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31 août 2016

Valentina



La petite réceptionniste de l'hôtel est une belle jeune femme au sourire épanoui.
Quel accueil agréable et dénué d'affectation ! mes antennes extra sensorielles vibrent, un grésillement reconnaissable entre mille : elle est de ces êtres lumineux vers qui j'ai envie d'aller, quand je me sens parfois perdue comme une phalène dans le noir.
L'allure d'une danseuse, des yeux rieurs et un bel accent qui chante.
Je lui demande d'où elle vient.
Elle me dit qu'elle est chilienne. Nous parlons. Longtemps. Je suis impressionnée par sa maîtrise du français, son vocabulaire soutenu. Elle me raconte, là-bas, son père, poète à ses heures, et emprisonné pendant la dictature. Je pense à Neruda. 
Elle me raconte sa vie d'étudiante, et son bonheur d'être en France ! C'est bon à entendre, quand tant de gens dénigrent et abîment ce beau pays en ce moment.
Elle reste éveillée toute la nuit, c'est son job, gardienne du sommeil des clients, une déesse-lare, enjouée, bienveillante.
Elle me parle des étoiles dans le désert d'Atacama, si extraordinaires, de la lumière de son pays, elle me parle de la thèse qu'elle va écrire, en résidence d'écriture à Aurillac. Elle étudie la danse et son travail portera sur Pina Bausch. La grande chorégraphe atemporelle.
Je lui montre mes dessins, mon blog, je lui raconte ma vie. Je lui parle de mes amies, de la liberté, de l'amour. De mes espoirs en un monde meilleur.
En dix minutes, l'Humanité profonde prend le dessus, celle qui efface les frontières, qui aplanit les doutes et les différences et porte en elle le germe de tous les espoirs, comme une éclaboussure de vie. On n'est plus que deux amies sous la voûte étoilée.
Dans le silence ouaté du coeur de la nuit, dans ce hall d'hôtel, deux âmes se sont reconnues. 
Valentina, grâce à toi, j'ai vu le soleil de minuit sans quitter Paris.
Merci.

¸¸.•*¨*• ☆



124 commentaires:

  1. Et personne ne bronche dans la file des arrivées qui serpente jusqu'au trottoir ? Bien sûr, avec vos charmes combinés...

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    1. Euh...la file des arrivées dans mon petit hôtel du XX°, à minuit, avec la baisse significative de la fréquentation hôtelière cet été...
      On était plutôt assez tranquille, et nos charmes combinés n'ont émerveillé que quelques papillons de nuit, je crois.
      Mais rien que d'imaginer la scène, j'ai la banane ^^
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  2. Tu possèdes cet art d'aller droit à l'essentiel, au coeur même des choses, à la beauté simple de l'être et des êtres. J'envie grave...

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    1. Un art...ou un merveilleux don, et je remercie la vie de m'avoir faite comme ça...
      j'aimerais tellement le partager !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  3. Bonheur d'être en France… effectivement, beaucoup semblent négliger ce que d'autres nous envient ! Certes il n'y a pas que la France à pouvoir l'offrir, mais quand même...

    C'est une belle rencontre que tu as fait là. Je t'envierai presque ;)

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    1. L'envie est un sentiment plus positif que la jalousie, mais il est difficile pour moi de le recevoir sans éprouver un sentiment de légère culpabilité.
      En tous cas, cela remue des choses profondes en moi, sans doute au niveau de la confiance en soi.

      Pour ce que qui est de la France, je suis de plus en plus sidérée par les propos violents que j'entends proférer, souvent par des Français eux-mêmes, contre ce pays, qui ne trouve aucune grâce à leurs yeux.
      J'entends bien que nous sommes en droit de critiquer ce qui se fait et de remettre en cause certaines choses. Mais de là à dénigrer systématiquement tout ce qui s'y passe...il y a une frontière.
      Personne ne devrait pouvoir obliger personne à rester dans un endroit où il n'est pas bien. Et personne ne devrait rester dans un endroit qu'il n'aime pas.
      Nos systèmes d'entraide, de protection sociale, de service public et de solidarité ont certes des défauts. Mais ce sont souvent ceux qui en profitent le plus qui les critiquent et les démolissent le plus.
      Malheureusement, quand on dit ça, on est tout de suite étiqueté des pires noms d'oiseaux.
      Je suis quelqu'un de respectueux. Quand je vais chez les gens, je me plie avec grâce aux règles de vie de la maison. Et j'aime que ceux qui passent le pas de ma porte respectent ma maison.
      Alors tu imagines combien cela me sidère quand des gens ne respectent même pas leur propre maison.
      Je me sens citoyenne du monde, enfant de Gaïa mais il faut bien être quelque part, et j'aime ce petit coin du monde-ci. J'avais envie de le dire.

      Bises songeuses
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Accepter de se plier aux règles et coutumes du lieu d'accueil devrait être aujourd'hui un fait accepté et pratiqué universellement ; cela est évident.
      Mais il ne faut pas oublier que toute notre histoire humaine s'est constituée sur des séries d'invasions à l'issue desquelles le vainqueur imposait bon gré mal gré sa règle de vie aux habitants du lieu .
      Je crois malheureusement que cette conception ancienne n'a pas disparu

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    3. L'envie dont je parle s'exerce envers la situation (rencontrer quelqu'un avec qui une belle conversation s'engage) et la capacité à la faire durer (en offrant à la fois "l'écoute" qui ouvre la parole et le "don" - comme tu dis - de s'ouvrir à qui t'écoute). Et là je me demande ce qui peut éveiller en toi un sentiment de - légère - culpabilité face à ces cadeaux de la vie que tu as su saisir et "fertiliser" :)

      Pour la France (et d'autres pays où la qualité de vie est similaire), il y aura toujours des choses à améliorer, c'est certain. Aucun pays n'est "parfait" ! Mais de là à cracher dessus…

      Comme toi je considère que si on ne se plaît pas en un lieu… on peut aller voir ailleurs. Certains le font, en s'expatriant. Cela demande courage et audace mais il faut savoir ce que l'on veut.

      Pour ce qui est des règles de vie d'une maison (ou d'un pays), je crois que je chercherai toujours à me conformer aux us et coutumes, aussi différents et surprenants qu'ils soient de ce à quoi je suis habitué (non sans limites toutefois, si cela heurte trop mes éventuels dégoûts physiques). C'est une question de respect des hôtes. Cela dit chacun apporte avec lui une part de ce qu'il est, de ses habitudes, de ses origines, de sa culture, de son identité… De là tout peut se combiner, se mélanger, se métisser, s'enrichir… du moment que personne ne cherche à *imposer* sa vision des choses. Il y a évidemment de quoi extrapoler, à partir de la métaphore de la maison, à de plus grandes dimensions.

      Bises fraternelles

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    4. Les réponses à la deuxième partie de ton commentaire, tu en trouveras la plupart dans ma réponse à Kakushiken ci-dessous.
      Je répondrai donc sur ce sentiment diffus de malaise qui me saisit lorsque l'on me dit : "je t'envie" ... A ce moment-là, je me retrouve dans la position de celle qui "possède" quelque chose que l'autre n'a pas. Quel ressort profond cela bouge-t-il en moi ? De la compassion ? une certaine gêne ?
      Alors je me raccroche à la phrase de ma chère grand-mère (encore elle) qui disait "il vaut mieux faire envie que pitié"...Il n'en reste pas moins que je n'aime pas être enviée. Mais sans doute un vieux résidu de morale judeo truc truc me fait assimiler ça inconsciemment à un "péché" ou la jalousie et l'orgueil se mélangent bizarrement.
      Ou alors, il se peut que cette phrase ait été prononcée plusieurs fois à mon égard par des personnes réellement envieuses et jalouses.
      Je préfère parler de fierté, et tenter de mettre en valeur chez l'autre les choses que je n'ai pas, comme pour rétablir un équilibre momentanément rompu...Oui je sais, c'est compliqué...
      Mais je suis sûre que tu comprends...

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    5. Oh oui, je te comprends ! Et tu peux être fière de ces capacités que tu as (et que j'envie, hi hi) de favoriser un dialogue sincère et humain. Tu est dotée de quelque chose que tout le monde n'a pas, mais le mérite qui te revient c'est de t'en servir et en faire bénéficier autrui. Tu peux être fière, parce que tu contribues ainsi à relier les êtres par ce qu'ils ont de meilleur. Et heureusement que tu le fais, compensant ainsi la part de ceux qui y parviennent moins aisément que toi :)

      Le "pêché" (rhôôôô) serait de ne pas en faire usage ;)

      Je te taquine mais ne doute pas que je mesure toute la sensibilité qu'il peut y avoir autour de certains mots, certaines idées, qui nous renvoient parfois à des pans méconnus de notre histoire personnelle. Je n'en suis évidemment pas exempt.

      Bises tendres

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    6. Je suis contente que tu me comprennes alors que j'avais l'impression de n'être pas très claire.
      Sans doute suis-je décidée à oublier mon manque de confiance en moi et à m'appuyer sur les dons que j'ai eus sans culpabiliser d'avoir plus de chance que d'autres.
      Ton commentaire m'y aide grandement, en me montrant une autre facette de l'envie, que je comprends alors plutôt comme de l'admiration.
      Merci pour ta précision qui a pour moi une grande valeur.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    7. @Petrus

      Désolée, j'ai failli oublier ton commentaire et pourtant il mérite une réponse circonstanciée...
      Je reviendrai plus tard.
      Pour l'heure je vais aller dégourdir mes petites pattes...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    8. @Petrus

      Nous payons sans doute des siècles de domination colonialiste, et il est vrai que si j'aime mon pays, je ne suis pas particulièrement fière de ce que certains de mes compatriotes ont fait par le passé.
      Mais l'heure est à regarder plutôt ce que nous pouvons faire ici et maintenant pour l'avenir...
      je sais, c'est sans doute très utopique.
      Bises
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  4. Hey! Je me doute que quelqu'un qui te parle d'Atacama et de la lumière du ciel chilien de là-bas a su trouver le chemin de ton coeur. Parfois, pas très souvent mais ça arrive, un quart d'heure avec l'autre laisse sur notre chemin plus de pépites que des décennies d'insignifiance(s). Bises et ATTB.

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    1. J'aime beaucoup ta dernière phrase, Claude.
      Elle me rappelle que la vie est pleine de très belles surprises, quand on a les yeux pour les voir.Et que l'on va au-delà des apparences.
      Kisses and attb
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  5. Une belle rencontre comme tu sais les susciter... Ha! Pablo Neruda... Je serais bien restée encore un peu avec vous dans ce hall d'hôtel à regarder les étoiles parisiennes.

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    1. Une petite étoile qui sera peut-être un jour une grande danseuse, qui sait ? Avec la rage au front de ceux qui veulent s'en sortir, et en même temps ce charisme qui lui ouvrira toutes les portes...
      Oui, tu aurais aimé cette conversation, ma Brizou.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  6. Un sujet intéressant...
    Comme tu le sais bien, je fais partie de ces gens qui ne trouve que peu de grâce en ce pays. Peut-être parce que je suis fatigué de payer la contre-partie de cette "grâce".
    Oui, il est vrai que la plupart profite du système social, d'assistanat, qui part à vau-l'eau... Ce système que le "monde entier" nous envie mais que personne ne reproduit... (Comme quoi, il y a une incohérence, ou un résultat que les Français refusent de voir)...
    J'ai toujours remarqué que les gens qui se sentent bien "au pays de Molière" sont issus de pays sous-développés ou de dictature... plus quelques "rêveurs"...
    La France n'est pas si belle qu'on le prétend, pas aussi accueillante qu'on le prétend, pas aussi évoluée qu'on le prétend, pas aussi juste qu'on le prétend...
    Le slogan "Liberté, Égalité, Fraternité" est un mensonge d’État créé de toute pièce par les Français de jadis...
    Nous continuons à perpétrer ce mensonge, fier de notre hypocrisie...
    (Là je sens qu'on va me mettre sur le bucher ; rire)
    Le parfait exemple, en ce qui me concerne, est non pas moi-même, mais ma femme venue d'un pays développé et libéral-capitaliste... Je ne referai pas son parcours dans ce pays, mais je veux me rappeler ce que la France nous a fait, ce que les Français ont fait.
    Je ne pardonnerai jamais leur contribution à son échec. (Je fais la part des choses quant aux difficultés d'un couple international ; et l'adaptation en pays étranger)...
    Bref, comme le jour et la nuit, aimer ou détester un pays sont la pierre d'angle d'une construction. L'idée manichéenne que l'opposé est destructeur est infantile.
    Quant à ne pas pouvoir quitter un pays qu'on déteste, c'est effectivement triste. Je rappelle à la mémoire de tous que pour partir de son pays, il faut de l'argent. Les pauvres sont condamnés à rester chez eux...
    (Tiens, cela va t'-il ouvrir les consciences ? sourire)
    Les noms d'oiseau sont fait pour les gens incapables de débattre...
    Belle journée sous le soleil.

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    1. Je connais tes positions, je les respecte, je ne cherche pas à te contredire, mais je crois sincèrement que la France fait encore rêver beaucoup de gens de par le monde.
      Valentina en est un bon exemple. Les étudiants étrangers sont très nombreux dans les universités françaises, pourquoi, si c'est un pays aussi nul que ce que tu le dis ?
      J'ai vu beaucoup de réfugiés politiques des pays de l'Est pendant ma carrière à l'école, être en admiration devant la protection sociale, les structures municipales mais aussi les associations humanitaires et solidaires : certains m'ont dit avoir eu le sentiment d'être traités comme des êtres humains pour la première fois de leur vie.
      Quant à ton assertion selon laquelle il faut être riche pour quitter un pays, il me semble quand même que c'est ne pas tenir compte de tous ces gens qui ont quitté ou quittent encore leur pays parce qu'ils n'ont plus rien. Ce sont bien des pauvres, et même des miséreux, qui ont tenté leur chance vers l'Amérique depuis le XV° siècle. les migrants actuels ne sont pas riches, mais ils sont mus par des besoins impérieux.
      Ne parlons pas des gens qui ont maille à partir avec la justice de leur pays, qui supplient la France de ne pas les extrader et qui veulent être jugés en France...
      Je serais assez d'avis de faire un sondage auprès de ceux qui n'ont "rien" que le RSA et la CMU (pour ne parler que de ces deux symboles de l'assistanat français) pour leur demander, s'ils le pouvaient, dans quel pays ils aimeraient aller...la réponse serait sûrement intéressante.

      Ma grand mère, fille d'immigré italien fière d'être devenue française, avait une expression imagée pour désigner le fait de ne pas reconnaître le positif d'une situation, et de râler constamment : elle disait "cracher dans la soupe" et je crois qu'elle avait raison.
      Cependant, en tant que citoyenne française, je ne suis pas forcément contente de ce que les gens au pouvoir sont entrain de faire de la France, dictés par des intérêts financiers, lobbyistes, corporatifs et communautaires, et en cela, je te rejoins: il y a des choses à changer, mais d'autres à préserver, en un juste équilibre non manichéen (je ne suis pas aussi infantile que je le laisse paraître)
      Cela n'enlève rien à ta difficulté personnelle, dont j'ignore (parce que tu ne les dis pas vraiment) les tenants et les aboutissants.
      Simplement, j'aimerais bien qu'être fier de son pays ne soit pas considéré comme une tare.
      Je t'embrasse
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. J'ignore, Kakushiken, ce qui fait que le pays dans lequel vous vivez entraîne sa disgrâce à vos yeux. Vous avez vos raisons et elles ont certainement une origine qui, subjectivement, légitime votre rejet. Permettez donc que je vous fasse part de ce que votre commentaire m'évoque, en toute méconnaissance de votre cas particulier.

      Je m'étonne tout d'abord des éléments que vous apportez. Qu'entendez vous par « profiter » du système ? Est-ce de bénéficier simplement de droits ouverts à tout citoyen (les allocations familiales, ou chômage, par exemple) ? Dans ce cas il est normal que « la plupart » en "profitent" (se les voient accorder). Il me semble toutefois, puisque vous y associez le terme péjoratif d'assistanat, que vous parlez d'abus. Dans ce cas, quels sont les chiffres sur lesquels vous vous appuyez pour dire « la plupart » ?

      Par ailleurs je fais partie de ces gens qui se sentent bien en France, mais je ne suis pas issu d'un pays sous-développé et ne me considère pas être "rêveur" au sens de naïf. Je ne me retrouve donc pas dans la catégorisation que vous faites.

      Je ne sais pas qui est le "on" qui prétend que la France serait plus accueillante, évoluée et juste que ce qu'elle serait réellement… et je me demande comment on pourrait mesurer à la fois ces indices et l'écart qui existerait entre ce qui est prétendu et la réalité, si toutefois on pouvait en définir des critères objectifs. Mais bon, je crois avoir compris que le pays ou vous vivez n'avait pas grâce à vos yeux et je crains que vos assertions manquent quelque peu d'objectivité :)

      Liberté, égalité, fraternité serait un mensonge d'état ? Je croyais que c'était une devise. Donc un objectif, un repère, un socle. Pas nécessairement une réalité permanente en tout point et pour tous. De plus ce n'est pas une prérogative de l'état, mais plutôt de la nation. C'est à dire l'état et ses services ainsi que tous les citoyens. L'objectif n'est pas atteint ? Certes ! L'idéal sera difficilement atteignable (ne soyons pas naïfs…). Est-ce que cela en fait un mensonge ? Une hypocrisie ? Je vous trouve assez radical !

      Vous parlez de ce que La France et "les Français" (!) vous ont fait, comme si le pays tout entier s'était ligué contre vous et avait « contribué » à votre cas particulier. Ça me semble un tantinet abusif, ne croyez-vous pas ? Vos mots n'auraient-ils pas dépassé votre pensée ? N'êtes vous pas quelque peu excessif ?

      Dernière assertion : pour pouvoir quitter un pays il faut de l'argent. Vraiment ? Il faut surtout obtenir un titre de séjour et trouver un travail. Donc trouver un pays suffisamment "accueillant" pour cela. Parler la langue du pays n'est pas inutile. En s'en donnant les moyens réunir ces conditions ne semble pas inaccessible. En tout cas l'effort demandé sera moindre que de rester dans un pays « que l'on déteste ».

      Veuillez excuser ce long commentaire mais il y a longtemps que je lis vos remarques sur différents blogs, et même sur le vôtre, et cette fois leur aspect généralisant et abusif m'ont un peu agacé :)

      Voilà, c'est dit. Bonne journée à vous, en notre beau pays de France :)

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    3. Je précise que je n'avais pas vu la réponse de Célestine quand j'ai commencé à rédiger la mienne.

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    4. Pierre,
      Je vous remercie de votre commentaire. J'aime la diversité d'opinion et les débats intelligents. Je reconnais que je suis excessif dans mes propos parce que je suis en colère (une émotion que je n'arrive pas toujours à gérer) ! Je dois aussi mesurer mes propos, parce que si l'on parle de "liberté d'expression", un avis contraire soulève toujours la Plèbe ; comme gladiateur je courrai à ma perte.. Sourire.
      Je ne suis pas quelqu'un qui vit par les chiffres (ceux-ci sont constamment manipulés pour faire coïncider une allégation, on le constate avec les chiffres des différents relevés gouvernementaux.)
      Je me cantonne à ma proximité pour me faire une idée du macrocosme via le microcosme. Je sais bien que cela ne satisfait personne ; et certainement pas ceux et celles qui trouveront toujours des chiffres salvateurs pour perpétuer un sentiment différent du mien. Sur ce plan, donc, chaque avis ressentiment, est valable.
      Je ne suis pas paranoïaque et le monde n'est pas ligué contre moi ; loin de là. Ce serait bien prétentieux d'intéresser le monde entier au point de le liguer contre moi...
      Bref, si je vous ai offensé, comprenez bien que ce n'était pas personnel. Je vous présente mes sincères excuses.
      Comme me le recommande ma femme, s'exprimer c'est bien à condition de ne pas aller à contre sens de la majorité...
      Je serais donc plus prudent à l'avenir.
      Pour éviter d'autres commentaires qui dépareilleraient le billet de Célestine, je présente donc mes excuses à toutes et tous.
      Bonne fin de journée à vous tous...

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    5. Oups, j'ai oublié : je ne critique pas les gens qui aiment leur pays. Je tenais simplement à donner l'avis d'un homme qui n'aime pas son pays...
      Célestine, ai-j jamais dit que tu étais infantile ? Décidément on ne comprends pas ce que j'écris. Je disais que ceux et celles qui sont manichéens sont infantiles à mes yeux...
      Et pour "... les gens qui se sentent bien "au pays de Molière" sont issus de pays sous-développés ou de dictature... plus quelques "rêveurs"..." j'aurai du écrire "les étrangers" à la place des "gens"...
      Bref, mes excuses pour ma précipitations et ma mauvaise élocution.

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    6. Ne t'excuse pas, Gilles, d'exprimer ton opinion.
      Ce serait reconnaître que tu n'es pas convaincu de ce que tu dis, non ?
      je suis toujours heureuse que chacun puisse s'exprimer sur ce blog, autant de fois qu'il le souhaite et sans se sentir rejeté.
      Ton vécu particulier t'a amené à ne pas aimer ton pays, et cela t'appartient, nous n'avons pas à en juger ni les uns ni les autres.
      Moi je t'aime bien comme tu es, avec tes failles, tes mystères, tes zones d'ombre. Je cherche juste à te comprendre. sans jugement ni a-priori. A comprendre cette souffrance qui t'oblige à suivre des chemins qu'à mon avis tu n'es pas obligé de suivre en réalité.
      Dernière chose : ta femme a raison: il est difficile d'aller contre la majorité. Mais en l'occurrence, où est la majorité ici ? Nous ne sommes que trois pour l'instant, à prendre la parole sur ce sujet. Un peu léger comme panel représentatif, non ? ;-)
      Bref, j'ai bien aimé ta réponse à pierre, j'ai bien aimé son commentaire aussi, et j'essaie de repérer dans vos différences les points communs sur lesquels on pourrait construire quelque chose de nouveau et de rafraîchissant.
      Je pense à Alexandre jardin, et à son 1+2+3...
      Bises
      ¸¸.•*¨*• ☆


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    7. Kakushiken, je vous remercie pour votre réponse et les précisions que vous apportez.

      Effectivement vous semblez porter une colère qui vous conduit à être excessif et cela peut se comprendre. En tout cas cela donne une explication :)

      Je ne vous suivrai pas pour l'argument des chiffres. Certes ils peuvent être manipulés et doivent dont être utilisés avec précaution. Néanmoins ils sont les seuls indicateurs fiables. Les "impressions" ne peuvent avoir qu'un rôle d'alerte et seuls les chiffres pourront valider si elles étaient fondées ou non. Les extrapolations du microcosme au macrocosme sont hautement sujettes à caution : selon le microcosme dans lequel on se situe, les extrapolations pourraient différer du tout au tout !

      Chaque avis est donc "valable" en tant qu'avis, mais peut être totalement infondé en tant qu'argument. Or si on veut tenter de se comprendre il faut déjà partir de bases compatibles et légitimes. Avis et arguments ne se situent pas sur le même plan.

      Comme le dit Célestine il n'y a pas ici de "majorité" et je ne crois pas que les éventuels avis divergents "dépareillent". Je ne crois pas qu'on ait tous envie d'être pareils :)

      @ Célestine : j'aime bien ton souhait de trouver des points communs pour « construire quelque chose de nouveau et rafraichissant ». C'est très fédérateur !

      Je vous souhaite à tous deux une belle soirée

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    8. Histoire d'aller un peu plus loin que les impressions vagues et de rétablir quelques éléments factuels, je suis allé à la pêche aux chiffres concernant cette idée que « la plupart profite du système social, d'assistanat ».

      Source : la plus accessible, G..gle, avec les mots clés "combien profitent du système social".

      J'ai trouvé ceci : http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/les-beneficiaires-d-allocations-sociales-sont-ils-des-profiteurs_1380094.html
      En substance il y est dit que « plus de 1,7 millions de bénéficiaires potentiels du RSA, soit près d'un sur deux, ne le demandent pas ».

      Il y a aussi celui-ci, qui observe les préjugés sur « La France des assistés » : http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/allocations-chomage-rsa-la-verite-sur-la-france-des-assistes_1383818.html

      Ou encore « Cinq idées reçues sur l'assistanat » : http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/05/10/cinq-idees-recues-sur-l-assistanat_1519492_823448.html

      Pour faire bonne mesure on trouve aussi ce genre de choses : « Les vrais chiffres d'un fléau français »
      http://www.atlantico.fr/decryptage/assistanat-vrais-chiffres-fleau-francais-eric-brunet-708317.html/page/0/1
      L'auteur se présente comme... "polémiste" (sic) et lance tous azimut des chiffres à faire peur (les mêmes que les autres, mais présentés différemment).

      Voili voilou.

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    9. Je viens de lire tous tes liens, Pierre. Merci pour cette recherche qui éclaire le débat de façon juste.
      Je t'embrasse
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    10. @ kakushiken
      On voudra bien m'excuser de ne pas avoir le temps de lire tous ces informations et d'entrer dans la débat du pour et du contre
      Cependant je voudrais te dire ceci: je ne sais pas ce qui vous est arrivé, à toi et à ta compagne, mais quand tu écris "... ce que les Français ont fait.", tu parles, aussi, de moi, et tu me prends à partie.
      Que la situation te soit désagréable peut se comprendre, mais tu voudras bien avoir l'amabilité de diriger ta colère contre ceux qui l'ont fait naître et éviter de la projeter contre des gens que tu ne connais pas !
      Merci

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    11. Une chtite place? Je m'y glisse! Comme je fais partie de ces salariés qui ont du mal à dormir après 4h du mat le 1er septembre...je voulais faire part d'une question qui me taraude depuis quelques événements douloureux et sanglants dans notre pays. Je veux parler de notre responsabilité d'adulte en général et d'enseignant en particulier.
      Si certains trouvent la France de moins en moins belle, ne serait-ce pas en partie parce qu'on a oublié de dire qu'elle l'était? Je ne prône pas le retour aux hussards de la République mais...
      Ce "bien pensé" corporatiste à la pensée unique (heureusement pas tout à fait quand même!) si prompt à s'insurger contre le moindre changement, n'a-t-il pas pendant des décennies porté un discours négatif sur la France et ce qu'elle offre? Bon, discours négatif j'y vais peut-être un peu fort mais une espèce de consensus de pensée, de sous entendus qui sans dénoncer ne donnaient pas très envie de glorifier les "avantages" qu'offre notre pays. Je ne dois pas être très clair...quelque chose comme l'inverse du discours caricatural des taxis parisiens d'il y a 20 ans. C'est plus clair?
      Et je ne m'exclus pas du lot.
      Et puis je me suis dit que si ce n'était pas nous qui le leur glissions aux petites têtes blondes (ou pas ) que la France était un pays qui portait des valeurs formidables et tentait de les mettre en oeuvre, qui le leur dirait? Alors petit à petit, chassant la désagréable impression de donner la main à Jean-Marie et sa petite Marine, je me suis mise à préciser certaines choses en classe. A étudier en histoire, en géographie de plus en plus de documents pouvant servir à comprendre l'obligation scolaire; à aborder lors de situations rencontrées par la classe, la gratuité des soins et notre système de protection, à expliquer que tout ceci était un choix, une orientation du pays et que cela avait un coût. C'est un peu prématuré pour leur âge (sont encore pitchounes les "miens") mais rattaché à du vécu et parlé, débattu, ils comprennent très bien. Malgré quelques coups et mauvais coups dans la cour, l'empathie, l'entraide, la générosité sont plutôt ce qu'ils donnent à voir chaque jour.
      Et comme ça, au détour, de conversation, de débat, je me suis entendu dire que la France était un beau pays dans lequel nous avions la chance de vivre. au début, c'est sorti comme ça et j'en ai presque rougi mais maintenant, j'assume, tout simplement parce que je le pense. Je me suis même autorisée à reprendre le titre d'une de mes élèves en rédaction qui avait écrit "Mon pays l'Egypte". Elle est française, naît ici depuis donc 8 ans. Je lui ai indiqué que son pays, c'était la France, elle y vivait et y était née mais que ça n'empêchait pas de porter son "autre" pays dans son cœur. Elle a changé son titre "Mon autre pays l'Egypte". Je me suis un peu demandé si ce n'était pas un peu de l'abus de pouvoir mais ai décidé d'assumer!
      By the way, faut que j'y aille! A bientôt...vers fin juin!

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    12. Je peux apporter mon témoignage d'ex-petite-tête-blonde : d'aussi loin qu'il m'en souvienne j'ai entendu ma mère dire que nous avions la chance extraordinaire de vivre dans un des pays les plus privilégiés au monde, sur de multiples plans. Je me souviens même du chiffre qui était cité : nous faisons partie des 1% les plus privilégiés. Tout de suite, ça relativise les choses…
      Le chiffre était sans doute exagérément bas mais là n'est pas l'important. Ce qui l'était c'est que nous avions la chance d'être nés ici plutôt que sur les trottoirs de Manille, de Calcutta, ou les bidonvilles d'un peu partout. Se sentir "avoir de la chance", non seulement n'encourage pas à la plainte, mais donne une sorte de "gratitude".

      Je crois que toute ma vision de l'existence en est teintée. J'ai évidemment transmis cette vision à mes enfants et suis heureux de les voir porteurs de la même conscience.

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    13. @Pierre et MissA ( )°( )

      Ah mes amis, comme vos commentaires me font du bien, ce matin.
      Ils sont porteurs de positivité et il est vrai qu'il y en a terriblement besoin.
      Fédérer un peuple sur des valeurs communes, cela commence à l'école.
      J'ai toujours montré à mes élèves combien ils avaient seulement de la chance d'aller à l'école, une école chauffée et équipée de nombreux livres et ordinateurs, et combien tous ces enfants du bout du monde, qui font des kilomètres à pied par tous les temps, pour aller étudier avec un seul livre et les fesses sur un petit banc inconfortable, aimeraient être à leur place de choyés de la vie.
      Alors oui, notre premier devoir, c'est de clamer haut et fort que l'on a de la chance de vivre en France, et que cela n'est pas venu tout seul.
      Nos ancêtres se sont battus pour cela, au péril de leur vie parfois.
      Comme je le disais plus haut, ce n'est pas en crachant dans la soupe qu'on la rendra plus digeste...
      Merci à tous deux, et bon courage à toi, Miss A, pour ta rentrée. je crois me revoir, il n'y a pas si longtemps...
      Je mesure maintenant la chance que j'ai de vivre dans un pays qui m'autorise à me reposer de quarante ans de bons et loyaux services en me versant chaque moi un salaire.
      Et je me battrai tant que je peux pour que mes enfants et leur descendance n'aient pas à travailler jusqu'à la mort, comme le souhaiteraient à demi-mots certains sinistres individus...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    14. @Jdissa

      Il est vrai que les généralisations intempestives ne sont pas forcément très heureuses.
      Mais je ne crois pas qu'en s'exprimant, notre ami ait voulu nous attaquer personnellement.
      Chacun porte en lui ses blessures, et les mots qui sortent sont souvent le reflet de ces failles douloureuses...
      Comme c'est compliqué...
      je ne peux que redonner la citation de Werber sur les difficlutés de la communication:

      Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous voulez entendre, ce que vous entendez, ce que vous croyez en comprendre, ce que vous voulez comprendre, et ce que vous comprenez, il y a au moins neuf possibilités de ne pas se comprendre.

      L'essentiel, c'est que la bienveillance circule, et ici, dans cette bulle, c'est la règle...
      Bisous célestes
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    15. Jdissa,
      "Tutoiement" ou "vouvoiement" ?...
      Je me cantonnerai au vouvoiement en ce qui vous concerne.
      Je tourne bel et bien ma colère contre la France. Votre fierté vous fait réagir ? Le problème ne vient pas alors de ma colère mais de votre fierté... C'est à vous de régler ce problème.
      (La fierté est souvent confondu avec l'honneur ; alors que les deux sont bel et bien opposés !)
      Si cela peut vous apaiser, je m'inclus forcément dans mes propos puisque je suis... Français !
      Rires.
      Bonne journée.

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    16. "Chacun porte en lui ses blessures, et les mots qui sortent sont souvent le reflet de ces failles douloureuses...
      Comme c'est compliqué..."
      Je confirme ! C'est une domaine que j'explore parfois avec une amie proche et l'on constate que certaines blessures sont plus profondes qu'il n'y paraît, et infiniment longues à cicatriser !...
      Alors on apprend...

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    17. Merci pour ton soutien Célestine! 2 élèves non francophones, 4 qui ne savent pas encore lire, un autre qui fait mi-temps école-itep plus tous les autres...la routine, quoi!
      M'en va p'têt'aller me coucher!

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    18. @Jdissa

      Certaines sans doute ne guériront jamais vraiment...
      Il suffit juste de le savoir pour ne pas effleurer de trop près la cicatrice...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    19. @ )°(

      Bon courage pour cette année qui semble partie sur les chapeaux de roue...
      Une routine bien fatigante parfois...je te soutiens moralement du mieux que je peux.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    20. @ Cel: je nous vois comme une cabane sur pilotis, et je pense que quand on constate que les fondations sont branlantes, il peut être profitable de plonger pour les visiter et comprendre ce qui se passe. On peut ensuite choisir de prendre soin, de réparer afin de continuer sur des bases plus stables.
      Je sais que certains hésitent à plonger, de crainte de ce qu'ils risquent de trouver, oubliant qu'en ce domaine bien souvent la peur fait plus de ravages que ce qui la cause.
      Pour ma part j'ai choisi de plonger, et s'il est vrai que plusieurs campagnes peuvent s'avérer nécessaire, remonter à la surface pour constater que l'édifice est plus stable qu'avant est un bonheur que je te raconte pas (suspens !...) !

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    21. Plonger ? alors que j'arrive à peine à mettre la tête sous l'eau ...
      Il faudra que je trouve un bon bathyscaphe. Ou un sous-marin.
      mais comme je suis claustro, ça va pas être facile... ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    22. Euh... Dis maîtresse, quand on fait des fautes, on peut pas se corriger après?
      ;(
      Je me console en me disant qu'ainsi j'ai apporté une réponse à la question : "Mais pourquoi les enfants d'aujourd'hui ne maîtrisent-ils plus l'orthographe?" ; )

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    23. T'as fait des fautes MissA ? j'ai rien vu...
      Décidément de décidément, je ne vois vraiment rien ce soir...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  8. Belle rencontre, en effet, comme on voudrait en faire plus souvent. Mais pour cela il faut savoir ouvrir les yeux (et son cœur), ce que nous ne faisons pas assez. Par contre, cela ne semble vous poser aucun problème :)).

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    1. J'essaie, oui, de cueillir en chaque être ce qu'il a de bon.
      Les coeurs de la plupart des gens sont des diamants bruts, souvent ternes, et enfouis dans la terre et le travail du joailler est de révéler en mille facettes leur lumière intérieure.
      J'aime cette idée, que j'ai appliquée toute ma vie avec mes élèves.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  9. À Paris tout est possible c'est une ville magique.

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    1. Andiami ? Andiafa ? Andiasol ?
      Andiamignon, tu as raison.
      Paris est une ville extrêmement magique.
      Mais au risque d'égratigner un peu ton chauvinisme structurel, il m'est arrivé de faire ce genre de rencontre ailleurs qu'à Paris.
      Et heureusement, il y a des pépites partout.
      Suffit de gratter au coeur des gens. (et d'agiter son petit tamis...) :-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  10. Belle atmosphère de rencontre. Belle bannière. Aller à Paris..."mais que diable allait-elle faire dans cette galère ?" Aurait dit Jean-Baptiste.
    Une atmosphère de rencontre parisienne et nocturne; de ces moments de voyage où en quelques heures on se connaît pour toute une vie.
    Beau récit..

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    1. Rien d'une galère, une belle croisière d'amitié et une bulle de belles rencontres, le nez au vent...
      Jean Baptiste se serait trompé...
      Quant à ma funambulle, ses nuits sont plus fraîches que nos jours à cette approche de fin d'été. Elle a donc remis un petit vêtement.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  11. Jolie rencontre !
    Bon retour chez toi.

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    1. Merci ma Berthoise. Belle rentrée demain, et bon courage.
      Il t'en reste combien ?
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  12. Je crois qu'il faut savoir faire la part de choses. Je me sens bien en France, avec les Français, mais j'ai une peine énorme avec le système politique. Les Français ne méritent pas ce genre de dictature élective où un homme décide de tout à partir du moment où ses promesses ont été crues.
    Les Français méritent mieux que ça et je me désole qu'ils ne puissent envisager un autre avenir politique pour le Pays de Voltaire et Hugo...
    Que Pierre Perret m'excuse, je rajouterais aussi Zola et Jaurès car ils font partie de la France que j'aime. Je ne rajouterais pas les "artistes de variétés" qui sont dans mon Panthéon, tant ça ferait litanie...
    Ce ne serait pas juste non plus pour les sans grades que je croise et qui savent me rendre le sourire que je leur offre.
    Lorsque j'ai des coups de gueules, c'est contre cette f(r)ange politique qui salit la France et l'esprit français pour plaire à la Phynance.
    Salut à tous e uno baci molto grande per Celestina.

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    1. Heureusement, la France, ce n'est pas qu'un système politique...
      La France, c'est un pays plein de jolis paysages, des monuments magnifiques, des ciels changeants, des forêts fraîches, des mers grandioses, des campagnes belles...
      La france c'est une langue magnifique, imagée, riche, et belle.
      La langue des poètes, des philosophes, et des chansons que nous aimons.
      Tu as raison, la liste serait beaucoup trop longue.
      Je suis une sans grade et heureuse de l'être, et de te rendre le sourire que tu m'as tendu, un beau jour, en venant sur ce blog.
      Ti voglio bene
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  13. Oui c'est délicieux ces rencontres anodines, passagères où les paroles palpitent dans l'air en sentant une fluidité dans l'amour de ces échanges qui envahissent nos cœurs et raffermissent notre confiance aux idées qu'on croit justes. Ne dit-on pas dans les moments de besoin de se confier : qu'il est bien de s'ouvrir à l'autre ou de laisser parler son coeur.
    Bises de bon coeur

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    1. Le plus important pour moi, se passe au niveau du ressenti. Si je suis en confiance, je me laisse aller à la confidence. Sinon, mes antennes me disent de fuir en courant... :-)
      Certaines rencontres passagères sont marquantes pour la vie entière.
      Même si elles ne se reproduisent plus, mais la vie n'est-elle pas une impermanence ?
      je t'embrasse de mille bisous très célestes
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Je crois bien que tes bisous célestes vont s'envoler en laissant un parfum suave autour des étoiles et qu'il ne m'en restera pas grand chose, sur les mille bisous. Merci la Céleste, je comprends qu'avec tes antennes extra sensorielles qui vibrent tu attires tellement de monde.
      Je t'embrasse aussi Céleste

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    3. Les mille bisous sont pour toi, dis donc !
      Que vas tu imaginer ?
      Mais même s'il n'en restait qu'un, il viendrait directement du coeur.
      ^^

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  14. Valentina, Célestina, Valentine et Célestine! Riche rencontre qui nourrit, petit cadeau de la vie qu'il faut savoir croquer et qui nous rend plus bea...non, belle, gorgée de reconnaissance et d'espoir!

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    1. Joli le parallèle entre nos deux prénoms (qui ne nous a pas échappé, d'ailleurs...)
      Reconnaissance et espoir: oui, on en a tellement besoin dans ce monde déglingué ...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  15. Une rencontre magique pour la Fée Célestine... Rien de plus logique... Que c'est beau la Vie !

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    1. Oh oui, c'est beau la vie, ma Suzame, malgré ses hauts et ses bas.
      Il suffit de faire le bilan de ce que nous possédons, cette richesse invisible qui ne se met pas en coffres de banque...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  16. C'est étrange, cette histoire d'Atacama.
    J'ai un ami, physicien de son état, qui a conçu un appareil qui travaille là-bas, et qui permet de détecter le faible signal émis par certaines étoiles.
    Nous partageons un goût pour la musique.
    Il travaille là où j'ai passé des années : La fac de sciences de Jussieu.
    C'est gentil de m'y faire penser grâce à ta superbe soirée.

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    1. Le nom de ce désert a déjà quelque chose de mythique et de mystérieux.
      Il paraît que les étoiles y sont merveilleusement brillantes.
      Heureuse de t'avoir rappelé un bon souvenir, cher Goût.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. C'est un souvenir très récent, je le revois de temps à autre, au restau qui fait l'angle du Boulevard Saint-Germain et lka rue des Fossés Saint Bernard.

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    3. J'aime traverser Paris avec toi ! Tu connais tout !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  17. Vous aviez sans nul doute besoin de parler toutes les deux.
    L'angoisse est plus intense la nuit.

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    1. Tu crois que ce ne serait qu'une façon de tromper une angoisse ?
      Je ne sais pas. Je ne serais pas restée deux heures avec elle si elle n'avait pas eu cette pétillance dans le regard. Même pour tromper mon angoisse.
      Mais tu as le droit de le penser ^^
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  18. Etre à l'affût des belles rencontres n'est pas donné à tout le monde et toi tu as l'art et la manière de les attirer grâce à ton aura aimantée dont le ciel t'a dotée. Accepte d'être ainsi faite Célestine sans te culpabiliser ni te poser des questions sur ceux qui t'envient. Tu es sur terre pour aimer et partager et tu le fais bien. Attention, tu n'est ni une sainte, ni une sainte-nitouche mais un être comme nous tous avec ses qualités et ses défauts mais ces derniers sont difficilement repérables dans ton blog .... Tes yeux sont bleus ou gris ? Certainement changeant comme ton humeur et le temps ..... Bises

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    1. Spécialement pour toi, Lauriza, je peux faire un billet rien qu'avec mes défauts...
      Tu verras, j'en ai plein...
      Merci en tous cas de ce que tu dis de moi, j'en suis tellement émerveillée que j'ai l'impression que l'on parle de quelqu'un d'autre.
      Pour mes yeux, je ne sais pas, tu as raison, dire exactement leur couleur. Ils sont aussi changeants que moi... (peut-être mon premier défaut ?)
      Bisous étoilés
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Ce n'est pas un défaut d'avoir des yeux "caméléon". C'est une marque de fabrique qui nous permet de nous adapter ou de dire sans un mot ce que nous ressentons. J'ai aussi les yeux bleus, gris, verts selon les circonstances et depuis toute petite j'ai entendu : "Il ne faut pas se trouver en face d'elle quand ils deviennent pistolets". Les pistolets se sont un peu enrayés avec l'âge !!!!!

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    3. Ah oui, les fameux yeux revolver...on me l'a dit souvent aussi, sans que je sache si c'était vraiment un compliment ^^
      Bienvenue au club, alors, Lauriza.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  19. Réponses
    1. Merci beaucoup Manou.
      l'enthousiasme me tient souvent lieu d'inspiration...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  20. Ah j'aurais aimé voir vos yeux à ce moment-là...
    Un feu d'artifice que j'imagine aisément.
    Merci pour ce récit qui enjolive ma journée: j'attendais avec impatience votre lettre d'information, c'est long, une semaine sans vous !
    ~L~

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    1. Eh oui, je sais que je manque à ( certains de ) mes lecteurs (cela dit sans aucune fausse modestie) mais j'ai besoin de me remplir de jolies choses...sinon je n'aurais plus rien à écrire, n'est-ce pas ?
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  21. Une bien jolie rencontre...
    Bonne rentrée ;-)
    Bisous, Laure

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    1. Je pense à toi, et à ton étoile qui attaque son CP...
      Quelle grande étape !
      Belle journée à toi, ma douce

      ¸¸.•*¨*• ☆

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  22. Une très belle rencontre comme il m'arrive d'en faire. Je savoure, c'est du "petit lait" que je bois avec toi. Il y a des rencontres qui laissent des empreintes dans nos coeurs. Lorsque ce sont de belles rencontres, j'ai toujours le regret qu'elles soient éphémères. "Valentina " mi ricorda questa canzone ad ascoltare più che a guardare tanto Ornella Vanoni è rifatta "a nuovo col botox "!
    https://www.youtube.com/watch?v=32bAFp8sq3Q
    Chinou
    Tanti baci

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    1. J'aime quand tu bois du petit lait...
      Merci pour la chanson que je ne connaissais pas.
      ♥︎
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  23. J'adore faire ce genre de rencontre. Il ne faut pas les louper !!Des êtres surgissent sur notre chemin, illuminent l'instant et font vibrer notre cœur. Question de vibrations.....Ce n'est jamais un hasard...Il faut savoir se rendre disponible et être à l'écoute.

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    1. C'est une sorte de don. Un cadeau de la vie.
      Et tuas raison pour les vibrations...c'est pour cela que j'ai parlé de mes antennes ^^
      Un vrai petit criquet !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  24. C'est beau d'en quelque sorte vous être reconnues, d'avoir senti - su - que "ça valait la peine" de vous parler. Désormais dans le coeur de chacune il y aura une petite empreinte... celle de l'autre. C'est quand le coeur est bien bosselé qu'il est le plus heureux, le plus plein!

    Baci sorellita!

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    1. J'adore ta façon inimitable de résumer les situations, sorella, avec des mots bien à toi et tout empreints de ton charme inimitable.
      Merci
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  25. Didon notre hôtesse: chevelure rousse et robe verte, elle serait pas un peu irlandaise, ta Funambulle ? :o))

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    1. Je crois en effet que je laisse parler en ce moment mon petit quart de sang d'Erin... ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Heureusement que tu n'as pas l'âme en airain...
      Ti bacio forte Sorellita

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    3. C'est un métal qui serait assorti à la couleur de mes cheveux, pourtant...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  26. Voilà un billet qui met une belle lumière sur cette rentrée : les échanges sincères et profonds sont devenus si rares et donc si précieux

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    1. Contente d'illuminer ta rentrée, petite miss
      Cultivons les échanges rares et précieux qui font le sel de la vie.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  27. j'ai lu avec beaucoup intérêt tous les commentaires que ton billet suscite!quelle richesse que ce débat!quelle chance d'avoir la possibilité de débattre! je ne rentrerai pas dedans car je crains de ne pas être à la hauteur. je ne suis pas d'un naturel envieux encore moins jaloux,mais j'admire ce don que tu as d'attirer à toi ou de provoquer les belles rencontres,et de les partager .il ne faut pas te culpabiliser d'être douée pour les" relations humaines",et se reprocher d'être un "être d’exception"!
    bien que,sans cela,tu ne serais pas toi!me trompe-je?

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    1. Tu ne te trompes pas...et ce n'est pas de la fausse modestie,juste une sorte...d'humilité que d'aucuns sans doute me reprocheront, mais effectivement je suis comme ça.
      Être d'exception, sans doute un peu, vu que j'ai passé des années à me sentir extra-terrestre...
      mais ça va mieux depuis quelque temps.
      merci d'avoir lu attentivement les commentaires,car sur ce blog, les lecteurs disent des choses aussi intéressantes que le billet lui-même.. ^^
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. alors,bien (re)venue sur terre pour une terrienne "extra"!

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    3. J'aime la terre, quand même, malgré mon goût pour les étoiles ^^
      On y trouve aussi quelques gens sympas !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    4. moi aussi j'aime la terre :je suis un peu jardinier à mes heures,et je ne peux pas jardiner dans les étoiles! seulement tirer des plans sur les comètes! c'est en quelques sorte jardiner dans les étoiles tout en étant dans la lune.

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    5. Un vrai poète des jardins et des étoiles. C'est sympa
      :-DDD

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  28. C'est très beau, Célestine.
    Douceur d'âmes qui se croisent et se parlent et se reconnaissent, sœurs.

    Tendre aimant, à toi.

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    1. Comme si un fil invisible nous avait relié...
      Merci
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  29. Une belle rencontre, d'âme à âme, un cadeau de la vraie vie... Pina Bausch... J'ADORE... Bises. brigitte

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    1. Une danseuse libre et magnifique, dans la lignée d'Isadora Duncan, ou de la La Loïe Fuller...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Conseille lui de ne jamais mettre une écharpe en voiture...
      Baci

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  30. C'est vrai que ce genre de rencontre est un baume calmant. C'est bon de retrouver cette bienveillance et cette confiance !
    Bisous chère fée

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    1. Un baume, ce n'est pas faux. J'avais sûrement quelque blessure secrète à panser...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  31. Comme quoi une simple question a suffi à changer une partie de votre nuit à toutes les deux et vous faire passer un joli moment ! Il faudrait peut-être plus souvent prendre le temps de poser une question :)

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    1. Demander de quel pays est quelqu'un, est-ce vraiment une simple question ?... ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  32. Une jolie rencontre dont tu as seule le secret. Content pour toi que tu puisses vivre des instants magiques et nous en faire profiter.
    Comme tu le sais je suis candidat à l'expatriation pour diverses raisons, voir du pays, rencontrer d'autres gens, vivre différemment et dans les pays qui m’intéressent ne pas se fondre dans la masse,ne pas respecter les coutumes et leur culture c'est être sûr d'être mis au ban. Les îles qui suscitent mes envies tout comme mes peurs sont Les Philippines. C 'est un pays avec une profonde culture matriarcale. La femme gère, dirige le foyer et prend toutes les décisions importantes que l'homme reprend à son compte (Deux présidentes de la république ont gouverné cet archipel). Notre culture n'est pas la même et provoque quelques interrogations. Quant à mes peurs elles sont plus terre à terre et plus naturelles : 53 volcans sont toujours en activité répartis parmi les 7107 îles mais bien plus que ces éruptions potentielles les fameux typhons qui provoquent des dégâts considérables et dont on entend assez peu parler ici hormis les plus violents.
    Mais j'aimerai me réveiller tous les matins sans me demander s'il va faire beau, si je peux aller me baigner et si l'eau est chaude. N'en ai-je pas le droit ?
    Malheureusement des problèmes de santé viendront sans doute mettre un terme à mes espoirs. Cependant mon envie de partir reste motivée par diverses raisons. Le secours, l'aide auxquels je m'attendais en période de nécessité furent quasi nuls. Quant à notre fameux régime de Sécurité Sociale, il est sérieusement ébréché tant et si bien qu'il faudra encore mettre la main à la poche dès le 1er juillet prochain pour consulter son généraliste, sans tenir compte du fait que plus on collectionne de boîtes de médicaments pour se soigner plus les remboursements diminuent. Les mutuelles sont devenues un luxe que tout le monde n'a plus les moyens de s'offrir. La pauvreté augmente en France sous l’œil bienveillant de nos politiques.
    Pour clore mon intervention je dirai seulement qu'au cours de ma carrière j'ai payé mes impôts pour acheter les matraques des crs, construire des autoroutes (livrés à la concurrence), engraisser des politiques corrompus, pour les la scolarité de nos enfants…et que aujourd’hui comme retraité je paye 700 € d'impôts sur le revenu mais si je m'expatrie mon impôt sera de 2 500 €, une punition alors que nos jeunes qui s'expatrient pour travailler à l'étranger après avoir fait la totalité de leurs études en France, ne paieront jamais d'impôt. a
    Le bât blesse !

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    1. Je comprends ta colère, et je la partage.
      Il y avait le système de solidarité qui avait été créé, l'assurance vieillesse, chômage, maladie, les aides aux démunis, les minimas sociaux. C'était une grande idée, juste et solidaire.
      Il y avait les impôts directs (les plus justes, car ils sont censés être proportionnels aux revenus)
      Il y avait les services publics.

      Et puis il y a les hommes, et ce qu'ils ont fait du système.

      Il y a la casse des services publics, la suppression des fonctionnaires (ce sont pourtant eux qui font fonctionner la république)
      Il y a les abus à la sécu, les tricheries aux allocations, les évadés fiscaux, le train de l'état, les retraites des députés, les détournements et le gaspillage des fonds publics
      Il y a les gouvernements à la solde de la phynance, qui augmentent les taxes et impôts indirects (très injustes)
      Il y a une certaine idée de la France qui est en train de partir en c...quenouille.
      Et malgré tout, encore énormément de gens qui viennent en France et ne veulent plus en repartir. Etrange, non ?
      je te souhaite quand même de réaliser ton rêve, parce que c'est un beau rêve.
      Je t'embrasse
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  33. Ce soir c'est le prix Lampetia à Vincennes, une course de trot attelé sur 2 850 mètres avec 18 partants sur la piste cendrée de Vincennes.
    Mon favori sera le numéro 9 Bel ami des dames, un hongre de 5 ans, sa cote n'est pas très bonne mais je fonctionne à l'instinct et le jockey avec sa casaque jaune rayée noire sera facilement reconnaissable.
    J'y ajouterai Bel auteur un mâle de 5 ans qui lui s'élancera à 2 875 mètres, le jockey portera une casaque bleue avec une barre rouge en son milieu.
    Je serai au bord de la piste à les encourager, espérant qu'ils participeront à l'emballage final.

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    1. Tu gagneras peut-être un pactole ?
      En tous cas, j'étais à Vincennes il y a trois jours... :-P
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. lol je me suis trompé de message mais ce n'est pas plus mal....

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    3. Hors sujet m'aurait-on dit il y a bien des années. :D ;-)

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    4. Les professeurs de français sont souvent des aigris...C'est dommage !
      Ils sont passés à côté de tant de perles avec leur "hors sujet" ...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  34. Une bien belle rencontre Célestine de deux êtres d'exception...surgie aux détours d'un chemin ...et que tu as souhaité partager avec nous,... ce dont je te remercie... Et, suprise.... à la lecture de quelques longs longs commentaires de certain(e)s de nos Âmi(e)s, j'ai crû comprendre que tu as révélé et mis en place, sans le vouloir, le feu aux poudres, aux étouppes, un terme que l'on employait dans la Marine, au XVIème siècle... vaste débat, riche, intéressant, alimentant ainsi le thème de ton billet, déclenchant peut-être quelques mots virulents, ... chacun a le droit d'exprimer son petit grain de sel, c'est de toi... et c'est bien ainsi.... que chacun trouve sa place... en parlant à travers toi Célestine de sa propre histoire, de son propre chemin... je reviens doucement.... j'ai du retard dans mes lectures.
    Une douce nuit.
    Bisou amical.
    Den

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    1. Le feu aux étoupes...jolie expression pour désigner cette conversation un peu enflammée il est vrai, mais dans le respect et la bienveillance (c'est mon souhait à chaque débat)
      mais j'aime dire les choses comme je les pense. C'est sans doute un défaut pour beaucoup, de nos jours, mais cela reste une grande qualité pour moi.
      Je t'embrasse, chère Den
      Reviens à ton rythme
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Merci Célestine.
      Un doux week-end à toi...
      C'est la rentrée pour mes tous petits.
      Reprendre un autre rythme...
      bisou.
      Den

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  35. Ta photo renouvelée, donne de la joie au coeur et des ailes à tes yeux de pers.

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    1. Merci Bizak.
      Je fais des essais en ce moment...
      Mais je crois que j'aime bien celle-ci.
      Belle nuit celeste
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  36. Vous avez cette faculté d'entrer en communication profonde avec ceux et celles qui sont devant vous, même via un clavier, on voudrait vous faire un câlin!

    L'intérêt que vous accordez à votre interlocuteur n'a rien à voir avec la politesse ou les conventions, il est simplement vrai. Nous ressentons tellement la chose, c'est magique. Nos propos ne tombent jamais dans le vide. Peu de gens jouissent d'une telle écoute, c'est plus que réconfortant, c'est apaisant de vous perler.

    Grand-Langue

    Merci à vous d'exister, tout simplement

    Grand-Langue

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    1. Hey...quel joli commentaire, cher vous du bout du monde.
      la confusion envahit mes joues. C'est tellement sincère, ce que vous dites, j'ai mes antennes toutes émoustillées ^^
      merci beaucoup pour ces mots qui m'encouragent à aimer écouter davantage encore !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  37. Réponses
    1. Perler, c'était un très joli "clavsus"
      puisque vos mots sont comme des perles qui ont illuminé ma journée. :-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  38. C'est drôle, j'ai préféré ton "Minuit à Paris" à celui de Woody Allen !
    C'est normal, Docteur ?

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    1. Je ne sais pas si c'est normal, mai en tout ça, c'est drôlement gentil de me préférer à Woody Allen...
      Et un rien "texagéré"
      Merci m'n oncle !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.