10 juillet 2016

En équilibre


Annick Bouvattier:
Tableau  Annick Bouvattier


- Qu'est-ce qu'il était beau ce film...
- Quel film ?
- En Equilibre.  Une histoire tendre et sensible, avec Cécile de France et Albert Dupontel.
- Ah, oui, j'adore ces acteurs... Dupontel ...ce qu'il est sexy !
- Il est vibrant, oui, il dégage un charisme fou...Dans le film, il est handicapé après un accident de cheval...
- Ne me raconte pas ! j'ai envie de le voir...
- Je ne dis rien. Seulement une des plus belles répliques du film, tu permets que je l'offre à mes lecteurs ?
- Oh alors, si c'est pour tes lecteurs, vas-y envoie, je me bouche les oreilles ...
-Tu ne sais pas ce que tu perds...


 - On ne fait pas forcément ce qu'on veut dans la vie !
 - Si ... 




 Vaste débat...




104 commentaires:

  1. ah... Le "si" implique un investissement total et inconditionnel de la volonté. Sans ménager toute son énergie et son temps pour atteindre le but.
    Il n'y a pas d'autre compromis, pas d'autre alternative.
    Une demi volonté, une hésitation et on échoue irrémédiablement.
    C'est une loi universelle.
    Ceux qui biaisent trouveront des raccourcis, mais ces derniers seront toujours ds mensonges.
    C'est juste mon avis.
    Ton gros chat "sauvage"...
    ;-)

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    1. Par moment, j'aurais tendance à penser comme toi. Que la volonté est un moteur puissant. Il y a les phrases fondatrices de la personnalité, celles que l'on entend dans son enfance...« Quand on veut, on peut » est l'une de celles que j'ai le plus entendue.
      Je me demande toujours si c'est une « chance » d'avoir de la volonté, où si c'est simplement quelque chose que tout le monde possède, mais dont certains ne se servent pas.
      Est-ce que ça s'entretient, et s'entraîne comme pour un marathon?
      Pourquoi certaines personnes donnent l'impression de faire tout ce qu'elles veulent et d'autres de se laisser submerger par les événements sans réagir ?
      Belle journée !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Selon moi la volonté est un moteur : éteint il ne sert à rien. Il faut tourner la clé de contact, et l'utiliser. Plus tu l'utilises plus il prend du rodage. Un entretien est requis, et l'on peut parcourir la route de l'objectif avec assurance.
      Nous l'avons tous, et nous devons travailler avec...
      Le fameux "quand on veut, on peut" me rendait fou... j'avais confondu "vouloir" et "désirer"...
      Bises ensoleillées

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    3. C'est vrai que la différence est importante.
      Et je te remercie de le souligner.
      J'aime bien ta métaphore mécanique. Il faut dire que j'ai un faible pour les métaphores.
      Quant à tes bises pleines de soleil, elles me réjouissent.
      La lumière est en train d'entrer en toi, Gilles, c'est vraiment émouvant.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  2. On fait toujours ce qu'on a à faire, même si on ne sait pas qu'on le veut.
    On a tous un parcours à faire, une destinée à suivre... ou non selon son gré, mais qui reviendra irrémédiablement sous une forme ou une autre.
    Il y a toujours des moments de choix dans la vie. Doit-on poursuivre dans la voie engagée ou changer d'orientation, voir ailleurs si j'y suis...
    Je me suis trouvé dans un tel choix, sans vouloir choisir. deux accidents consécutifs ont décidé pour moi car je ne pouvais physiquement plus continuer mon métier. C'est là que je suis passé à quelque chose de plus subtil, de plus spirituel aussi. J'ai remplacé "Faire" par "Etre" et "Dire".
    Lorsque j'ai DU changer d'orientation, je ne le voulais pas...
    C'est après que j'ai compris que l'on fait toujours ce que l'on doit faire, même si on ne sait pas encore qu'on doit le faire...
    Ca me rappelle cette phrase de James Dean:
    puisqu'on ne peut pas modifier le vent, il faut apprendre à orienter les voiles."
    Ti bacio mia Cara

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    1. Ainsi, toi tu crois à la « destinée » à un parcours tout tracé, avec un programme que l'on doit suivre... J'ai un peu de mal avec cette théorie, parce que je ne crois pas au « traceur de parcours » Je ne crois pas qu'un « on » imprécis et mystérieux décide pour nous.
      Je crois en revanche que les événements qui nous arrivent sont la conséquence des choix que nous faisons. Si tu n'avais pas choisi ce métier, tu n'aurais pas eu ces deux accidents. Que l'on réfléchisse à nos choix après un (ou deux) accidents, en se disant que là, il est temps de changer d'orientation, et que l'on va faire de ce handicap une chance, oui certainement. La vie nous donne des leçons. En ce sens, j'aime beaucoup la citation de James Dean. Il est évident qu'un des secrets du bonheur est de faire des rêves réalisables...Vouloir faire 1m90 quand on en fait trente de moins, c'est irréalisable. Mais avoir envie de se grandir en accomplissant de grandes et belles choses, voilà qui motive une vie.
      Baci caro
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Non, il n'y a pas de destin inéluctable, mais des propositions d'évolution qui sont faites. Il ne s'agit pas de "croyance" en fait, car en étudiant les thèmes astrologiques, les aspects (trigones, sextiles, carrés, oppositions et conjonctions pour les plus importants) donnent une idée précise de ce que devra affronter la personne au cours de sa vie.
      Quoi qu'il en soit, on reste maître d'accepter ou non ces propositions. Mais, parmi les opportunités, il y a aussi des passages obligés. La sagesse voudrait qu'on arrive à les identifier et s'en débarrasser le plus tôt possible.

      A l'école de la vie, on peut vouloir s'arrêter après la CM2 ou vouloir aller jusqu'au bac. Il est même possible de poursuivre bien au delà. Ca restera toujours plus difficile de vivre en étant resté croché à la CM2 (mais non! je ne parle pas des enseignantes, mais des élèves :-) ) que d'avoir agrandi son bagage.

      Les choix que nous faisons ne sont que le résultat d'un panel proposé par la vie...
      Si la vie ne te propose pas de sandwich au thon, il vaut mieux se dire que les rillettes, ce n'est pas mal non plus et ne pas rester sur le banc à attendre...

      Si j'ai bonne mémoire (merci Alzheimer) tu aurais voulu être musicienne. La vie t'a en partie détournée d'un destin fait de beaucoup plus de petites mains que de grands couturiers. Elle t'a accordé un orchestre de 30 loupiots à harmoniser ,en te filant, en cadeau Bonux, une guitare dans les mains... C'est pas mal non plus :-)
      Un coup d'arrêt dans une carrière, dans une voie choisie, c'est une chance de s'élargir, d'évoluer.
      Je n'ai pas vu le film dont tu causes, mais je serais étonné que le héros n'ait pas mentalement évolué, qu'à vouloir vaincre son handicap, ça le fasse voir la vie autrement.

      J'ai eu vent d'une expérience vécue par une personne devenue paraplégique à la suite d'un accident cérébral.
      Son fils, psy, lui avait proposé de tenter de remarcher. Pour ça, il a fait faire à son père toute l'évolution depuis le berceau jusqu'à la marche. Certains circuits neuronaux étant détruits, le cerveau en avait recréé d'autres. Après beaucoup de doutes et de souffrances, ce bonhomme a remarché.
      Bref, on est libre de choisir ce que le destin nous propose comme menu, en espérant que ce ne soit pas toujours un repas cantine...
      Ti bacio

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    3. Pour la musique, j'avais juste évoqué le rêve d'être (pour une heure un heure seulement ) premier violon dans un orchestre symphonique. Je n'ai jamais fait des études pour le devenir, et j'ai surtout très vite compris que moi, la dilettante incapable de me fixer, je n'aurais pas supporter de me pourrir les doigts et l'épaule à travailler le violon sept heures par jour de façon monomanique.
      Mais le rêve d'enseigner, ce rêve de petite fille que je vivais en faisant l'école à mes poupées, celui là je suis allée au bout. Et je ne l'ai jamais regretté.
      J'aime bien ta métaphore de la vie proposant des menus.
      Moi je sais que même si c'est des repas cantine, tout dépend de tes camarades de tablée...Je préfère ma vie à la cantine qui me permet de rencontrer des gens comme toi, plutôt qu'un restaurant trois étoiles où je m'ennuierais à mourir avec des cons qui osent tout.
      C'est peut-être ça, le secret: choisir ses compagnons de table...ses co-pains, ceux avec qui on partage le pain...Cette liberté là n'a pas de prix. Elle transforme en gâteau de miel le moindre quignon.
      Baci etvb
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    4. Ah! j'aime bien: ..tout dépend de tes camarades de tablée..! Blutch a omis de d'ajouter dans sa dernière phrase: sauf si on choisit ses camarades! hi,hi!

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    5. @ Céleste et Bizak
      Ma métaphore n'allait pas tout à fait dans ce sens.
      Pour moi, le repas cantine c'est le bas de gamme de la vie, pas ce qu'il y a dans l'assiette; parce qu'un repas sandwich dans un camping-car avec vous deux... Bocuse peut pas rivaliser.
      Accolade e baci

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    6. Eh ben, je vois pas la différence avec ce que j'ai dit...Je pensais justement à ce sandwich-là...
      et je suis sûre que Bizak aussi.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    7. J'avoue que t'as toujours raison, Blutch! Bocuse peut pas rivaliser! Accolade et y'a pas photo

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    8. Hi, hi! réponse synchronique comme un bon sandwich dégusté à quatre!

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    9. @Célestine: Mais en même temps nous somme tous d'accord, quand à l'esprit de la métaphore

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    10. Ah le goût de cette escapade me reste dans les papilles !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    11. Et même en se goinfrant de ces moments de vie, il n'y a pas eu d'indigestion!

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    12. J'espère en reprendre une tranche dans peu de temps... ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  3. Quand tu écris "vaste débat" c'est une invit' ? ;)
    Une de mes maximes perso est "Ce n'est qu'une question de volonté", citée assez souvent, finalement!
    Mais bien sûr, il faut tempérer: ce que tu évoques n'est qu'un film, pas la vraie vie!
    Alors je repense à une de mes chansons préférées, chantée par Stephan Eicher: "Des hauts des bas". Extraits:
    Chaque jour je me tenais prêt
    Je guettais l'heure et la page
    Où les eaux s'ouvriraient
    Me laisseraient un passage
    L'espoir me faisait vivre
    L'attente me rendait nerveux
    Je trouvais dans les livres
    De quoi patienter un peu

    J'avais des hauts
    J'avais des bas
    J'avais plus ou moins chaud
    Et toute la vie devant moi
    J'avais des hauts
    J'avais des bas
    Je crois que j'en voulais trop
    J'ai même eu ce que je n'voulais pas...
    ce que je n'voulais pas ...

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    1. Non, ce n'est pas une invit, je n'ai en général pas besoin d'inviter mes lecteurs à débattre, ils font ça très bien...C'est juste l'expression de ce que je pense : mon cerveau s'agite dans tous les sens quand un sujet me trouble, et la question de savoir si l'on peut faire ce que l'on veut est une question qui me perturbe. Elle m'oblige à aller fouiller dans mes recoins profonds, mon expérience et mes souvenirs, et dans ces cas-là, l'expérience des autres peut aider à allumer de petites lampes.
      Ce qui est étrange, dans ce que tu dis, c'est que ta maxime et ta chanson me paraissent contradictoires. Tout n'est qu'une question de volonté, oui mais le héros de cette chanson ne me semble pas doué d'une grande volonté, et se contente d'attendre que les choses arrivent...
      Alors je me demande où tu te situes dans tout ça... peut-être un peu entre les deux ? ;-)
      Merci pour ta contribution cher ami
      Kisses
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  4. Je n'en resterai qu'à l'évocation de ce film. J'apprécie beaucoup ces comédiens ils sont très beaux et très sexy tous les deux et j'adore la folie de cet albert Dupontel. L'idée de départ du film est bonne mais ce film m'a laissé sur ma faim, le scénario trop léger.

    Bleck

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    1. C'est un film qui m'a fait du bien...et réfléchir en même temps, je trouve que ce n'est pas mal, déjà...Bien sûr ça reste un film. Un peu idéal. Un peu romantique. Mais ça aussi, ça fait du bien dans ce monde de brutes.
      Ah mais oui, Cécile de France est sexy aussi...Et pour le grain de folie, Dupontel en a un beau, c'est certain. Certains de ses films sont presque trop déjantés !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  5. Tu me donnes envie de le voir ce film. J'aime ces acteurs qui peuvent tout jouer. Aujourd'hui, comme hier, gris et vent sur la bretagne...

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    1. Tu ne le regretteras pas. C'est un beau film, plein d'espoir, et d'aucuns diront "de bons sentiments" comme si c'était un gros mot...
      Je t'envoie un peu de ma canicule, aujourd'hui 35 degrés annoncés...
      Bizou Brizou

      ¸¸.•*¨*• ☆

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  6. Je ne parlerai du film que lorsque je l'aurai vu mais pour moi le sujet aujourd'hui est bien plus profond et.....d'actualité. Fais comme tu veux, fais comme tu peux mais ....fais le ! Il faut de temps à autre savoir briser ses chaînes et avancer en prenant soin de ne pas faire mal aux autres . Ma chère amie, souviens toi....ONVQF. Je le crie haut et fort pour que certaines personnes m'entendent, osent mais peut être, aussi, pour m'en persuader. Peux tu m'aider à décoller l'étiquette que l'on a posé sur mon front il y a 31 ans. Take care. Je t'embrasse

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    1. On a tous des étiquettes collées sur le front quand on était encore trop (cons) jeunes pour s'en apercevoir, et ensuite on passe le restant de notre vie à décoller ces étiquettes... fille, soeur, épouse, maîtresse, mère, belle-mère, collègue...Et à se demander qui on est vraiment

      Tiens écoute ça... tout est dit, le principal, c'est l'amour...

      J'suis un voisin du d'ssus
      Pour l'voisin du d'ssous
      J'suis qu'un reflet pour la glace
      Un CV pour la place
      Un casseur pour les noix
      Oh dis moi que j'suis tout pour toi

      Un siffleur pour mon verre
      Un ange pour ma grand mère
      Un grain d'poussière pour l'univers
      J'suis qu'un compte pour ma banque
      X pour la file d'attente
      Oh dis moi que j'suis tout pour toi

      Toutes ces étiquettes
      Qu'on me colle sur le dos ça m’inquiète

      Oh j'aimerais tant savoir si un jour, ouais,
      J'pourrai savoir qui je suis
      J'aimerais tant savoir si un jour, ouais,
      J'pourrai savoir qui je serons, qui je fus
      Qui je suis quand je ne suis pas dans ton lit

      J'suis qu'un beauf' pour ta soeur
      Un mouchoir pour tes pleurs
      J'suis qu'une pommade pour ton coeur
      Un anneau pour ton doigt
      Un écho pour ta voix
      Oh dis moi que j'suis tout pour toi

      J'suis l'meilleur pour le pire
      Une page blanche pour l'avenir
      J'suis qu'un danger pour mon foie
      Un avant pour l'après
      Une tombe pour tes secrets
      Oh dis moi que j'suis tout pour toi

      Toutes ces étiquettes
      Qu'on me colle sur le dos ça m’inquiète

      Oh j'aimerais tant savoir si un jour, ouais,
      J'pourrai savoir qui je suis
      J'aimerais tant savoir si un jour, ouais,
      J'pourrai savoir qui je serons, qui je fus,
      Qui je suis quand je ne suis pas dans ton lit
      Solo!

      Toutes ces étiquettes
      Qu'on me colle sur le dos ça m’inquiète

      Oh j'aimerais tant savoir si un jour, ouais,
      J'pourrai savoir qui je suis
      J'aimerais tant savoir si un jour, ouais,
      J'pourrai savoir qui je serons, qui je fus,
      Qui je suis quand je ne suis pas
      Qui nous sommes quand je ne suis pas
      Qui tu es quand je ne suis pas dans ton lit

      Bisous ma Chinou, onvqf, plus que jamais !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  7. Je dirais "fais ce que tu peux".
    Comme le premier colibri venu "tu fais ta part"...

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    1. Bien sûr ! Faire sa part dans l'oeuvre collective peut changer bien des choses.
      Cela peut-il s'appliquer au niveau individuel ? ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  8. "On ne fait pas forcément ce qu'on veut dans la vie !

    - Si ... "

    Ben moi j'ai pas réussi...
    Je t'embrasse Angel Baby. ATTB.


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    1. Pas complètement sans doute...mais pourquoi parles-tu comme si ta vie était finie ?
      On a vu souvent rejaillir le feu de l'ancien volcan etc etc...
      Kiss you and attb
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  9. Il est sans doute plus facile d'accepter ce que l'on fait que de faire ce que l'on veut (et encore...)

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    1. Tu me rappelles la phrase zen « quand tu ne peux avoir ce que tu aimes, aime ce que tu as » une façon de positiver et de se dire qu'on n'est pas les plus malheureux...Certes. mais la frontière est mince entre l'acceptation et la résignation.
      Le difficile est sûrement de trouver un équilibre satisfaisant entre les deux...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  10. Ton sujet ressemble à un des sujets du bac relatif à la notion de désir.....

    Il est clair que l'énoncé nous ramène à l'opposition entre le vouloir et le pouvoir, lesquelles notions poussées dans l'absolu s'opposent elles-mêmes et à nos limites humaines et au respect de l'autre.

    J'élimine d'emblée comme une impasse humaine l'idée qu'il suffirait de vouloir pour pouvoir : cette pensée trop systématisée est un élément de l'impasse humaine actuelle en ce que nous privilégions la réussite personnelle par rapport à notre devenir commun.

    Pour moi la notion la plus complexe est celle du vouloir ; c'est là que nous sommes les uns les autres fondamentalement dans un rapport inégal eu égard à la découverte, à la conscience de soi en qualité d'être pourvu d'apatitudes particulières.
    En effet le tout n'est pas de vouloir, mais de savoir précisément ce que l'on veut ; lorsque la connaissance de soi est suffisante pour être en adéquation avec un désir spontané et profond alors sont réunies les meilleures conditions pour qu'un chemin de vie apparaisse tout tracé et conduise à une vie pleine et satisfaisante. Mais , même dans ces conditions optimales tout est affaire de circonstances.
    Je ne parlerai pas de destin, mais de circonstances plus ou moins favorables. Et je suis d'accord avec ce que rappelait Michel ONFRAY "Nous ne sommes pas responsables de ce que l'on a fait de nous, mais nous sommes responsables de ce que nous réalisons compte-tenu de ce que l'on a fait de nous".

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    1. C'est vrai que c'est un sujet de philo...et j'aime bien ta réponse mesurée qui témoigne d'un bel avancement sur ton chemin de vie.
      Connaître ses désirs n'est effectivement pas chose facile. Cela demande de s'interroger sans relâche et c'est parfois épuisant. Mais cela vaut le coup aussi, car effectivement mieux se connaître soi-même permet de se sentir tellement mieux !Et donc d'être plus disponible à l'écoute des autres..
      A ce stade de ma vie, (clin d'oeil à Coumarine) je sais déjà en grande partie ce que je ne veux pas, à toute force, et ça c'est énorme.
      Avoir enfin la faculté, la force de dire non, et la ferme et réjouissante attitude qui consiste à refuser de passer par des chemins que l'on n'a pas envie de suivre...voilà qui aide à favoriser ces «circonstances optimales » que tu évoques.
      Un bémol quand même à ce que tu dis dans ton troisième paragraphe. La volonté collective de changer les choses est aussi une force, et s'il est un domaine où la phrase « quand on veut on peut » est un moteur, c'est bien dans la conscience du collectif, et de notre devenir commun.
      Ne pas baisser les bras, et faire preuve d'une volonté à toute épreuve me paraît être la seule solution pour sauver l'espèce humaine de ses propres erreurs et excès.

      Mais globalement je te remercie et j'apprécie beaucoup ton point de vue, Pétrus.
      Belle journée
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. "Un bémol quand même à ce que tu dis dans ton troisième paragraphe. La volonté collective de changer les choses est aussi une force, et s'il est un domaine où la phrase « quand on veut on peut » est un moteur, c'est bien dans la conscience du collectif, et de notre devenir commun."

      Pour n'être pas trop long (ton souci...) j'ai écourté un développement sur le vouloir collectif : ce dont je me méfie, ce n'est pas de la volonté collective en elle-même, mais de ses déviances par tous moyens politiques à courte vue, médias inconscients qui , au lieu de favoriser le vivre ensemble se nourrissent des oppositions stériles qu'ils provoquent.
      Il faut être en mesure d'exercer un véritable esprit critique pour participer sainement à un mouvement collectif.
      Tous ensemble on peut éviter le désastre à la condition de ne pas s'enfermer dans un sectarisme professionnel, social ou autre.

      Nos difficultés communales actuelles ici sont le parfait exemple de ces difficultés ; former , éduquer à se concevoir solidaires dans un sort commun voilà ce qu'il est urgent de développer à tous niveaux . L à je pourrais développer à l'infini; mais tout repose au final sur la conception que nous avons individuellement et collectivement de notre responsabilité personnelle dans le processus d'un renforcement de la solidarité universelle.

      Bises

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    3. « médias inconscients qui , au lieu de favoriser le vivre ensemble se nourrissent des oppositions stériles qu'ils provoquent.»
      Pas si inconscients, je pense...
      La volonté de diviser pour régner est vieille comme le monde.
      Le problème, c'est qu'il faudrait éradiquer non seulement le verbe diviser, mais aussi et surtout le verbe régner... Et ça, c'est pas demain.
      Parce qu'autant la volonté peut être admirable, autant le pouvoir peut être détestable quand il est utilisé contre les gens.
      bisous

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  11. Dans un pays dit "libre" il est moins difficile de faire ce qu'on veut que sous une dictature, non ?

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    1. Certes...mais un pays dit "libre" a-t-il toujours été libre ?
      Si certains de ses habitants n'avaient pas décidé, dans son histoire, avec une opiniâtreté sans faille, de conquérir cette liberté (ce qui reste toujours plus ou moins à faire, car l'oppression se joue de la baisse de vigilance des peuples) serait-il devenu ce pays dit "libre" ? ou continuerait-il à trembler sous un joug non voulu ?

      Vaste sujet, je l'avais bien dit, cher Kangourou...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Encore faut-il s'entendre ce ce qu'est un pays libre?
      Libre d'être des béni-oui-oui, est-ce la liberté?
      A-t-on librement choisi d'être le pays le plus nucléarisé du monde?
      A-t-on librement choisi d'aller semer le chaos dans le Sahel?
      A-t-on librement choisi de donner aux Phynanciers le droit de gérer notre vie?

      La valeur d'un pays se mesure au sort qu'il réserve au plus humble de ses sujets, disait Gandhi. On est encore bien loin du compte...

      On est sans cesse en bute à des lois qui limitent notre liberté alors que ça n'obère en rien celle des autres.

      Que penser du Fichier "S" censé inventorier les terroristes pour les neutraliser, mais qui ne neutralise rien du tout.... Enfin, rien, c'est vite dit, car c'est un fichier qui mélange les genres, puisqu'on y trouve des syndicalistes, des opposants au nucléaire, des écolos, etc.
      Après le Bataclan, des syndicalistes ont été assignés à résidence. Ca doit certainement être l'expression d'un pays libre...
      L'autoritarisme de Valls aussi, je pense, à moins que ce soit une nostalgie du Caudillo de son pays de jeunesse...

      Autrement, je suis d'accord qu'il y a un échelonnement dans les horreurs étatiques.
      Mais s'il est sage de voir qu'on n'est pas les plus mal lotis, il ne faut pas non plus tomber dans le travers de se gargariser du sempiternel aphorisme: "On est parmi les meilleurs", parce que de jours en jours, il faut ouvrir le panel plus largement pour y rester...
      Oh merde alors, je n'ai pas contribué à circonscrire le débat...
      Ciao et Baci Cara

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    3. As-tu remarqué que Kangourou et moi, on a laissé des guillemets autour du mot "libre"...
      Bien sûr il y a tout ce que tu dis.
      Mais on peut encore sortir le soir, aller boire un coup, aller au théâtre, danser, réunir des copains chez soi pour refaire le monde, avoir des ordinateurs, avoir des aventures, se faire avorter, prendre la pilule, aller au cinéma, s'aimer même si on est gay, écrire des blogs, s'exprimer, prendre sa voiture et aller se promener...pour ne citer que quelques exemples de ce que l'on a encore le droit de faire. En tant que femme, comme je le disais récemment chez une copine de blog,ce qui est certain, c'est que je préfère être une femme libre, qui peut s'exprimer, s'habiller comme elle veut, et sortir avec qui elle veut, et qui s'assume, dans un pays en progrès malgré le retour de certains obscurantismes inquiétants, que de vivre recluse au fond d'un pays où les femmes sont asservies, interdites d'études, privées de droit, excisées et lapidées pour adultère...
      C'est vrai, il y a des pays qui endurent tout ce que tu décris, et qui n'ont même pas les quelques compensations que je cite...
      C'est quand on a perdu la simple liberté d'être soi que l'on s'aperçoit qu'on l'avait...Mais on a des progrès à faire, ça c'est certain...
      Et de là à dire qu'on est les meilleurs...je ne le dirai même pas ce soir si la France gagne...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    4. Ce qu'i cause bien, le petit caporal nordiste !
      C'es bien la première fois qu'un Peau-Rouge trouve un yankee à son goût... hugh !

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  12. Quel sujet vaste que celui-là, que répondre si ce n’est que chacun d’entre nous est unique avec ses angoisses, ses rêves, ses ambition, son amour, sa volonté, ses croyances, ses espoirs.
    J’ai lu, il y’a quelques temps un roman de Victor Hugo, « les travailleurs de la mer », j’ai relevé un extrait d’un moment terrible dans la vie du principal personnage « Gilliat »( arrivé à l’extrême) qui m’a particulièrement marqué ( cet extrait est plus un regard philosophique de Victor Hugo, comme il en a l’habitude de le faire, dans ses romans sur le sens de la vie, qu’un simple fait de l’histoire de Gilliat)
    « Si Christophe Colomb eût été bon cosmographe, il n’eût point découvert l’Amérique. »
    « Flamme superbe, la volonté visible. L’œil de l’homme est ainsi fait qu’on y aperçoit sa vertu. Notre prunelle dit quelle quantité d’homme il y a en nous. Nous nous affirmons par la lumière qui est sous notre sourcil. Les petites consciences clignent de l’œil, les grandes jettent des éclairs. Si rien ne brille sous la paupière, c’est que rien ne pense dans le cerveau, c’est que rien n’aime dans le cœur. Celui qui aime veut, et celui qui veut éclaire et éclate. La résolution met le feu au regard ; feu admirable qui se compose de la combustion des pensées timides. »
    « Les opiniâtres sont les sublimes. Qui n’est que brave n’a qu’un accès, qui n’est que vaillant n’a qu’un tempérament, qui n’est que courageux n’a qu’une vertu ; l’obstiné dans le vrai a la grandeur. Presque tout le secret des grands cœurs est dans ce mot : Perseverando. La persévérance est au courage ce que la roue est au levier ; c’est le renouvellement perpétuel du point d’appui. Que le but soit sur la terre ou au ciel, aller au but, tout est là »
    « L’épuisement des forces n’épuise pas la volonté. Croire n’est que la deuxième puissance ; vouloir est la première. Les montagnes proverbiales que la foi transporte ne sont rien à côté de ce que fait la volonté. L’amoindrissement de l’homme physique sous l’action refoulante de cette sauvage nature aboutissait au grandissement de l’homme moral. »
    « La pression de l’ombre agit en sens inverse sur les différentes espèces d’âmes. L’homme devant la nuit se reconnaît incomplet. Il voit l’obscurité et sent l’infirmité. Le ciel noir, c’est l’homme aveugle. L’homme, face à face avec la nuit, s’abat, s’agenouille, se prosterne, se couche à plat ventre, rampe vers un trou, ou se cherche des ailes. Presque toujours il veut fuir cette présence informe de l’Inconnu. Il se demande ce que c’est ; il tremble, il se courbe, il ignore ; »
    De cette contemplation se dégage un phénomène sublime : le grandissement de l’âme par la stupeur.
    L’effroi sacré est propre à l’homme ; la bête ignore cette crainte. L’intelligence trouve dans cette terreur auguste son éclipse et sa preuve.
    L’ombre est une ; de là l’horreur. En même temps elle est complexe ; de là l’épouvante. Son unité fait masse sur notre esprit, et ôte l’envie de résister. Sa complexité fait qu’on regarde de tous côtés autour de soi ; il semble qu’on ait à craindre de brusques arrivées. On se rend, et on se garde. On est en présence de Tout, d’où la soumission, et de Plusieurs, d’où la défiance. L’unité de l’ombre contient un multiple. Multiple mystérieux, visible dans la matière, sensible dans la pensée. Cela fait silence, raison de plus d’être au guet.
    La nuit, – celui qui écrit ceci l’a dit ailleurs, – c’est l’état propre et normal de la création spéciale dont nous faisons partie. Le jour, bref dans la durée comme dans l’espace, n’est qu’une proximité d’étoile. »
    « L’obscurité nocturne est pleine d’un vertige. Qui l’approfondit s’y submerge et s’y débat. Pas de fatigue comparable à cet examen des ténèbres. C’est l’étude d’un effacement. »

    Pour terminer, j'ajoute cette citation de Marc Aurèle:“Au-delà de toi est la source du bien, une source qui peut toujours jaillir, si tu creuses toujours.”

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    1. Ce passage de Victor Hugo est extraordinaire. Il méritera que je le relise plusieurs fois pour bien en saisir la substantifique moëlle.
      Ce combat de l'ombre et de la lumière, au travers du regard aigu d'Hugo, est la sempiternelle lutte du bien contre le mal, et c'est un engagement magnifique à ne pas baisser les bras, à grandir dans l'épreuve et à ne jamais se soumettre à une quelconque volonté extérieure sans avoir au préalable combattu jusqu'à la limite de l'épuisement. L'idée que la volonté est supérieure à la foi est une conception humaniste qui n'est pas pour me déplaire. Le fatalisme a certes des vertus quand il s'agit d'accepter l'inexorable (c'est à dire notre inéluctable mort) mais il a des relents de capitulation chaque fois qu'il est pris comme prétexte à l'inaction et au laisser-faire aveugle et sourd, ouvrant la porte à toutes les horreurs.
      Merci Bizak pour ton éclairage. Le passage sur les yeux est tout simplement sublime.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. La vie est décidément fabuleuse:l'amour et la persévérance sont les maître-mots qui doivent nous guider.
      https://www.youtube.com/watch?v=GDLdtctmvZI

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    3. C'est une belle histoire...même si je préfèrerais qu'elle n'arrive pas à mon fils... lol !
      Merci pour ce message d'espoir.
      L'amour et la persévérance... oui.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    4. C'est vrai, je me suis aperçu un peu en retard de ma légèreté quant à l'exemple. Excuse-moi la Céleste. Mais en même, il n'y a aucune comparaison. Bisous de soulagement.

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    5. Non ne t'inquiète pas, je suis capable d'en plaisanter maintenant que le danger semble s'être durablement éloigné..
      Et le petit film reste une belle histoire, car elle prouve que l'amour guérit tout. Même une jambe en moins.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  13. Bien sûr qu'on peut faire ce qu'on veut dans la vie! Mais à quel prix! Le massacre des innocents, le sacrifice de ceux qui vous aiment et qui restent sur le carreau. Trop facile, vivre sans concessions, quand c'est les autres qui trinquent. Et donc l'homme ne croit pas qu'il soit possible, pour un juste, de construire un quelconque bonheur au-dessus d'un cimetière de laissés pour compte.

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    1. Ah wooué...quand même ...Oups !
      Mais qui parle de sacrifier ceux que l'on aime ?
      Dans le film, Cécile de France a sacrifié sa passion pour la musique pour devenir courtière en assurance. Elle ne sacrifie pas sa famille en reprenant espoir et en réalisant son rêve, bien au contraire...Elle avait juste besoin de reprendre confiance en elle, et d'y croire. La petite phrase l'aide à y croire.
      Je ne vois là aucun cimetière de laissés pour compte.
      Faire ce que l'on veut, ne signifie pas faire n'importe quoi...
      Mais ce n'est que mon avis. ;-)
      kiss
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Sur ce coup, je n'en avais pas sur un choix entre la musique est les assurances mais sur des orientations plus fondamentales, genre Gérard Depardieu dans la Femme d'à côté...

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    3. Ah d'accord...je comprends mieux l'image du cimetière. Bien sûr, si ça se termine par un coup de revolver, c'est pas vraiment terrible...
      On est là dans l'extrême, je ne suis pas certaine que les protagonistes fassent vraiment "ce qu'ils veulent" ils cèdent plutôt à une passion destructrice : dépression, angoisse, mort. Bof, ça fait pas vraiment rêver en effet...
      Dans le film dont je parle, c'est davantage un choix de vie, la réalisation d'un rêve de jeunesse...et la preuve qu'avec de la volonté, on peut le réaliser...Comme dit un de mes lecteurs plus haut, il y a une différence entre vouloir et désirer...
      Bisous l'Homme
      Tu regardes le foot ce soir ?

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    4. Oui :-) Allez les Bleus et f*ck Ronaldo :-)

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    5. Oups...tu lui as porté la guigne ! ;-)

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  14. Trouver l'équilibre dans la vie, comme c'est difficile, en effet, Célestine. L'équilibre qui nous permet d'être heureux...
    On a toujours tendance à être ou à faire trop ou pas assez.
    Moi, j'ai été voir "Retour chez ma mère" ! Drôle, un peu mais sans plus car ça ressemble tellement à la vie de tous les jours...
    Allez les Bleus
    Gros bisous

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    1. Tu me sembles faire partie des gens qui mènent leur vie comme bon leur semble (pour revenir au sujet de mon billet)
      Le film dont tu parles a l'air très drôle, j'ai vu la bande annonce...De grandes actrices, valeurs sûres du cinéma français...
      Quant au football, ce soir, je saurai si je peux me reconvertir en voyante extra-lucide...
      Allez les bleus, alors...
      Bisous ma So
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  15. En lisant la réplique que tu mets en exergue, j'ai eu envie de répondre : oui, dans les films !

    J'ai aussi pensé à la phrase de Sartre, que je me remémore souvent : « Etre libre ce n'est pas pouvoir ce que l'on veut, mais vouloir ce que l'on peut ». Vu ainsi, alors oui, parfois on fait ce qu'on veut…

    Je n'aime pas du tout la maxime idiote du « quand on veut, on peut ». Elle est bien trop généralisante et n'a donc aucun sens. Parfois elle est entièrement applicable, d'autres fois pas du tout. Par ailleurs, pour reprendre une idée lue plus haut dans tes commentaires, je ne crois pas que la volonté soit équitablement disponible pour chacun. Certains en sont fortement dotés, d'autre beaucoup moins, selon les lois de la génétique et les hasards de l'éducation. Qui plus est, on peut avoir de la volonté dans un domaine de sa vie et pas dans d'autres. Tout ça pour dire que je ne crois pas qu'on puisse généraliser, ici comme dans bien d'autres registres.

    Cela dit la volonté est indispensable pour aller au bout de ses projets. Si on ne fait pas ce qu'on veut dans la vie, le vouloir est quand même un atout non négligeable. Du coup la réplique du film prend tout son sens :)

    Merci pour ce débat vespéral, à une heure, ou, semble t-il, beaucoup vivent avec passion une rencontre sportive dans laquelle la volonté n'est certainement pas un élément suffisant pour emporter une aussi insignifiante que superfétatoire "victoire".

    Bises volontaires

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    1. C'est rare quand tu es aussi affirmatif, Pierre. Si je puis me permettre, je ne pense pas que la phrase "Quand on veut on peut" soit si idiote que ça...( je défends un peu ma grand-mère qui n'était pas une idiote)
      Il faut simplement comprendre par cet aphorisme que la volonté est un moteur : Quand on veut, on peut réussir, mais cela ne veut pas dire que l'on va forcément réussir. Mais simplement qu'on en multiplie les chances. C'est une façon de se motiver fondée sur la persévérance, mais si l'on ne réussit pas au bout d'un certain nombre de tentatives il faut avoir alors la lucidité de ne pas s'entêter...C'est d'ailleurs ce que tu dis quand tu soulignes que "la volonté est indispensable pour aller au bout de ses projets." Avec les enfants, la volonté, le dépassement de soi, l'opiniâtreté, passent par ce genre de phrase choc. Encourager, croire en l'autre, et ne pas le détruire s'il ne réussit pas...J'ai fait ça toute ma vie. Apprendre à mes élèves à aller au bout du mieux qu'il peuvent donner...

      Pour la distribution de la volonté je ne me prononce pas. J'ai toujours été fascinée par les gens qui ont "le mojo" qui semblent réussir tout ce qu'ils entreprennent... Qu'ont-ils de plus que les autres ? La théorie de la "loi de l'attraction" est intéressante à cet égard. Je ne sais pas si elle est scientifique, mais elle a le mérite d'exister. Et elle pose de vraies questions, sur le hasard, la chance, la réussite et toutes ces notions qui pilotent nos vies en tâches de fond...

      Pour le foot, je regarde d'un oeil, juste histoire de vérifier mes dons de divination extra-glucide, comme dit un ami à moi... ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Ahhhhh l'éternelle dualité de "vouloir" et "pouvoir".... Et avec les Ch'ti (et plus au nord) ça se complique encore avec l'intervention de "savoir"...

      Quant à l'actualité de maintenant, Pouvoir échapper au bal des footiardaires tient de la gageure. Le vouloir n'y suffit pas, parce qu'à part le départ en ermite au fond des bois....
      J'ai ma bouteille d'eau, ma boussole et des boules Quiès, je vais pouvoir me fondre dans la nuit en espérant échapper aux débordements de liesse ou de dépit...

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    3. Tu vas pas me dire que les klaxons t'empêchent de dormir dans ta campagne...
      La mauvaise foi de ce gars ... :-)))
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    4. Bon d'accord, j'ai déjà un grand bout de l'exil qui est fait sans sortir de chez-moi. Mais j'ai tout de même croisé une horde de merdeux (ils étaient au moins 4) déguisés en footeux, avec drapeaux tricolores à la main. De là à ce qu'ils viennent brailler la marseillaise sous mes fenêtres, il n'y a qu'un pas...

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    5. Rare que je sois aussi affirmatif ? Tu as probablement raison. Je crois que certains commentaires m'ont aiguillé vers cette position là :)

      Tu te doutes bien que je ne pense pas que ta grand-mère, dont je ne sais rien, était une idiote ! Mais il arrive qu'on répète certaines idées entendues depuis toujours sans les remettre en question. Un explication à mon affirmation, toutefois : j'ai sans doute été (sur)sensibilisé par cette phrase quand, étant enfant, elle m'était assénée comme une sentence injuste : ce n'est pas que je ne voulais pas, mais que je ne pouvais pas. D'où mon intérêt pour la phrase de Sartre, lorsque je l'ai découverte. Elle m'a en quelque sorte délivré d'un fardeau de culpabilité déplacée :)

      Quand tu dis que vouloir permet d'augmenter ses chances je suis d'accord, mais cette subtilité échappe à la maxime incriminée, il me semble. Et c'est cette simplification qui la rend "idiote" à mes yeux. Et potentiellement destructrice d'estime de soi. Car comment ne pas se dévaloriser lorsqu'on ne *peut* pas ? Tout le monde n'a pas la finesse d'esprit permettant de valoriser l'enfant (l'individu) dans un autre domaine ;)

      La volonté c'est comme la beauté, l'intelligence, la force, la sensibilité, la voix ou moult autre caractéristique individuelle : on est pas tous dotés de la même façon. Je ne vois pas de raison objective à ce que la volonté soit équitablement répartie entre tous.

      Pour le foot, quel que soit le résultat, tu crois que ça dira quelque chose de tes dons de divination ? Question subsidiaire : crois-tu que ce soit une question de volonté ? Hi hi, je le laisse réfléchir à ça ;)

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    6. Bon tu as sans doute raison, vu comme tu es incisif ce soir...je capitule !
      Je peux juste te répondre sur ta question subsidiaire "piège" : la volonté ne peut être que personnelle et agir sur les choses que l'on peut contrôler. J'ai beau "vouloir" que la France gagne, ça ne dépend pas de moi. Le croire, ce serait de la pensée magique. ^^
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    7. Oh ben si tu capitules, j'ai loupé ma participation au débat… ;)

      Ma question subsidiaire allait au delà de la "volonté" de gagner (qui est en fait un désir) des spectateurs : je pensais aux joueurs. Eux seul ont ce pouvoir.

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    8. Mais pas du tout, je me rends simplement à ta remarquable argumentation...
      Côté joueurs, il y a la volonté...et il y a la part de chance, comme dans la vie.

      ¸¸.•*¨*• ☆

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  16. "dans la vie on fait ce qu'on peut,pas ce qu'on veut:j'aurai voulu être un artiiiste... (le blues du business man). Je crois que ,dans la vie,on essaie de faire ce qu'on veut dans la limite de ce que l'on peut,et parfois,il arrive qu'on se dépasse !.Un petit peu loin de tous ces débats,je voudrais juste dire que j'adore Albert Dupontel,il a souvent des rôles de "déjantés" qui lui sont taillés sur mesure.L'équitation,tout comme la vie,est une question d'équilibre!et dans les deux cas,il faut être équilibriste!!!

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    1. Ah oui, moi aussi j'adore Dupontel. Dans fauteuil d'orchestre, il est exceptionnel en pianiste révolté.
      Tu as raison dans ta comparaison de la vie avec l'équitation...
      La vie c'est sur un fil, parole de funambule...
      Comme dit Cabrel, c'est une question d'équilibre...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Ah zut alors, j'ai cru qu'il s'agissait des quilles libres...
      Baci in libertà

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    3. Pour moi, les quilles libres, c'est quand je cours... :-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    4. Pourquoi, en marchant elle sont entravées?

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    5. Je ressens fortement un sentiment de liberté quand je cours...
      Mais ce n'est que subjectif...^^
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    6. "la vie c'est sur un fil,parole de funambule"j'ajouterai:ne pas faire de faux pas,et pour savoir si l'on a fait des "vrai" (pas),regarder le chemin parcouru...

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    7. C'est vrai...
      La vie est faite de faux pas et de vrais progrès...
      On avance, on avance on avance...
      On n'a pas assez d'essence pour faire la route dans l'autre sens... (A.S)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    8. Peut-être bien, mais
      tu verras bien qu'un beau matin fatigué
      j'irai m'asseoir sur le trottoir d'à côté eh eh
      Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi
      Assis parterre comme ça

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    9. A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi
      Regarder le soleil qui s'en va
      Te parler du bon temps qu'est mort et je m'en fous
      Te dire que les méchants c'est pas nous

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    10. le bon petit diable est vaincu car il n'est plus à la fleur de l'âge...

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    11. te raconter enfin qu'il faut aimer la vie et l'aimer même si le temps est assassin...

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    12. Vous êtes chou tous les deux !
      je vais vous chanter Jules et Jim...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    13. quand on s'est connus,on s'est reconnus...

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    14. un petit air qui trotte dans la tête,et qui ne sort pas !agréable quand même!

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    15. Trois petites notes de musique...
      la vie ne vaut rien rien
      la vie ne vaut rien
      mais toi quand tu tiens, tiens
      mais toi quand tu tiens
      là dans tes deux mains éblouies
      les deux jolis petits seins de ton amie (Morphée)
      toi tu dis rien rien rien
      rien ne vaut la vie... ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    16. les filles nous font pas peur parce qu’elles sont toutes petites
      mais elles nettoient dans nos cœurs à la dynamite ...
      les filles dans nos cœurs font des travaux d’aménagement
      souvent au marteau piqueur et sans ménagement
      si vous voyez dans ma poitrine le chantier
      il se peut que par déprime comme moi vous chantiez...
      caterpillar...
      bises matinales

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    17. Tout au long de la vie qui pique,
      On prend des beignes
      À vouloir toucher les filles électriques,
      Des sacrées châtaignes.
      On retrouve, couché par terre,
      L'effet uppercut.
      Les filles, sans en avoir l'air,
      Ça électrocute.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    18. Et ça électrochoc! belle chanson à double sens:j'adore!
      tout au long d'la vie qui serre
      on s'égratigne
      au mystère des filles de fer.
      sur toute la ligne
      ou alors il faut s'isoler,
      comme dans un linceul,et jouer d'sa guitare tout seul
      sous les tilleuls

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  17. J'aime Dupontel, son cinéma est décadent et drôle en général, quand il est réalisateur et en tant qu'acteur il est fort aussi.
    Pour la citation, j'ai trouvé la solution...mon blog !
    Bisous.

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    1. Et tu as bien raison...c'est un endroit où tu fais vraiment tout ce que tu veux !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  18. J'ai aimé le film.
    J'apprécie beaucoup Dupontel. Beau (oui), arrogant, tendre, décalé.

    On ne fait pas toujours ce que l'on veut.
    Oui.
    On ne vit pas seul. Il faut faire dans le respect de ceux qui nous entourent, s'adapter. Les moyens matériels peuvent nous limiter. Notre état physique peut nous limiter.

    Parfois on fait ce que l'on veut, parfois on fait ce que l'on peut. Parfois on fait les deux.

    Bon début de semaine à toi.

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    1. Merci pour ton avis tout en nuances, chère Suzame.
      Bisous
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  19. Assez d'accord avec ce "si". On fait des choix, sans cesse, que l'on agisse ou décide de faire le mort, que l'on bouscule les situations qui ne nous plaisent pas ou nous laissions bousculer par elles. On a des choix sans cesse. On veut ce qu'on choisit. Tout ce qu'on peut, peut-être, expliquer par la suite, c'est qu'on ne réalisait pas tout ce qui était attaché à notre "choix" (d'agir ou pas). On veut une chose et pas forcément les choses annexes. Mais alors on a, encore, le choix de changer de route ou de modifier les choses annexes.

    Baci baci <3

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    1. J'aime beaucoup ta définition des choix. Il est vrai que chaque choix implique que l'on a exercé sa volonté, puisqu'au final, même si on s'est soi-disant "laissé influencer" on a choisi de laisser les autres choisir pour nous...
      J'aime simplement l'idée que l'on a toujours le choix, et que la phrase "je n'ai pas le choix" ne veut à part quelques rares exceptions, rien dire.
      Baci baci sorellina
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  20. En tout cas, pour Dupontel, beaucoup de monde semble d'accord... C'est vrai que je l'ai adoré dans "Fauteuils d'orchestre" (un film que j'aime beaucoup d'ailleurs). J'adore Cécile De France, quelle classe ! J'ai beaucoup aimé Odette Toulemonde aussi... Bref, je ne crois pas que ce film-là est déjà à l'affiche à Bruxelles.

    Quand x, y, z, veut, elle peut (ou il) c'est typiquement la phrase de bulletin (d'il y a quelques années) peut-être pour encourager l'élève à vouloir o;) (il y aurait eu aussi d'autres moyens).

    Globalement, je sais ce que j'ai toujours voulu, mais il ne m'a pas été facile d'y arriver, et encore, si je poursuis un but, je ne suis pas sûre d'y arriver...

    Pour le reste il y a aussi des impondérables. Par exemple, dans la construction d'une amitié : il y a l'autre... Alors, finalement, quel choix dois-je faire? M'entêter? Ou abandonner? Compliqué tout cela...

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    1. Tu soulèves pleins de questions intéressantes, Pivoine.
      Et notamment la façon dont on a "encouragé" les élèves, pendant des dizaines d'années, en faisant souvent fausse route. C'est ce que soulève Pierre dans un de ses commentaires.
      Sans doute, ai-je été une institutrice hors norme parce que j'ai été aussi une élève hors norme. Mon métier m'a permis de réparer des failles personnelles profondes.
      Mais ta conclusion est très juste : le débat est vaste, parce que les relations humaines sont compliquées...
      merci de ta participation Pivoine
      Bises
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  21. Amusante, cette photo. Une grande et mince femme brune. Un geste gracieux en enlevant une paire d'escarpins. C'est ainsi que le béotien que je suis imagine madame Celestine.
    Amusante, cette photo...

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    1. Cher béotien,
      Amusante ? Ou troublante ?
      Personnellement quand j'ai découvert cette artiste, je me suis vue comme dans un miroir. dans l'art du portrait, on est toujours attiré par soi même comme Narcisse dans un miroir.
      L'attitude, la tenue et la frange... tout à fait moi.
      Tant pis si ça fait prétentieux
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Et pis d'abord c'est Mademoiselle Célestine forever. :-P

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  22. Même lorsque tous les autres s'étonnent autour de nous
    Même lorsque toutes ces choses nous font douter de tout
    J'essaie de donner ce qu'on attend de moi
    Un peu de vérité parfois
    Je suis en équilibre
    Je marche sur un fil
    Je ne regarde plus en bas tout est si loin déjà
    Je suis souvent ailleurs
    J'ai compris mes erreurs
    Je vois des oiseaux s'envoler
    Des amants s'enlacer
    J'ai oublié
    Même si jamais le monde s'écroule autour de nous.
    Même si la dernière onde m'entraîne loin de tout
    J'essaie d'ignorer ce que l'on dit de moi
    Un peu de vérité parfois
    Je suis en équilibre
    Je marche sur un fil
    Je ne regarde plus en bas tout est si loin déjà
    Je suis souvent ailleurs
    J'ai compris mes erreurs
    Je vois des oiseaux s'envoler
    Des amants s'enlacer
    J'ai oublié
    Je suis en équilibre
    Je marche sur un fil
    Je ne regarde plus en bas tout est si loin déjà
    Je suis souvent ailleurs
    J'ai compris mes erreurs
    Je vois des oiseaux s'envoler
    Des amants s'enlacer
    J'ai oublié
    J'ai oublié

    Moi aussi je suis en équilibre
    je t'embrasse

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    1. Joli le texte de la chanson... C'est Chimène Badi qui la chante, c'est ça ?
      je marche sur mon fil depuis si longtemps...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  23. Superbe film qui m'a beaucoup touché.
    Nos vies sont souvent en équilibre. Ne pas tomber est un art difficile.
    Si nous tombons, il faut savoir se relever.
    C'est à ce moment là que nous commençons à voir les choses autrement.
    Bises.

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    1. Chaque chute est donc bénéfique...on se relève de l'échec pour le transformer en réussite.
      Merci, Etienne
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  24. mince ! j'ai regardé la bande annonce après avoir lu ton billet... je ne l'ai pas vu ce film. J'aime ces deux acteurs, Dupontel particulièrement ! Avec sa gueule de travers, ses cheveux mal coiffés et sa drôle de voix. Ne jamais s'avouer vaincu...c'est ce que m'a appris la pratique du sport. Et sourire encore malgré certaines déconvenues. Demain étant un autre jour, tous les espoirs sont permis ! :D Bises Célestine.

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    1. Super film que je te conseille Marie-Jo !
      Il te plaira beaucoup.
      Ton tempérament optimiste me donne des ailes...
      Bisous sportifs
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  25. « - On ne fait pas forcément ce qu'on veut dans la vie !
    - Si ... »
    Je rajouterais : c'est vrai, mais à condition d'accepter ce que l'on ne peut pas faire... ce qui paraît contradictoire, mais qui ne l'est pas tant que cela, à mon sens. :-)
    Bel après-midi, Célestine. Chez moi, un orage se prépare...

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    1. Tu es la sagesse personnifiée, Françoise...
      Le temps est incertain, j'aime !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  26. Chut moi aussi j'ai envie de voir ce film avec ces deux merveilleux acteurs. J'ai récemment vu Le garçon au velo des frères Dardenne avec avec Cécile de France , elle était tellement juste dans ce film. Je te le conseille, je pense que ce film devrait te plaire !

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    1. Ah oui, c'est vrai, je l'ai repéré quand il est passé à la tv.
      je vais essayer de le voir.
      Merci du conseil, Miss.
      J'adore Cécile de France
      ¸¸.•*¨*• ☆

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Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.