Elle
referma son parapluie, grand papillon taillé dans un pan de soie rouge. En empruntant la rue
des Lampions, marchant de son pas de vénitienne, elle sentit trois gouttes de
pluie oubliées tomber de la branche d’un platane sur le bout de son nez. Le
printemps lui serrait la gorge d’odeurs et de parfums diffus.
Quel que fût
l’endroit, elle avait toujours l'impression d'être à l’envers. Sa vie était comme un épi
rebelle qui refusait de se laisser dompter.
Elle
respirait avec ivresse les genêts en pleine floraison qui venaient chatouiller son ventre.
Les
effluves de pain chaud et de café finissaient de lui tourner la tête. Tout
était bel et bon. C’était
sa vie d’aimer la vie. Les étoiles et les fleurs. Et les êtres qui croisaient
sa route. Et les multiples ramifications merveilleuses des possibles.
Elle
avait dans le cœur tous ses rêves intacts, des rêves de grand Canyon et de baie
d’Ha-Long, de Gobi et de FujiSan. Des rêves larges et conquérants, de ceux qui se rient des volailles de basses-cours.
Elle
était comme ça tout le temps, comme avec ses élèves, frimousses barbouillées et cheveux en broussailles. Un geste tendre,
un sourire, un mot pour chacun. Afin de dispenser l’amour, universel, présent
dans chaque brin d’herbe, dans chaque main tendue, dans chaque goutte d'eau. Elle aurait aimé qu'on la comprenne. Qu'on l'aime comme elle était.
Elle n'aimait pas la jalousie, la possession, la rancoeur, tous ces masques qui faussent l'amour et le déguisent. Elle n'aimait pas les cages, les prisons dorées, les passages obligés, les conventions. C'était son droit. Tout cela faisait tomber des grumeaux de tristesse dans sa joie d'or liquide. Tout son être s'arc-boutait contre cette idée. Il y avait bien trop de causes de tristesse déjà, dans ce monde insensé.
Un pâle soleil perçait à travers les feuillages derrière la chapelle couverte d'ampelopsis.
Elle s’assit
sur le muret de pierre humide de mousse, et ferma les yeux. Elle se serait presque attendue à voir apparaître le renard, tant son décalage se faisait insistant.
La
cloche sonna cinq heures, un peu fort. Elle sursauta, s’ébroua de sa torpeur et repartit à
l'aventure, les yeux écarquillés sur les mystères de l'existence. Ses bottes faisaient des arcs-en-ciel dans
les flaques.
¸¸.•*¨*• ☆
Pour les impromptus, inventer une histoire de cloche.
Musique: Smetana, Moldau
Je pourrais être la version masculine de cette personne, ou la version féminine ; selon...
RépondreSupprimerJe suis un "E.T." qui s'est "crashé" sur cette planète... une erreur de pilotage, assurément...
Je suis bel et bien coincé sur cette Terre, et je m’accommode des renards et des êtres à l'orée du regard...
Les humains, j'ai du mal avec eux... Ils sont trop versatiles, trop changeant, comme une brise qui se transforme en coup de vent...
Oui, j'ai du mal à coller à cette réalité...
Bises nocturnes pour toi, diurnes pour moi.
(Dans huit jours je reviens sur le sol de ce Molière tant prisé...)
Difficile à exprimer, ce sentiment de ne pas correspondre, d'être hors-champ, hors-ligne, hors-tout, extraterrestre, oui et pourtant je me sens en phase avec la Terre, cette si belle planète.
SupprimerMolière, oui, très prisé peut-être par son côté « agitateur de cocotier» et à son époque, c'était risqué de se moquer des nobles, des bourgeois et du roi...
Bises diurnes maintenant
¸¸.•*¨*• ☆
@ Hyôtoko
SupprimerJe reconnais bien ce sentiment d'être décalé, "autre". Une conscience trop vive, trop à fleur de peau pour pouvoir baigner dans l'absurde.
J'en ai une certaine dose, et mon fils l'était bien davantage...
Toute la grâce que je te souhaite, c'est de trouver un microcosme qui te convienne et d'y puiser assez de sérénité pour pouvoir dire merde aux cons, même si ça fait beaucoup de monde....
Des êtres d'exception pour pouvoir communiquer, on en trouve toujours (la taulière est un excellent exemple :-) ) qu'importe les médiocres, on peut remplir sa vie avec quelques amitiés...
Bien à toi
Oh mon Blutchy...wouaou...
SupprimerHyotoko pardonnera, j'en suis sûre, que je réponde avant lui...
Je suis tellement heureuse de lire ça...
Tes mots réparent quelque chose de profond.
¸¸.•*¨*• ☆
Blutch,
SupprimerMerci pour ces mots. je les lis bien au-delà de leur forme...Je tairais mes profondes pensées sur ma vie et sur ce monde qui convient à tant. je ne les condamne pas, je ne les envie pas... C'est juste que...
Il est préférable que je taise mon élan. Il serait inapproprié en ces lieux de quiétudes et de sérénité...
Mais Blutch... merci de toute mon âme, ou de ce qu'il en reste...
@ Hyôtoko
SupprimerRassure-toi, notre hôtesse en a vu d'autres et ne serait pas choquée de te voir exprimer ici un mal être dans cette société de cons...
l'important est de pouvoir faire l'impasse sur eux pour ne prendre en considération que les gens qui en valent la peine.
Mon âme accompagne la tienne qui est belle ...et intacte.
Bien à toi
@ Hyôtoko: Il est un peu tard pour apporter mon grain de sel, mais je fais le pari que la providence te poussera à revenir...
SupprimerJe voudrais te dire que s'il nous est arrivé par le passé de ferrailler un peu autour de quelques idées un peu abruptes, il me semble que tu gagnes en distanciation et je te perçois plus paisible qu'il fut un temps.
Je m'associe à Blutch pour te souhaiter de trouver le microcosme qui te conviendra.
Je peux confirmer que la vie offre parfois la surprise de belles rencontres (aucun d'entre nous n'est ici par hasard), et pour ça je crois tu es tombé ici dans une bonne crèmerie, car j'y vois de bien beaux échanges.
Bonne route !
@ Candide,
SupprimerFerrailler est aussi un échange sur une autre énergie... L'enseignement, l'apprentissage ne se passe que rarement autour d'une tasse de boisson chaude...
J'ai pris mes distances oui, mais apaisé je ne suis.
Qu'importe, j'ai accepté l'idée de ne plus chercher à être compris, ni d'essayer d'avoir le dernier mot... L'égo s'en est allé...
Et puis j'ai d'autres chats à fouetter que de penser à ma petite personne insignifiante...
Comme revenir à la source et assimiler le mot "servir" dans sa nature.
Bonne route à toi aussi Candide...
Et dans l'obscurité, observe le moindre scintillement. Il se transforme alors en lumière.
;-)
exactement, comme l'écrit si bien Voltaire, "fais que nous nous aidions mutuellement à supporter le fardeau d’une vie pénible et passagère", les aléas de la vie sont déjà bien suffisants pour qu'on n'en ajoute pas nous-mêmes à cause de tous nos vilains défauts ;-)
RépondreSupprimerCertaines personnes font de leurs relations aux autres un enfer...comme si les horreurs de ce monde n'étaient pas suffisantes. Vive donc l'instant présent et l'harmonie dans le respect.
SupprimerEt luttons contre nos défauts pour tenter de nous améliorer. ;-) voilà déjà ce que nous pouvons faire !
¸¸.•*¨*• ☆
Ce texte, pour mille raisons, dont la maîtrise de l'écriture, la sensibilité, l'art de la synthèse élégante, me touche infiniment. Je crois que je vais me l'imprimer, juste pour le plaisir de le relire, encore et encore. Un beau cadeau en ce vendredi, Célestine! Merci!!! D.
RépondreSupprimerJe te renvoie le compliment, ton commentaire est un cadeau que je prends avec gourmandise.
SupprimerMerci dad
¸¸.•*¨*• ☆
Légère et court vêtue,
RépondreSupprimerinsensible à la fontaine d'eau imbibant ses sandales,
décidée et décalée,
rêveuse et... libre.
Belle synthèse, eMmA.
SupprimerVoilà ce qui s'appelle tirer la substantifique moelle d'un écrit.
Merci beaucoup
¸¸.•*¨*• ☆
J'ai l'impression que c'est un peu moi sauf sur l'illustration....
RépondreSupprimerQue c'est joli, que c'est délicieusement écrit ....
C'est beaucoup toi, Miss Zen, et beaucoup d'autres, hommes et femmes, c'est un texte militant sous des dehors poétiques.
SupprimerUn texte pour le respect des gens, le droit de disposer de son corps et de son coeur, le droit d'aimer dans la joie et la bonne humeur. Les fleurs sont belles quand elles poussent en liberté. Coupées dans un vase, elles se meurent.
Bisous ma petite miss
¸¸.•*¨*• ☆
Tu te fais des "devoirs de Lakevio" pour toi toute seule ?
RépondreSupprimerLe "pas de vénitienne", c'est souvent un pas de grenadier, pas un pas sérénissime...
C'est une ville de piétons et où, à part les touristes, peu ont le temps de flâner.
Juste le midi et le soir, c'est bien plus calme.
Là c'est sérieux, faut prendre le temps de siroter l'ombra.
Les impromptus c'est une sorte de Lakévio où on aurait toute la semaine pour publier, et pas seulement le lundi...
SupprimerJe ne savais pas pour le « pas de vénitienne »...je pensais plutôt au blond de la même eau.
Allez, sérieux, je vais m'en envoyer une derrière la cravate. Bien fraîche et au soleil revenu.
¸¸.•*¨*• ☆
Etre aimé pour ce qu'on est, c'est un peu le rêve absolu de chacun, sans doute... Peut-être faudrait-il ne pas essayer de plaire (ça mène à la séduction, souvent fausse, ou faussée) et ne rien attendre d'autrui, si ce n'est lui même.
RépondreSupprimerC'est un long chemin.
C'est vrai, c'est un long chemin. Trouver le bonheur en soi. S'aimer soi-même, s'accepter pour avoir une chance d'être accepté comme l'on est.
SupprimerLa séduction quand elle est naturelle, quand elle cherche simplement à mettre en valeur sans fausse modestie ce que nous avons de meilleur (ou qui nous semble tel) n'est pas un mal en soi.
Sinon les fleurs n'auraient pas de si belles couleurs et formes. ;-)
Certaines émissions du type "confessions intimes" mettent en évidence ces dysfonctionnement qui rendent les relations impossibles : pourquoi s'infliger de telles souffrances ?
Quand les sentiments s'exacerbent ou deviennent douloureux, c'est là qu'il faut savoir dire stop.
Et ça aussi c'est un long chemin.
"La séduction quand elle est naturelle, quand elle cherche simplement à mettre en valeur sans fausse modestie ce que nous avons de meilleur", c'est le charme, qui ne requiert aucune volonté, me semble-t-il.
SupprimerJe n'ai jamais regardé ce type d'émissions, donc je ne peux avoir d'avis, mais j'imagine que tu parles de dépendance qu'on peut développer vis-à-vis de quelqu'un...
Voilà, c'est ça, c'est le charme...ce doit être Alzheimer, j'avais mangé le mot ;-)
SupprimerL'émission, c'est à voir au moins une fois, comme toutes ces émissions qui mettent en scène la vraie vie (si on peut appeler ça une vie) , juste pour se faire une idée de ce que vivent certains. Oui une dépendance et une jalousie presque morbide entre dominant et dominé. Ahurissant.
Mais ce sont quand même des situations extrêmes. ;-)
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Vous soulevez, dans votre beau texte, un problème important. Beaucoup d'êtres confondent aimer et posséder et le véritable amour ne saurait être enfermant ou contraignant.
RépondreSupprimerLa littérature classique parle de « doux lien de l'hyménée » mais le mot lien est à manier avec prudence. Beaucoup en font des chaînes qui entaillent les poignets.
J'ai trop de respect pour les femmes pour avoir jamais voulu les enfermer. Eternel admirateur de leur grâce singulière, j'ai aimé les femmes de ma vie avec une grande admiration. Parce qu'elles m'ont grandi.
J'admire la femme libre que vous êtes, ainsi que toutes les femmes qui viennent commenter en ces pages, à qui je rends hommage aujourd'hui avec émotion.
Puissent-elles, puissiez-vous me pardonner cette audace...
~L~
C'est un si bel hommage que je crois que toutes seront prêtes à vous pardonner, je ne veux pas parler à leur place mais je pense que oui...
SupprimerMerci beaucoup pour votre avis qui fait écho profondément à ce que je crois.
Bien à vous, cher Lorenzaccio
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...et pourtant c'est un bien joli lien quand il s'accorde à la plus belle des définitions de l'amour que je n'ai rencontrée que de peu :
Supprimer"Aimer, c'est dire à l'autre "Va vers toi-même !..." "
Et voyez-vous, Mesdames, comme vous faites naître l'émotion chez les gentilhommes ?
...'fin bon, moi, vous me connaissez, hein, Jdissa...
Je me permets de m'immiscer, j'aime beaucoup ce qu'écrit Lorenzaccio.
SupprimerSi tous les hommes pouvaient être aussi gentlemen.
J'aime aussi la citation de Jdissa
Bises
Angela
Je plussoie, Angela.
SupprimerC'est une belle citation.
Et le commentaire de Lorenzaccio est émouvant.
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Les Italiens disent: Ti voglio bene, autrement dit: Je te veux du bien.
SupprimerC'est aimer sans esprit de possession.
Ca rejoint la formule de Jdissa.
"Vas vers toi-même... et tu verras bien si j'y suis... (aurais-je tendance à rajouter ;-) )
@ Céleste
Ta promeneuse me fait penser à quelqu'une :-)
Mais quelle idée de se balader avec une paire de bottes dans son sac pour les chausser en fin de récit...
Ti bacio Cara e ti voglio bene
Ti voglio bene...je te veux du bien...quelle belle formule. Ils sont fort ces Ritaux. ;-)
SupprimerAimer ne devrait jamais faire mal.
Comment peut-on prétendre aimer quelqu'un et lui faire mal ?
J'aime bien ta façon de compléter la citation de Jdissa.
Quant aux bottes, oui c'est vrai, on n'a jamais rien fait de mieux pour marcher dans les flaques...
Ti voglio bene anche
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Tu sais commbien j'aime ces moments de vie, où la grace le dispute à l'esprit. Et comme tu tords le cou à l'idée de possession, de jalousie. Cela me touche particulièrement. Je t'embrasse de mes plaines vermandoises. Miss W. ATTB. La Moldau ne gâte rien bien au contraire et me rappelle Prague 2000 où j'ai eu l'occasion de passer quelques jours même si la Modau de Smetana est plus celle des prairies de Bohème. Somptueux.Re ATTB.
RépondreSupprimerJe sais oui, que tu aimes comme moi les moments fugaces, les bancs au bord de l'eau, les frémissements de la nature et toutes ces choses indicibles qui font trembler un peu à l'intérieur.
SupprimerJe te souhaite le meilleur dans tes plaines vermandoises, qui de loin ressemblent un peu à celles de Bohème dans mon imaginaire.
Kisses ans attb
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Comment trouves-tu l'inspiration ? Voilà ce que je me demande à chaque fois.
RépondreSupprimerC'est dur d'être original devant tant de régularité dans l'excellent.
le me sens souvent décalée moi aussi, mais je ne sais pas aussi bien le dire.
Bises
Angela
JE me sens bien sûr ! grr
SupprimerLa vie est pour moi une source d'inspiration permanente et inépuisable.
SupprimerJ'écoute mon coeur et les mots sortent tout seul (mais c'est à peu près la seule chose que je sache faire)
Les émotions ont un prodigieux pouvoir.
Quand on accepte de s'y connecter.
Je t'embrasse
¸¸.•*¨*• ☆
Cela m'arrive aussi souvent le temps d'une marche de partir un peu plus loin que là où me mènent mes pas. :)
RépondreSupprimerEt parfois de croiser au détour d'une rue quelque personne qui paraissant avoir fait voeu et vie d'aimer la vie, me met malgré des arcs-en-ciel dans les yeux.
Très beau texte, tout en suggestions.
Bises.
PS: On continuerait bien à la suivre cette femme.
Mettre des arcs en ciel dans les yeux, c'est joli ça comme expression.
SupprimerÇa sonne bien.
Le tableau est très inspirant je comprends que tu aies envie de la suivre.
Bises Patrick
¸¸.•*¨*• ☆
Ah oui, la fille sur la photo, c'est vrai, on voudrait la suivre. Mais je pensais plus à celle du texte. :)
SupprimerMerci, tu es très délicat, Patrick. Je le prends comme un super compliment.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Le tableau est superbe et le texte aussi, merci pour ces petits bonheurs
RépondreSupprimerComme dans la chanson de Clara Plume
SupprimerLes p'tits plaisirs,
Toutes ces p'tites choses sans importance,
Remplissent nos vie leur donnent un sens ...
¸¸.•*¨*• ☆
Très bel autoportrait littéraire....
RépondreSupprimerEt puis je découvre tes folles aventures sensuelles avec les genêts !
tu nous avait caché ça !
:-)
Avec les genêts, oui ! au parfum entêtant chargé de phéromones...
SupprimerMais pas les jeunets hein, pas l'âme d'une cougar...^^
¸¸.•*¨*• ☆
WAW Mary Poppins version U.R.S.S années 50 !
RépondreSupprimerMy name is Natalia Rostopchine !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Sûr Segur !
SupprimerLe bonsoir Dame Céleste. J'aime ces coups alternatifs de mélancolie et de révolte qui sans crier gare réveillent l'inconscient, au point que... Désolé, mais je n'ai pas trouvé mieux que ceci pour accompagner le texte du jour :
RépondreSupprimerEmpreinte
Je passais par hasard
L’air de rien, j’ai changé de trottoir
Une idée collée à l’espoir
Savoir si le vent qui me poussait
Avait encore sous les ailes
La force des temps fourvoyés
Si la couleur caressante de son regard
Avait les traits, les reflets, la portée,
Que la lumière ramifie dans l’esprit
Si elle pouvait encore irriguer de sa magie
Les venelles des cœurs mutilés
L’air de rien j’ai respiré l’air de ses pas
Une rose rouge dans chaque main
Des notes de musique collées aux doigts
Comme une encre qu’on n’efface pas
J’ai allumé un brasier dans le noir
Dansé tout autour, le cœur en tam-tam
Les lèvres défiant les étoiles
J’ai soudain entendu le feutre de sa foulée
Se posant sur la cendre qui m’entourait
Comme l’empreinte d’un mystère élucidé
Superbe ! Tes mots entrent en harmonie universelle avec tous les poèmes que j'ai déjà reçus en cadeaux. Les tiens, et ceux des autres. Les poètes sont des gens fragiles et délicats tout au fond d'eux, même s'ils s'en défendent.
SupprimerJe les accueille tous en ce lieu où ils peuvent épanouir leurs mots sans crainte, dans le même mouvement positif et fécond. Car ce monde serait un enfer sans les poètes.
Tes mots ont la force de ces roseaux qui plient sans jamais rompre. La force du feu qui rougit et de l'eau qui cascade.
Merci Rod.
¸¸.•*¨*• ☆
( Excuse cette intrusion, Celestine )
SupprimerLediazec, j'ai vraiment beaucoup aimé les poèmes que tu as glissé dans tes commentaires ici. Où peut-on te lire ?
Pour l'instant, autant que je le sache, on ne peut le lire que dans mes coms. J'aimerais bien qu'il ouvre un blog juste pour ses poèmes. Même si j'aime beaucoup son autre blog plus...vigoureux dirons-nous.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
@ V.s. Merci d’apprécier ces poèmes. C’est mon luxe que de ne pas abandonner ce trait personnel qui m’est particulièrement cher. Bientôt un recueil à compte d’auteur ?... Hum!
SupprimerComme le dit Céleste, en effet, il n’y a qu’ici (et de temps en temps dans mon blog, sans trop de succès), que je dépose ces graines de l’âme, parce que le contenu du blog de Célestine épouse remarquablement l’idée que je me fais de la poésie. Je précise que je ne compte pas les pieds (je chausse du 46…) et me fous de la versification, ce qui fait enrager les enragés du comptage poétique. La bonne journée à toutes et à tous.
Merci pour vos réponses à tous les deux. Lediazec, tu as raison, ils sont bien ici tes poèmes. A la maison, au chaud, comme dirait sûrement Celestine. :) Je continuerai à venir les lire ici.
SupprimerA bientôt.
Je vais les garder précieusement, du coup.
SupprimerA la maison. Au chaud. ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
Est-ce un bel autoportrait ? La sonnerie de cinq heures est toujours trop stridente, mais il faut bien reprendre la route, après la pause d'une réflexion si humaine et fragile. Je suis très contente, car j'écrivais "empélopsis" jusqu'à aujourd'hui. Bon, je n'écris pas ce mot tous les jours, mais je penserai désormais à toi, en lui ajoutant son "A"
RépondreSupprimerLe mystère de l'écriture de fiction, c'est que l'on ne sait jamais ce qui est autobiographique et ce qui ne l'est pas...
SupprimerLes personnages permettent d'exprimer des choses personnelles, ou universelles...
Quant à l'ampélopsis, il pousse chez moi à profusion, c'est sans doute pourquoi j'ai fini par apprendre à écrire son nom.
C'est une plante très généreuse: pas une saison où elle ne nous arrose copieusement d'une part d'elle même...d'abord ses petites graines vertes en été, sous l'action des abeilles, puis ses feuilles rouges en automne et enfin ses fruits qui tachent de violet les carreaux de la terrasse en hiver. :-)
¸¸.•*¨*• ☆
J'ai comme une certaine facilité à me glisser dans la peau du personnage... masculin, au deuxième plan.
RépondreSupprimerBleck
Sans blague ! Tu m'étonnes là ... ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
C'est une très belle figure de liberté qui est brossée dans ce petit texte habile et délicieux! Mais on a du mal, j'ai du mal, à concevoir à la lecture et à la découverte de cette attitude, l'utilisation qu'elle fait ou qu'elle va faire de cette liberté là!
RépondreSupprimerLa vivre, alezandro, la vivre !
Supprimer;o)
La grande imagination des lecteurs est laissée libre de répondre à cette intéressante question, cher Alezandro...
SupprimerQue l'on peut d'ailleurs étendre à toute l'espèce humaine: que fait-on de sa liberté quand on a la chance d'en avoir ?
¸¸.•*¨*• ☆
@Jdissa
SupprimerNous répondîmes ensemble.
Ta réponse est judicieuse. ^^
¸¸.•*¨*• ☆
Ben tiens !
Supprimer^^
SupprimerPetite cloche au battant d'or dans son coeur. Belle résonance !
RépondreSupprimerPresque le portrait de mon amie dont je parle dans mon dernier billet.
Presque...une femme aimante et libre.
SupprimerUne étoile désormais au ciel de ses amis et de sa famille...
Bisous Lou
¸¸.•*¨*• ☆
Y a quelque chose qui cloche!Je découvre ton billet,je n'en ai pas lu la moitié que déjà je sens que tu parles de toi.D'ailleurs,c'est toi en illustration...Grande,élégante,distinguée remarquable et remarquée,belle...L'homme à ta droite s'est arrêté sur ton passage!
RépondreSupprimerOhlà Xoulec t'es jaloux?
Ah non,pas moi!
J'en ai déjà souffert il y a longtemps.Je ne me reconnaissais pas,je n'étais plus moi-même,la tête à l'envers,je m'exécrais.je n'étais plus à "ma place"... https://www.youtube.com/watch?v=xXTiKcWH1yA
D'ailleurs,j'ai aussi très souvent cette impression de ne pas être à ma place!
Ce qui me frappe,c'est que tu parles de toi au passé!Tu ne serais donc plus toi?
Derrière tous ces masques qui faussent l'amour et le déguisent,il y a les yeux,reflets de l’âme,reflets des cieux ...https://www.youtube.com/watch?v=kH3q4SMdg24
Parfois,il arrive que sous l'effet conjugué d'une personne,d'un lieu ou plus simplement de la maturité acquise,l'expérience,cette nécessite de devenir ce que nous sommes...eh bien,il arrive que les masques tombent...https://www.youtube.com/watch?v=J1qHRJIbePU
Wouaou ! Quelle analyse ! Pardonne moi d'avoir pris le temps d'écouter les références musicales. Complètement sous le charme de la chanson de Johnny.
SupprimerAux futiles danses des guerriers toujours vivants
Aux phrases immenses des enfants
Aux immobiles errances des marins sans océans
Aux parterres de fleurs qu'elle attend
Je n'ai que les pierres de ma voix
C'est peu de choses
Mais c'est moi
Que c'est beau ! j'aime aussi énormément la chanson d'Axel Bauer et Zazie. Il m'est arrivé de la chanter en duo avec un ami, et c'est vrai qu'elle prend aux tripes.
Pour répondre à ta question, pourquoi parlé-je au passé, c'est tout simple: c'est parce que je suis partie dans une histoire et que j'aime le passé-simple. J'ai grandi avec le passé simple.
Je le trouve plus mystérieux que le présent. je me souviens de mes Fantômette et de mes Alice détective qui étaient toujours écrits au passé simple...
Alors je te rassure: je suis toujours moi, et même de plus en plus à mesure que je vieillis.
Pour finir, je te remercie pour ce que tu dis de l'illustration. J'avoue que je me vois quand je la regarde (je parle du visage surtout) c'est assez étonnant, pour une image anodine trouvée sur le net.
Bisous cher Xoulec, merci pour ce long com.
¸¸.•*¨*• ☆
Probablement pas si anodine que ça!Mais je n'en crois pas mes yeux:tu vieillis!Quel mot abomiffreux!Plutôt tu deviens ce que tu es,ou ce que tu 'étais.C'est un peu mon cas(pas de vieillir) mais de devenir ce que j'ai toujours été...
SupprimerJ'ai écris avec Johnny dans le "casque" ,mais j'avoue que souvent j'ai chanté et je chante encore cette chanson"à ma place" installé au volant de ma voiture,la musique presque à fond, ma voix se "calant" sur celle d'Axel Bauer. Ceux que je croise pensant que je suis fou! Mais je m'en fou.
Pareil pour moi, je chante avec Zazie.
SupprimerEt d'accord, l'image n'est pas si anodine puisqu'elle m'a sauté aux yeux...
Comment ça tu as écrit avec Johnny ?
¸¸.•*¨*• ☆
Oups,je m'en fouS.J'écris avec Johnny?je veux dire que j'écoute pendant que j'écris,ou que j'écrivais,car ce matin,pas un son,pas un bruit,le silence total.
SupprimerJe n'avais pas compris le sens de ta phrase !
SupprimerC'est plus clair ainsi.
¸¸.•*¨*• ☆
La jardinière pose:
RépondreSupprimerDans le genre qui s'accroche bien, nous "amphéromone" bien et pousse bien chez nous, généreusement et te va bien aussi :) ! le trachelospermum jasminoides, tu sais le jasmin étoilé ...
Je t'ai vue d'abord sur l'image, puis je t'ai lue, mais c'est toi ! ou une autre qui se mêle à ton toit céleste, oui.
Un beau portrait de femme, moderne, intemporelle ou universelle ? à la fois, sensuelle et vivante ! en tout cas.
Je t'en lace d'amitié ...
Tiens, Musset est passé à ton salon littéraire ;)
Quelle merveille ce jasmin étoilé !
SupprimerDéjà, j'adore les fleurs blanches en forme d'étoiles. Et puis, quel parfum ...
Je retiens le nom savant.
Tu as tout dit sur moi. Et de si belle façon que je rougis. Je n'ai rien à rajouter ma belle d'âme.
Musset m'envoie souvent son Lorenzaccio, il est merveilleux, vraiment.
Je t'embrasse en gerbes de fleurs odorantes
¸¸.•*¨*• ☆
Gourmande, tu mords la vie à pleines dents et l'égayes, la parcours, la croques.
RépondreSupprimerPourtant, tu en mordilles chaque instant que tu picores, et déambules, glisses à l'air du temps qui reconnait ton pas "à l'envers" des autres, déphasée tu dis, farouche, rêveuse tous jours.
Pas loin de toi je reconnais le Petit Prince qui sirote ton âme, à la rencontre de toi-même, toi-même au regard pétillant sur l'image parfumée à l'allure enrosée qui agrippent.
Merci Célestine pour ton texte ravissant et profond.
Je te souhaite un très beau week-end ensOleillé.
Bisou.
Den
Le Petit Prince qui sirote mon âme...mais que c'est bien dit, chère Den.
SupprimerTous les adjectifs employés dans cette page à mon égard trouvent leur place en moi.
Le weekend est ensoleillé et fait battre le coeur de tous les français au moment de tourner une nouvelle page de l'histoire de ce peuple farouche et rêveur aussi.
Merci ma belle d'âme
¸¸.•*¨*• ☆
Oui Célestine, "tourner une nouvelle page de l'histoire de ce peuple farouche et rêveur"... à l'image de celles que nous sommes...
Supprimermerci à toi.
Douce journée en ces temps qui changent et trouveront, espérons, un nouveau chemin !
Bisou.
Den
Qui vivra verra disait ma grand-mère...
SupprimerMais j'ai bien peur que ce soit tout vu et que rien ne change vraiment.
Bisous belle journée ma mie
¸¸.•*¨*• ☆
Avoir du bonheur qui entre par les pores, les yeux, les lèvres, les narines, avoir une imagination qui amplifie ces mille bonheurs, c'est une bénédiction. On n'est pas protégés pour autant de notre lot d'heures noires, mais on sait qu'un matin il fera clair à nouveau, et le lendemain même le soleil percera la brume éblouissante, et sous nos pas souples les flaques d'eau pétilleront...
RépondreSupprimerBrava, sorelita!!! Un pas après l'autre, et une inspiration de tous les parfums du monde après l'autre....
J'ai vibré hier à haute fréquence à peu près toute la journée, intense en rebondissements, rencontres et douceurs.
SupprimerAutour des gens qui vibraient à la même fréquence que moi, quel bien cela fait.
j'ai même parlé avec une amie lointaine qui m'a donné la patate ;-)
Ton commentaire est un poème à lui tout seul, et cette brume éblouissante me réjouit le coeur ce matin.
Belle journée sorella. Tu m'es précieuse
¸¸.•*¨*• ☆
Tu as un talent fou Célestine. Chapeau (cloche) belle dame !
RépondreSupprimerJe voyais la femme de ton texte vêtue de façon plus romantique. C'est juste que j'imagine les personnages en lisant les textes...
L'habit ne fait pas le moine, et c'est ainsi que je me sens bien, moi-même, romantique au fond de l'âme et sensuelle néanmoins.
SupprimerMerci pour ton appréciation qui me fait grand plaisir.
Et ajoute un peu de ciment à ma confiance en moi qui se fissure quelquefois.
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J’ai couru à corps perdu pour rattraper la fête dont la ribambelle, à grands pas de compas rythmés comme des battements de cœur, s’éloignait dans la ville et les rues du printemps rebelle et tendre, car je m’étais attardé dans les dunes, voulant voir s’allumer les étoiles et les lumières des bateaux au large. Du coup, j’étais essoufflé et j’en perdais mes mots, la ribambelle, la rue, la belle, et j’avais peur de me faire sonner les cloches.
RépondreSupprimerIl y avait des enfants qui couraient et chantaient, des vieillards et des amoureux, et moi qui trottais derrière comme un renard. Je voyais de loin son parapluie rouge. Ses cheveux dessinaient sur ses épaules la faussure d’une cloche, et sa robe s’évasait pareillement. A ces courbures je ne résiste pas et m’abandonne. Alors j’ai couru plus vite encore.
Le temps d’une étoile filante, une fleur de jasmin en fait, on s’arrêta… puis on repartit de plus belle et de plus enchantée
Repartir de plus enchantée , quelle joli détournement d'une expression bateau.
SupprimerLa faussure, encore un mot qui devait traîner très loin dans ma mémoire et que tu nous ressors pour notre plus grand plaisir. Extraordinaire langue française, luxuriante forêt et steppe infinie où les mots se pressent comme des ures, fabuleux troupeaux pressés d'être choisis pour leur lumière ou leur tintement particulier.
Te sonner les cloches ? Jamais, j'aime trop la mélodie qu'elles donnent sous le feu de tes doigts.
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J'imagine qu'elle s'appelle Célestine... mais je ne l'imagine pas telle que la dame du tableau... Bises célestes et doux week end à toi. brigitte
RépondreSupprimerEt pourtant la dame du tableau me ressemble...
SupprimerLe week-end sera intense.
Bisous célestes chère Plume
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Que tout est beau dans ton billet, tes mots qui coulent doux avec la musique et le jolie illustration, le tout formant un ensemble magnifique. Te lire est un enchantement.
RépondreSupprimerQue ton week-end soit doux entourée de la senteur de fleurs ♥
Bisous
Tes mots sont autant de pétales qui environnent mon coeur de parfum.
SupprimerComme tes rêves eugéniens qui enchantent mes nuits.
Bisous belle amie♥︎
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Cette silhouette…que j’aurais juré avoir croisée sous une pluie qui barbouillait ses cheveux fauves
RépondreSupprimerJ’ai vu passer des étoiles lestes et libres
Dans un ciel magnifique et serein
Je me suis surpris à les compter et recompter
Il y’en avait des milliards et des milliards
Comme autant de cierges posés sur un gâteau
Pour fêter un anniversaire intemporel
Aussi immense que l’éternité
Qui m’éblouit d’espérance
Une seule m’avait séduit par son allure
Elle scintillait de ses joues roses
Elle clignait comme un fanal lunaire
J’étais absorbé et euphorique
Pour ne retenir que sa silhouette
Qui restera imprégnée dans ma mémoire.
Je ne pouvais pas ne pas admirer cette belle silhouette qui passait sous la pluie même si des tonnes de paperasses me tombent dessus. J'arrive malgré le boulot à lever les yeux au ciel pour saluer ces astres qui nous illuminent, même sous des trombes d'eau. Bisous céleste
Ah quel bonheur de retrouver tes mots que tu tricotes si bien, mon poète, avec cette façon inimitable de les faire clinquer entre eux comme des pierres précieuses !
SupprimerJe te souhaite beaucoup de courage pour te battre tel un Don qui Shoote dans les paperasses ;-)
Bisous étoilés de vigueur, comme dirait le grand Nougaro.
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Je pense à la chanson "Il est libre Max" en lisant ton billet. Je te reconnais dans cette charmante personne...Les conventions, le conformisme, allez oust ! par dessus bord. Moi ça me va comme un gant!
RépondreSupprimerAh cette chanson !Comme j'ai pu la fredonner à l'époque ...Tant il est vrai que ses paroles sont incrustées profondément en moi.
SupprimerBisous libres et joyeux, cher Daniel
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Ses bottes faisaient des arcs en ciel dans les flaques... ça c'est délicieux.
RépondreSupprimerUn beau texte sur la liberté d'être sage... ou pas.
Il y a une finesse inexplicable pour moi dans l'élégance dont se pare une femme en tenant un parapluie sous un ciel capricieux. Et là, cette femme, je la vois...
Bises sèches, ici il ne pleut toujours pas.
Pour mon anniversaire, on m'a offert un parapluie rouge, et j'ai hâte qu'il pleuve pour pouvoir l'essayer. :-)
SupprimerJ'aime tant la pluie ! Autant que le soleil, la brume, la grêle, le vent et la neige.
Bref, les éternuements, les fièvres et les écoulements du temps me mettent en joie quels qu'ils soient...
Bises élégantes
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C'est un être exceptionnel que tu nous décrit là! Cette femme appartient-elle à notre monde bassement matériel?
RépondreSupprimerBises,
Mo
Je me le demande, chère Mo...
SupprimerTout dépend ce que l'on met derrière le mot « matière »
Elle serait plutôt du genre à appartenir a un monde « hautement » matériel..
Les arbres, la terre, le sable, l'eau, la glace, les rochers...
Mais tu connais...
Bises chère jardinière !
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Le souffle des grandes plaines passe sur ton texte si poétique. C'est magnifique !
RépondreSupprimerJ'espère que tu ne tes pas enrhumé, cher Kangourou !
SupprimerBelle journée de dimanche. Votes-tu, ou habites-tu dans les hautes plaines ?
Et si tu nous en disais un peu plus sur toi ?
Bises curieuses
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Mais on l'aime telle qu'elle est, Célestine. Il ne faut rien changer, elle est si attachante ainsi. :-)
RépondreSupprimerBelle fin de dimanche, gros bisous.
Elle ne changera rien.
SupprimerLe temps et la vie s'en chargent bien assez comme cela.
Gros bisous ma belle.
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Toute cette générosité, cette ampleur, cette féerie et même pas l'idée d'offrir un coin de parapluie au monsieur qui la suit dans la rue ?
RépondreSupprimerLa Brassensitude se perd, ma brave dame ! ;-)
P.S. Nous l'avons chantée ce matin, "le parapluie", au grand soleil, sur la scène ouverte du marché de Betton, en duo amplifié. Je l'eusse fait avec plus de joie encore en pensant à cette image si j'étais venu lire ici hier soir !
J'aime ton post scriptum !
SupprimerEt je te rappelle que dans la chanson de Brassens c'est lui qui a le parapluie...
Gros bisous m'n oncle. j'aurais aimé t'écouter chanter, vrai.
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J'en connais une qui est comme ça. Elle est comme ça tout le temps! Des fois je pense que je rêve.
RépondreSupprimerIl faut que je revienne la lire. Et chaque fois que je la lis, je me rends compte que mon rêve est dans la vie....
A la prochaine, Célestine !
Hé hé ! joli commentaire en forme de jeu du chat et de la souris...Qui est qui ? Où est le rêve, où est la vie ?
SupprimerBises joyeuses
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Tu ne voudrais pas devenir notre ministre de l'éducation nationale? Toi tu as tout compris à notre métier!
RépondreSupprimerC'est super gentil, Orfeenix, mais tu crois que je tiendrais longtemps dans ce monde de requins ? ;-)
SupprimerTu es donc maîtresse d'école ou prof ?
Je t'adresse mes plus douces pensées.
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Ah! tu ne savais pas qu'Isabelle est une superbe prof de lettres; D'ailleurs pour ses poèmes, il faut creuser bien la tête pour s'y baigner.
SupprimerNon je ne savais pas...En revanche je savais pour ses poèmes.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Un petit coin de parapluie contre un coin de paradis.
RépondreSupprimerVoui c'est tout à fait ca madame connaît ses classiques ...
SupprimerBelle journée !
¸¸.•*¨*• ⭐️
Mais où va donc cette délicieuse jeune femme ?
RépondreSupprimerBisous
Elle va à l'aventure, le nez au vent, sans doute, libre et amoureuse de la vie...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Dis donc, Celle, tu veux que je te raconte mon dernier bradassage? Il a rapport avec une cloche, mais je suis bien en retard par rapport à la parution de ton billet.
RépondreSupprimerOh oui, raconte moi !
Supprimerje suis toute ouïe ...
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Alors, j'attendais devant notre école, fermée depuis 1993, et très peu fréquentée depuis bien longtemps. J'attendais, et le gars avec qui j'avais rendez-vous pour installer une salle pour y organiser un concours de tarot, était en retard.
SupprimerQuelques hirondelles faisaient des loopings autour entre les rares constructions grises. En levant la tête, je la vis.
Et c'est à ce moment que l'idée me vint de la faire sonner, la vieille cloche, en place depuis je sais pas quand, mais pas d'hier, segur. Seulement voilà : rouillée autour d'un axe rouillé, une chaîne finissant trop haut pour que je puisse l'actionner, Est-ce-que j'allais-t-il à la faire sonner, depuis des années sans doute qu'elle n'y était plus habituée. Qu'en plus je comptais sans doute sur sa magie pour faire arriver mon rendez-vous retardé par je ne sais quelle vilaine ronce.
Alors, j'ai récupéré un fil de fer abandonné et fabriqué une rallonge en transformant l'une des extrémités en crochet.
Je réussis à faire sonner la cloche, et, miracle, mon rendez-vous s'annonça. Enfin, miracle-retard quand même, parce qu'il s'annonça bien vingt minutes après l'appel.
C'est quand on rentra dans le salle de classe, sans doute devenue classe unique à la fermeture de l'école, que le grand bradassage se produisit: dans les étagères des balances Roberval et les poids qui vont avec, des trucs et des machins que je regarderai de plus près très bientôt, le bureau de la maîtresse toutes les tables des gamins, deux places avec les encriers au milieu, les grandes cartes plastifiées empilées à un mur, le poêle au milieu de la salle, les fenêtres avec vue sur les puys, vue qui m'aurait pas vraiment incité à une attention débordante, et surtout, Celle, surtout au tableau dessinés avec des craies de couleur ( couleurs un peu passées maintenant depuis qu'ils sont faits ) deux grands dessins de papa et maman lapin...
T'imagines? T'imagines un peu, la première fois que j'ai vu leurs yeux?
Je vais essayer de faire des photos pour te les envoyer. C'est mieux les photos que de platusser.
Si j'y arrive pas, j'embaucherai mon Chou lors de son prochain passage: il me refusera pas, le coquin, surtout si ça te fait plaisir de voir ça.
C'est incroyable alors, cette histoire...
SupprimerPapa et maman lapin...et une cloche...je parie que c'était le jour de pâques, non ?
En tous cas j'attends les photos.
Merci pour cette belle et longue histoire, Bof
C'est beau ta description de la vieille école, j'écraserais presque une larme tellement ça me rappelle des souvenirs d'enfance...
Bisous
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Me revoilà ma belle, je reviens doucettement, je ne sais pour combien de temps? Je regarde le printemps refleurir et je peux, enfin , en profiter. Ton histoire est belle, j'aime tant ta plume! bises
RépondreSupprimerSuperbe.
RépondreSupprimerJe te vois bien avec un parapluie rouge, toi aussi.
J'en ai un, justement !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Et tu as bien raison ! ☺ ☂
SupprimerGrand sourire de la nuit 😃
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆