29 juillet 2016

La bourse ou la vie ?

De la terre la plus ingrate, il peut germer quelque chose de bon.:
« Le monde se trompe. Vous croyez que c’est ce que vous gardez qui vous fait riche. On vous l’a dit. Moi je vous dis que c’est ce que vous donnez qui vous fait riche. »


(Jean Giono, Que ma joie demeure.)























Ce matin, je me suis réveillée riche.  
L'or coulait dans mes mains, tellement rutilant que des perles ont coulé de mes yeux endormis.
Aucune cassette d'Harpagon, aucun paquet clinquant d'actions du cac40, aucun trésor des Templiers, n'égaleront jamais cette richesse-là. 
Ma rivière de diamants s'appelle l'amour. (Oui Walrus, je te vois venir, comme son homonyme sibérien)
 Sur son bord, de petits roseaux tremblants comme des flammes vibrent sans se casser sous les vents contraires. Ils ont de jolis noms bien que trop galvaudés. Amitié, tendresse, empathie, solidarité, bienveillance... Des bêtes furieuses cherchent constamment à les arracher.  Elles ont des crocs ensanglantés. Elles les appellent « bons sentiments » avec du mépris dans la voix. Mais les roseaux repoussent et les repoussent...Et sans eux le monde aurait sombré depuis longtemps dans un cloaque sans nom.
Là-bas, à l'horizon lointain noyé de brume qu'on appelle futur, un phare brille doucement. Il se nomme espoir. Des mains rageuses cherchent constamment à se plaquer sur nos yeux pour nous empêcher de le voir. Mais nos yeux voient même dans le noir.
Mes joyaux scintillent sur la voûte céleste, longue soierie d'été, robe d'azur pâle au matin.
Ma fortune est à la Grande Ourse sur les traces d'Arthur et de ses parapets.
Nul besoin de gérer ce portefeuille qui grandit à chaque sourire, à chaque regard ému.
Taux d'intérêt maximum. Obsédée textuelle de la Vie qui s'accroche.
Ce matin, je suis « riche de ça et ça ne s'achète pas », comme dit JJG, le grand poète du XX° siècle.

¸¸.•*¨*• ☆



129 commentaires:

  1. J'ai rien dit !
    (Mais je n'en pense pas moins)
    Même pas que chez toi l'Amour tourne à l'Ob-session ;-)

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    1. Ob session, sans doute. Mais pour moi cela vaut mieux que d'être accro au fric...
      Je ne suis pas diplomée de Lena, faut dire...je vole, gars, mais comme un oiseau. :-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  2. Si le bonheur pouvait s’acheter, alors même les anges rejoindraient ces escrocs qui baignent dans la malhonnêteté et le matérialisme outrancier. En parlant récemment de ces petites choses, de ces petits riens qui t’étouffent de bonheur comme la randonnée chez tes amis aveyronnais, tu as donné un exemple de ce qu’étaient l’amour, le bonheur. L’amour ou le bonheur, c’est quand on se lève un matin et qu’on s’extasie de la lumière du soleil, du vol d’un oiseau, du sourire d’un enfant, de la joie des amis, de toutes ces petites choses que la vie nous donne tous les jours. L’expression de saint Exupery qui dit « qu’on ne voit bien qu’avec son cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux », trouve ici sa juste signification. Car les yeux ne voient que tout ce qui est matériel et à engranger, ils ne peuvent voir l’essence du bonheur ou de l’amour qui nous étreint et qui est surtout l’apanage des cœurs doux, tendres, bienveillants, tolérants et chauds comme celui des anges.
    Bisous amie

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    1. Je connais les risques que je prends à exprimer mon point de vue.
      La liberté d'expression, quand elle ne va pas dans le sens du vent, est difficile à assumer.
      Mais j'assume pleinement ce que je suis, maintenant.
      Et ce chemin vers moi-même, et vers les autres en même temps, c'est cela qui me rend riche.
      C'est une richesse à la portée de tous.
      merci pour tes mots toujours empreints de gentillesse et d'émotion.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Tout dans ton texte est en cohérence avec les principes que tu as toujours défendus. Tes sentiments sont nobles et ne sont entachés d'aucune hypocrisie ni contradiction. Il m'est difficile de dire l'inverse, comme pour chercher une fausse note, quand il n'y en a pas. Il n'y a donc aucun risque que tu te sois trompée ma chère amie; Et tes sentiments ne te trompent jamais, sachant que tu as toujours les pieds bien posés sur terre. C'est en cela que tu as toute mon admiration, et c'est en cela que je reviens ici.
      Bise amicale

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    3. ...et c'est pour cela que je reviens ici.

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    4. Les risques dont je parle, c'est celui d'être moquée, gentiment, mais moquée quand même. Ou traitée de naïve. Tant pis. Comme tu le dis je suis en cohérence avec moi-même.
      S'il est des sentiments dont il faut se méfier, à mon sens, ce serait plutôt les sentiments négatifs, la haine, le mépris, la colère...Je sais qu'il existe de saines colères, mais il n'est pas de saine haine ou de sain mépris; l'ignorance, la méconnaissance de l'autre amènent à l'ostracisme et tous les mots en isme qui font tant de mal...
      C'est pour cela que je reviens ici poser mes petits cailloux ce Poucet. C'est mon espace de liberté, l'endroit où je peux ouvrir mes bras et m'envoler si j'en ai envie.

      Mais en même temps, je ne suis pas un bonze tibétain, et j'ai toujours au fond de moi des graines de gros défauts que je n'essaie pas d'occulter. Juste, de vivre avec. Et tâcher de les maîtriser (je n'y arrive pas toujours) ^^
      Bref, un être humain comme tant d'autres.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    5. Les actes et les discours n'ont que la valeur des sentiments qui les ont engendrés, ni plus, ni moins. Je ne vois chez-toi que noblesse de coeur et loyauté.

      D'autre part, je ne suis pas certain que les bonzes soient toujours de bronze... :-)

      Ti Bacio forte et accolade au Bédouin

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    6. Blutchyyy!
      Tu as fait bonne route, au moins ? je me suis inquiétée...sans doute un effet de ma noblesse de coeur ^^
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    7. Oui, très bonne et sans bouchons (même à Lyon (juste Fourvière un peu ralenti)).
      Par contre, j'ai du attendre 01.00 heure pour pouvoir souffler avec la réouverture de la maison, la vidange du compartiment bagage du carrosse, le repas ... et le reste.
      Voilà, c'est fait et j'ai pu passer au côté récréatif.

      Même s'ils sont parfois perdus dans les peines et les emmerdes, il est des instants de vie qui méritent d'être vécus très forts....
      Ti bacio Cara a ti voglio bene

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    8. Tout était parfait.
      Rien à jeter... ^^
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  3. Je connais de vue cette berge près de cette rivière. L'eau de cette rivière ne met pas nécessaire ; il y a d'autres rivières. Quant aux roseaux dont tu parles ils sont bien frêles, timide copie du bambou appelé : compassion.
    Quoi qu'il en soit il n'est pas question ici de joute, mais de trouver sa clairière pour les sédentaires...
    Je suis un vagabond, les clairières me plaisent mais je n'y fais que de brèves haltes.
    Inutile, de croire que le lieu nous appartient ; c'est nous qui appartenons au lieu...
    Je m'incline sur ton sentiment matinal, mais prends garde le sentiment est un sacré menteur !
    Profites alors de l'instant, car l'instant est maintenant !
    Bises "en passant"
    ;-)

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    1. Ton commentaire semble s'opposer à ce que j'écris, mais il n'en est rien. le roseau-empathie et le bambou-compassion sont de la même famille.
      Les chemins sont différents mais le but est le même.
      Mon sentiment matinal n'est pas un sentiment. C'est un constat. Objectif. Qui s'impose à moi comme la lumière du soleil ou la force d'un torrent.
      Une certitude calme et réfléchie. Profonde.
      Je ne suis pas sédentaire. Au fond de moi, mon âme s'ouvre à la nouveauté, à l'imprévu, au changement, tel le papillon je me pose le coeur battant là où me mènent mes ailes. Goûtant chaque perle de ce nectar qu'on appelle l'instant.
      Et le pont que je traverse pour te rencontrer n'est pas figé. Il se déplace le long du courant comme un fil de soie.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. C'est exactement cela : nos chemins sont différents mais cheminent dans la même direction. Il n'y a pas de place à la rivalité entre nous puisque je ne me mesure pas à toi, et tu ne te mesures pas à moi...
      Je parle d'appartenir aux lieux parce que souvent j'entends "cet endroit est mien" et par cela, les gens qui affirment cela rejettent les autres...
      Je te sais telle que tu es, et tout comme une étoilé qu'on admire, tu es inaccessible. Personne ne cherche à s'approprier les étoiles, ni à les souiller...
      Je m'aventurerai même à dire que je t'aime, comme on aime voir la voie lactée au plus profond d'une nuit limpide ; bien que l'amour, selon mon concept, est fort étroit...
      :-)

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    3. Jdissa, en mode Jdissasamedi, 30 juillet, 2016

      La première et la plus grande des compassions n'est-elle pas celle que l'on s'offre à soi-même ?
      Et alors, n'est-elle pas mère de toutes les autres ?

      ...fin moi, Jdissa... "en passant"...

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    4. Jdissa,
      Sans doute suis-je dans l'erreur mais selon moi la compassion est tournée vers 'extérieur, vers les autres. On s'oublie soi-même pour focaliser sur l'autre... Ainsi le don n'est plus soi mais ce à quoi on est connecté...
      J'aime les passages sporadiques, ils apportent leur lot de surprises !

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    5. Je ne me permets pas de répondre à la place de Jdissa, mais oui, serais assez comme ça, m'oublier moi-même pour me focaliser sur l'autre... j'ai simplement appris à revenir sur une voie plus...médiane et à me faire un peu confiance (ce qui demande un peu d'amour propre)
      Moi aussi, j'aime les surprises de la vie.
      Bisous
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    6. Jdissa, répétitif. Mais en même temps je vois pas quoi dire d'autre...samedi, 30 juillet, 2016

      Tant qu'on ne s'aime pas, on ne peut aimer. Il faut s'accorder un minimum de valeur pour oser lever les yeux, croiser le regard de l'autre, lui sourire et lancer le mouvement où l'on ose enfin déplier un peu ses ailes sans trop craindre les conséquences. C'est le premier pas au bord de ce fameux plongeoir de dix mètres qui m'est cher. Ce mouvement tient du don, le partage vient après...

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    7. Oh l'aut ' comment qu'il fait des économies de comm ! hihi
      :o DDD
      Non, m'sieur le président, je ne l'ai pas payé pour augmenter mes stats, j'vous l'jure m'sieur le président ^^

      Plus sérieusement, tu as sans doute raison. Comme Kakushiken a raison.
      J'ai du mal à me positionner fermement, en bonne funambulle...
      La voie médiane, c'est ce fil, où je m'efforce de danser sans tomber...
      Parfois, une main tendue m'aide, me sert d'appui et me redonne un peu d'équilibre, parfois certaines autres ont failli m'entraîner dans la chute... S'aimer, c'est peut-être rester vigilants aux mains qui nous entourent. C'est difficile les relations humaines...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    8. Il en faut de la compassion pour l'enfant qui nous habite pour que, en confiance, il s'autorise à, au choix, déplier ses ailes, ou avancer le pied au bord du p...

      ...'fin moi, Jdissa... C'est difficile les relations humaines...

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    9. L'enfant qui est en moi ...je commence à bien la connaître. Elle aimerait assez pouvoir jouer à la marelle sans se prendre des baffes... mais le chemin est long, de la terre au ciel, sur une marelle...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    10. "...Tant qu'on ne s'aime pas, on ne peut aimer..."
      Voilà "la théorie" qui revient...
      Sur ce principe, on ne peut donner que ce que l'on a dans la même proportion...
      Prenons un exemple : je ne m'aime pas. Je ne me suis jamais aimé... Donc... Je suis incapable d'aimer !
      Parfait, parce que l'amour, pour moi, est trop "étroit", trop "égocentrique" ; trop de gens aiment les autres pour EUX-MEMES !

      C'est pour cela que je suis un bon masseur : aucun amour dans mes gestes, dans ma technique. Juste de la compassion ; rien d'égoïste, rien d’intéressé...

      C'est aussi pour cela que l'on me tient à l'écart : je ne donne rien de ce que l'on attend de moi, et je ne prends rien non plus. Pas de négoce possible, pas de levier...

      Cela me convient si cette théorie est validée...
      Rires !

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    11. Le massage est certainement une des meilleures façons de partager dans le don et la compassion.
      Je valide ! Et je gage que Jdissa ne me contredira pas ^^
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    12. @ Kakushiken: ni théorie ni principe dans ce que je dis, je constate seulement qu'il fut une époque ou je me vivais si mal que j'étais bien incapable d'aller vers les autres pour donner ou partager. Et ce n'est pas moi qui parle de proportion.
      Par ailleurs, je ne suis pas sûr de comprendre ce que tu dis de tes massages, mais c'est sans importance (ce que je comprends, hein, pas tes massages !).
      Mais dis-moi: qui tient à l'écart qui ?
      @ Cel: ben du coup je sais plus, moi ! 8o0

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    13. Célestine : "La voie médiane, c'est ce fil, où je m'efforce de danser sans tomber..."
      "Le fil", Carole Pellmont l'a écrite et les six filles de "Face à la mer" la chantent ? :

      https://www.youtube.com/watch?v=rjlk62yYWW8

      Il est amusant de constater combien cette chanson te ressemble. Si je ne craignais de te définir, je dirais volontier qu'elle pourrait être ton hymne... Mais je m'arroge des droits, là...

      "Avec l'envie follette de bousculer la Terre
      Défiant les voix qui m'aiment et m'exposent leurs peurs
      Je trace les yeux baissés pour éviter ma mère
      Je tremble, je suis petite, et puis grande et je pleure

      Alors tu fais ton ch'min en sautant dans les flaques
      Tu te salis les robes en rêvant de demain
      Tu rigoles de tout, tu es une tête à claque :
      "Je veux, je veux, je veux toujours me porter bien"

      Ceux qui me freineront sous prétexte qu'ils sont tristes
      Pourront bien s'épuiser, je ne les entends plus
      Je compte m'éclater suivie de mes artistes
      Afin de mettre au monde un bouquet d'ingénus

      Alors la tête pleine et le sang agité
      Le corps dans ton armure et le cœur bien fragile
      Tu danses en avançant avec tes yeux mouillés
      Telle une funambule je traverse mon fil

      {Refrain:}
      Et si je tombe tombe tombe tombe tombe tombe tombe
      Les gens que j'ai conquis seront une centaine à tendre un drap de soie
      Si je tombe tombe tombe tombe tombe tombe tombe
      Ou bien je serai seule mais mon ange véritable s'occupera de moi

      Avec l'envie follette de bousculer mon linge
      Sa tête sur mon épaule, ses p'tites fesses bien fragiles
      J'avance déboussolée, me creusant les méninges
      Prenant soin d'un décor aux allures de famille

      Alors tu fais ton ch'min en sautant dans les flaques
      Tu cultives l'innocence, érudit de demain
      Redessinant la cible, perfectionnant ton arc :
      "Je veux, je veux, je veux toujours me porter bien"

      Ceux qui me freineront sous prétexte qu'ils ont peur
      Peuvent bien me juger, ils ne me touchent plus
      Je compte tout déchirer sans trop croire au bonheur
      Pour donner goût de vivre à ma belle ingénue

      Alors la tête saine et le sang agité
      Le corps sans ton armure et le coeur bien lucide
      Tu danses en avançant avec tes yeux comblés
      Telle une funambule je traverse mon fil

      {au Refrain}

      Si je tombe tombe tombe tombe tombe tombe tombe
      Les gens que j'ai conquis seront une centaine à tendre un drap de soie
      Si je tombe tombe tombe tombe tombe tombe tombe
      Ou bien je serai seule mais mon ange véritable s'occupera de moi."

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    14. Perso, je ne tiens personne à l'écart...enfin j'essaie.
      Pour le reste, je ne sais plus trop, moi non plus...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    15. Jdissa, encore luisamedi, 30 juillet, 2016

      Cette question était destinée à Kakushiken...

      Boah, tu dis rien de la chanson !
      En voilà une version "live" d'il a sept ans, avec images. Carole, l'auteuse et en robe kibrille. Marie la guitariste accompagne Zazie sur son dernier CD...

      https://www.youtube.com/watch?v=hSMCALai-V4

      :o))

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    16. Je viens de voir que tu avais rajouté un commentaire (celui que j'ai fait juste au-dessus s'adressait au premier.)
      Quelle chanson extraordinaire !
      Oui je me reconnais énormément dans ce texte.
      Merci. je m'en vais écouter la musique.

      ¸¸.•*¨*• ☆

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    17. Je me rends compte que je leur fais une bien mauvaise pub à ces pôv' filles, parce que les connais bien meilleures que ça !
      Elles devaient être bien fatiguées ce soir-là !

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    18. Pas d'ange véritable à l'horizon ...et pas de drap de soie.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    19. Toujours le même, nonmaiscépavrai, y tape l'incruste !samedi, 30 juillet, 2016

      Pas de drap de soie ?
      Pourtant je gage qu'ils sont quelques-uns prêts à le tendre !
      Une couverture de laine, une voile ou à défaut une bâche ne pourraient-elles faire l'affaire ?
      Sûr que c'est moins glamour, moins féerique, mais quand on tombe, y regarde-t-on vraiment ?

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    20. Moins glamour, une bâche ? ça...c'est le moins qu'on puisse dire.
      Moi qui croyais que j'étais une fée... :-(
      Je m'en vais chercher partout un drap de soie ou au pire, de satin.
      Nanméo. Sinon y a tromperie sur la chanson. :-P
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    21. Ouh là là, c'est compliqué de pouvoir y mêler mon grain de sel....
      Je dirais pour débuter que la plus belle fille du monde ne peut donner que ce qu'elle a.... Et par extrapolation, que ce qu'elle est.
      L'égalité citoyenne étant ce qu'elle est, cet aphorisme est transposable à tous, dans la même proportion que ce qu'ils sont.
      Donc, à mon humble avis, JC ne déconnait pas en disant aime les autres comme toi-même.

      Je sais que pour ma part, je n'ai pu aller vers les autres qu'après m'être accepté tel que je suis.

      Ensuite:
      Jdissa nous a trouvé un petit trésor avec cette chanson. Elle est magnifique et si vraie pour Fée Lestine qu'elle devrait la chanter elle-même.

      Et enfin:
      Je n'ai jamais vu une fée se casser la gu.... à cause d'une panne d'ailes, alors un drap de soi fera bien l'affaire.
      Accolades et Baci à la Fée

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    22. Magnifique grain de sel.
      C'est tellement juste tout ce que tu dis.
      Je prends ma guitare dès demain (là je peux pas à cause des voisins) et je me mets à ma chanson...
      Ciao bello e grazie mille
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    23. Jdissa, de bon matindimanche, 31 juillet, 2016

      @ Cel : c'est bien moi qui ai écrit que la bâche était moins glamour, mais tu lis trop vite: j'ajoutais qu'en cas de chute, on n'a pas toujours le loisir de choisir le réceptacle. En tous cas, perso je trouverais une bâche plus vite qu'un drap de soie (y'en a-t-il seulement dans ma petite préfecture ? Ca c'est une question qu'elle est bonne !).

      Zeu Blutch semble confirmer ici ce que je cherchais à dire précédemment: aller vers les autres est plus facile quand on est libéré du désamour de soi.

      Hey, ch'uis complètement à la rue, moi: j'ai même pas percuté que tu pouvais jouer "Le fil", quel andouille ! Evidement, tu vois bien ce qu'on attend désormais... ;o))

      @ Zeu Blutch: contrairement à ce que semble démontrer la vidéo, les "Face à la mer" sont excellentes, des textes ciselés, des musiques riches, et sur scène elles débordent d'énergie et de pétillance, mais ce soir là elles devaient être fatiguées ! J'en avais parlé à notre hôtesse il y a quelques temps déjà et elle m'avait dit que j'en étais amoureux. C'est même pô vrai ! Ou alors juste un p'tit peu. Et juste les six à la fois!...
      :o)

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  4. Ô les ronds c'est pas ma cayenne
    ma mer à moa
    qu'es t'hauts cieux
    c'est comme la tienne Célestine
    un exquis pétale au bout d'une tige
    droite comme l'amour
    dans sa boutonnière

    A tire lyre l'ah aide
    à rimer debout
    la tête au pu rin
    mais le coeur archipel
    plaine de sel!!!

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    1. Un exquis pétale au bout d'une tige, droite comme l'amour dans sa boutonnière... délicieusement érotique, cher ami.
      Et le coeur archipel, ainsi soient îles !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  5. Un de mes personnages, dans Les romanichels, dit ce que dit Giono en citation. C'est ce que nous n'avons plus parce que nous l'avons donné qui est notre trésor. C'est tellement vrai. On ne peut nous aveugler ou nous empêcher de sentir que la vie est belle, toujours belle, qu'il en reste toujours assez pour que ce soit aveuglant de beauté...

    Baci sorellita!

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    1. La citation de Giono est un condensé de vie.
      Elle peut suffire à remplir une existence.
      Une leçon d'être.
      grazie sorella
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  6. Célestine, combien de fois dois-je encore te le répéter: pas de pétard le matin à jeun... wouaaahaha...

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    1. Oups, le "homme" de "Un homme" a été englouti dans l'un ou l'autre triangle des Bermudes de la toile...

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    2. Eh oui, quand on rêve d'amour, on fait toujours un peu junkie, finalement.
      C'est peut-être ça qu'il faudrait revoir. Oui, la vie est une maladie mortelle sexuellement transmissible...mais c'est surtout une drogue douce ou dure c'est selon...
      Quant à la justice immanente, t'aurait-elle englouti la moitié de ton pseudo pour te châtier de tes vilaines pensées ? ;-) de toutes façons je t'avais reconnu...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  7. ma maman disait,et c'est vrai pour moi aussi:
    "ce que l'on donne fleuri,ce que l'on garde pourri"
    alors,il faut donner pour le plaisir de donner et voir fleurir,et non pas pour ne pas voir pourrir.

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    1. Elle disait pas que des c...bêtises, ta chère maman...^^

      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Si fait, mon ami, si fait !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    3. un autre grand"poète" du xx°siècle

      savoir aimer,sans rien attendre en retour
      ni égard,ni grand amour
      pas même l'espoir d'être aimé
      mais savoir donner
      donner sans reprendre...

      belle interprétation de F Pagny

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    4. Oui, j'aime beaucoup cette chanson.
      Comme j'aime son hymne aux femmes:

      Et un jour une femme
      dont le regard vous frôle
      Vous porte sur ses épaules
      Comme elle porte le monde
      Et jusqu'à bout de force
      Recouvre de son écorce
      Vos plaies les plus profondes
      Puis un jour une femme
      Met sa main dans la votre
      Pour vous parler d'un autre
      Parce qu'elle porte le monde
      Et jusqu'au bout d'elle même
      Vous prouve qu'elle vous aime
      Par l'amour qu'elle inonde


      Bisous

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    5. jour après jour vous redonne confiance
      de toute sa patience
      vous remet debout... que serions nous sans les femmes!nous pauvres hommes! L'avenir de l'homme est la femme.
      Elle est la couleur de son âme ... louis aragon

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    6. Tu cites un tout bon, là...
      Aragon...mmmhh!
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    7. j'ai commis une petite erreur,je remplace"nous pauvres hommes" par "nous simples hommes". Cela me parait plus "vrai".
      de te "visiter" me fait m'enrichir,et je suis riche de ça ... pour te reprendre.

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    8. J'en suis très heureuse, cher Xoulec.
      L'enrichissement est réciproque.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    9. ce commentaire me met en joie,si,si!je viens de parcourir ton billet sur la géométrie,et,vue sous cet angle,ça me "parle" mieux.surtout les rayons obliques du soleil couchant sur tes courbes sinusoïdale!(je ne suis qu'un simple homme)!heureusement(ou malheureusement) pour moi,j'étais plus "matheux" que "français",et je ne voyais que le sens stricte de l"énoncé:pas de rêverie la dedans,maintenant les choses tendent à changer et c'est tant mieux!
      j'ai aussi parcouru brièvement les commentaires,et "private joke" m’interpelle:selon ton oncle max,pour désigner quelqu’un qui a le "servolant" ha ha ... la suite des commentaires me confirme que tu était institutrice(mais pas que) alors il me vient à l'idée qu'un jour(ou peut-être une nuit) il faudra que je te raconte "mes premières maitresse" (d'école) bien entendu! dans une région bien différente de la tienne. bises orageuses(ce soir)

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    10. Très volontiers, j'espère que tu me raconteras...
      En épluchant les (environ) huit cent cinquante billets que j'ai écrits, tu aurais une idée assez juste de qui je suis...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    11. pétard!850 billets ça fait une jolie somme! mais il faut les éplucher ,j'en ai lu beaucoup sans "épluchage" ,je ne fait pas d’enquête sur ta personnalité,je préfère me fier a mon intuition(masculine,plus rare)mais promis j’essaierai de tout lire,et cela risque de confirmer ce que mes impressions mon soufflé.

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    12. Oui ça fait beaucoup...je ne ferai pas une interrogation écrite, t'inquiète.
      Et je crois aussi à l'intuition masculine, même si tu dis qu'elle est plus rare...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    13. en fait,je sais pas si elle est plus rare!mais on parle plus souvent de l'intuition féminine!il n'y a pas de raison que nous en soyons dépourvu! là, ce n'est pas une impression mais une réalité :des fautes d’orthographes m’échappent!je les vois...trop tard!(ça me chagrine un peu)

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  8. L'amour c'est par essence le don.
    Personne ne le possède
    En réalité il n'est pas une richesse puisqu'il n'appartient à personne...
    C'est une forme d'erreur de langage de dire "je te donne mon amour", comme si on avait un stock à solder.... puisqu'il ne se manifeste QUE dans la relation partagée...

    On peut juste dire "je t'aime" (et même j'essaye un peu...), puisqu'alors il y a l'autre et moi en relation. Sinon on est dans le "je m'aime" qui est en effet possession et richesse retenue.
    (Cf certains de mes vieux textes, hélas disparus !!, sur "l'erreur de s'aimer soi-même"....)

    Enfin c'est ma perception, et je voudrais pas dire... mais elle envoie loin l'humanité dans sa trajectoire...
    si, si ! ;-)
    Sur ce, je repars en vacances !

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    1. J'essaie de départager ce qui , dans tes mots, s'adresse à moi...et ce qui tient de ta réflexion personnelle sur le sujet.
      Un commentaire dans lequel tu emploies deux fois le mot erreur, ça m'interpelle un peu. Moi qui, de plus en plus, essaie de me rapprocher de ma vérité.
      Je n'ai pas tout à fait compris ce que tu cherches à me dire. Je persiste (peut-être à tort) qu'une vraie richesse intérieure m'habite et me comble, cette force qui me pousse vers les autres et me donne envie de vivre, c'est un trésor dont je suis dépositaire plutôt que propriétaire. Aucune idée de possession ne m'anime.
      S'aimer soi-même est plutôt recommandé quand on veut aimer les autres, alors je ne vois pas en quoi c'est une erreur. A moins que tu ne me croies narcissique au point de n'aimer que moi...là ce serait un contresens inquiétant, me connaissant un peu depuis le temps.
      Sur ce, je te souhaite de bonnes vacances, cher Alain.
      Merci de ton passage
      ¸¸.•*¨*• ☆


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    2. Ah ! Chère Célestine ! C'est qu'il n'y a rien à départager… que j'ai écrit tient beaucoup plus de la réflexion personnelle. Je n'ai pas été suffisamment clair probablement.
      C'est la phrase de Giono qui m'a arrêté en premier. Puis effectivement l'amour qui est ça et là évoqué et sous-jacent dans les commentaires.
      Je n'ai pas de doute sur ta recherche de vérité. Ni sur le trésor dont tu es dépositaire. Et ça tu le sais très bien il me semble !…

      Sauf le respect que je dois à ton pote Giono, je m'autorise à changer le dernier verbe de sa phrase remplaçant : c’est ce que vous donnez qui vous fait riche
      par : c'est ce que vous partagez qui vous fait riche.
      J'ajouterai même et cette richesse ne vient pas de vous mais de l'autre et du partage.
      Autrement dit il ne reste plus qu'à re–partager encore et encore…

      C'est là tout le paradoxe sans doute : être soi suppose être en relation en permanence.
      Sinon il n'y a pas de vie.
      C'est toute la différence entre « être soi » et l'individualisme. (le s'aimer soi-même comme une sorte de fin en soi)
      C'est là pour moi l'erreur assez répandue aujourd'hui : penser pouvoir être soi sans autrui.
      C'est vrai de la personne. C'est vrai d'une collectivité. C'est vrai d'un peuple. C'est vrai d'une nation.
      Or aujourd'hui l'actualité nous montre combien le piège que l'on nous tend… une certaine société nous invite à tomber dedans. Il n'est qu'à voir les propos des politiques. De tout bord et de tous azimuts.

      tu vois mon propos était largement généraliste.
      J'aurais dû sans doute le préciser beaucoup mieux.

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    3. Ne t'inquiète pas, c'est mon cerveau droit sur-efficient qui se fait des films...
      Je comprends nettement mieux aujourd'hui.
      Je sais bien que tu me vois comme je suis...Je te remercie d'autant plus d'être revenu patiemment m'apporter de la ré-assurance, à moi, la "truie qui doute" façon Duneton...

      Gros kiss sur ton nez d'éléphant mon Babar
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  9. Ton bonheur de vivre est prophylactique, dommage qu'il ne soit pas contagieux...

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    1. Prophylactique, c'est quand on boit beaucoup de (petit) lait ? :-)
      Pas contagieux...c'est vite dit. Tu n'as peut-être pas été mis suffisamment longtemps en présence du germe... ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  10. Ca me parle...
    Longuement, j'ai appris à aller vers les autres. Et à donner, de moi. Sans doute me faudra-t-il du temps pour atteindre cette sorte de perfection que ce billet évoque pour moi. Une vie ?
    Et puis il y en avec lesquels j'ai plus de mal...
    Et puis aussi: quand les casseroles de l'un réveillent les casseroles de l'autre, alors naît la cacophonie qui grince. Et il faut long temps pour que les échos s'en apaisent...
    Mais quand le vent tombe, l'eau se calme...
    Toujours, la nature revient à l'équilibre...

    ;o))

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    1. J'aime bien l'idée d'AlainX de remplacer le mot "donner" par le mot "partager" qui nécessite un équilibre dans la relation.
      je suis désolée que tu sois en cacophonie, alors que je me sens davantage en harmonie (au sens musical) avec mon moi intérieur, et donc à même d'avoir envie de partager le concert (qui est forcément plus beau à plusieurs)
      Tu as raison c'est un long chemin.
      laisser du temps au temps...
      ne rien attendre, ne rien brusquer...
      la sagesse ?
      Kiss
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Jdissa, père Plexesamedi, 30 juillet, 2016

      Tant qu'on ne s'aime pas, on ne peut aimer. Il faut s'accorder un minimum de valeur pour oser lever les yeux, croiser le regard de l'autre, lui sourire et lancer le mouvement où l'on ose enfin déplier un peu ses ailes sans trop craindre les conséquences. C'est le premier pas au bord de ce fameux plongeoir de dix mètres qui m'est cher. Ce mouvement tient du don, le partage vient après...

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    3. L'image du plongeoir de dix mètres aurait tendance à me faire partir en courant, horrifiée...
      Tu sais comme j'aime (mettre ma tête sous) l'eau ^^
      Va falloir trouver une autre métaphore plus...papillonnesque.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    4. Justement ! encore un pas à faire ! :o)))

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    5. Jdissa, encore luisamedi, 30 juillet, 2016

      ...et cette image n'était pas l'essentiel de mon com'

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    6. Elle m'a paru sous-tendre tout ton raisonnement, pourtant...
      Mais peu importe.
      S'aimer, c'est commencer par ne pas se faire violence à soi-même.
      J'ai essayé, mais je n'y arrive pas: je ressens l'eau comme une agression vitale dès que mes voies aériennes sont obstruées...
      Rien que de l'écrire, je suis en apnée, c'est dire ^^
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    7. Jdissa, ounce mordsamedi, 30 juillet, 2016

      Je sais que tu as déjà essayé...
      "Qui veut gravir une montagne commence par un pas..."
      Rien n'impose de délai pour faire le suivant. Les mûrissements peuvent être longs, seule l'immobilité peut être paralysante...

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    8. L'immobilité...ou la douleur ?
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    9. ...l'est encore là, lui ? Va-t-y pas s'coucher ?samedi, 30 juillet, 2016

      Je vais finir par croire qu'à l'insu de mon plein gré, tu me connais !... 8o0

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  11. Etre riche de cette liberté d'aimer... On y revient toujours, n'est-ce pas Célestine ? Quand on a trouvé le filon... Pourquoi s'arrêter en si bon chemin quand on sait enfin se faire du bien jusqu'à l'offrir aux autres ?
    Continue, Douce, Belle et Tendre...

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    1. Le partage de valeurs communes rend le chemin doux comme de la mousse...on peut s'y laisser aller à marcher pieds nus, sentir la terre et les cailloux, être plus vrai, sans crainte de se faire marcher sur les pieds.
      merci chère Aimedee pour tes épithètes bienveillants...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  12. Les propos de Giono disent l'essence de la vie. Merci de les avoir ecrits

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    1. Je les ai trouvés si lumineux sur un blogami, je remercie mon amie Plumes d'Ange de m'avoir rappelé ces mots essentiels.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  13. En fait, tu es riche de la fin d'un rêve.

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    1. Si la fin d'un rêve c'est que celui-ci devienne réalité, alors oui, c'est la seule richesse à laquelle j'aspire. Sinon, je crains de ne pas comprendre tout à fait ton idée... ^^
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  14. Bon, si je comprend bien, tu n'es pas une aficionada de la compétition qui commence à la maternelle et qui finit par se battre pour un cercueil.
    Tu n'as rien compris au monde d'aujourd'hui.
    La compétition et la cupidité en sont devenus les moteurs.
    Ça leur passera...

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    1. Que je n'aie rien compris à ce monde, je le dis souvent : je me sens trop ronde dans un monde carré...
      Tu vois je me suis inscrite aux 10 km de Lyon, mais je n'ai aucune idée de battre aucune espèce de record...Arriver au bout me semble un défi personnel bien suffisant...
      J'aime ta dernière phrase optimiste.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Ah mais ça alors, tu dis ça? Je me rappelle avec émotion, je devais être en seconde C dans mon lycée, d'une émission télé du dimanche après-midi ( me souviens pas le titre ) dans laquelle Amadou et sa bande avaient, suite à une démonstration alambiquée - et je m'y connais, me semble-t-il - et plusieurs approximations, démontré le taux de la T V A en vigueur à l'époque à partir d'une phrase prononcée par Raymond Barre : je suis un homme carré dans un corps rond.
      Putain, cette longueur de phrase! Chuis crevé...

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    3. Quand je dis que suis crevé: j'avais oublié de préciser que le pourcentage du non carré par rapport à ce qui était rond chez Raymond était égal aux taux de la T V A...
      Remarque, dans la même phrase, cette précision m'aurait achevé de fatiguer.

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    4. Ah, et puis la bise, hein.

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    5. Je te fais la bise, mon Bof, mais je t'interdis de m'appeler Raymonde ! je n'ai qu'un lointain, très lointain point commun avec Raymond Barre, quand même...
      Pour la longueur de phrase, j'admire le gros effort que tu as fait pour moi.
      J'en suis toute bradassée.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    6. pas la peine,je suppose, de parler alors de racine carré!

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    7. La géométrie m'avait inspiré un billet...
      ICI
      ^^

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    8. Ma petite Celle, avant que mon petit Paulinou qui est si mignonne ne revienne et qu'on passe à table, je vais te raconter une histoire ( ce qui me changera des histoires à raconter le soir à ses héritiers).
      J'ai fait il y a quelques mois la connaissance d'une vieille femme qui vit encore dans une ferme isolée sur le plateau.
      Une nuit, en 1944, elle attendait, seule, ses parents partis à la foire. Un avion tournait, tous feux éteints, puis repartit vers le nord. Entre les cris des blaireaux qui se disputaient un peu de mauvaise bouffe avec les renards qui devaient nourrir leur nombreux petits, elle réussit à entendre la porte s'ouvrir:
      - papa?
      Le parachutiste entra, lui fit signe de ne plus parler.
      Qu'il était beau, se rappelle-t-elle encore aujourd'hui.
      - Bond, James Bond, réussit-il à articuler.
      La vieille m'avoua, une drôle de regard dans la voix, qu'elle s'entendit à peine murmurer (ce sont exactement les mots qu'elle employa - que mon chou fasse une indigestion de courgettes farcies si je mens - " Monde, Ray Monde".
      Je ne connais pas la suite de cette histoire, mais on dit, là-haut, que elle, son mari, et la descendance entière cuisinent entièrement les agneaux qu'ils tuent, notamment en Haggis...

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    9. je crois que cette émission s’appelait:"c'est pas sérieux" dans mes souvenirs,Jean amadou,Bernard Mabille,Jacques Mailhot,j'en oubli probablement d'autres.a propos de "TVA":Raymond devos,le préposé du percepteur!

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    10. @Bof
      très belle histoire, vraie bien sûre, et qui se termine en panse de brebis farcie...
      merci !

      ¸¸.•*¨*• ☆

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    11. @Xoulec

      Je ne me souviens plus de cette émission, c'était à la tv ou à la radio ?

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  15. Quand il ne restera rien de ce que nous avons construit, quand les siècles auront englouti nos cités, nos ports, quand plus rien ne sillonnera le ciel, autres que quelques oiseaux redevenus les maîtres de l'air.
    Alors je m'étendrai bras en croix, offrant mon pauvre corps à l'humus putride...
    Depuis ce matin je ne peux plus lire "TINTIN", alors je vais essayer Baudelaire, c'est frais et enthousiaste ];-D

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    1. Lol, je t'adore ! ne change rien... ^^
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. @ Célestine
      Andiamo est mûr pour voir "La Belle Verte"....

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  16. Eviter de s'alourdir des turpitudes du monde. Garder le cœur léger. Non ce n'est pas de l'égoïsme !! C'est tout simplement salutaire. Garder espoir et surtout avoir la foi, une grande foi !

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    1. Il était une foi...la mienne ! comme disait Raymond Devos.
      Tout ça pour rajouter qu'il faut aussi garder précieusement le sens de l'humour.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Comme dirait Giono, voilà une réponse qui donne un regain (d'intérêt) à ce billet !

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    3. Hé hé ! très joli !
      j'adore ...

      :oDDD

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    4. Ouais, bon, ça va...samedi, 30 juillet, 2016

      Hé, hé !... :o))

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  17. Je découvre ton blog et tes textes ..et ils me touchent... forcément..je cherche ta présentation...trouve la catégorie"j'adore mon métier"...et rit en voyant que tu es 'dans l'enseignement'...comme moi....tu écris vraiment très bien et ceux qui écrivent en commentaire tout aussi bien...cela m'intimide d'ailleurs , j'ai peur de faire une faute d'orthographe;-)..je voulais savoir si tu m'autorisais à partager ton texte sur facebook car j'avoue me retrouver dans ces lignes...on dit souvent de moi que je suis "naïve"...mais j'aime cette naïveté qui est mienne...et la partager avec d'autres personnes c'est encore meilleur!..merci de m'avoir, ce soir, à la fois émue et fait rire, deux émotions essentielles au bonheur simple...MERCI tout simplement...MArie-Laure

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    1. Mathan, bienvenue sur mon totem.
      Pas de problème pour le partage sur FB (bien que je n'aime pas trop ce media)
      Tu es donc dans l'enseignement, que fais-tu exactement ? école ? collège ?
      Je suis heureuse quand je touche de nouveaux lecteurs.
      Tu reviens quand tu veux, ici c'est "snack à toute heure" chacun trouve son bonheur à n'importe quelle heure du jour et de la nuit (et même si tu oublies une faute d'orthographe ne t'inquiète pas, ça m'arrive aussi parfois)
      As-tu un blog ?
      Merci à toi pour ton passage, ta spontanéité, et ta naïveté qui est égale à la mienne.C'est rafraichissant ^^
      Bises
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Ah le terrorisme ordinaire de l'orthographe ! Soupirs...

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    3. Afreu, mont bon meusieu
      reuzemzan tou sa ne serat biento plu kun mové souvenire. ^^
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    4. Ah, non ! Pas de ça Lisette !
      T'as tout bien écrit comme il faut et tu chutes bêtement à la fin en ajoutant un "e" à souvenir !! Tu ajoutes un e muet dans la langue simplifiée ? Horreur, malheur ! ;)
      Je vois que tu ne peux pas t'empêcher de compliquer pour rien, en vraie bescherellosaure que tu es !! :) :) :)

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    5. C'est que j'ai bien connu les pratiquants de cette langue étrange, et je peux t'assurer qu'ils n'ont aucune logique, et rajoutent des lettres comme ils en enlèvent au gré de leur fantaisie.
      D'ailleurs j'ai aussi rajouté un «t» à sera...
      Mais j'assume ma bescherellosaurerie, ça te fait tellement plaisir ! ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  18. Envoyant ta bannière et le gigantisme de la Lune en arrière fond, je me dis que je dirigerais bien le télescope vers celle qui est en premier plan...
    Ti bacio Cara

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  19. J'adore ta nouvelle bannière, vraiment!

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    1. Ah le bain de minuit en tenue d'Eve
      La seule tenue dans laquelle on est bien en ce moment de par chez moi...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  20. C'est amusant de voir combien chacun(e) déroule un pan de sa vie à partir d'un texte tellement bien écrit, aérien, comme tu sais le faire, et permettre ainsi les comment-taire, rajouter du sens au sens. Merci Célestine... beau dimanche à toi.. jolie est ta nouvelle bannière.
    Bisou.
    Den

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    1. Comment taire en effet tout ce qui nous relie, ici ou là, par-delà le défaitisme et la mauvaise humeur chronique dispensée par les merdias...
      Merci à toi d'apprécier mes volutes picturales.
      Beau dimanche, bisou
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  21. Dans votre bannière on voit ensemble un coucher de soleil et un lever de lune, ou le contraire…
    Volutes, volutes, dites-vous : vous êtes en effet une « volutueuse » !

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    1. Mais que vois-je cher patrick, encore un commentaire de vous qui échappe à ma sagacité...
      Ça commence à devenir inquiétant...
      Je tâcherai de faire mieux la prochaine fois.
      Pour la bannière, vous avez vu juste.
      ¸.•*¨*• ☆

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  22. J'aime bien ta bannière nocturne, l'ensemble apporte apaisement... J'aurai presque envie de rejoindre l'être au premier plan mais... ce serait gâcher sa plénitude. Alors je reste au large...
    Sourire

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    1. et moi j'aime ton sourire quand tu la regardes.
      ¸.•*¨*• ☆

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  23. Ah JJG quelle belle personne !!! Et je parle en connaissance de cause puisque j'ai eu l'immense plaisir de le rencontrer furtivement mais si sincèrement, l'année dernière sur mon lieu de vacances ;)
    Je rajouterais ... "Vous n'aurez pas ma liberté de penser" ...
    Beijinhos et bonne nuit chère Celestine ;)

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    1. Un bon mix de Goldman et Pagny, deux chanteurs que j'aime beaucoup.
      Quelle joie tu as dû avoir à rencontrer le premier...
      Beijinhos chère Petite marie
      ¸.•*¨*• ☆

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  24. Comme ça te ressemble!! C'est tellement "évident" que je suis étonnée que certain ne voit pas cette richesse là qui ne leur demanderait que d'ouvrir leur coeur, leurs yeux sur le monde

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    1. Ce n'est hélas pas évident pour tout le monde...
      Et d'ailleurs le monde tournerait bien mieux en ce cas !
      ¸.•*¨*• ☆

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  25. Quand la haine s'érige comme utopie mondiale, quel bonheur de revenir te lire!

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  26. Je suis tout à fait d'accord avec toi.
    Au fil des années je me suis aperçu que le plus difficile n'est pas
    de ne pas être aimée,
    mais de n'avoir personne à aimer.
    Je ne sais pas quel âge tu as, ton oeil parait bien jeune, mais tu as déjà la sagesse et la philosophie de l'âge.
    Passe une douce soirée
    Bises
    Maryse

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  27. La sagesse n'attend pas le nombre des années, et certains événements de notre vie nous rendent sages plus tôt que les autres...
    Belle soirée, Mary de l'Espigaou, je te rajoute à mon totem.
    Bisous célestes
    ¸¸.•*¨*• ☆

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Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.