Cet homme en pardessus, qui marche, cet homme qui vole parfois
Tel Diego libre dans sa tête, ce pourrait être toi ou moi.
Il est tout de gris revêtu, mais dans sa tête mille éclairs,
 Des millions d’oiseaux et de fleurs forment un arc en ciel d’étoiles.

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Bien sûr il court après son rêve, un rêve flou, un rêve grand
Mais il est libre et il dérobe son absurdité au destin
Comme un gamin grandi trop vite


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Il traverse des univers d’une bizarre poésie
Et nous bouscule le regard par son propos étourdissant
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Il nous apporte du bonheur, ce drôle de bonhomme étrange
Sous son chapeau que trame-t-il ? Met-il le monde dans sa manche 
Comme un prestidigitateur qui  nous embrume de colombes ?


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Ne sont-ils un peu magiciens ? Ne sont-ils donc un peu cousins,
Ces trois-là que rien ne sépare ? 
Je vous confonds depuis toujours
Vous êtes mes oncles de cœur et votre grain de poésie
L’air de ne pas y toucher va réveiller mon cœur d’enfant
Tout en réinventant le monde à sa façon.

 Mes trois oncles
  1.        Gilbert Garcin, photographe génial, allez voir sa galerie !
  2.        Jean-Michel Folon peintre poète et sculpteur, dont j'ai visité le musée avec Coumarine
  3.        Jacques Tati, éternel vacancier qui fait du pédalo sur la vague en rêvant...