules. Ils ont tous ton humour décapant et ton optimisme. Tu peux être fier.
Et moi, dois-tu penser ?
Moi, ton petit soldat de plume, je suis toujours sur le pont, à contempler le rafiot de la vie filer sous le ballet des étoiles filantes. Je me sens l'âme d'un capitaine, puisque tu m'en as confié la tâche. J'ai l'habitude tu sais. Ça ne me change guère du paquebot rempli de mioches que je pilotais naguère.
Mais ce soir encore, roulée par la houle écumante et glacée de novembre, je pense à toi, et tu me manques au fond de la gorge.
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Ils sont toujours là ceux qui nous manquent, alors on leur parle au présent.
RépondreSupprimerL'âme de ton papa est devenue intemporelle et il faut apprendre une nouvelle façon de le voir, le sentir et lui parler. C'est si subtil que si on peut douter de la communication, elle est là, dans les fichiers cachés de ton âme.
C'est là un bel hommage que tu fais à ton papa, mais le plus beau, le plus réussi que tu lui fais, c'est de le perpétuer par ce que tu es.
Ti bacio Sorellita
J'essaie de toutes mes forces de perpétuer ce que je suis, pas toujours facile, bien sûr, parfois le sol se dérobe sous nos convictions et l'on a l'impression que l'on ne sait plus qui l'on est.
SupprimerCe qui est certain, c'est qu'écrire cette lettre et lui parler m'a fait un bien fou, et a chassé le spleen.
Merci d'être qui tu es, toi aussi, Blutchy. Merci d'être toi.
Ti bacio forte
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oui c'est comme ça, des envies soudaines de grande conversation avec le papa disparu.
RépondreSupprimerBises Célestine
Tout à fait. On ne sait pas pourquoi, comment cela vient, mais à un moment on se retrouve en face de soi-même et l'on sent un grand manque, parce qu'à ce moment précis, on aurait une question à lui poser...
SupprimerEt toi, papa, tu aurais fait comment ?
Il reste un phare, même éteint.
Bises chère Adrienne
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Moi ? Un phare éteint ? Allons, ma fille ! Tu as bien perçu que désormais je brillais définitivement au fond de toi. La lumière que j'espère demeurer est là pour toujours. Et puis à l'occasion, comme il n'y a pas si longtemps, je donne un coup de corne de brume, parce que je te vois quelque peu dans le brouillard. Alors tu viens près de moi me murmurer comment va le monde et toi dans celui-ci. Tu sais que j'ai toujours été fier de toi, de tes écrits si beaux et si évocateurs que je lis en direct dans ton âme.
SupprimerBon, et si tu me grattais un peu de Brassens sur ta guitare ?
Oui bien sûr, je voulais dire que tu étais éteint pour les autres, mais pas pour moi, c'est certain.
SupprimerOui c'est une bonne idée, ça, papa. Je vais te gratter un peu de Brassens.
Parce qu'Alain, là, il est en train de m'humidifier les yeux... ;-)
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Un billet très émouvant...♥♥
RépondreSupprimergros bisous Célestine
♥♥
SupprimerMerci de l'avoir lu avec ces yeux-là.
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On aurait tant aimé rester simple matelot.
RépondreSupprimerEh oui...mais la relève doit être assurée pour que le vaisseau ne se fracasse pas sur les récifs de la vie...
SupprimerMerci de ton passage, ah oui ! ;-)
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Je te comprends ma chère Célestine... je ressens la même chose pour mes disparus, mais ne parviens pas à mettre en mots cette belle lettre, cette solitude qui tout d'un coup envahit corps et âme, ce manque, même si la fenêtre demeure ouverte,.. ton coeur à toi est généreux Céleste et étend sa main attentive à l'instant suspendu. L'arbre est tombé mais ses faines grandissent et prolongent la vie dans ton émotion si bien exprimée dans votre continuation vigilante.
RépondreSupprimerMerci de donner à ce dimanche matin une essence toute vibrante qui respire un amour fort.
BISOU.
Den
Et tu dis que tu n'as pas les mots ?
SupprimerTu dis souvent, trop souvent que tu n'as pas les mots. Alors que tout prouve au contraire que tu les as, qu'ils sont prêts, et que seule la démarche d'amorcer la lettre te manque.
Pudeur, sans doute ? ou timidité ?
Tu peux le faire, Den. j'en suis intimement persuadée.
merci pour cette « essence toute vibrante » c'est tellement bien dit
Beau dimanche, je t'embrasse en étoiles
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Le facteur sonne toujours deux fois
RépondreSupprimerBeau film !
SupprimerSi tu veux dire que l'on n'échappe pas à son destin, alors oui, sans doute...
Sinon, je ne vois pas ce que veut dire ce commentaire sibyllin. ;-)
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si byllin...
Supprimerou sept ?
Si Byllin m'était conté..
SupprimerSi Bi l'un, alors Bi l'autre... ;)
SupprimerL’absence de curiosité nuit gravement à l'intelligence. Sinon c'est bien écrit, comme d'habitude. Limpide, soigné, lisse et sans aspérité. Insaisissable et consensuel et pas du tout sibyllin du coup. Encore bravo
SupprimerAh c'est pas du Virginie Despentes, je l'admets...
SupprimerC'est que du Célestine pur jus. ;-)
Pas ta came donc si je saisis bien...
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Si, si! C'est propre. Sur ce sujet on peux difficilement faire aussi bien. A voir!
SupprimerAh si tu le dis. j'avais l'impression d'une légère ironie dans tes propos...
SupprimerEt sur ce sujet, comme tu dis, ça me grattouille un peu...
Biz
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Non pas d'ironie je respecte ton travail, qui est colossal et ton émotion, qui est digne. Mais j'aime bien aller jusqu'à l'os. Il me faut des têtes au bout d'une pique quitte à inventer la réalité car les gens heureux n'ont pas d'histoire. Le docu drama c'est pas ma came
SupprimerEt parler à mon père c'est du docu drama ?
SupprimerInventer la réalité, en tout cas, est un joli oxymore... En fait tu veux dire que tu t'inventes une vie pour ne pas avoir l'air trop heureux ? Pourquoi pas...Mais moi, j'ai toujours cru que tu étais sincère et que tu racontais ta vraie vie...
Pour moi écrire n'est pas décrire.La réalité est une fleur qui ne pousserait pas sans l'engrais de l'imaginaire
SupprimerTu as raison. C'est joli, cette image horticole.
SupprimerJe n'ai pas accès à ton dernier texte : "Polar"
SupprimerUn grand merci pour ce texte très émouvant, parce qu'on s'y retrouve mais pas seulement ... Vrai, tendre, pudique ...
RépondreSupprimerLoïc
Merci à toi pour ce commentaire vrai également, Loïc.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Moi qui suit née de père inconnu, comme j'aurais voulu écrire une lettre aussi émouvante qui me fait pleurer d'émotion, et je n'ai pas su donner à mes enfants un tel père.
RépondreSupprimerMerci.
L'image du père ne s'est pas inscrite dans ton modèle mental, rien d'étonnant alors à ce que l'histoire se répète.
SupprimerMais il existe des thérapies familiales appelées constellations, qui essaient d'enrayer la fatalité de certains événements répétitifs, et qui donne une vraie chance à la rupture du cercle vicieux.
je t'embrasse mamily
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C'est une magnifique lettre, vibrante du manque et aussi de la joie d'avoir trouvé un petit tunnel entre vous deux... La lettre, le bavardage, les choses qui continuent...
RépondreSupprimerCe manque revient fouetter à l'improviste, ne s'émousse pas. Je vois encore cette lettre de ma mère, il y a 14 ans sans doute, qui commençait par "Bon papa aurait cent ans ce jour". Elle continuait de penser à ses anniversaires 40 ans après sa mort...
Ton papa a reçu une bien belle lettre !
Quelle belle image que celle de ce petit tunnel...Tu as toujours de douces métaphores, edmée, c'est là que se niche ton talent d'écrivaine.
SupprimerJe l'imagine, tel le tunnel d'Alice, planqué au fond du jardin, sous une racine du tilleul...
Et j'entends les fous-rires furtifs de mon père faire écho aux miens.
Merci ma sorellita
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Superbe.
RépondreSupprimerEric
Ben alors ... merci !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Un peu, que c'est moi, oui !
Supprimer(un prénom pour le dire)
Bleck
Ce n'était pas dans tes habitudes, voilà tout ...
Supprimer(Je dirais même plus: quatre lettres pour le dire) ;-)
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Chère Céleste,
RépondreSupprimerTu sais bien que je partage avec toi le souci d'une mère dans un horizon différent du nôtre et plus restreint.
J'ai comme toi le vague à l'âme s'agissant de mon père. Mais son départ est plus ancien et je m'y suis fait petit à petit.
J'avoue cependant l'avoir sollicité à mon aide il y a peu dans ce dialogue encore compliqué avec MAGUY son épouse et notre mère.
Tu me remplis de joie pour toi qui as su adresser ce texte émouvant à ton père. Et par toi je sais désormais qu'un jour je serai à mon tour en possibilité de rassurer Raymond sur le moral de Maguy
Bises amicales et solidaires
J'en suis heureuse pour toi, cher Petrus.
SupprimerCe que la vie m'a appris, c'est que les choses s'arrangent toujours. Je le tiens de mon père, cette maxime ultra énergisante, mieux qu'une cure de ginseng ou de pro-biotiques.
Même la mort n'est pas si grave, quand elle est naturelle et le terme d'une vie bien remplie.
Bises de même
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Rechute de mélancolie, détresse orpheline au goût de sel... Ma Céleste, je sais qu'on croit porter en soi un creux béant et définitif, mais, aussi vrai que ton papa se dissimule derrière le front des huit jeunes pousses qui feront le monde de demain, un jour, ce manque au fond de ta gorge muera en plein, un plein chaud, bienfaisant, rayonnant comme un soleil, là, au creux de toi. L'amour d'un père ne meurt jamais, il t'accompagne.
RépondreSupprimerBaisers émus, baisers tout doux
Le creux est béant et définitif, c'est vrai, comme un cratère. Mais l'eau du temps qui passe le transformé en un lac de montagne qui se remplit chaque jour d'eau fraîche et neuve, celle des bonnes nouvelles que j'annonce à mon père, la vie qui continue, et le cratère douloureux a maintenant des bords doux et gazonnés.
SupprimerMerci ♥︎
Du haut de la passerelle des officiers, ton Papa veille toujours, il te dit :"tiens bon la barre matelot"... Mon petit soldat. ;-D
RépondreSupprimerUn jour après m'avoir lue, il m'a dit : Il y a les petits soldats de plomb, toi tu es un petit soldat de plume.
SupprimerC'était tellement bien trouvé...Je me suis dit qu'il aurait sûrement su écrire, lui aussi.
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Encore une fois, je suis en accord avec zeu Blutchy, on doit avoir des points communs tous les deux !
RépondreSupprimerJe ressens moins ce manque car mes parents sont partis il y a bien longtemps et j'ai dû apprendre à faire avec, mais que pourrais-je dire de plus que Blutc, d'autre que ma compréhension et ma compassion ?
De tout coeur avec toi !
;o))
On n'a besoin que de ces deux choses. Compréhension et compassion...
SupprimerAlors merci.
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Juste ciel, voilà le "h" de Blutch ! Je m'en voudrais d'écorcher le nom de ce charmant personnage !
RépondreSupprimer;oD
A oui, c'est orrible d'oublier les H.
SupprimerBlutc sans son H, autant canter une canson ou catouiller un cat.
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Pourtant, ça ne devrait pas être andicapant pour un non-violent de manquer de H...
Supprimeroui, mais à condition de ne pas de cauffer au bois.
@ Chandide
Voulais-tu changer ton pseudo pour me piquer mon H ?
Baci à la Taulière et accolade à l'Ilien
Mdr !
Supprimer@Blutch : ben non, quelle idée ? Ca voudrait plus rien dire et ça ne serait plus moi !
SupprimerC'était de l'humour blutchien, et ça m'a fait beaucoup rire ! ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
:-D
Supprimer😊
SupprimerVoilà que je t'aurais refilé mon virus, tu te mets à dégoiser-dab. Bah, t'inquiètes c'est signe de santé. Celle qui fait que la mort, plus têtue qu'une anesse, a tort de vouloir croire qu'elle arrête la vie.Moi ça fait 48 ans que je discute avec mon mien parti beaucoup trop tôt.De quoi te donner un motif de croire mes délires.
RépondreSupprimerTienss-toi bien au chaud de lui, c'est un lieu sûr dans ce qui fout le camp de partout. Note que je m'ajoute à la séance d'attraction de notre cinéma de quartier. Du noir et blanc sur les crans, mais putain de dieu, quelle couleur sans frime not'ciné ma Douce, mon Brin de Vent, ma Céleste.
Je sais, mon zoizo, t'es assis au bord du lit, comme je faisais avec lui quand j'étais petite, et je pose ma tête sur tes genoux, et la douceur et l'enfance tapissent les murs de la chambre comme dans un rêve.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Des larmes aux coins de mes yeux.
RépondreSupprimerUn hommage vibrant qui me touche en plein cœur.
Très ému, bouleversé en lisant tes mots plein de tendresse.
C'est beau.
Bises en partage.
Redirai-je jamais assez combien les larmes d'un homme, sans doute parce qu'on les empêche de couler depuis des millénaires, m'émeuvent au plus haut point.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Oh, Célestine, qu'il est beau ton écrit ! Ta lettre est sublime et émouvante. Tu manies superbement les mots. Sais-tu que si tu brûles ta lettre, elle ira rejoindre celui qui fut ton père dans un tourbillon vibratoire qui touchera son âme au plus profond. C'est ce que je fais depuis que je suis toute petite. J'y crois, et ça marche !
RépondreSupprimerBon dimanche ! Et moi, je glisse un bonbon de miel au fond de ta gorge pour qu'elle guérisse de sa peine. Grandes bises !
Il faudrait alors que je l'imprime, car je ne me vois pas brûler mon ordinateur ...
SupprimerJe crois à ces gestes symboliques, c'est étonnant que tu me parles de cela, à l'instant je lis la lettre dune amie partie à Dakar et qui m'explique qu'elle a trouvé sa thérapie dans la peinture, et qu'à la fin, quand elle a guéri du cancer, elle a brûlé tous ses tableaux pour clore la thérapie.
merci pour ton enthousiasme très empathique. J'apprécie le bonbon au miel.
Kisses
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Le mois de novembre est un mois triste, il ravive les blessures, le temps n'a pas encore fait son œuvre, celui où nos morts nous accompagnent et vivent en nous.
RépondreSupprimerC'est vrai, cela ne fait qu'un an qu'il est parti, il me faudra encore un peu de temps, mais les crises de manque s'espacent...Et novembre, oui, je te l'accorde, ça n'aide pas.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
si beau, si triste, si plein d'amour, (et si tu disais "radeau " de la vie plutôt que rafiot ? ) -cela me fait penser au poème de Phileas Lebesgue que tu connais sans doute (en son entier ici
RépondreSupprimerhttp://eperluette.over-blog.com/article-bonne-fetes-mamans-74736871.html )
"Tu n’es plus là, ma mère. Et pourtant je respire
ton souffle d’ans l’haleine agreste des lys blancs.
Dans les roses du seuil, je revois ton sourire.
Ce vieux jardin, où jusqu’au bout tes bras tremblants
voulurent promener le sarcloir ou la bêche,
où l’on pouvait te voir chaque soir à la fraiche
patiemment penchée, ah comme il est encore
tout plein de ta présence et de ton calme effort !"
Radeau, rafiot...l'idée est que ça n'est pas bien solide tout ça...tout peut basculer d'une minute à l'autre et pas grand chose de stable dans ce voyage beau et absurde qu'on appelle la vie...
SupprimerLe poème dont tu nous offres un extrait est magnifique, en effet.
Je vais aller le lire dans son entier.
Les roses, le jardin, et toutes ces choses qui parlent encore si fort de sa présence...
Je n'ai pas encore pu rouvrir son armoire à vêtements.
Son odeur est toujours sur ses pulls.
Merci emma.
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ça dépend de l'idée que tu te fais du destin, le radeau se laisse porter par la vague, le rafiot est déglingué et rafistolé par les hommes
SupprimerDéglinguée et rafistolée par les hommes ? Alors je pense que je vais garder rafiot... :-)
SupprimerBonjour Célestine, ta lettre pour ton cher papa est merveilleuse et en la lisant, j'ai ressenti une grande émotion. Je crois bien que ton papa a souri en lisant tes mots par-dessus ton épaule depuis sa petite étoile tout là-haut. Tes mots m'ont beaucoup ému.
RépondreSupprimerDe tout coeur avec toi chère Célestine.
Bisous ♥
Tu as une grande sensibilité, Denise, et tes propos ne m'étonnent pas.
SupprimerOui je crois qu'il a souri.
Merci belle rêveuse
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Quelle belle lettre, tendre, émouvante ! Le facteur du paradis va lui remettre bientôt !
RépondreSupprimerIl est sûrement en week-end comme tous les facteurs...
SupprimerVoire en RTT ^^
Mais je suis sûre qu'il fera sa tournée céleste dès demain. ;-)
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Bonsoir ma Céleste. J'ai lu et relu, ai attendu que ma gorge se desserre, pris mon téléphone et lu ton texte à Papa. Il m'a chargée de te remercier car il connait mes lacunes , et sait très bien, lui le poéte, qu'il n'y a que toi, mon amie, pour exprimer ainsi notre amour pour nos pères respectifs. Puis,j'ai levé les yeux et j'ai vu leur émotion bousculer les nuages du grand paradis blanc.♥♪♥♫♥
RépondreSupprimerJe sais que tu as le numéro et que tu m'avais parlé de m'en faire part...
SupprimerMais en fait, je crois que je préfère écrire. C'est comme cela que je me sens vraiment libre de dire touts ce que je ressens, et je crois qu'il apprécie mon moyen d'expression, certes moins moderne que le téléphone.
mais toi, avec tes simples mots du coeur, tu arrives aussi à me faire pleurer.
♥♪♥♫♥
Bel hommage à ton papa
RépondreSupprimerDirectement de coeur à coeur... ;-)
SupprimerMerci miss
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Dis Célestine, pourquoi tu me fais encore pleurer ?
RépondreSupprimerTant qu'il y aura de l'amour, les roses refleuriront et les belles images flotteront au jardin.
Les jeunes pousses sont dans la joie.
bises émues
Ce sont de belles et bonnes larmes j'en suis sûre. Comme la rosée que l'on cueille sur un pétale de rose, un matin de mai.
SupprimerLes jeunes pousses sont la joie. La plus "vieille" a 31 ans et la plus jeune a 20 mois...
Et entre les deux, La vie, la vie, la vie… comme dit François Morel...
Bises de même
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Mince alors. Beaucoup d'émotion ce soir en lisant tes mots. Et puis non. Pas mince. Non. C'est beau ce que tu écris à ton cher Papa. Et aussi ce que tu dis de ta maman. Nul doute que de là-haut, là-bas ou ailleurs ton Papa a souri de bonheur de voir son capitaine de fille qui vogue sur les vagues de l'existence. Fière et battante, contre vents et marées. Bises affectueuses avec quelques petits flocons tout doux. 😊
RépondreSupprimerJ'aime tes petits flocons tout doux. Ici ce serait plutôt du petit vent tout froid...
SupprimerParler de la météo, c'est ce que l'on a encore trouvé de mieux pour cacher son trouble et son émotion, parce que l'on a toujours l'impression (fausse) que ce n'est pas très bien de les montrer. Peut-être en effet que c'est mieux quand ils affleurent en petits flocons tout doux, plutôt qu'en grosses tempêtes...
Je t'embrasse ma belle alpine.
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Trés émouvant Célestin.
RépondreSupprimerJ'en ai perdu mon ·e· ... ça n'est pourtant pas le moment, en plein débat sur l'écriture inclusive...
Supprimer♥︎
:-) Désolée...
SupprimerMais non, c'était drôle.
SupprimerEt ça m'a permis de trouver comment transcrire le "point-milieu" sur mon clavier...
(maj + alt + F)
·······Bisous ma Suzame·······
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Quel beau texte. Et quelle bonne nouvelle pour votre maman.
RépondreSupprimerOh oui, Mme Chapeau, c'est gentil à vous de le souligner.
SupprimerCela a été très long, la descente en enfer après le départ de mon père et puis la renaissance quand elle est enfin entrée dans la maison de retraite qui l'accueille désormais.
Une longue lutte mais je suis tellement heureuse d'être allée au bout...même si c'est un chemin semé d'embûches.
Belle soirée à vous.
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Transcendantes réminiscences des jours heureux qui n’abolissent néanmoins pas le présent.
RépondreSupprimercomme de coutume, un texte bouleversant.
amitiés
Jak
Tu es adorable, chère Jak.
SupprimerJe ne suis pas bouleversante à chaque fois, mais sans doute le sujet est-il de ceux qui me tiennent particulièrement à coeur.
Amitiés mon amie
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Ohhh Chère Célestine quelle magnifique lettre qui a fait couler mes larmes.
RépondreSupprimerJe te serre fort :)
T'es chou ma Cloudy.
SupprimerJe prends tous les hugs quand je suis dans cet état de fleur de peau.
Et le tien, bien évidemment, qui sort de ton coeur généreux..
Kiss
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Ta lettre m'émeut. Je ne sais pas écrire aux disparus,ni même leur parler,tout juste me les remémorer et encore j'évite autant que possible.
RépondreSupprimerNon pas que je sois sans cœur ou insensible ou encore que je ne veux pas affronter la réalité,c'est simplement que je le ménage le mien de cœur,en évitant d'y penser. Je sais aussi qu'ils sont présents en moi et cela me suffit.
Les années qui ont suivi ont vu quelques retours de spleen semblables au retour de flamme par grand vent,mais le grand vent est aussi une bouffée d’oxygène.
Des tempêtes de la vie, sans faux cols,il en est qui sont plus durs à gravir que d'autres,mais on les surmonte toutes comme eux en ont aussi surmonté.
JJ.Goldman en "parle" très bien,là: https://www.youtube.com/watch?v=3-AoeWZpRGY
Es-tu vraiment sûr que tu ménages ton coeur en ne parlant pas à tes chers disparus ? Peut-être que tu ne perdrais rien à essayer un dialogue ? En tout cas, ce que je peux te dire, c'est qu'écrire cette lettre m'a fait un bien fou. Comme si tout le stress du blues s'était envolé. Comme s'il m'avait rassuré de là où il est. Comme si de parler avec lui rendait moins dure l'absence.
SupprimerOui j'ai écouté en boucle pendant des jours la merveilleuse chanson de JJG
Connais-tu celle-ci ?
Gravir des cols ? Oui, on sent la métaphore cycliste...J'en ai gravi aussi, dans ma jeunesse.
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eh bé! si ce n'est pas une drôle de coïncidence ça!J'ai hésité entre Tu manques,l'absence et confidentiel.https://www.youtube.com/watch?v=22cp_JdWHXE
SupprimerJe la connaissais(aussi),mais ces chansons là me serrent le cœur,alors je ne les écoute quasiment jamais.
En fait,en écrivant "mes souvenirs d'enfant",j'ai consacré une très grande partie à mon père et c'est aussi une façon de leur "parler",à tous les deux.Mais surtout,c'est une façon de le comprendre(je sais,c'est un peu mystérieux,mais je ne peux en parler ici). Dans tous les cas,cela m'a fait,cela me fait beaucoup de bien,vu que je n'ai pas encore terminé.
Oh la la la chanson « confidentiel » c'est vrai qu'elle serre le coeur...quelle merveille...
SupprimerJe te souhaite beaucoup de réussite dans cette thérapie écrite que tu as commencée. ;-)
Merci de ta présence et de ta confiance;
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Houlà!Thérapie? Non,je te rassure,je vais bien;) C'est juste pour le plaisir et en plus,je me fais du bien. Alors,oui,en ce sens,c'est une thérapie,même si je n'aime pas ce mots.
SupprimerMerci pour tes encouragements.
Belle nuit chère Célestine
Le mot thérapie ne veut pas dire que l'on est malade.
SupprimerIl veut effectivement dire que l'on prend soin de soi. Genre thalassothérapie...
Ecris le Terre Happy dans ta tête, et tu l'aimeras davantage...
belle nuit
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Je ne saurai pas dire davantage que quelques mots autour de cette très belle lettre d'amour, mais je voulais te les dire quand même ici :)
RépondreSupprimerBises émues et mutiques
Je suis très touchée que tu sois venu quand même.
SupprimerTu m'aurais manqué.
Bises émues en retour
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Justement entendu ce jour : "le tombeau des disparus est dans le coeur de ceux qui vivent".
RépondreSupprimerTa lettre est la magnifique illustration de ces mots et les tiens sont touchants.
Douce nuit "petit" enfant.Nicmo
Tu as raison, c'est le petit enfant qui s'exprime souvent quand je pense à mon père.
SupprimerCe petit enfant intérieur qui n'en a pas fini de comprendre son enfance, et ce qui l'a amené là où il est...
Merci Nicmo pour ces jolis mots entendus et que tu me retransmets
Bises célestes
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Bonsoir Célestine,
RépondreSupprimerJ'ai connu cela deux fois, avec mon père puis ma mère...
Tu as bien évoqué ce que l'on ressent, un manque qui s'impose parfois sans prévenir...
Bisous,
Mo
Oh, je mesure combien ce doit être difficile de perdre ses deux parents.
SupprimerPour moi qui n'en suis qu'à la moitié du chemin, si j'ose dire, c'est déjà extrêmement dur.
Bisous chère jardinière.
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Comme j'ai pleuré en lisant, avec la belle musique que tu as choisie par dessus.
RépondreSupprimerC'était vraiment émouvant de lui parler comme s'il était simplement parti en voyage.
Bises
Angela
Tu as raison, c'est un peu comme s'il était parti pour un long voyage...
SupprimerMa mère faisait ça quand il était à Blida. En Algérie.
Elle lui racontait les petites choses du quotidien...
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Comme j'aurais aimé écrire ça à mon papa adoptif, lui qui m'a aimé autant que ses propres enfants. Mais nous étions trop pudiques, on ne se disait pas de mots tendres, un regard suffisait. Nous étions trop éloignés géographiquement pour nous dire au revoir, ton départ a été fulgurant, tu étais un homme simple mais un grand homme au coeur immense. Tu me manques mon PAPA
RépondreSupprimersait
C'est émouvant que tu utilises cet espace de commentaire pour adresser ce message à ton père.
SupprimerJ'en suis touchée et honorée.
Reviens quand tu voudras, Mamou.
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Chaque mot écrit dans ta lettre pour ton papa est comme une pépite d'amour posée l'une derrière l'autre sur le sable de la vie. Tu sais qu'il aime entendre ta voix, car tu entends la sienne aussi quand il t'appelle, même parfois, il te sussure à l'oreille pendant que tu dormais. Le temps apaise notre tristesse, mais la mémoire profonde celle qui cogite en notre âme et dandine dans notre coeur, nous rappelle notre être le plus cher, notre premier amour, notre papa, celui qui dès notre premier cri, nos premiers pas nous prend dans ses bras et nous dit des mots d'amour, les plus beaux qui viennent de son coeur de papa heureux. Tu sais faire parler les mots Céleste, tu leur accroches des perles d'amour et tu les soufflettes dans le coeur des êtres qui nous ont toujours chéris. Merci pour ces mots aussi éblouissant que les vagues qui surfent sur nos cœurs. Bises d'amitié.
RépondreSupprimerAh cher poète, les mots dandinent en effet sous ta plume fébrile, et c'est comme un chant, que tes phrases qui s'enchaînent les unes aux autres comme des perles.
SupprimerMerci pour lui, ce père aimé , et pour la joie que j'ai à te lire aujourd'hui.
Je t'embrasse mon ami
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Emouvant hommage... Comme il a dû être heureux d'avoir une fille comme toi...
RépondreSupprimerC'est lui qui m'a appris le bonheur, en fait.
SupprimerC'est à dire de savoir le trouver dans les petites choses simples et de toujours croire à des lendemains.
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Beau texte très émouvant et très vrai. En plus, c'est remarquablement écrit, rempli d'images très fortes.
RépondreSupprimerVenant d'un écrivain, c'est du petit lait ce commentaire...
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Il m'est arrivé souvent au cours de mes pérégrinations sur la toile de croiser des personnes qui témoignaient de leur profond et bel attachement à leur père. Je n'étais pas envieuse ou jalouse, je ressentais juste un sentiment de gâchis en écho à cet amour. Je n'ai pas eu de père aimant et en plus pour achever de le contrarier j'étais une fille! Bref, te lire me laisse entrevoir ce qu'aurait pu être ma vie, la sienne, notre vie, s'il m'avait un peu aimé. Bise
RépondreSupprimerps C'est drôle, j'ai dans mes dossiers, la même photo. Parmi les milliards de photos de la toile, nous avons eu un coup de coeur pour la même image...
Nous avons certainement plus d'un point commun, chère désirée, et cette concordance de nos coups de coeur ne m'étonne pas.
SupprimerJe suis tellement désolée, chaque fois que je lis que quelqu'un n'a pas été aimé par ses parents... A m'en sentir presque coupable d'avoir eu un père aimant.
J'ai tellement vu, dans ma carrière, de ces petits êtres déglingués par le désamour, quémandant de toutes leurs forces un peu de reconnaissance...
Et ce fut tellement un crève-coeur pour mon enfant intérieur, de compatir à cette douleur.
Ça l'est encore aujourd'hui, alors que je lis tes mots.
Je t'embrasse fort
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Les lieux gardent l'empreinte de ceux qui les ont façonnés, habités et aimés. Une lettre magnifique. Bouleversante. Des mots simples qui vont droit au cœur.
RépondreSupprimerBises.
Tout est dit, et si bien dit dans tes quelques mots.
SupprimerOn ne voit bien qu'avec le coeur...
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Ton écriture est trop belle pour que je vienne écrire des bêtises dans ou sous ton journal intime.
RépondreSupprimerPourtant, tes bêtises sont des éclats de rire, des petites perles de bonne humeur, et elles ne sont jamais méchantes.
SupprimerMon père adorait faire des niches, jouer avec les mots et désamorcer en une facétie les petits drames de la vie quotidienne.
Alors ne te prive pas d'être toi-même, mon oncle.
Bisoussss
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La tristesse infinie de la perte... la charge d'une mission que tu assumeras avec cœur et sagesse... Je crois que là-haut ton père est fier de toi (et admiratif sans aucun doute de sa fille aînée tant aimée). Belle fin de journée, chère Célestine, prends toujours bien soin de toi!
RépondreSupprimerEcrire cette lettre m'a apaisé l'âme, et plus que jamais les mots me servent de baume et d'exutoire.
SupprimerNe jamais minimiser sa peine, mais la transcender en la faisant passer par les mots, ou la peinture ou tout autre moyen de l'exprimer, voilà une démarche qui soigne.
Ainsi, tu vois, je fais ce que tu me dis: je prends soin de moi.
Bises étoilées
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Je ne vais pas être très original : ton texte est vraiment très beau, touchant, émouvant. Chacun fait son deuil à son rythme et à sa manière. J'espère que mettre des mots sur tes sentiments t'aura fait du bien. A bientôt.
RépondreSupprimerMais si, tu es original. Car personne n'a dit la même chose que toi.
SupprimerC'est ce que j'expliquais toujours à mes élèves.
Ils étaient trente, et ils avaient trente façons différentes de traiter le même sujet...
Ils étaient tous uniques.
Ça me fait plaisir de te voir, Petit Belge. Tu ne passes pas souvent !
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Un gros bisou Célestine ! Merci pour ton adorable commentaire. Et cette écriture si pure et si fluide. Bonne nuit !
RépondreSupprimerOh merci douce demoiselle !
Supprimergros bisou
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Ton billet me touche beaucoup, Célestine, aussi je m'y arrête. Cette lettre à ton père est si émouvante. Et lorsque tu écris : "tu me manques au fond de la gorge", je pense non pas à mon père, je n'ai pas connu cette belle histoire d'amour que tu as eue avec le tien, mais je pense à mon frère, et à la belle histoire que j'ai eue la chance de vivre avec lui, avant qu'il ne parte, lui aussi, il va y avoir huit ans...
RépondreSupprimerJe ne suis pas bien présente sur la toile actuellement, mais je ne t'oublie pas ma belle.
Je t'embrasse très fort.
Toi aussi, tu me touches, de venir me voir alors que tu es en pause.
SupprimerC'est une jolie marque d'amitié.
Merci de tout coeur, et vivement que tu reviennes...
Je t'embrasse de même, chère belle d'âme.
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Salut Capitaine, ô mon Capitaine !
RépondreSupprimerAu cercle des papas disparus, le tien doit être fier d'inspirer une telle lettre, pleine de grâce et bénie de tendresse filiale.
Je t'embrasse et suis avec toi en pensées.
eMmA
Jolie allusion à un de mes films préférés, et au beau poème de Whitman qui, grâce au film, est sur toutes les lèvres...
SupprimerMoi aussi, je t'embrasse.
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Il y ici et là, chez moi, une concordance des temps, qui m'émeut encore plus. Il te manque au fond de la gorge et il me rattrape en grosses larmes au coin des yeux. Nos papas sont inoubliables.... Je t'embrasse plus fort que d'habitude ma Célestine.
RépondreSupprimerJe pense fort à toi, ma chère Myo.
SupprimerIl y aura encore bien des larmes, mais elles seront de plus en plus douces.
Je t'embrasse fort, et je te serre sur mon coeur.
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Bon dieu Célestine, voila que tu me fais pleurer.....de ce chagrin qui rode dans nos gorges comme tu le dis si bien. Ton père là haut doit se sentir tellement aimé et il vous envoie en retour son amour et ses bonnes ondes. J'espère qu'il en est de même pour le mien. Des bises Célestine et beaucoup de tendresse
RépondreSupprimerTel n'était pas mon but, mais je sais que tu me comprends cinq sur cinq, et je suis sûre que ton papa lui aussi se sent aimé.
SupprimerJe t'embrasse de tout mon coeur.
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Tout a été dit dans les commentaires déjà.
RépondreSupprimerCapitaine de plume, c'est joli aussi.
Mais je suis contente pour lui que tu sois aussi jardinière, et tant pis pour le lézard.
Et bien sûr, je suis heureuse que ta maman ait retrouvé la paix.
Bises douces.
Eh bien non, ma Pastelle, tout n'avait pas été dit, la preuve...
SupprimerTu vois, je crois que tout n'a jamais été dit sur quelque sujet que ce soit. Ce serait trop triste.
On n'aurait plus qu'à se taire.
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